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Les Maîtres de l'Univers

Les Maîtres de l'Univers

Fort d'un succès autant médiatique que marketing, les maîtres de l'univers ou Musclor comme j'aimais à l'appeler quand j'étais petit est un dessin animé devenu culte au fur et à mesure des années. Il faut dire qu'il est sorti en pleine période des dessins animés culte et que le club Dorothée a fait énormément pour ce genre de dessins animés, bien moins con que ceux d'aujourd'hui. Mais finalement, un dessin comme les maîtres de l'univers n'a-t-il pas trop vieilli?

Il y a quelques temps, j'ai acheté le premier coffret des aventures de Musclor et consort. Je m'attends à prendre une bonne dose de nostalgie en les revoyant, mais hélas, si la nostalgie était là, le plaisir s'est tout de même amenuisé. En effet, les dessins ont vraiment prit un coup de vieux et on retrouve très souvent les mêmes scènes d'un épisode à un autre. En gros, on retrouve Musclor courant, puis s'arrêtant pour regarder à droite puis à gauche et repartant en courant. L'animation est elle aussi un peu trop vieillotte et la magie ne prend pas.

Le plus frustrant étant la diversité des méchants. Quand je collectionnais les figurines (que je n'ai plus malheureusement), j'avais une pléthore de monstres en tout genre, comme l'homme crabe, ou encore l'homme abeille en passant par le gorille vert. Bref, il y avait de quoi faire. Or, dans le premier coffret, on ne retrouve que Skeletor et son sbire à la mâchoire en acier et pas beaucoup d'autres. Du coup, j'ai été un poil déçu car je m'attendais à voir des monstres différents à chaque épisode et je n'ai pas été comblé sur ce point là. Si en plus on note la présence détestable d'Orko le fantôme qui ne sert à rien, on tombe dans quelque chose de profondément nostalgique mais qui a prit un sacré coup de vieux.

Au final, le dessin animé des maîtres de l'univers est à réserver exclusivement aux fans de la première heure, aux grands nostalgiques du héros blond avec son épée majestueuse et de sa panthère verte. Pour ma part, je suis resté sur ma faim.

7

Publié le 20 Août 2011

Airline Disaster

Airline Disaster

Ah Asylum, grande société de productions de films qui vise les plus gros blaireaux de la terre dont je fais partie. Il faut dire que cette boîte fait beaucoup d'efforts pour sortir des DVD de films improbables ou de pâles copies de blockbusters américains qui ont pour unique but de spolier les jeunes gens non initiés aux jaquettes mensongères. Mais il arrive parfois que cette société sorte un film bon. Si, si, il suffit de regarder le très bon 100 feet avec Famke Janssen, alors à partir de là, on peut être tenté de regarder d'autres films de la boîte pour voir s'il n'y en a pas un qui sorte du lot. Après un 2012 supernova relativement mauvais et carrément insultant envers la science, je me lance dans le visionnage d'un nouveau film mélangeant catastrophe et action avec Airline Disaster. Et là, une question me vient à l'esprit: pourquoi? Pourquoi ai-je perdu tout ce temps? Pourquoi est-ce que je persiste à regarder ce genre de productions?

Le scénario est relativement débile. Un groupuscule de nazis prend en otage un avion dirigé par le frère de la présidente des États-Unis. En même temps, la famille du pilote est kidnappé et le but des nazis est la libération de dix de leurs CONfrères qui sont en taule. Niveau crédibilité, on a déjà fait mieux. Mais si l'on rajoute à cela des absurdités énormes comme un laser surpuissant qui dissout le métal en un coup, ou encore un avion de ligne high-tech qui possède des armes antimissiles dans la soute. Fichtre, l'avion du futur est bien équipé! En gros, on a un scénario surfant à mort sur la peur des attentats du 11 septembre et on remplace les islamistes par des nazis. Ouah! le retournement, on remplace des extrémistes par d'autres! Ils ont dû transpirer chez Asylum pour sortir une idée aussi incongrue.

Les acteurs sont aussi bons qu'une carie fait du bien à la santé buccodentaire. En gros, on a mis des acteurs possédant des têtes de pitbulls en tant que nazis et on leur refile des phrases comme: "je t'emmerde", "me fais pas chier" ou encore "ta gueule". A un moment, je me suis cru dans une cité du quartier nord de Marseille. La seule qui tire son épingle du jeu, c'est Meredith Baxter qui incarne la présidente et qui reste assez crédible. Après, il y a deux jolies actrices qui font plaisir aux yeux, mais pas plus. Bref, un casting moisi sans aucune ambition.

Et les effets spéciaux sont, comme d'habitude chez Asylum, totalement à coté de la plaque. Faute de moyens, on se contentera d'un avion en images de synthèse et de quelques effets catastrophes digne d'une cinématique d'un jeu de playstation 2. Alors oui, c'est pas trop mal, mais c'est totalement risible dans un film qui se prend trop au sérieux. Le pire étant l'hélicoptère qui tourne en faisant du surplace à l'arrière plan et qui est vraiment hideux.

Au final, on peut dire que Airline Disaster est dans la constante des films de chez Asylum, c'est-à-dire nul, mauvais, à chier et possédant un humour involontaire lors des phases de combats ou d'actions. Si vous aimez les effets spéciaux moisis, les avions roses, les nazis bien lourds et les scénarios totalement loufoques, ce film est pour vous. Pour les autres, il n'y à rien à voir à part peut être Lindsay McKeon et Sarah Lieving, mais cela reste bien maigre...

5

Publié le 20 Août 2011

Dante's Inferno: An Animated Epic

Dante's Inferno: An Animated Epic

Le dessin animé d'horreur et je pense que l'on peut même étendre cela aux dessins animés pour adultes, sont extrêmement rares de nos jours et dans nos contrées. Pourtant il fut un temps où on pouvait trouver des choses assez intéressantes et inaccessibles aux enfants comme Tarzoon (on est loin du propos du film d'on je parle aujourd'hui, mais il s'agit quand même d'un dessin animé pour adulte, à moins que vous ne laissiez vos enfants regarder des bites en train de marcher), ou encore le feu et la glace. Depuis les succès des jeux de Survival Horror, Electronic Arts a décidé de sortir de sa besace à produits dérivés des dessins animés d'horreur dans l'espoir de voir leur cagnotte augmenter ostensiblement. On l'a vu avec Dead Space, le pari n'est pas gagné, alors qu'en est-il avec Dante's Inferno? Pur produit commercial et mercantile ou bonne surprise?

Le scénario est assez simple est ressemble sensiblement à ce que l'on peut faire en jeu vidéo. Ne cherchez pas une once de vérité ou un soupçon de vraisemblance puisque ici tout est action, gore et créatures diaboliques. En gros, un templier revient de Jérusalem pour retrouver sa bien aimée Béatrice à qui il s'est promis. Malheureusement, arrivé chez lui, il retrouve sa famille massacrée et Béatrice en train d'agonir. Elle meurt dans ses bras et son âme s'élève au-dessus de son corps. C'est alors que surgit Satan et capture l'âme de la belle. Dante va alors tout faire pour la sauver de ce monstre pathétique. Je ne sais pas si cela est bien fidèle au poème, car je ne l'ai point lu, et je ne peux pas dire non plus s'il est fidèle au jeu puisque je n'y ai pas encore joué. Néanmoins, ce n'est pas trop mal fichu et on prend un certain plaisir à regarder cet animé.

