Critiques spectateurs de AqME
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Mensonges d'état
Mensonges d'état, outre un casting assez impressionnant est un film ne voulant pas se mouiller et montrant aussi bien le terrorisme que le combat contre le terrorisme. Et on peut voir que la limite de violence entre les deux camps est souvent mince. Fort d'un scénario dans l'air du temps, Ridley Scott propose sa propre vision du combat anti-terroriste et prouve une fois de plus qu'il est difficile d'utiliser un filon sans se mouiller pour en faire un chef d’œuvre. La neutralité dans le ton et la facilité employée pour dénigrer les méthodes américaines prouve que le réalisateur n'était pas à son aise dans ce sujet. Si on outrepasse un casting alléchant avec un DiCaprio toujours excellent, on ressent aussi que Russel Crowe n'est pas à son aise et il campe un agent de la CIA très stéréotypé et franchement pas convaincant. Les autres acteurs comme Carice Van Houten ou Mark Strong, pourtant d'excellents acteurs semblent assez effacés dans ce métrage. De plus, le film alterne avec des phases intéressantes et rythmées puis des phases franchement mollassonnes et pas intéressantes, qui se perdent le plus souvent en palabres inutiles. Au final, Mensonges d'état est un film intéressant mais qui est à des années lumière de ce que fait d'habitude le grand Ridley Scott. Reste l'interprétation de DiCaprio toujours aussi formidable et l'histoire un peu trop complexe mais qui démontre les mauvais cotés de la CIA.
Publié le 27 Août 2011
Darkside : Les Contes de la Nuit Noire
Les films à sketchs sont assez nombreux dans l'univers des films d'horreur. Après l'énorme succès de Creepshow, une flopée de films plus ou moins pompés sur ce dernier ont vu le jour. En 1990 émerge l'idée de faire un film se basant sur une série datant de 1983: Tales from the darkside ou histoires de l'autre monde en français. Malgré la bonne idée d'inclure plusieurs histoires en une seule, avec la qualité de Creepshow, il est très difficile de faire mieux ou même de l'égaler. Mais avec un casting de luxe et des noms ayant une certaine culture dans l'horreur et l'épouvante, on est en droit d'attendre un très bon film horrifique. Alors qu'en est-il réellement? Ce film fera-t-il de l'ombre au célèbre Creepshow?
Le scénario contient un fil conducteur qui est le jeune Timmy. Mais avant cela, il faut applaudir la première surprise qui arrive comme un cheveu sur la soupe tout en étant franchement génial. Une jeune femme revient des courses et tout parait normal, même lorsqu'elle parle au téléphone. Puis elle fait coulisser un pan de mur et révèle une prison avec un enfant enchaîné au bout. Il s'agit de Timmy, qui pour retarder l'heure de sa cuisson, va lire trois histoires effrayantes à la femme cannibale. Du coup, le film se découpe en trois histoires courtes, puis en ce fil conducteur. La première histoire est lot 249 et raconte l'histoire d'une momie. Le deuxième court-métrage est cat from hell et raconte l'histoire d'un chat noir meurtrier. Et enfin, la troisième histoire s'intitule lover's vow et raconte une histoire d'amour dramatique. Les scénarios sont assez bien travaillés bien que la première histoire est assez faible et il s'agit là de la moins bonne histoire. La meilleure à mon sens et la deuxième histoire parce qu'il y a un chat et que les chats, c'est sacré! La troisième reste sympathique mais c'est surement la plus soporifique aussi.
Ce qui va frapper notre intellect, pour le peu que l'on en a un, c'est la présence notoire de figures plus que connus dans le domaine de l'horreur. Nous avons au scénario un certain Stephen King pour le chat et un certain Romero pour l'écriture en scénario du chat. Ensuite, nous avons des inspirations classiques, car la première histoire est tiré d'une nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle le papa de Sherlock Holmes! Enfin, le casting est relativement impressionnant avec dans la première histoire, Christian Slater, Julianne Moore, Steve Buscemi qui vont un trio surprenant. D'ailleurs, grosse mention spéciale pour Buscemi qui est un acteur formidable et qui tient un rôle très intéressant. Dans la troisième histoire, il y a aussi James Remar (le papa de Dexter) qui joue extrêmement bien dans son rôle d'artiste paumé qui par la suite devient très connu.
Ce qui est intéressant aussi dans ce film, c'est les différents thèmes abordés dans chaque histoire. Ainsi, la première histoire qui demeure la plus molle et surement la moins exaltante, on aborde le thème du favoritisme, de la vengeance mais aussi de l'amour impossible. Pour le deuxième court-métrage, on est plus sur la paranoïa, l'ignominie des tests pharmaceutiques sur les animaux et sur l'argent ne fait pas le bonheur. Quant au troisième film, il s'agit plutôt de la rédemption, la trahison et l'amour impossible. Bien entendu, parfois, il faut creuser assez profond pour voir tous ces thèmes, mais ils sont là et c'est pas mal du tout. Malheureusement, le rythme est parfois assez lent et on a du mal à suivre. La troisième histoire est un peu longue et il y a beaucoup de palabres pour rien. La première est aussi un poil longue avec une fin très prévisible. Le chat garde un bon rythme par contre.
