The Host

Un film de monstres du cinéma coréen, le premier du genre, qui est avant tout une histoire de famille. 

L'histoire se situe à Séoul où la créature va faire son apparition et provoquer un chaos non pas tant par ses actes mais par la peur qu'elle suscite auprès des autorités. Dans la mêlée, un père se voit arracher sa fille enlevée par la créature, élément qui sera le moteur de la famille de l'enfant qui va tout faire pour la retrouver, quitte à devenir des individus recherchés par les autorités. 

On a donc ici les membres d'une famille qui sont les principaux protagonistes du film. Ils ont des personnalités bien distinctes, rendant le parcours de chacun dans le but de retrouver l'enfant intéressant à suivre. On associe dans les péripéties de cette famille un mélange de drame et de comédie rendant l'ensemble déconcertant mais dans le bon sens. 

Gang-Du, le héros du film, est une figure atypique tant en tant que père que figure héroïque. En effet, il se démarque par un laxisme sur le plan professionnel et social qui en font une figure paternelle loin des codes habituels, pour autant cela apporte un excellent contraste avec sa volonté de sauver son enfant, quitte à y risquer sa propre vie. Donc un héros peu conventionnel, ce qui fait la force du personnage. 

La créature est réussi, elle marque par ses apparitions mais aussi par son comportement. Créature issue de la pollution des eaux, elle est une aberration de la nature qui peine à assumer son existence du fait de la nature même de son existence. Son corps semble être une hybridation biologique chaotique qui peine à se mouvoir. On peut la voire comme une figure tragique, autant bourreau que victime de l'homme. 

A noter que le film peut se voire à la fois comme un récit conspirationniste et écologique, notamment du fait du choix du titre qui peut questionner quand on voit les actes et révélations des autorités. 

Je ne vais pas spoiler la fin qui doit être absolument découverte mais elle est à la fois belle et tragique, ramenant à une symbolique forte sur la famille et l'entraide des plus démunis. 

Un bon film SF qui m'a touché. Ce n'est pas un film qui va principalement jouer sur les grands chocs visuels, malgré un final spectaculaire, mais plus sur la corde émotionnel au travers du parcours de cette famille et d'autres personnages qui gravitent autour. 

Un des meilleurs films de monstres que j'ai vu. Les acteurs sont convenables, les effets spéciaux superbes, mais, par contre, la niaiserie de certains personnages est parfois trop accentuée... En de ça, c'est un film qu'il ne faut pas louper, car bien meilleurs que la plupart des autres films du même genre.

On a pu voir sur nombres de magazines et autres sites spécialisés comme quoi The Host serait un excellent film de monstre, si ce n'est le meilleur depuis Alien. Je me dis alors que ce film doit être bon car la comparer à un succès comme Alien le huitième passager, c'est quelque chose. Hélas, trois fois hélas, le film ne tient pas ses promesses et on retombe bien vite de son petit nuage tant espéré. En effet, dans ce film, il n'y a aucune tension, aucune peur, on oscille toujours entre deux genres non définis qui ne remplissent pas leur rôle. Alors oui, on a de l'humour, mais je l'ai trouvé mal approprié, on en a pas besoin dans le film. Surtout que l'humour présent ne vole pas bien haut, on a surtout des vannes sur les encombrements digestifs du héros ou sur l'absurdité des actions de certains. La tension reste peu présente, les seuls moments de véritable frissons sont ceux lorsque la petite fille essaye désespérément de survivre dans l'antre de la bête. L'intro est ridicule, même si elle dénonce la pollution dans les fleuves, il est tout de même très rare que de simples produits toxiques créent un monstre, croisement entre une grenouille, une salamandre et un crocodile. Enfin, les acteurs sont pitoyables. Le père de famille est ridicule que ce soit dans ses réactions ou dans ses moments de faiblesses, on ressent vraiment un surjeu inutile et puéril. Quant à la sœur qui est molle, je n'en parle même pas, elle est plus qu'inutile. Par contre, le film n'est pas dénué de qualité, on ressent un profond message contre la politique actuelle, notamment avec un final nihiliste, qui préfère sacrifier quelques âmes pour sauver un maximum de personnes. Il y a aussi le message sur la famille, qui s'écarte et se sépare pour ne devenir qu'un lorsqu'un malheur arrive. Je terminerai que malgré l'improbabilité de la bestiole, elle reste sympathique et assez atypique, ce qui est agréable dans ce genre de production. Au final, The host reste une grande déception pour moi, avec son lot de scènes inutiles (celles des pleurs devant la phot de la jeune fille qui est pitoyable et bien trop longue) et son obstination à mettre de l'humour là où il n'y en a pas besoin. Dommage, car le message final demeure intéressant et anarchiste, chose que j'affectionne dans les films.