Ce qui m'a le plus dérangé dans ce film, c'est les différents styles graphiques. En effet, plutôt que de se contenter d'un seul dessinateur, le réalisateur a voulu travailler avec six dessinateurs différents et avec leur propre vision du héros et de son accompagnateur, Virgile (oui, oui le poète!). C'est assez déroutant car on passe d'un Dante maigre à un Dante massif et musculeux à un Dante chétif avec les cheveux longs, et ainsi de suite six fois différentes. Virgile aussi change de look et c'est vraiment bizarre et assez pénible. Néanmoins, on ne peut que saluer la maestria des différents dessinateurs car à chaque c'est réussi et on fini par s'habituer assez vite au nouveau design.

On peut aussi saluer le design tout particulier de l'enfer, et des neufs différents cercles. En effet, chaque cercle possède un mot et des monstres bien associé à ce nom. Petit récapitulatif des neufs cercles (Limbes, luxure, gourmandise, avarice, colère, hérésie, fraude, violence et trahison) avec à chaque fois un pan de l'histoire de Dante et de son passé dans les templiers et on peut voir tous les pêchés qu'il a commit. Les monstres sont bien effrayants comme les démones avec des tentacules sortant de leur vagin ou encore les bébés avec des lames à la place des bras. On peut dire que le film ose et va parfois assez loin, mais cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu cela et c'est très agréable.

Les effets gores sont légion et on en a pour notre argent. Décapitations, arrachage de membres, et autres joyeusetés sont de la partie, avec même parfois quelques ralentis pas piqué des vers. Il ne manque que le cul et le sexe... L'animation est assez propre malgré quelques passages rapide ou maladroit comme le cheval qui fait un saut périlleux en prenant appui sur un rocher. La peur ou les sursauts ne sont pas trop de mise car c'est plus le coté gore qui est mis en avant, donc les amateurs de frissons et d'ambiance seront surement un peu déçus. Mais on ne peut pas renier un certain talent dans la mise en image de l'enfer avec les cris des défunts, les passages sombres et la démence qui règne en ces lieux.

Au final, on peut dire que Dante's Inferno est une bonne surprise et qu'il se situe bien au-dessus de Dead Space Downfall de part son graphisme qui est plus léché, mais aussi par son histoire un peu plus poussé et surtout par une quête bien plus prenante que la survie dans Dead Space. Il demeure quand même quelques défauts inhérents à ce genre de production, à savoir des graphismes inégaux, une animation parfois hésitante et une succession de cercle parfois un peu trop rapide. On reste quand même sur un dessin animé très adulte et qui pourra ravir les fans du jeu ou encore les curieux en matière d'animation.

8

Publié le 19 Août 2011

Dragons

Dragons

Dragons est un excellent film d'animation qui plaira sans aucun doute aux enfants comme aux adultes. En effet, malgré une présence informatique un peu trop présente dans le cinéma actuel, je dois avouer que ce film est une franche réussite autant au niveau des graphismes qu'au niveau du message qu'il souhaite véhiculer. Deux paragraphes pour montrer les attraits pour les enfants et pour les adultes.

Les enfants apprécieront surement ce film pour le design très mignon et surtout bien foutu des vikings (robustes et guerriers) mais surtout des dragons qui représente le grand atout du film. Il se déplace comme des chats, on des tronches bien sympathiques et nos enfants ne peuvent qu'aimer ces bêtes là. L'action étant omniprésente, ils ne peuvent pas s'ennuyer une seule seconde et entre les séances d'entrainement, les combats et les séances de dressage, on n'a pas une seconde de répit.

Les adultes préfèreront sans aucun doute le message en filigrane que cache toute cette démonstration d'animation et de dragons cracheurs de feu. En effet, le film prône le respect mutuel et la connaissance de l'autre et surtout de l'inconnu afin d'éviter les guerres et les conflits. Un message de paix pour vivre ensemble dans la paix. Cela peut paraître gnangnan mais j'ose espérer que pour nos générations futures cela sera le mot d'ordre. Les pointes d'humour du héros dérideront aussi les plus grands, mais cet humour restera peut être inaccessible pour les plus petits qui se régaleront des dragons et de l'action.

Au final, Dragons est un excellent film d'animation, prenant, intelligent, intrépide et porteur d'un message important et fort. Un réelle réussite que je conseille vivement!

8.88889

Publié le 17 Août 2011

Dans les Griffes de la Momie

Dans les Griffes de la Momie

Il est très difficile de juger un film datant des années 60 et cela pour un point essentiel. Le film a-t-il bien vieilli? En gros, savoir si la sauce fonctionne toujours de nos jours. Ou alors le film affiche-t-il une pellicule aussi rabougrie qu'une peau de goule et parait assez anodin aujourd'hui? En partant de ce postulat, le film pourrait avoir une bonne note dans les années 60, puis voir cette note régresser au fil des ans. Dans cette critique, je vais essayer de ménager la chèvre et le chou afin d'éviter de démonter un film qui possède des qualités mais qui souffre aussi des affres du temps. Alors finalement, ce film vaut-il encore le coup aujourd'hui? A-t-il bien vieilli? La momie est-elle vraiment effrayante?

Le scénario est assez simple et regroupe tous les bons vieux clichés des momies mais aussi des peuples arabes et de la colonisation anglaise. Pour faire court, un groupe d'explorateurs découvres la tombe du jeune pharaon Katobe, avec un linceul sacré sur son corps. La traductrice refuse de lire ce qu'il y a d'écrit sur ce linceul de peur de voir une malédiction se réaliser. Entre temps, il découvre aussi le corps momifié du chef des esclaves, Prem, qui a juré de veiller sur le jeune pharaon. Ajoutons à cela le gardien du tombeau revanchard qui s'empare du linceul et qui va s'éclater à prendre le contrôle de Prem pour tuer les explorateurs les uns après les autres. Cela est assez habile car il y a un mélange entre l'épouvante et les meurtres de la momie, et le policier où les différents explorateurs tentent de savoir qui les tuent avant de mourir (c'est mieux de chercher avant de mourir qu'après...).

Malheureusement, le rythme est assez délétère et on va très vite s'ennuyer sec. Et on s'ennuie pour différentes raisons. La première est que l'on connait de suite qui est le tueur et que ce ne soit pas un secret. Enfin, le tueur par procuration on va dire, puisque la momie lui obéit. Néanmoins, cela fait un secret en moins et ne fait pas réfléchir le spectateur ce qui est assez dommage. Ensuite, l'ambiance instaurée est relativement superficielle. Il ne s'agit pas de nous mettre un peu de sable, des couleurs jaunâtres, une momie en papier craft et quelques personnages typés avec des chapeaux rouges pour que l'on se sente dans une Afrique sauvage et dangereuse. Du coup, on n'a pas trop d'accroche et on peut presque ressentir le manque de budget et la faiblesse des montages.