Les effets de gores sont vraiment pas mal et c'est assez surprenant d'ailleurs, car le début demeure assez enfantin, mais on va vite se rendre compte qu'il s'agit d'un film pour adulte. Dans la première histoire, on aura droit à un cerveau retiré par le nez, un coup de couteau et une plaie remplie de fleurs, ou encore un démembrement en bonne et due forme. Dans la deuxième histoire, le chat est assez violent, et son avant-dernier meurtre, est vraiment très très sale. Je n'en attendais pas moins de la part d'un chat! Dans la troisième histoire, on aura une décapitation, un démembrement et aussi une transformation vraiment glauque même aujourd'hui. Les effets spéciaux et les maquillages sont vraiment bluffants et on sent qu'il y a un vrai boulot derrière, même aujourd'hui cela ne fait pas ridicule. On pourra par contre déplorer le manque de phases de frousse ou de suspens, privilégiant parfois l'action ou encore le gore.
Au final, Darkside est un bon petit film d'horreur, du même acabit que Creepshow. Il permet de voir des acteurs de talent au début de leur carrière et de voir que finalement, il n'y a pas que le porno dans la vie, il y a aussi les films d'horreur. Le film se suit assez bien, on prend plaisir à regarder toutes ces histoires horrifiques et même si le film n'atteint pas des sommets, on reste dans du bon matériel. je conseille donc à tous les fans de Creepshow ou autre film à sketchs horrifiques, mais je conseille aussi aux nostalgiques des années 90.
Publié le 27 Août 2011
Men in Black
Il est maintenant loin le temps de ce film que je regardais avidement étant petit (j'avais 13 ans), mais je reste persuadé que si je le regardais maintenant, je serai toujours aussi content et nostalgique en plus. Le scénario n'a rien de bien inventif, si ce n'est la société secrète qui gère le flux des extraterrestres sur notre planète et qui, à l'aide d'un gadget, nous retire notre mémoire pour oublier que l'on a vu des aliens. Le plus dur dans ce métrage était de réunir un tandem qui fonctionne et la prise de risque en mettant la jeune star montante de l'époque, Will Smith avec un vieux briscard qui répond au doux nom de Tommy Lee Jones, est tout juste magnifique. En effet, le duo se rend la pareille entre un K rompu aux combats et aux aliens féroces et un J qui essaye d'apprendre malgré son côté sanguin et tête brûlée. Vincent D'Onofrio joue un méchant idéal, qui réserve sont lot de grimaces et de moments de pures méchancetés. Sa transformation physique est très troublante. D'ailleurs ma scène préférée est quand il se tire la peau devant sa femme et qu'il lui demande si comme cela ça va mieux (Hilarant). Les effets spéciaux tiennent bien la route et on se régale devant ce spectacle pop corn bon enfant. Je conseille vivement pour les fans de comédie fantastique avec action et extraterrestres.
Publié le 26 Août 2011
Mémoires de nos pères
Quelques temps avant Lettres d'Iwo Jima, Clint Eastwood avait caressé les américains dans le sens du poil en leur sortant le film rencontant leur victoire sur cette île stratégique durant la seconde guerre mondiale. Mias le grand Clint étant là et ne voulant pas faire du patriotisme à la con, il a voulu filmer la guerre des deux côtés. C'est donc le coté américain qui nous préoccupe maintenant et sans en faire un chef d’½uvre, Eastwood livre une ½uvre sincère, sans grand coup d'éclat et parfois un poil trop minimaliste. En effet, il ne faut pas s'attendre à voir des explosions, des combats dantesques ou encore des fusillades sur un bord de plage avec une mer qui se remplit du sang des combattants. On est très loin du Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg. Ici, on nous livre les deux facettes pas toujours rose de quatre soldats, qui auraient planté le drapeau en haut de l'île. Fort de leur succès, le retour au pays ne sera pas une partie de plaisir. Eastwood préfère montrer les questionnements des soldats, la folie et l'alcoolisme qui s'insèrent en eux face aux horreurs vécues, leur combat pour retrouver une sérénité dans une société qui les acclament alors que finalement, ils ne sont pas ce qu'ils montrent au public. Sans être véritablement impressionnant, ce film touche et reste tout de même un métrage de guerre différent. Il n'en reste pas moins quelques longueurs parfois douteuses et un sentiment de morosité qui plombe bien une soirée. Les fans du grand bonhomme sera comblé, les fans de cinéma de guerre risquent d'être frustrés et les amateurs de bon cinoche seront un peu le cul entre deux chaises.
