Dernières critiques spectateurs
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Hobo with a Shotgun
Un SDF débarque en banlieue d'une cité où la pègre fait régner le crime et où la police est corrompue. Notre ami va vite se retrouver au milieu du chaos et aux prises avec les vilains. Et il n'aime pas trop beaucoup ça lui, les méchants sans morale !
Première Séquelle des "Grindhouse", ce film est une pure "dingorerie". C'est sombre, sanglant, complètement punk. Sans concession, la violence brute contre le mal absolu. Politiquement pas correct du tout, malgré son (léger) côté second degré et des dialogues crus (voire vulgos). Ils sont finalement tous plus barrés les uns que les autres dans cette histoire.
Un peu perturbant au début, j'ai assez vite accroché jusqu'à prendre mon pied. Un film d'hallucinés inspiré par des classiques comme NY 1997, Class Of, Brain Dead… Une boucherie d'excellente qualité (vous m'en remettrez une tranche), accompagnée de sa BO percutante.
Publié le 11 Décembre 2024
Coeur de Dragon 3: La Malédiction du Sorcier
Un troisième opus que je trouve un peu inégal par rapport aux précédents.
On se retrouve avec le personnage de Garreth, apprenti chevalier qui échoue à son ultime test et part en quête d'un trésor au Nord du mur, troublante similitude avec "Game of Thrones", et qui va du fait des circonstances se retrouver avec le coeur d'un nouveau dragon, Drago, et avoir pour mission de protéger plusieurs oeufs de dragon.
On sort ici en partie des événements des deux autres opus, qui d'ailleurs ne sont jamais mentionnés, ne gardant que le concept du partage de coeur d'un dragon et le fameux ancien code de la chevalerie. Par contre, on introduit la sorcellerie par la présence des druides, ce qui est un vrai plus à l'histoire.
Par contre, que Drago partage aussi vite son coeur avec un inconnu est quelque peu discutable, tout autant qu'un dragoneau puisse partager son coeur alors qu'il est encore dans son oeuf. Je ne suis pas du tout en accord avec le fait que les oeufs de dragon peuvent se changer en bombe magique, des oeufs qui d'ailleurs n'ont rien avoir avec l'oeuf de Drake dans le second opus.
Je trouve le jeu des acteurs principaux pas terrible, heureusement que Drago est là pour donner un peu d'épaisseur à l'histoire, d'ailleurs il fait plus réaliste que le dragon Drake.
Un nouvel opus correct mais sans la profondeur émotionnelle des deux premiers opus.
Publié le 11 Décembre 2024
Jack: Le Chasseur de Géants
Adaptation cinématographique du conte "Jack et le haricot magique", réalisé par Bryan Singer, notamment connu pour avoir porté à l'écran "X-men" et ses suites. Intéressant de voir ce réalisateur s'investir sur le domaine des contes où il impose son style.
On a ainsi une approche assez musclée dans cette relecture du conte. Loin d'être dans le subtil, ce récit va dès son intro donner les lignes d'un conflit entre humains et géants. Fini donc le Jack voleur qui petit à petit déposséde le géant de ses biens, les enjeux étant ici bien plus importants.
On offre aussi une approche sociale, Jack étant le pauvre paysan devant se démarquer face à des partenaires de circonstances qui sont bien plus élevés dans la hiérarchie sociale. Sans compter la princesse qui a du mal à se faire entendre de par sa condition de femme, en prenant en compte le contexte de l'époque, qui va aussi devoir se démarquer. Sa relation avec Jack en est d'autant plus intéressante, étant tout deux le reflet d'une marginalisation.
Le grand méchant, interprété par un Stanley Tucci impeccable dans ce rôle, demeure assez anecdotique du fait qu'il s'efface de manière anticipée du récit au profit des géants. Un méchant donc qui avait du potentiel mais malheureusement mal exploité.