Heureusement que les acteurs sauvent la mise et jouent relativement juste. Si de prime abord on voit tout de même quelques figurants ne pas être à fond dans leur rôle ou encore une scène de combat avec trois pinpins, on reste dans du correct avec des acteurs principaux convaincants. Le gérant de l'expédition est le genre typique bourgeois qui ne fait rien mais qui veut tout le mérite et l'acteur le campe bien car on arrive à vraiment le détester. Sa femme est aussi bien interprétée dans un rôle assez ambigu. Il reste la diseuse de bonnes aventures qui est une vilaine caricature dans un décor de romanichels que Kusturica ne renierait pas. Par contre, le gardien du tombeau est convaincant. Reste la momie dont le costume est ridicule et j'ai fait mieux en centre aéré avec des sacs plastique et du scotch. En même temps, on est en 1966, donc je ne sais pas sur quel pied danser.

Il reste les effets spéciaux ou encore les effets de peur. Pour la peur, on repassera car avec une ambiance inexistante et une momie qui n'est pas effrayante, on reste tout de même sur notre faim. Même ses apparitions ne sont pas surprenantes, car on voit à chaque fois le meurtrier l'appeler et donc on sait qu'elle va attaquer. Par contre, les effets spéciaux sont plutôt bien fichus. En même temps, il n'y en a qu'un seul et il est sur la fin, donc je ne dévoilerai pas se qui se passe, mais c'est plutôt bien fait pour l'époque et cela m'a même étonné. Bien évidemment, il n'y a pas de gore et l'usage abusif d'un mannequin en paille, même posé sur le sol se voit et c'est bien dommage.

Au final, on peut dire que dans les griffes de la momie n'est pas une réussite, mais qu'il possède un capital nostalgique très important. Il s'agit aussi de mon premier métrage sur la fameuse momie de la Hammer et que n'ayant pas connaissance des deux autres métrages, il m'est impossible de faire une comparaison. Néanmoins, malgré un casting intéressant et une histoire sortant un petit peu de l'ordinaire, dans les griffes de la momie ennuie à cause d'une ambiance inexistante, et d'une enquête qui traine sur la longueur. Un film que je conseille surtout aux curieux ou encore aux fans de la Hammer. Intéressant mais pas transcendant. Cette momie peut retourner à l'état de poussière.

6.8

Publié le 17 Août 2011

2012: Supernova

2012: Supernova

La firme Asylum s'est donnée pour mission de fournir aux téléspectateurs un maximum de films pourris et d'en tirer un maximum de bénéfices. On ne peut pas le nier quand on voit qu'ils ont osé sortir Titanic 2! C'est donc avec une petite idée en tête que j'entre dans cet univers nanardesque dont Asylum en a le secret. J'avais d'un coté un petit peu peur que le film soit finalement bon, et qu'il fallait que je révise mon avis péjoratif sur cette firme. Mais d'un autre coté, j'étais assez enthousiaste dans l'idée de voir un navet pur jus qui ne s'assume pas et qui propose un scénario d'une bêtise inhumaine. Alors quel est le constat? Cette supernova signe-t-elle encore une fois la mort du cinéma tant voulu par Asylum?

Le scénario est comme toujours apocalyptique dans tous les sens du terme. Pour faire simple, une étoile a explosé et a formé une supernova. Mais cette supernova se dirige droit sur la Terre en détruisant tout sur son passage. Le seul espoir de l'humanité repose sur les épaules d'une poignée de scientifiques qui s'efforce à faire des calculs pour bien lancer leurs ogives nucléaires, dans l'espoir de former un bouclier. Bien entendu, l'arrivée de cette supernova influe sur le climat terrestre et nous aurons droit à notre pléthore de catastrophes naturelles. Il faut aussi rajouter une petite dose d'espionnage et implanter dans le tout une chinoise patriotique et des iraniens pas contents. Bref, le scénario est un imbroglio de conneries.

Mais cette connerie nous est balancée à la gueule sans vergogne. On a même droit à des explications scientifiques, qui sont bien entendues foireuses et complètement débilitantes. A ce niveau là, ce n'est plus de la vulgarisation scientifique, et de la science vulgaire et honteuse. On peut aussi rajouter les incohérences scénaristiques et le peu de crédibilité de créer un bouclier avec des ogives nucléaires dans l'espace. Saupoudrons le tout avec un soupçon d'Armaggedon (de merde) pour obtenir la plus grosse bêtise que j'ai pu voir sur mon écran.

Je ne parle même pas des acteurs qui sont vraiment très mauvais. Brian Krause, qui doit accuser le coup après l'arrêt de Charmed est très peu crédible et m'a bien fait de la peine. Il faut dire aussi que la VF ne l'aidait pas le pauvre bougre. La scientifique chinoise est risible, et le russe est encore plus que risible, il est pitoyable. Par contre, Asylum sait choisir ses femmes et les deux présences féminines sont très charmantes (surtout Najarra Townsend). Quoi, leur jeu d'actrice? Ben c'est nul.

Et que dire sur les faux raccords à gogo, les sons décalés ou encore les effets spéciaux foireux. Le pire étant les situations sérieuses qui sont plombées par une mise en scène approximative et de l'action filmée à deux à l'heure. Néanmoins, tout fan de nanars devraient y trouver son compte avec son lot de coup de feu aléatoires alors que les mecs ne tirent pas ou encore quand la voiture sort de la route et que l'on entend les acteurs dirent "aïe", "ouille", "ouf". Les effets spéciaux sont au rabais même s'il sont peut être un poil mieux que d'habitude (du moins chez Asylum). Chapeau bas aussi aux deux femmes qui évitent les éclairs, une tornade, un tremblement de terre j'en passe et des meilleurs.

Au final, on peut dire que 2012 supernova est une fresque épique dans la médiocrité et que même s'il peut paraître marrant par quelques aspects, il demeure un film sans âme et qui se targue de balancer des conneries scientifiques douteuses et surtout fausse, prenant le spectateur pour un débile mental. A croire qu'Asylum ne recrute pas au CV mais à la pipe...

3

Publié le 15 Août 2011

20th Century Boys

20th Century Boys

Grand amateur du mangaka Naoki Urasawa, cela fait un petit moment déjà que j'ai lu toute la série de 20th Century Boys. La richesse du scénario, la profondeur de chaque personnage et surtout l'histoire et le mystère qui s'étale sur plusieurs générations en ont fait pour un moi un incontournable de la littérature japonaise. Et qui dit incontournable et succès littéraire, dit forcément adaptation en film. Mais là on ça fait plaisir, c'est que ce sont des japonais qui se sont attelés à cette adaptation et pas des américains qui auraient sans nul doute saccagé cette ½uvre. Mais ne crions pas au loup trop vite, cette adaptation vaut-elle le coup? Est-ce fidèle à la saga? Les acteurs nippons qui d'habitude en font des tonnes sont-ils convaincants?

Le scénario est relativement riche et il me fait penser dans un autre registre à "Ça" de Stephen King. En effet, on retrouve des adultes qui se retrouvent après quelques années d'errance et de divergences professionnelles. Lorsqu'une fête réunit tous les élèves d'une même année, les vieux copains se retrouvent et les langues se délient. Il se dit alors que l'un des leurs étant petits a été retrouvé mort. Une enquête se met en place et Kenji, notre héros, va devoir se souvenir de son enfance et de son fameux livre des prédictions, car un gourou se faisant appeler Ami suit à la lettre cette histoire de destruction du monde inventée vingt ans plus tôt. Bien entendu, on va remonter ces souvenirs avec le héros et on va aller de surprises en surprises. Tout reste très cohérent même si parfois on peut se demander comment un homme peut oublier autant de bons souvenirs avec ces potes. Le problème vient évidemment de l'identité de Ami qui visiblement faisait partie de la bande étant jeune et que personne ne se souvienne de qui il s'agit. Du coup, on se retrouve en plein dans cette enquête à la fois policière mais aussi S.F puisque nous irons jusque dans le futur (je ne sais plus la date exacte).