Publié le 26 Août 2011
Dark Floors
Qui dit Métal et métalleux, dit forcément gothique, tatouages, scarifications et amateurs de film d'horreur. C'est un peu comme lorsque l'on dit Rap et rappeur, on pense bougnoules, femmes objets, gangster et drogues. C'est beau le monde des beaufs qui collent des étiquettes à tout va et où seul l'amateur de Johnny Hallyday est considéré comme un être normal. Bon, ceci dit, j'aime le métal et j'adore les films d'horreur, donc à quelque part, ils n'ont peut être pas tort, même si je ne suis pas du tout gothique et encore moins un amateur de scarifications ou autres tatouages intégrales. Dans le film qui nous préoccupe aujourd'hui, on va voir les membres du groupe de Hard Rock Lordi, groupe finlandais qui a gagné l'eurovision en 2006. D'où cette longue introduction inutile. A l'instar d'un Rob Zombie, ils ont voulu faire un film dans lequel apparait tous les membres du groupe et cela raconte un peu l'histoire de leur groupe. Alors ce film est-il juste un fan film sans saveur? Sont-ils aussi bons que le Zombie pour faire des films d'horreur?
Le scénario est un brin bordélique, mais quand je lis des messages sur Allociné, blindés de fautes et où les gens hurlent au scandale à cause de l'incompréhension du scénario, c'est qu'ils ont un Q.I de Coccolithophoridé. En gros, un père est inquiet pour sa fille qui semble atteinte d'autisme et qui ne veut que son crayon rouge pour faire des dessins glauques. Quand le père décide de partir avec sa fille, ils rentrent dans un ascenseur avec 4 autres personnes. Sauf que l'ascenseur se bloque et que lorsqu'il réouvre ses portes, l'hôpital est vide. Au fur et à mesure de leur descente dans les étages, l'hôpital est de plus en plus délabré et des corps commencent à se montrer. Puis d'un coup, des apparitions monstrueuses et dangereuses commencent à attaquer le groupe de survivants. Il est vrai que dit comme cela, on ne peut pas trop comprendre ce qu'il se passe. Mais on arrive assez vite à la conclusion que nous sommes dans un univers parallèle, un peu comme dans Silent Hill. D'ailleurs, le script n'est pas sans rappeler le jeu vidéo. Ensuite, c'est sûr que ce n'est pas très compliqué de suivre le métrage puisqu'il s'agit d'une succession d'étages avec un monstre différent à chaque fois et des effets temporels pas trop mal foutu.
L'ambiance du film m'a vraiment emballé. Il faut dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film se déroulant dans un milieu hospitalier, et ma crainte de ses endroits n'y est pas anodine. Néanmoins, ce milieu si aseptisé au début devient très vite sale, délabré et relativement inquiétant. On se sent oppressé dans cet environnement insalubre entouré d'objets médicaux ressemblant à des objets de torture. Les différentes apparitions des monstres sont assez sympathiques dans l'ensemble, mais, pour ceux qui connaissent un petit peu le groupe comme moi, on va vite voir qu'il s'agit de leur costume de scène et c'est bien dommage. Même si ces derniers sont bien faits, on reste quand même dubitatif quant à la présence d'un fantôme, d'une momie et d'un gros sanglier squelette dans un univers parallèle (mais après tout pourquoi pas?). De plus, la mécanique bien huilée d'un monstre différent par étage et de l'apparition de chaque membre deux fois dans le métrage peut paraître futile et attendue.
Les acteurs par contre sont relativement convaincants. Le père de la jeune autiste tient bien son rôle malgré le fait que l'on voit de suite que c'est le héros du film avec sa gueule d'ange et son tempérament fougueux. La petite fille reste correcte, mais elle n'atteint aucunement le talent de la jeune fille dans le labyrinthe de Pan ou encore de celui dans le sixième sens. Pour les autres, on retrouve les clichés de tout bon film d'horreur qui se respecte avec un black flic tête brûlée qui tente de sauver tout le monde au péril de sa vie, l'infirmière gentille et attentionné avec un joli arrière-train, le pénible de base qui veut sauver sa peau ou encore le vieux clodo chelou qui tient une relation particulière avec la jeune fille. Bref, une bonne brochette qui tient bien son rôle et c'est déjà pas mal.
Il n'y a pas d'effets de peur à proprement parlé. L'ambiance si particulière est assez angoissante et les apparitions des monstres ne sont pas trop mal foutues, mais on ne sursautera pas souvent. Les maquillages et autres effets spéciaux tiennent bien la route, à l'instar de la sirène hurlante fantomatique ou de la momie furieuse. Pour les effets gores, on reste un peu sur notre faim, mais il faut dire que l'ambiance est déjà bien donc on ne va pas râler. On aura droit à un c½ur palpitant arraché, un empalement sur une sorte de gros harpon, une belle morsure à la jambe et quelques cadavres plutôt bien mis en valeur. Il n'y a pas de quoi sauter eu plafond, mais cela reste bien sympathique. Les effets de temps, avec une répétition et une compréhension progressive de l'histoire est plutôt bien trouvé. La fin reste tout de même bâclée avec un dénouement tiré par les cheveux mais qui finalement colle bien avec le reste. D'ailleurs la fin n'est pas explicite mais implicite et pour une fois qu'un film d'horreur ne prend pas les jeunes pour des cons, on va en être content.