A force de vouloir trop parler, l’on passe à coté de son sujet. Oui, je l’ai appris à mes dépends sur les bancs de l’école. Mais aussi dans les magazines et sites spécialisés. J’avais pu lire comme quoi THE HOST était la perle du film de monstre. Personnellement, non. Mais il est surement le numéro un dans son genre. Quel est-il ? Mélangez les mots suivants et vous obtiendrez la réponse : social, monstre, écologie, politique, famille et humour. En plus d’être un film coréen, et non japonais, il nous ait difficile à nous occidentaux de nous comparer à tout ce bordel typiquement asiatique. Cela commence comme un film de monstre classique mais avec une ambiance vraiment spéciale. Le constat d’une famille, qui est le héro du film, bien originale avec un père bizarrement handicapé et narcoleptique. Sa fille innocente née par erreur, son grand-père, un oncle buveur et une tante endormie championne de tir à l’arc. Sortant de l’ordinaire, c’est le moins que l’on puisse dire. Les marques étant posées, vient alors ce foutu monstre tant attendu. Une étonnante scène d’introduction étrangement comique sur les bords (comme presque tout le film d’ailleurs). A partir de ce moment, le film sera alors une succession de scènes à l’image des mots écrits ci-dessus. Un vrai bordel ! Jouissif par moment et chiant dans d’autres. Le problème n’est pas la différence des genres abordés ni la manière dont le réalisateur les mets en scènes. Mais bel et bien les liens entre elles. C’est comme passer du chaud au froid. Non qu’il aurait fallut « stopper » l’intelligent processus mis en place mais juste ralentir la cadence. Car à force, le spectateur se lasse et il aura alors difficile à vouloir essayer de s’accrocher à ce véritable ovni cinématographique. Honteusement vendu comme un film de monstre proche d’ALIEN et consorts, les effets spéciaux approximatifs sont la preuve de cette supercherie. La bête de THE HOST n’étant pas le personnage principal de l’histoire mais le déclencheur de celle-ci, le réalisateur à préféré s’intéresser à ses personnages. Cela se prouve dés le départ et regretter que le film ne fût pas un « monster movie » sanglant, c’est alors ne pas avoir compris l’essence même du film. Et par extension d’un certains pan du cinéma asiatique. Vu la très grande différence de culture, un remake ne serait pas de refus. Du moment que la base du film soit respectée. Mais connaissant les remakes (surtout américains), je préfère ne pas y penser. Le film de Joon-ho Bong est un long-métrage à part entière possédant des défauts flagrants justifiés mais dont le parfum de nouveauté ambiante écrase bon nombres de films surestimés.

Un film de monstre coréen..ok pourquoi pas apres tout. Je n'ai jamais été fan du cinéma asiatique, je n'accroche pas vrais au jeu des acteurs. Les seuls films que j'ai appréciés sont les "Tetsuo" de part leur originalité visuelle, et le "dark water" de ideo nakata. Donc pour en revenir a The Host j'y suis allé un peu a reculon (mais motivé par l'envie de voir un film de monstre.) Et là j'ai vu un film beaucoup plus subtil que prévu. Une critique sociale acide, une ambiance tragi comique qui marche du tonnere, et surtout un montre pour lequel on a de la compation. Créé par ma ain de l'homme, le montre est imposant et reéllement bien foutu. Mais on sent qu'il souffre, il a l'air malade et au final ressemble beaucoup au montre de frankenstein (créé par la folie humaine, triste et avide de vengence) De plus cetaines images sont a tomber de beauté (la scene du suicide au début, le passages sous la puie et le plan final sont tres travaillés) Un film de monstre intelligent, beau et innovant... vive les coréens!!

Il est indéniable de dire que dans chaque film japonais, il y a toujours cette petite touche originale qui laissera un vent de fraîcheur et une certaine satisfaction au spectateur. Pour « The Host », je serai moins indulgent ! Certes, le film commence assez bien je dois dire mais au fil des minutes, le film plonge dans une espèce de paranoïa et nous éloigne du sujet précis : le film de monstre. Oui, on a compris que les être humais sont les véritables monstres du film mais bon, ça on l’a déjà vu à maintes et maintes reprises ! Je ne vous ferai même pas l’insulte de vous les citer. Un peu de nouveauté bon sang ! Certes, il y a des passages qui donnent envie de sourire mais est-ce bien cela qu’on est venu chercher ici ? Laissez-moi y répondre : non, pas du tout. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : un film de ce genre a besoin de quelques touches d’humour pour contrebalancer les effets de stress des personnages. Mais quand c’est à chaque plan, désolé mais pour moi ça me saoule. Il y a bien ce message écologique qui entoure tout le film et qui ma foi reste une bonne idée mais c’est bien trop peu approfondi et traité en surface que pour y prêter une véritable attention. Venons-en aux acteurs : ben oui, ce sont des Japonais et on comprend pourquoi les Ricains veulent remaker tous les Japoniaiseries qui ont un tant soit peu de succès : difficile voire impossible de s’identifier à pareille culture ! Attention, je ne dis pas qu’ils sont inférieures à nous (ce qui est serait une gageure !) mais leur mode de vie, leurs rites et encore d’autres choses qui nous passent au dessus de la tête ne nous permettent pas de nous identifier à eux. Je trouve dommage que certains personnages (pour ne pas dire tous) surjouent car ça devient vite énervant. Au point même de se demander si entre chaque prise, ils n’ont pas fumé de l’opium ou autre produits illicites. A moins qu’ils n’aient mangé du mauvais riz cantonnais. Du positif, il y en a quand même : visuellement et techniquement, le film est abouti ! Les cadrages sont judicieux, les effets du monstre sont utilisés avec parcimonie (à l’opposé de ce que vont faire les fils de l’oncle Sam, j’en suis sûr) et se veulent assez réalistes. En guise de conclusion, je dirais que ce film est à voir une fois pour s’en faire une idée mais qu’il ne me laissera pas un souvenir impérissable !