Ma plus grande crainte était sur la fidélité du manga, et je n'ai pas été déçu. En effet, Tsutsumi le réalisateur s'efforce de respecter au maximum le manga et parfois, on a vraiment l'impression d'un respect case par case. En ce sens, c'est absolument génial et je ne peux qu'approuver ce total respect des grandes lignes du maître Urasawa. Bien entendu, il y aura quelques variations mais elles sont mineures et ne dérangent pas du tout. Le respect est d'ailleurs tellement poussé que même le choix des acteurs est subjuguant. En effet, le casting s'est cassé la tête à trouver des acteurs ressemblant presque trait pour trait au dessin du manga. C'est assez bluffant et diablement bien fait.

Les acteurs d'ailleurs sont assez bons. Il y a longtemps que je n'avais pas vu des acteurs asiatiques aussi bien tenir leur rôle. Cela doit dater depuis que j'ai vu "The Chaser" et cela fait bien plaisir. On pourra s'arrêter sur les petites mimiques pénibles de certains acteurs ou encore sur des plans parfois surprenant digne d'une sitcom comme le changement de plan pour faire un gros plan sur le visage du héros pour qu'il fasse un visage surpris alors que sa réaction doit être immédiate et pas quelques temps après. On ressent aussi toute la culture japonaise au travers de ce film et on peut toucher de près la culture de Urasawa avec les affres de la jeunesse ou encore le naissance du rock dans ce pays. D'ailleurs, la bande son est excellente, en incluant des tubes rock des années 70 avec un bon vieux T.Rex.

Au final, on peut que ce premier volet de la trilogie est bien réussi malgré une longueur un peu pénible et certains points sur les jeux d'acteur qui sont perfectibles. On appréciera surement son coté très fidèle et son histoire mystérieuse et franchement captivante. Je conseille donc sauf si vous êtes très allergique aux films asiatiques.

8

Publié le 15 Août 2011

Contes macabres

Contes macabres

Comment vendre un produit de merde, même à bas prix, en balançant à la gueule des gens un mensonge aussi gros qu'un semi-remorque roulant sur une départementale au fin fond de l'Ardèche profonde? C'est bien simple, vous mettez sur la jaquette du DVD le nom d'un écrivain connu pour ses ½uvres horrifiques, dans ce cas-là, ils ont prit le meilleur, ils ne se sont pas fait chier, et vous marquez que c'est lui le scénariste des trois courts-métrages présents sur la galette. C'est ainsi, que même pour 1,50 euros je me suis fait arnaquer en beauté! Comme un benêt, j'ai vu Stephen King écrit sur la jaquette (hideuse en plus) et je me suis laissé tenter. Bien mal m'en a prit et c'est bien fait pour ma gueule, je serai plus méfiant à l'avenir. Nous avons ici trois courts-métrages aussi mauvais les uns que les autres et surtout très soporifiques. Petite analyse mesquine de chaque épisode.

Le premier épisode, disciples of the crow est ce que je pourrai appeler une grosse arnaque pure et simple. Se reposant sur une nouvelle du King, on nous met devant une bande de gosses machiavéliques (mais faut le découvrir), dont leur chef est un petit enfant auquel on a collé une grosse mouche sur le coté droit, en dessous de la lèvre. Cet enfant bute sa mère qui baise avec un gars et quelques années plus tard, le bled est gouverné par les enfants. Un couple va y passer et écraser un enfant sans le vouloir. Ils vont être alors la nouvelle proie de ces sales têtes blondes. Je pense sérieusement que même un tétraplégique filmerait mieux que le réalisateur. En effet, c'est plat, il ne se passe rien, le cadrage est anecdotique, aucun risque prit et surtout des plans coupés qui nuisent grandement à la lisibilité de l'épisode. Le scénario est intéressant mais il est servi par des acteurs dopés au Lexomil et qui sont aussi crédibles que Shirley et Dino dans un film d'action. Pas de gore, pas de suspens, c'est mal foutu et on se fait grave chier. A oublier au plus vite.

Le deuxième épisode est surement le plus sympathique, mais il faut rester tolérant et pas être difficile. L'histoire se passe dans un hôtel miteux avec pour cadre un gosse qui travaille de nuit pour payer ses études, le gérant de l'hôtel qui aime les blagues pourries et qui est un peu (beaucoup) débile et une chambre hantée par un vieux meurtre. Le point fort de court est de mettre en avant une ambiance assez sombre et une montée crescendo vers une angoissante étouffante. Malheureusement, les acteurs ne sont pas bons du tout et on ne ressent aucun investissement. De plus, l'ambiance met du temps à s'installer alors que le métrage ne dure pas très longtemps. La fin demeure assez intéressante avec un plan convaincant, mais elle est malheureusement trop vite bâclée et j'en aurai aimé un peu plus. D'ailleurs, le générique de fin m'a surprit car je ne pensais pas en être déjà à la fin. Un épisode anecdotique mais moins chiant que le premier.

Le troisième épisode est le plus nébuleux pour moi. On suit un dessinateur de comics refoulé de partout et qui va dans un mini market de nuit avec son meilleur pote. Il rencontre alors Helen, l'ex de son meilleur ami visiblement, mais elle a une sale gueule et semble complètement camée. Son ami décide alors d'y retourner. C'est là que le réalisateur se perd dans un imbroglio spatial et temporel d'où on ne peut plus rien comprendre. On suit le dessinateur chez lui, mais visiblement il a des visions jusqu'à l'annonce de la mort de son collègue. Il va donc suivre une drôle de camionnette pour essayer d'en savoir plus. L'idée de base est bonne et c'est assez intéressant, malheureusement, on prend encore une fois le parti de faire vite et de bâcler la chose. la fin est ridicule, le héros ressemble à Guy Lagache et seuls quelques effets de style sont intéressants somme voir ce que regarde l'acteur sous la forme de dessins tortueux et glauques. Il reste un épisode bizarre, qui ne fait ni peur, ni rien en fait.

Au final, contes macabres est une pure arnaque, le genre de galette qui risque fort de finir à la poubelle ou dans un vide-grenier. Comme quoi, mêle dans les années 80 on faisait des films médiocres, et on essayait de niquer les pauvres amateurs de films de genre. Braves gens qui lisaient cette piètre critique, ne regardez surtout pas ce film à sketchs qui fait perdre une bonne grosse heure de votre vie. Aucune ambiance, aucun talent, donc aucun intérêt.