Au final, Dark Floors tient bien ses promesses, notamment avec une ambiance sale et glauque qui n'est pas sans rappeler Silent Hill 2, le jeu sur Play2. On regrettera seulement les apparitions comptabilisées des membres du groupe et leur déguisement un peu trop "cheap" par rapport au ton sérieux du métrage, ou encore au gore un peu trop absent. Le film reste en deçà des films du Zombie, mais je pense qu'il y a une bonne marge de progression malgré les petits défauts inhérents au premier métrage, c'est-à-dire quelques incohérences et un volonté d'être un peu trop gentil.
Publié le 25 Août 2011
Chaw
Les sangliers sont une des causes de la mortalité en voiture. Il est vrai qu'ils prolifèrent dans nos forêts à cause d'une absence contre nature de prédateurs naturels. Quand on regarde Chaw, on comprend maintenant pourquoi les sangliers prolifèrent et se multiplient. En effet, le film part d'un postulat surprenant avec un sanglier revanchard qui en a marre de se faire chasser par les hommes et qui décide donc de fracasser tout le monde et de se nourrir de chair humaine. Malgré ce pitch délirant, le film vaut-il le coup d'être vu? La provenance de ce film est-elle un bon ou un mauvais présage? La Corée du Sud est-il le nouveau pays du cinéma d'horreur animalier? Un film qui devrait plaire à tous les défenseurs des bêtes à groin et qui n'aiment pas les chasseurs.
Le scénario est plus que loufoque mais en même temps cela sied à merveille au cinéma coréen. L'agent Kim est transféré avec sa femme enceinte et sa mère complètement folle dans une petite bourgade campagnarde. Les flics de là-bas se branlent car il n'y a pas eu un seul crime depuis dix ans. Mais d'un coup deux cadavres sont retrouvés déchiquetés dans la cambrousse. L'un des cadavres est la petite fille d'un ancien chasseur qui reste persuadé qu'une bête énorme rode dans les bois et se repaît de la chair humaine. Ce scénario ressemble étrangement à toutes les productions animalières que l'on connait déjà et notamment au célèbre Razorback (que je n'ai pas encore vu). Néanmoins, un film coréen n'est jamais un film comme les autres, et on peut être agréablement surpris comme pour le thriller The Chaser ou désagréablement surpris comme pour le film de monstre The Host.
Si le film surprend au début par le ton donné, il avance irrémédiablement vers une conclusion sympathique. Ce qui est toujours étonnant dans le cinéma coréen, c'est cette volonté d'introduire toutes sortes de drames banals au milieu de genres différents comme l'horreur et l'humour. Car le film est un mélange de tout ça! En effet, on retrouve dans ce film des thèmes très différents qui sont abordés comme les méfaits de l'alcool dans ce pays, qui est une sorte de fil rouge du métrage et qui causera justement la mort de la petite fille du vieux. On peut aussi voir les difficultés rencontrées dans les histoires d'amour et le coté puritain extrême de la société coréenne, comme on peut le voir dans la scène où le flic veut embrasser sa femme en cachette de sa mère. Il y aussi les incompétences policières qui sont décriées ou encore l'égoïsme inhérent au genre humain pour sauver sa peau. Ces thèmes sont juste esquissés mais c'est assez rare de voir un film d'horreur qui ingère tous ces genres. Mais ce qui a de plus surprenant, c'est cet humour typiquement asiatiques dans les situations cocasses et qui peut paraître grossier et pas du tout dans le ton voulu du film. J'aurais largement préféré un film lourd comme pour Blood Island.
Les acteurs ne s'en sortent pas trop mal malgré la différence incroyable de talent dans le film. Si le héros reste très convaincant et pince sans rire dans les bons moments, il n'en est pas de même pour tous les acteurs. L'étudiant en écologie surjoue à mort et son personnage n'est qu'un souffre douleur à la manière d'un Assurancetourix ou encore le capitaine de police avec ses dents en avant qui n'est pas du tout crédible. Par contre, le grand-père joue très bien et il est dans le ton du film, tout comme l'étudiante en écologie qui accompagne le souffre douleur. D'autres rôles sont plus ou moins réussis malgré quelques passages en dessous comme le grand chasseur ou encore le commissaire en charge de l'enquête. Il en ressort un film inégal au niveau des prestations de chaque acteur.