"Le meilleur film de monstre depuis Alien" (Studio), "Un film fantastique dans tous les sens du terme" (L'Express), "Un éblouissement" (Les Inrockuptibles), "Un vrai bonheur!" (L'Ecran Fantastique)... Ah bon??? On n'a pas du voir le même film, car si ce film est bourré de qualités, je ne suis pas certains qu'il mérite des éloges aussi enflammées... En fin, s'ils ont pris un pied total, je suis content pour eux, c'est déjà ça! Après avoir lu partout des critiques dithyrambiques, je m'attendais évidemment à quelque chose d'exceptionnel, vraiment hors-normes, donc forçément, quand on attend beaucoup, on a la dent un peu plus dure... Ce film n'est pas mauvais, c'est même un très bon film, mais à mon avis très inégal... Si les acteurs principaux sont relativement bons et attachants, certains seconds rôles sont assez lourdeaux, et Zdifient un peu le film. L'intrigue a régulièrement des pics d'intérêts, d'imagination foisonnante, mais est tout aussi régulièrement contrebalancée par des séquences d'intérêt très relatif, voire d'un certain ridicule... En fait, on a droit à une alternance assez déroutante de scènes chargées d'émotions, et d'autres franchement débiles! Le monstre a une bonne tête, je ne l'inviterais pas à diner chez moi, mais il est bien sympathique, et certaines séquences d'action sont de pures merveilles. Un fait assez étonnant, le film ne ménage pas ses personnages, mais vraiment pas... Ne vous attachez pas trop, ou vous allez nous couver une dépression... Bref un bon film de monstre, à mon avis sur-estimé, mais qui outre le fait d'être un bon divertissement, se permet en plus d'être souvent intelligent! Ce qui ne fera de mal à personne...

Le début est prometteur, les images sont superbes, l humour est présent et la première attaque du monstre est superbement amenée mais que s est-il passé après ??? La suite est longue, les moments mélodramatiques laissent de marbre les personnages sont étant superficiels et l humour est devenu lourdingue. C est vraiment incroyable de la part du réalisateur du fantastique Memories of Murder! Alors malgré ses qualités esthétiques incontestables (le monstre est la seule réussite du film), ce film est une énorme déception!

The Host est un film déjanté qui ne plaira pas à tout le monde... Justement parceque déjanté, il l'est peut être un peu trop. Ou pas assez, c'est selon. C'est tout le problème dans ce film pourtant sympatoche : ou Mr Bong a-t-il voulu en venir dans son message ? Oscillant sans-cesse entre critique écologique, film d'action archi-conventionnel et humour décalé, le métrage embarque le spectateur dans une histoire à la fois loufoque, dénonciatrice mais déjà vue. Vous êtes perdu ? Moi aussi.

Ce film est pour moi un vrai ovni difficilement notable. Si le concept de l'affiche laisse présager que l'on a affaire à un film de monstre (marketing oblige), on en est en fait bien loin. Malgré ses apparitions assez nombreuses, la bébête n'est en fait qu'un prétexte permettant une mise en scène socio dramatique sur la relation père - fille. A cent lieues de Godzilla donc. Le problème, pour moi, est qu'à force de cumuler les genres tels que film de monstre, comédie etc...ben on se retrouve un peu sur le cul car on sait pas trop quoi penser. C'est un film de monstre, oui mais pas seulement. C'est une comédie, oui mais pas tout le temps...comment vas tu ? Bien mais en fait pas trop etc... Si le film ne manque pas d'atout et est parfois bien inspiré, je trouve qu'il manque en revanche d'unité. S'il y a un réel attrait artistique (rien que pour le concept), ce n'est pas sûr qu'il soit du goût de tous. J'en salue l'effort mais je n'irai pas le voir une seconde fois.