5.16667

Publié le 13 Août 2011

Danger: Planète Inconnue

Danger: Planète Inconnue

Le nom de Robert Parrish ne m'était pas inconnu. Et en effet, j'ai vu après quelques recherches qu'il était le premier réalisateur de la saison une de la quatrième dimension. J'ai vu aussi qu'il avait fait d'autres films, mais qui m'étaient inconnus jusqu'à présent. Malgré tout, ce n'est pas seulement le nom du réalisateur qui m'a conduit à voir ce film. En fait, c'est plutôt l'année de naissance de ce métrage et aussi le scénario qui m'ont poussé au visionnage de ce film datant de 1969. Les films de S.F datant de cette époque étaient assez rares et alors que l'homme n'a pas encore mis un pied sur la lune (je parle en tant que production et pas en sortie dans les salles) toutes les fabulations étaient permises. Alors qu'en-t-il de ce métrage, intéressant ou rebutant? Le film a-t-il prit des rides?

Le scénario est relativement intéressant et en ce sens, je l'ai trouvé très intelligent. En gros, on découvre une nouvelle planète qui est sur le même orbite que la Terre mais diamétralement opposée par rapport au soleil. Une société européenne souhaite envoyé deux hommes sur cette planète pour voir si elle est habitable et habitée. Bien entendu, il va se passer un incident et nos deux compères vont vivre une aventure plus que troublante. Je ne peux en dire plus pour ne pas dévoiler la surprise de cette planète, mais j'ai trouvé le concept en accord avec la notion de planète opposée et en ce sens le film reste très cohérent et relativement intelligent.

Au niveau de la performance des acteurs, on reste dans du bon, même si parfois le moins bon est de mise. On retiendra surtout la prestation de Roy Thinnes, connu pour son rôle de David Vincent dans les envahisseurs, qui reste très convaincant et campe le beau gosse héros de service. Pour le reste, c'est assez bien et ça reste assez old school. Je noterai aussi la prestation du sauveteur mongol (venant de Mongolie pas un mongolito) qui reste risible à souhaits.

Mais ce qui retiendra principalement mon attention, c'est la fin, surprenante et réellement novatrice. Je suis resté sur le cul en voyant ce qui se passe et c'est très très rare. Le mythe du héros indestructible en prend un coup et c'est tant mieux. Malheureusement, elle ne relèvera pas la longue attente avant de pouvoir voir la planète inconnue et ses étranges habitants. En effet, le métrage durant 1h30, on ne verra la planète qu'une vingtaine de minutes et tout le reste étant palabres et discussions autour du projet pour aller vers cette planète. C'est bien dommage et le rythme en prend un coup.

Au final, si le coté kitsch et fauché du projet fait sourire et fait presque plaisir, on déchante assez rapidement après des discussions incessantes et des pourparlers limite inintéressants. On retiendra principalement le sujet intelligent et bien foutu, avec une grosse cohérence au niveau du scénario, des acteurs crédibles et sympathiques et une fin plus que surprenante. Un film à réserver aux férus de S.F et aux amateurs de curiosité datant de la fin des années 60. Ça reste rafraîchissant mais pas très longtemps.

7

Publié le 11 Août 2011

Blade Runner

Blade Runner

N'étant pas un grand fan de science-fiction, c'est avec une légère réticence que je me lance dans le visionnage de Blade Runner. Mais si je n'aime pas ce style, pourquoi, diantre, regarderai-je ce film? La réponse est assez simple, et consiste en deux points. Le premier point est ma curiosité maladive sur le cinéma et sur n'importe quelle galette que ce soit de l'horreur, de la science-fiction ou encore du drame. Le deuxième point est que ce film est devenu mythique dans le genre et que je me devais de voir ce film avant de mourir (vous inquiétez pas, je ne vais pas me suicider non plus!). Alors finalement, ce Blade Runner est-il mythique à mes yeux de néophytes? Ce film sera-t-il susciter en moi le désir et l'amour fou pour la science-fiction?

Le scénario de ce film est tiré d'un roman d'un grand écrivain de S.F qui répond au nom de Philip K.Dick, et un très grand nombre de ces ½uvres furent retranscrites sur grand écran. Je pense notamment à Minority Report ou encore à l'agence sorti plus récemment. Blade runner constitue aussi un film important dans la carrière de deux grands bonhommes du cinéma: Harrison Ford et Ridley Scott. Pour ce dernier, après une incursion réussie dans le domaine de la S.F mélangée avec de l'horreur grâce à Alien, il reste dans un domaine futuriste qu'il commence à bien maîtriser. Harrison Ford change de registre mais pas tellement d'environnement après les Star Wars. Néanmoins, j'ai pu lire ça et là que la relation entre les deux était plutôt tumultueuse et en général cela n'augure rien de bon.

Mais au niveau de la prestation, on peut que Harrison Ford tient bien son rôle. Chasseur de robots ressemblant comme deux gouttes d'eau à des humains, il campe un homme fatigué, cynique et en proie à des questionnements sur la vie, la mort, l'avenir et surtout le passé. Rutger Hauer n'est pas en reste non plus, puisqu'il incarne le chef des robots et il arrive à paraître détestable dès le début du métrage puis attendrissant sur la fin malgré sa grande folie. Il s'agit là d'ailleurs d'un excellent point pour le film. Les autres acteurs sont dans le bon ton et on ressent une grande nostalgie dans le jeu des acteurs ou même dans les décors et dans l'histoire.

Le scénario est très intelligent, et il peut paraître parfois complexe. En effet, sous cet aspect frontal de chasse à l'homme bionique, Scott, en suivant les grandes lignes de K.Dick, propose une vision assez profonde qui bouscule un petit peu notre conscience et tente de montrer la préciosité de la vie et sa richesse. Cela est d'autant plus parlant sur la fin qui demeure un modèle du genre et qui m'a laissé bouche bée. De ce fait, on aura tendance à s'attacher aux méchants du début qui ne souhaite rien d'autre que de vivre plus longtemps alors que l'homme, se sentant rabaissé et donc menacé, ne veut plus avoir à faire avec cette espèce.

Malgré la profondeur du scénario, le film est sûrement trop mou et bien trop bavard. On peut dire que le film ne décolle qu'au bout d'une heure et qu'auparavant, c'est assez long. D'ailleurs, j'ai fait une pause au bout d'une demi-heure. Il est vrai que tout est très joli et relativement bien foutu pour du 1982, mais la métaphysique n'est pas forcément mon truc et en tant que néophyte dans le genre, je suis resté assez perplexe. Par contre, la musique de Vangelis est extraordinaire et il est rare que je m'attarde sur la musique d'un film!

Au final, on peut dire que Blade Runner n'a pas volé sa place de film culte de Science-fiction, mais il comporte quelques longueurs qui m'ont déplu. Néanmoins, les décors sont magnifiques, les personnages relativement attachants et je suis resté agréablement surpris par l'homme aux jouets qui reste ambivalent puisque à la fois triste et joyeux. Nous avons là un film complexe, comportant un lot de scènes marquantes mais qui peut sembler un peu trop élitiste. Et puis, j'ai toujours pas compris le trip de la licorne...

9.27586

Publié le 10 Août 2011

Danger Planétaire

Danger Planétaire

En cherchant sur le net, je suis tombé sur un film d'horreur datant des années 50 et dont le personnage principal est joué par Steve McQueen, le grand, l'unique Steve. Ceci est un fait assez rare et comme tout le monde le sait aujourd'hui, il est très difficile de voir des films datant de cette époque et en plus, le cinéma bis avec des Bela Lugosi ou des Vincent Price était un genre plutôt dénigré et mal vu. Maintenant le nom du réalisateur est relativement peu (voir pas) connu et cela ne présage pas, en général, un bon film. On peut avoir des surprises et est-ce que danger planétaire représente justement une agréable surprise? La présence de Steve McQueen est-elle impromptue?