Par contre, les effets spéciaux sont très réussis et en ce sens c'est plutôt sympathiques. Le grand sanglier géant est vraiment bien fait et les images numériques ne font pas trop grossières. Pour le coté gore, il y en a très peu voir pas du tout, mais c'est peut être mieux ainsi, au pire, on verra une main tranchée tenir un livre ou une tête dans un sac, rien de ben méchant. En ce qui concerne les effets de peur, c'est un peu là que le bât blesse. En effet, le ton humoristique engagé dans le film ne sert pas vraiment à ressentir un tension de tous les instants et c'est bien dommage. Si la traque dans la forêt aurait pu être tendue et surprenante, il aurait fallu enlever l'humour qui malheureusement est toujours présent, même dans les courses-poursuites. Le passage de l'attaque de la salle des fêtes reste tout de même bien sympathique et bien rythmé. On notera sans aucun problème les références à plein d'autres films comme Jurassic Park quand le chasseur se fait surprendre par derrière comme avec les vélociraptors ou encore Judge Dredd avec la citation du flic débile dans le tracto-pelle qui annonce que la loi, c'est lui.
Au final, Chaw est un film sympathique mais tire un peu trop en longueur et dont le ton humoristique gâche un peu le plaisir du visionnage. Il n'en demeure pas moins un divertissement agréable et les deux heures passent assez vite. Un film pour les gens qui sont contre les chasseurs et pour la défense des marcassins, ou encore un film pour les amateurs de genre animalier avec un humour très prononcé et bien souvent un peu enfantin. Ça reste coréen, ça reste en dessous de Blood Island mais bien au-dessus de The Host pour ma part.
Publié le 24 Août 2011
Max Payne
Il y a quelques temps déjà, j'avais fait le premier Max Payne sur PC. Il s'agissait d'un jeu d'action à la troisième personne et dont l'attrait principal, outre un scénario intéressant, était de pouvoir ralentir le temps sur les scènes de tir pour éviter les balles adverses. Quand j'ai vu qu'un film sur le jeu allait sortir j'étais à la fois content et réticent, car bien souvent les adaptations de jeu vidéo sont ratés. Et ce film ne sera pas l'exception qui confirme la règle, mais plutôt le film qui rentre bien dans la règle! En effet, si on excepte l'introduction avec la mort de la femme de Max Payne, le reste est du grand n'importe quoi. Le jeu était très nerveux, alors que le film est d'une mollesse presque insultante pour le spectateur. Il faut attendre près d'une heure pour voir les premiers coups de feu et encore ils sont vite bâclés. L'histoire ne décolle pas et ne correspond pas du tout au jeu vidéo. Encore une farce pour avoir de l'argent sur le dos des fans. Par contre, le film est bien filmé et les effets sont plutôt léchés, même s'ils ne servent à rien, un peu comme les stryges qui sont le reflet de l'âme de Max Payne et qui n'apporte rien au film. Alors évidemment, on montre cela dans la bande-annonce, espérant avoir des gens adeptes de fantastique, alors que dans le film, il n'y a rien de fantastique. Et en plus, on se tape Mark Walhberg qui fait la gueule tout le long du métrage. Bon, en même temps, sa femme a été tuée... Au final, on obtient un film mou, dénué d'intérêts et de sens et les amateurs du jeu vidéo seront fortement déçu. Je déconseille.
Publié le 23 Août 2011
Matrix Revolutions
Dernier volet de la trilogie Matrix et on peut dire qu'il s'agit sans aucun doute du plus décevant. Là où le premier proposait une vision intéressante, intelligente et nouvelle dans le domaine de la science-fiction, voici que le troisième volet propose finalement une vision rétrograde et déjà-vu sur des machines se révoltant contre les humains. Et même si ce sont les humains qui sont en train de dépérir et qui sont sous le joug des machines, on reste assez dubitatif sur la volonté des frères Wachowski à vouloir entrer dans un domaine finalement usée jusqu'à la corde. Certes, les effets spéciaux sont spectaculaires, on est d'ailleurs subjugué devant tant de maîtrise. Mais la fin reste décevante tout comme le film qui accumule des longueurs ou des scènes spectaculaires mais vide. Une déception est une série allant an déclinant. Dommage, il y avait de quoi faire!
Publié le 23 Août 2011
Matrix Reloaded
Deuxième film sur la matrice et Néo l'élu qui doit libérer le peuple des machines. Beaucoup de monde attendait cette suite avec impatience et malheureusement, la joie n'était pas au rendez-vous. Moins bon que le premier est un euphémisme, mais il comporte tout de même quelques bon moments, dont les jumeaux albinos que je trouvais sympathiques et certaines scènes d'action toujours aussi sévèrement burnées. Le problème provient d'un rythme délétère et de certains personnages plus qu'anecdotique. Comme par exemple Lambert Wilson et Monica Bellucci qui ne servent à rien et qui en plus, jouent très mal! Une suite décevante par rapport à l'attente instaurée par le premier film, il demeure quand même un bon divertissement bien haut dessus du troisième et dernier film.
Publié le 23 Août 2011
Matrix
Matrix est typiquement le genre de film qui reste gravé à vie dans la mémoire de tous ceux qui l'on vu. Et pourtant, ce n'est pas du tout le genre de film que j'apprécie, car on parle là de Science-Fiction. Malgré tout, on ne peut qu'applaudir le scénario réellement révolutionnaire, mais pas que.
Le scénario est vraiment impressionnant. En effet, on propose une vision de notre monde réellement nouvelle et on pourrait se poser la question de ce qui se passe, notamment lorsque l'on a des effets de déjà-vu (ah cette scène mythique du chat noir!). Mais plus loin que cela, le scénario est un travail profond sur la nature humaine, sur nos choix, et surtout sur la peur de l'inconnu. La scène avec le choix de la pilule en atteste. De plus, le film regorge de scènes cultes comme l'explication du fonctionnement de la matrice à Néo ou encore le bullet time et l'explosion de l'hélicoptère.
Car en plus d'être intelligent, le film a oublié d'être mou, et le spectateur ne peut pas s'ennuyer devant ce métrage. Les scènes d'action sont nombreuses et elles sont surtout révolutionnaires. Effets ralentis, plans de caméra tournant autour du combattant, bullettime ou explosion en tout genre, on reste pantois devant tant de maestria. Et que dire sur le scène dans le banque (il me semble) où Keanu Reeves sort ses uzis de sa longue veste en cuir et dézingue à tout va en marchant sur le mur ou en faisant des acrobaties.
N'oublions pas les acteurs qui sont vraiment impliqués et très très bons. Keanu Reeves est parfait dans son rôle d'élu surpris au début puis assumant pleinement son rôle. Laurence Fishburne est également un mentor parfait, et Carrie-Ann Moss tient bien son rôle. Enfin, Hugo Weaving est juste parfait en méchant répliqué, un grand acteur!
Résolument visionnaire et révolutionnaire, Matrix envoie du pâté dans tous les domaines et donne ses lettres de noblesse au genre Science-fiction. Une réussite sur tous les plans et un film devenu culte en très peu de temps. C'est con pour les Bogdanov qu'ils aient vendu leur droit sur leur bouquin. Dommage que les suites ne suivent pas le même rythme.
Publié le 23 Août 2011
Destination Finale 4
Cette critique pourrait s'intituler "du bis repetita" sauf qu'à la place de bis, il faudrait mettre quatre, car en effet, ce destination finale 4 comporte exactement les mêmes éléments que ses aînés et ne prend surtout aucun risque. Néanmoins, il comporte tout de même quelques scènes couillues et le réalisateur, David R.Ellis, qui s'était attelé au deuxième, possède une imagination débordante en ce qui concerne les meurtres et autres mises à mort qui ont fait le succès de cette série. Maintenant, on a déjà vu des films faire du neuf avec un filon usé jusqu'à la corde. Est-ce le cas avec ce film? Est-ce que la créativité dans les morts sauve le film d'un naufrage scénaristique aberrant? Les acteurs sont-ils convaincants? La mort peut-elle être vaincue?
Le scénario, qui à la base est très original, est devenu au fil du temps et des films un bon moyen de faire des suites sans changer un iota dans le script. Et ce n'est pas ce film qui va changer la donne. En gros, on prend le même sujet, le même tueur invisible qui est la mort, mais on change tout de même le drame qui va provoquer la mort de nombreuses personnes pour essayer de faire dans l'original. Alors peut être que la nouvelle génération ignore l'existence des trois premiers, mais il aurait fallu enlever le 4 du titre... Bon, pour ceux qui ont la flemme de lire le résumé, on commence le film dans des gradins pour une course de Nascars, sauf qu'un accident survient et que de nombreuses personnes vont mourir. Comme d'habitude, la vision repart en arrière et on devine que c'est un présage du héros et il fait partir quelques personnes dans son trip. Mais la mort réclame son dû et elle va revenir les chercher dans le bon ordre. En fait, c'est comme le un, le deux ou le trois, sauf que l'on change les personnages et les mises à mort.
Malheureusement, en plus du scénario qui nous prend pour des cons, ou des jeunes ignorants ou encore des gens atteint d'Alzheimer, les acteurs ne sont pas super convaincants. Le héros est aussi lisse que tous les jeunes acteurs hollywoodiens de nos jours et son jeu est tout aussi lisse. C'est tout idem pour sa copine mais il faut avouer qu'elle possède plus de charme et qu'elle a un cul...fort appréciable à l’½il. Pour le reste, c'est plutôt tristounet et on reste dans du pur conventionnel avec un nazi pas gentil, un noir au passé sulfureux mais qui n'est vu que superficiellement, une mère sexy mais qui ne s'occupe pas des ses mômes, etc... bref, une palanquée de têtes à claques que l'on languit de voir mourir.
Et heureusement, les mises à mort sont originales. En effet, on ne peut amputer cette originalité qui finalement sauve ce film de l'ennui avec des effets gores intéressants. Si la plupart des slashers classiques comme Scream ou Urban Legend possèdent des meurtres finalement classiques fait avec un couteau ou une autre arme, on trouve dans Destination Finale 4 des objets du quotidien qui finalement seront aussi mortels qu'une lame ou qu'un flingue. Et c'est d'ailleurs cela qui est assez plaisant car tous les protagonistes ne sont à l'abri nulle part, et même si ce que fait la mort est assez grossier dans l'ensemble et peu probable, on attend avec impatience sa manipulation pour tuer son prochain.