Le scénario devait être révolutionnaire pour l'époque, mais aujourd'hui, il est relativement léger. En effet, il s'agit ici d'une météorite qui tombe sur Terre et dont un fermier essaye de se l'approprier. Malheureusement, dans cette météorite loge une masse rougeâtre et visqueuse qui va prendre possession de la main du fermier. Ce dernier affolé par en courant et manque se faire renverser par Steve. Il décide alors de l'amener en urgence chez le médecin de la ville. Le cauchemar va alors commencer car la masse avance, dévore et grandit à vue d’œil. Rien de bien intéressant donc, mais il y a plusieurs choses qui sont agréable dans ce film. Déjà, les personnages sont quasiment tous attachants, ensuite, chaque personnage a sa propre personnalité. Enfin, le film ne durant pas très longtemps, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

D'ailleurs, les personnages sont assez intéressants et l'intelligence du réalisateur de mettre les personnages en avant plutôt que le monstre est assez bien foutu. Mais il ne faut pas s'attendre à des sommets de profondeur dans les personnages. On a le jeune héros sympathique avec sa copine gentille, les potes du héros qui au début font loubards mais qui sont en fait fort sympathiques, ou encore le policier têtu et obtus. Tout ce joli monde est relativement bien interprété et on se laisse prendre à l'histoire avec les personnages. Ce qui m'a le plus gêné, c'est la gentillesse absolue de tous les personnages. Il n'y a aucun taré, pas un petit psychopathe, même pas un petit voleur de bas étage. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Mais ce qui reste le plus marquant dans ce genre de film, c'est la multitude des plans fixes. En effet, par moment on a vraiment l'impression d'être devant une pièce de théâtre et cela change grandement du cinéma, qui nous habitue à des plans épileptiques et à un changement de plans toutes les 3 secondes. Bien entendu cela joue sur le rythme de l'histoire et sur les scènes d'action, et malgré la courte durée du métrage, on perçoit quelques bribes d'ennui. Le plus pénible étant les dialogues entre policiers ou encore lorsque tout le monde ne veut pas croire le héros et sa copine. Il y aussi des passages bouche-trous comme lorsque le policier adjoint avoue jouer aux échecs et cela ne démontre rien et ne sert à rien, ni au personnage, ni à l'histoire.

Les effets spéciaux sont très très kitschs, mais en même temps, nous sommes en 1958 et le numérique n'était pas encore là. Néanmoins, on peut dire que le réalisateur a su donner une consistance inquiétante au blob. Il prend le parti de montrer une sorte de chewing-gum mâché et lui donne du mouvement en faisant de légers retours en arrière. Ce mouvement saccadé est assez bien foutu et donne une réelle entité à la chose. Par contre, pour la peur, on repassera, car il y a très peu de suspense et le métrage baigne dans une ambiance très naïve et très enfantine, ce qui laisse peu de place à l'angoisse et à la peur. Bien évidemment, il n'y a pas d'effets gores et certaines passages, notamment sur la fin représente le blob en dessin. Choix judicieux mais qui aujourd'hui demeure risible.

Au final, danger planétaire est un film sympathique qui permet de voir le grand Steve McQueen dans un rôle dont il n'est pas habitué. On en ressort assez joyeux mais aucunement apeuré ou inquiété. Un film aussitôt vu aussitôt oublié mais qui visiblement a marqué les années futures puisque deux remakes verront le jour. Je conseille donc ce film aux aficionados de McQueen, aux nostalgiques des années 50 et 60 mais aussi aux petits curieux comme moi qui n'hésite pas à perdre quelques minutes de sa vie pour remonter le temps.

6.375

Publié le 9 Août 2011

D4 - Mortal Unit

D4 - Mortal Unit

En général, le film d'horreur a du mal à se marier avec l'action. Effectivement, dans les scènes d'action, on est prit dans une frénésie et une montée d'adrénaline et tout doit aller très vite. Or, cela ne va pas forcément de paire avec une ambiance horrifique, qui préfèrera jouer une carte plus étouffante et bien souvent avec une atmosphère un peu particulière. Il est vrai que cela est de plus en plus rare de nos jours, car nos chers ados, public fétiche des films d'horreur, veut du sang, de la tripaille et du gore, peu importe l'atmosphère ou la façon dont c'est filmé. Quant je vois un titre aussi pourri que le film que je suis en train de critiquer, et une affiche aussi kitsch, je pense tomber dans du grand art niveau daube, dans un déferlement d'idioties et de bêtises qui me feront oublier combien l'être humain est une grande déchéance. Cela est-il vrai avec ce film? La daube attendue est-elle savoureuse?

Le scénario est assez mince, mais le scénariste, qui est aussi le réalisateur, qui est aussi un des personnages principaux, qui est aussi le fucking friend de... pardonnez moi, je m'égare, essaye, dans sa grande générosité de matière grise, de prendre par surprise le spectateur dans un twist final, qui contient lui aussi un twist qui contient lui aussi, un twist final. De là à danser sur les chats sauvages, il n'y a qu'un pas (pour ceux qui ne comprennent pas cette blague, ils ont chanté twist à st Tropez). Malheureusement pour lui, j'ai du avoir sur le moment un poil plus de lucidité que lui, et j'ai vu arriver la fin dès la début du métrage. En même temps, quand on voit sa gueule, le mec a pas du faire math sup. En gros, une riche femme veut récupérer son gosse sur lequel le gouvernement fait des expériences. Elle paye donc une bande de mercenaires pour y aller. Bien entendu, les mercenaires vont se retrouver face à un gros monstre à la musculature imposante et à la régénération instantanée. Qui a dit Far Cry? Ouais, ça sent le plagiat!

Coté acteurs et personnages, on atteint pas des sommets mais ça reste honnête. Bien entendu, on a les deux bourrins de base, le petit craintif, la bombasse atomique et le grand méchant. Avec ça, on rajoute des noms ou des pseudos qui claque bien. C'est-à-dire que l'on aura pas un mercenaire avec une mitrailleuse automatique du nom de Dupont. Ce sera plutôt Smoke, Brocker ou Snipe ou encore Cutter, et franchement, si on les dit avec une voix gutturale, ça en jette! Essayez de dire Dupont ou Martin avec une voix gutturale et vous verrez la différence. Mais que dire du jeu des acteurs. J'aurais bien vu la fille dans un porno, le gros lourd chauve, dans n film sadomasochiste avec une combinaison en cuir clouté et le petit chétif, avec les autres nains dans Fort Boyard. Par contre, j'aime bien Brocker avec son look de biker. Bon, il n'y a rien de faramineux et je suis assez méchant, mais ça reste assez faible quand même.

Même la réalisation est faiblarde. Les scènes d'action sont illisibles car la caméra bouge sans arrêt, du coup, en plus de la gerbe qui nous titille le bout des lèvres, on ne comprend pas ce qui se passe et c'est relativement pénible. Certains plans sont inutiles et montre avec désinvolture le manque de talent et d'expérience du réalisateur (c'est son premier film), j'en veux pour exemple, la scène du militaire qui marche dans un couloir avec la caméra fixe au sol entre deux portes pour le filmer. Ça ne sert à rien! Je passerai sur la musique militaire kitsch à souhaits digne représentante d'un film patriotique avec le grand, le seul, l'unique Chuck Norris (vous remarquerez que si je marque tous ces adjectifs qualificatifs, c'est pour ne pas avoir de problèmes avec lui s'il lit cette critique, je t'aime Chuck!).