Les effets gores sont du plus bel effet, mais finalement assez inégaux. La scène d'intro avec les meurtres en pagaille dans les gradins possède quelques morts originales, mais on voit parfaitement les images de synthèse et cela gâche un peu le plaisir. Néanmoins, cela devient mieux par la suite et les morts sont bien mieux foutues qu'au début. Et puis, on en a pour notre argent. Corps brûlé et explosé, une femme qui se fait transpercée la tête par une pierre, empalement, il y a même un passage au travers d'un grillage et cela ressemble un peu à Cube et le mec qui fini en petits cubes ou un mec qui se fait aspirer par un petit trou au fond de la piscine. Mais si on peut se réjouir du gore, il n'en est pas de même pour le suspens ou l'angoisse. Le héros ayant des prédictions, on voit à l'avance ce qui va se passer,et même si l'on ne sait pas qui va y passer, le plan d'après le montre allégrement, ce qui est très dommage.
Au final, on peut dire que destination finale 4 ne réinvente pas du tout le genre et qu'il se contente d'aligner des morts, certes originales, mais cela ne suffira pas à le rendre au dessus des autres. Par contre, le film étant court, le rythme est effréné et on ne s'ennuie pas un seul instant. Un film à réserver aux fans inconditionnels de la série et pour ceux qui recherche un film au scénario déjà vu mais aux morts délirantes et bien gores.
Publié le 23 Août 2011
Massacre à la Tronçonneuse : Le Commencement
J'ai un peu honte de donner mon avis sur ce film car je n'ai pas encore vu le premier massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper alors que je le possède en DVD ultime. Mais j'ai commencé avec celui-ci et je dois avouer que j'ai pris un sacré plaisir en le regardant. Certains diront que le film n'est pas original pour un sou, certes, mais il propose une vision familiale de dégénérés rarement atteinte à part peut être pas Rob Zombie dans ce Devil's Rejects. Mais que peut-on attendre d'un film dont on connait le personnage central par c½ur et que l'on connait aussi sa violence dévastatrice?
Le scénario est assez simple car il propose de voir les origines de Leatherface au sein de sa famille et par la même occasion, de voir comment évider une viande fraîche encore vivante et frétillante. Donc on apprend que la famille de Leatheface est une famille de bouchers, mais que la fermeture de l'abattoir va rendre pauvre. Le père de famille, un taré de première décide de buter de l'humain pour les bouffer en gage de la fermeture de sa boîte. On voit de suite qu'il n'est pas net le type. Pas totalement dénué de clarté d'esprit, il faut se déguisé en shérif et faire venir chez lui une bande de jeunes dont la viande semble assez tendre. Par la suite, on rentre dans le quotidien du film d'horreur.
Si le scénario n'est du tout original, il est sauvé par deux choses majeures. La première est une effusion de sang et de gore quasiment outrancière. Les amateurs de trash et d'hémoglobine en ont pour leur argent et c'est tant mieux. Certains passages sont même pénibles, comme le biker qui tombe sur la tronçonneuse et qui finit coupé en deux, ou encore le petit copain de l'héroïne qui se fait enlever la peau alors qu'elle se trouve juste en dessous. C'est prenant, c'est sale, mais c'est diablement bien foutu. D'ailleurs les couleurs plutôt craspec du métrage renforce ce sentiment de saleté et d'insalubrité dans la famille.
La deuxième chose qui donne un élan au film est la prestation des acteurs. Si celui qui joue Leatherface n'a pas beaucoup de dialogues, il reste tout de même bien robuste et assez violent pour surprendre et inquiéter. Mais le pompon revient au père de famille, un être abject et totalement taré mais dont l'acteur s'empare à merveille et qui reste à ce jour l'un de mes personnages préféré dans les films d'horreur. La chair à canon tient bien son rôle et remplit son contrat.
Au final, on peut dire que ce film tient bien son pari et sans donner un film exceptionnel, il arrive à instaurer une ambiance glauque avec une famille tout aussi dégénérée. Gore, sans concessions et possédant un graphisme léché, cet préquel divertit et arrive à nous faire sentir assez mal, je conseille donc!
Publié le 22 Août 2011
The Mask
Comédie inhérente du courant des années 90, The Mask fait partie de ces films qui ont bercé mon enfance et que j'avais même en VHS. Comme on le sait tousn les films affichant des effets spéciaux de fous durant ces années-là, on bien souvent prit un gros coup de vieux. Mais quand on voit que ceux-ci passent toujours bien (un peu comme un qui veut la peau de Roger Rabbit?), ce la ne peut être qu'un gage de qualité. Surtout si l'histoire est servie par un Jim Carrey totalement en roue libre et qui livre une prestation époustouflante autant explosive et exubérante que simple et efficace. Les phases d'humour sont géniales, et on très souvent en train de rire aux éclats devant tant d'idioties grand guignolesques. Cameron Diaz est superbe et incarne à merveille la jeune femme qui fait craquer tous les mecs. Un film que je recommande vivement.
Publié le 22 Août 2011
Mars Attacks !
S'il y a bien une chose que l'on ne peut amputer à Tim Burton, c'est son imagination débordante. Malheureusement, j'ai toujours eu du mal avec ses métrages, bien souvent d'un aspect esthétique qui ne me parle pas et que je trouve bien trop facile. Un ton trop prononcé du gothique reprise des années 60 avec des thèmes, certes touchants et importants, mais dont l’empaquetage ne me plait pas. Avec Mars Attack, on retrouve l'univers de Burton mais dans un ton plus léger, plus du tout gothique et où il fait preuve d'une imagination débordante dans un style qui reste très stéréotypé même de nos jours.
Le scénario est très intéressant, car il propose une invasion extraterrestre avec des monstres à l'aspect répugnant et à la violence exacerbée, mais qui possède, tout comme les Gremlins de Dante, un potentiel sympathie énorme. Alors oui, ils sont méchants, oui ils sont sans pitié, oui ils tuent sans vergogne, oui ils font des expérience sur nos corps, mais putain qu'ils sont drôles avec leur dialecte ridicule, leur tronche que ne renieraient pas les producteurs de chez Troma et leur allure totalement ridicule.
Les acteurs sont vraiment très bons. Il faut dire que le casting est relativement bien fourni. Le géant Nicholson incarne un président des états-unis nerveux et détestable mais aussi foutrement drôle. Les présences de Glenn Close, Pierce Brosnan, Danny de Vito ou encore Natalie Portman montre la monstruosité du casting. Mais le pire, c'est qu'il exerce tous leur rôle de manière incroyable. Même Ton Jones, qui fait un caméo est excellent.
Les effets spéciaux sont aussi très bien foutus pour l'époque. Ils possèdent eux aussi un coté kitsch mais c'est vraiment voulu et cela renforce le coté humoristique du métrage. La désintégration des corps, les expériences avec notamment Pierce Brosnan qui se retrouve décapité mais toujours vivant ou encore la femme chien sont des effets qui donnent réellement du relief au film et qui d'un coté montre la cruauté des envahisseurs, mais aussi un humour qui dégage toute animosité envers ces méchants petits êtres verts.
Au final, on peut dire que Mars Attack est une réussite du genre mêlant habilement humour et invasion extraterrestre. Un casting de folie, des effets spéciaux réussis rendent ce film un incontournable du genre pour tous les fans de Burton et de comédie burlesque fantastique.
Publié le 22 Août 2011
Manipulation
Quand on voit une affiche avec deux grands acteurs de talent, on est en droit de s'attendre à un bon film sympathique. Mais parfois, on tombe dans le panneau et on se fait avoir comme un bleu. C'est un peu ce qu'il se passe avec ce film, qui affiche fièrement deux acteurs talentueux mais un scénario classique et qui finalement ne fera jamais décoller le film.
Il faut dire que l'histoire est somme toute assez classique. Ewan mcGregor travaille dans une banque et il ne se passe rien dans sa vie. D'ailleurs, il s'emmerde un peu. un beau jour, le beau Hugh Jackman vient le voir et une amitié vraisemblablement sincère se met en place entre eux. Hugh Jackman va montrer tous les petits plaisirs de la vie et il va même entrainer le jeune banquier dans une sorte de société secrète où la baise avec une inconnue est monnaie courante. Puis petit à petit, le banquier va se rendre compte qu'il se fait manipuler (d'où le titre!) et que tout cela n'est pas anodin mais qu'il sert à faire un casse dans sa banque. Pas de surprises, on reste dans quelque chose de classique et ce n'est pas la présence de jolis culs qui va faire avancer le schmilblick
Les acteurs sont assez bons dans leur ensemble, même si la dualité entre les deux acteurs principaux reste la priorité du film et du réalisateur. McGregor joue juste comme à son habitude et Jackman endosse un rôle un peu à contre courant de ce qu'il nous propose d'habitude et ce n'est pas plus mal. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des acteurs secondaires qui ne brillent pas et qui n'a pas assez de profondeur comme la pauvre Charlotte Rampling qui joue un rôle anecdotique et qui ne sied pas du tout en son âge.
Le twist final est ultra prévisible et cela ne comblera guère le manque de rythme et la présence de scènes d'érotisme plus que dispensable. C'est long et bien souvent on a l'impression d'assister à un fantasme inassouvi d'un réalisateur en manque de culs.
Au final Manipulation est un film décevant qui n'arrive à tenir éveillé que par le talent des deux acteurs principaux. On ne sera pas surpris, le twist final est prévisible et on ressort de ce film déçu. Un film vu et vite oublié, dommage...
Publié le 20 Août 2011