Après, pour le coté gore ou sanguinolent de la chose, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Le film fait la part belle aux fusillades, mais les éclats de sang sont informatisés et avec un budget assez faible, on ne fait pas de miracles. Néanmoins, cela reste moins dramatique que dans certaines productions et le tout est bien distillé dans le métrage. L'absence d'atmosphère brumeuse laisse à désirer et les décors vont très vides, ce qui ne favorise pas une ambiance glauque. Reste le monstre qui est assez bien foutu mais qui se déplace comme un gorille, et qui pousse des cris digne d'un Jurassic Park. Ce n'est pas terrible, mais ce n'est pas catastrophique non plus. C'est gentillet.

Au final, D4 mortal unit est un film assez insignifiant qui plaira surement à quelques personnes dont l'unique but est de voir un divertissement testostéroné avec un monstre invincible, un projet secret du gouvernement américain et une bande de mercenaires qui se feront dézinguer à tout va. Pour les amateurs d'horreur pure, il vaut mieux passer son chemin car l'absence d'ambiance, de gore et de moment intense se fait très rapidement ressentir. Pas mauvais, mais pas bon non plus, un film qui a des limites malgré une idée de base intéressante.

4.66667

Publié le 9 Août 2011

Cut

Cut

Le tsunami Scream de Wes Craven a fait énormément d'émules à travers tout le monde. Et bien souvent, la fin des années 90 et le début des années 2000 ont vu déferler des slashers plus ou moins médiocres comme Urban legend, souviens-toi l'été dernier ou encore ce Cut. Le titre est assez évocateur, mais pour ceux qui ne pratiqueraient pas l'anglais, ils ne verront pas un film médiéval (tenez mon brave, je vous apporte votre cut de maille), ni un film gastronomique (c'est pour cette table la cut de b½uf?). Signifiant littéralement couper, le film propose un scénario léger dans la veine des slasher des années 2000 et essaye tant bien que mal de s'en détacher vers la fin. Le pari est-il réussi? Scarman le méchant est-il vraiment méchant? La cisaille customisée est-elle une bonne arme? Kimble Rendall, qui signe ici son premier film est-il convaincant?

Le scénario est aussi épais qu'un filet de b½uf martelé à grands coups de marteau à viande. Mais on ne peut pas nier une volonté de se détacher des slashers typiques en imposant une dose de surnaturelle qui n'est pas si mal que ça. En gros, on commence le film avec un tournage qui vire au cauchemar sur un film nommé Hot Blooded. Ce film ne sera jamais terminé et 12 ans plus tard, des étudiants en cinématographie font fie de la malédiction pour terminer le métrage. Malheureusement pour eux, le carnage va reprendre et Scarman va revenir pour faire un poil de ménage. Rien de bien nouveau sous le soleil des slashers, c'est conventionnel même si dès le départ, on sait qui est le tueur et c'est assez surprenant puisque le nec plus ultra du slasher étant de proposer un twist final sur le tueur. Mais ici, c'est plutôt la nature du tueur qui va nous intriguer.

Les acteurs s'en sortent relativement bien. Malgré tout, on a du mal à se détacher du cliché de la bande de jeunes étudiants avec le gros lourd, le bizarre, la star insupportable, l'héroïne réalisatrice, le mec amoureux et jaloux, etc... Et si certains ont bien l'air impliqué dans leur prestation, ce n'est pas le cas de tout le monde, comme le projectionniste qui est très ridicule. Par contre, le tueur est assez réussi dans son design. Relativement sobre, il porte un masque assez inquiétant alors qu'il n'est pas si complexe. Il rappelle d'ailleurs un certain Michael Myers. Son arme fétiche est une cisaille de jardin avec une lame de couteau pour la rendre plus tranchante, ce qui est assez sympathique mais pas extraordinaire.

Par contre, ce qui est agréable, c'est que le rythme est assez intensif. Il faut dire que le film ne dure qu'1h15 et que les meurtres commencent dès l'introduction du film. La présentation des personnages n'est pas trop longue et on attaque très vite le massacre. Malgré tout, on pourrait reprocher des protagonistes sans réelle épaisseur et qui ne servent que de chair à canon, ou encore des ficelles faciles franchement grossières comme les raisons de la réalisatrices de finir ce film d'horreur alors qu'elle est très doué pour faire des drames. La musique est aussi assez pêchue avec de bons morceaux de métal de jeunes.

Pour ce qui est des effets gores, comme dans tout bon slasher qui se respecte, on ne voit que le résultat d'un meurtre ou alors tout cela est suggéré. Néanmoins, on en a pour notre argent et parfois le tueur possède une bonne imagination. Tête tranchée, corps planté sur une porte avec un hachoir, personnage immolé, et mon préféré, une tête explosé avec un coupe-bûches automatique. Bien entendu, pas de gros plan et on ne verra que les gerbes de sang, mais c'est assez bien foutu, notamment le début avec un doigt coupé en gros plan et la langue de Kylie Minogue coupée (au moins elle nous polluera plus les oreilles). Le final est attendu malgré les origines du tueur qui lorgne gaiement vers le fantastique et le pouvoir du cinéma.

Au final, Cut n'est pas un film aussi mauvais que ça, mais il a du mal à se démarquer de tous ses aînés et ne fera pas longue date dans l'histoire du cinéma d'horreur. Un film à voir pour le meurtre de Kylie Minogue, pour le masque du tueur qui est assez effrayant, et pour quelques scènes intéressantes. On reprochera le manque de créativité dans le déroulement du film mais aussi quelques acteurs en roue libre. Un film sympathique mais dans la moyenne.

6.54545

Publié le 4 Août 2011

Critters 4

Critters 4

WTF: acronyme anglais encore méconnu des régions françaises signifiant allégrement "What's the Fuck", soit "Qu'est-ce que c'est que cette merde". Donc, plutôt que de dire "Qu'est-ce que c'est que cette merde" qui est assez long et pénible à écrire, je pense que mon avis sera ponctué de WTF, bien plus court et plus percutant. En lisant cette deux phrases, vous vous êtes aperçu que ce film est donc une bouse intersidérale qui enterre définitivement les critters dans les méandres des séries B (B pour bouse, vous en conviendrez, WTF!). De plus, quand on voit que l'on laisse un inconnu, Rupert Harvey, producteur de métier, tenir la caméra pour faire ce film, on peut vraiment être inquiet! D'ailleurs ce sera son seul film et visiblement, il n'a rien produit depuis 1999. Alors pourquoi a-t-il fait ce film? WTF! Y-a-t-il quelque chose de bon à tirer de ce film? Les critters reviendront-ils un jour?

Déjà le scénario laisse rêveur... A la fin du troisième film (qui était déjà un grand film), on apprend qu'il ne reste plus que deux œufs et que notre cher chasseur doit les mettre dans une capsule pour ne pas exterminer la race des critters. Mais ce grand con, il s'enferme par mégarde dans la capsule avec les œufs. Ensuite, on se retrouve en 2045, une époque où l'écran plat n'existe pas encore, et où le lecteur d'empreinte digitale ou oculaire est une douce utopie. La capsule est récupérée par un vaisseau et ce vaisseau doit s'arrimer à une station spatiale pour déposer la capsule. Mais la capsule s'ouvre, libérant Charlie le chasseur et les deux œufs de critters qui éclosent comme par magie. Qu'est-ce que c'est que ce scénario alambiqué pour rien...D'autant plus que l'on ne verra les critters à partir de 1h10 de film pour un film qui dure, 1h30! WTF!

Mais les acteurs, bordel de Dieu, les acteurs! On retrouve Charlie, le mec qui a fait les quatre films et qui joue comme une patate aux grandes oreilles. Ensuite, on retrouve un gamin blond qui ressemble de loin à DiCaprio et de près à personne. Il en fait des tonnes et est franchement ridicule. Par contre il est résistant, il peut se prendre un extincteur dans la pommette en s'en sortant avec un bleu et un poil de sang sur la lèvre. WTF! Ensuite, on a la bombe black guerrière qui n'a peur de rien ni de personne, mais qui réussi à se sécher les cheveux en 1 seconde pour se les remouiller après (regarder le paragraphe sur les effets spéciaux et les faux raccords!) WTF! Puis on a aussi Brad Dourif, celui qui prête sa voix à la poupée Chucky ou qui plus récemment a incarné Grima dans le seigneur des anneaux, et qui là campe un pseudo scientifique sympathique. C'est peut être le seul qui est sympathique d'ailleurs. Je passe sur les autres comédiens, enfin, les autres mecs parce qu'à ce niveau là, je n'appelle pas ça des comédiens.

Et les critters, ils sont où les critters? Ben ils sont partout sont dans ce film! WTF! Je veux dire, c'est quand même les méchants principaux du film, ce sont eux que l'on attend, on souhaite les voir, on espère qu'ils vont nous faire marrer. Mais pas du tout. C'est d'une tristesse, ils ne sont plus drôles, ils sont parsemés dans le film et on doit les voir en tout et pour tout 15 minutes, et encore je suis gentil!WTF! Mais ce qui est le plus choquant, c'est qu'ils sont plus moches que d'habitude. L'animation est ridicule, on voit que ce sont des peluches et quand ils sont collés aux acteurs, on ne prend même pas la peine de les faire remuer. Après, on a un critter qui se retrouve chauve à cause d'un rayon chauffant, mais bon, ce n'est même pas risible. je veux dire, si un Critters qui à la gueule de Jean-Pierre Darroussin vous fait rire, autant voir un film avec Jean-Pierre Darroussin!

Au rayon des effets spéciaux, on reste dans du très haut niveau en partant d'en bas. C'est laid, ça fait vieux, les effets sont éculés depuis des lustres, mais on nous jette ça à la gueule sans aucun remord. WTF! Que ce soit les effets dans l'espace ou l'animation des critters, tout est fait pour rendre le film plus moche que ce qu'il est déjà et surtout plus con. Je passerai sur la décoration du vaisseau spatial qui lorgne vers un certain Alien et qui arrive à reproduire une gare de train tchécoslovaque. Pour les faux raccords, il y a en un sublime. La black se douche et le capitaine rentre dans la douche dans l'espoir de niquer une coup. Plan large, elle est trempée, et ses cheveux sont plaqués sur son front. Gros plan, les cheveux sont secs. Plan large, les cheveux mouillés et plaqués. Gros plan, cheveux secs. Grosse avancée technologique, on peut se mouiller les cheveux, se les faire séchés pour les remouiller ensuite!

Au final, on peut que Critters 4 a complètement détruit la franchise des critters qui partait pourtant sur de bonnes bases. Encore une fois, la loi des suites a encre frappé et on ne peut qu'en ressortir déçu et en colère. Il n'y a rien à sauver, pas de gore, pas de stress, pas de moments drôles. Bref, si un critter chauve vous excite, je veux bien vous le conseiller, mais encore une fois, vous ne le verrez pas longtemps et beaucoup. Je terminerai par dire ceci: WTF!

3.6

Publié le 3 Août 2011

La Maison des 1000 morts

La Maison des 1000 morts

Rob Zombie, musicien méconnu en France pour tout non amateur de métal ou de Hard rock, se met au cinéma et son premier métrage ne sort en France qu'en DVD et avec trois ans de retard. Cela ne veut pas forcément dire grand chose, mais je regarde ce film avec tout de même une réelle méfiance. Connaissant le monsieur pour ses prouesses musicales et son penchant pour l'horreur, je me dis, qu'après tout, il peut s'agir d'un film sympathique et bien gore. Alors qu'en est-il vraiment de ce métrage, bouse ou coup d'éclat? Le Zombie s'est-il aussi bien manier la caméra que la guitare et le micro?

Le scénario commence comme un slasher typique avec un groupe de jeune qui recherche une légende locale du nom de docteur Satan. malheureusement, un orage les oblige à trouver un refuge dans un baraque lugubre où habite une famille pour le moins étrange. C'est là que tout va commencer, car la famille possède un sérieux penchant pour le cannibalisme et le satanisme. Malheureusement, c'est là aussi que va commencer le bordel de ce cher Zombie. En effet, j'ai eu l'impression durant tout le métrage de voir un fourre-tout horrifique où plusieurs genres discordants se rentrent dedans.

En effet, on commence avec un slasher typique, avec la bande de jeunes débiles, la légende locale. Puis on tombe dans une ambiance lourde et sale avec le Captain Spaulding (Sid Haig) véritable clown horrifique possédant tout de même un sacré charisme et un grand talent. Par la suite, on tombe dans l'horreur pur, un peu comme dans massacre à la tronçonneuse avec une famille de fous furieux aux membres tous plus étranges les uns que les autres. Jusque là, il n'y a rien de surnaturel, un peu de consanguinité, de folie et de sang meurtrier, rien de réellement irréel. Puis survint le sous-sol avec le docteur Satan et des espèces de monstres qui oscille entre démons et créations sordides. A partir de là, j'ai eu affreusement de mal à rentrer dans le délire visuel que nous imposait Rob Zombie. Les tons rouges rappelant l'enfer avec sont lot de monstres m'ont paru de trop et franchement pas dans le ton du film. Surtout que les effets spéciaux n'étaient pas terribles.

Par contre le casting reste assez convaincant, et the devil's rejects prouvera que ce sont de véritables comédiens qui maîtrisent leurs personnages à la perfection. Sid Haig est incontournable en Captain Spaulding, tout comme la mère de famille complètement frappadingue. J'émettrai une option sur la femme de Rob Zombie Sherie Moon Zombie, qui malgré une croupe attirante, surjoue à mort et n'est pas dans un bon rôle. Malgré cela le tout reste très correct et donne au film une dimension intéressante.

Au final, la maison des 1000 morts est un film moyen, une sorte de bordel lugubre, de fourre-tout horrifique qui parfois est très bon mais parfois relativement mauvais. Il montre tout de même les prémices d'un grand réalisateur de l'horreur et le film suivant en attestera car the devil's reject est une véritable bombe!

7.70769

Publié le 3 Août 2011

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Devinez le film par sa tagline :

Paris sous la menace. La fin est proche.
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