Les géants sont visuellement assez impressionnants, notamment leur chef qui se démarque par sa morphologie particulière, étant doté d'une seconde tête. Ils sont agressifs, anthopophages, et tacticiens, les rendant assez marquants en tant qu'antagonistes.
Une adaptation donc plutôt intéressante, avec une vision assez novatrice. Ça reste avec un ton assez léger et édulcoré mais le film tient globalement ses promesses.
Publié le 11 Décembre 2024
Pathfinder : le sang du guerrier
Un film réalisé par Marcus Nispel, réalisateur du remake de "Massacre à la tronçonneuse. On ressent d'ailleurs au travers de cette approche sanguinaire de la culture viking des résonances avec les actes de Leatherface, tueur iconique de cette saga horrifique.
Karl urban interprète ici Ghost, un orphelin viking ayant été recueilli par une tribu amérindienne. Le personnage fait donc office de passerelle entre les deux peuples, ce qui lui sera un atout non négligeable pour protéger son peuple d'adoption. Il est une sorte de Rambo des temps anciens qui exploite habilement son milieu pour prendre le dessus sur ses ennemis, même si là encore on part un peu trop vite sur le côté surhomme qui presque à lui seul défait l'armée viking alors que ses compagnons amérindiens se font pratiquement tous avoir assez facilement, un peu plus de présence et d'action de leurs parts aurait été le bienvenu.
Les vikings sont présentés de manière caricatural, se limitant à des guerriers sanguinaires qui pillent, torturent et massacrent. La culture viking ne se limité pas à ça, et leurs looks n'est pas non plus représentatives. En fait, on dirait plutôt une bande de psychopathes jouant aux vikings. Outre cet aspect quelque peu contrariant, ils restent des antagonistes assez inquiétants tant par leurs physiques imposants que par leurs cruautés.
Le récit fonctionne assez bien dans son côté quête initiatique du héros. Si Ghost est un peu trop mit en avant, au détriment des amérindiens, il reste un personnage intéressant dans son évolution et sa dualité intérieur.
Un film qui s'appuie beaucoup sur son côté violent et rythmé, ce qui ravira un public amateur de sensations fortes. Par contre, on est loin de l'impact émotionnel de films dans la même veine tel "Le dernier des Mohicans", la faute à un rythme trop dense qui empêche le récit de se poser par moment. Reste que c'est une expérience divertissante qui nous fait revivre de manière très fantasmée la rencontre historique entre ces deux peuples.
Publié le 10 Décembre 2024
Rambo 3
Après un premier Rambo de très bonne qualité, et un suite plutôt bonne, on se retrouve avec ce troisième opus qui devait conclure la saga en une trilogie. Sans que cela n'atteigne la portée émotionnelle du premier et la dynamique très rythmée du second, ça reste tout de même impactant, notamment par une collaboration au combat entre Rambo et Trautman dans la dernière partie et des séquences de guerre assez crédibles.
Si Rambo a perdu l'aspect tragique de son personnage, il n'en demeure pas moins un symbole fort de par sa capacité d'adaptation au terrain, sa volonté inébranlable qui fait fléchir les plus réticents parmis les résistants, et bien sûr ses combats tant à mains nues que armés.
Cela permet aussi de voir évoluer Rambo dans un nouveau milieu, finit donc les petites villes Américaines et le Vietnam. De plus, il collabore avec des résistants afghans, rendant plus crédible la déroute russe, là où dans le second opus il faisait pratiquement cavalier seul durant une grande part du film.
C'est un plaisir de voir le personnage de Trautman plus mit en avant ici, son binôme avec Rambo prend une dimension plus émotionnelle, moins hiérarchique. De plus, le personnage est vraiment malmené, une première dans la saga, lui qui était bien plus en retrait dans les autres opus.
Un assez bon film qui reste moins bon que ses prédécesseurs en terme d'impact visuel er émotionnel mais qui demeure dans la continuité et aurait pu être une fin honorable aux aventures de Rambo.
Publié le 7 Décembre 2024
Diabolik: Who Are You?
Plus violent que les deux autres volets, cet opus n'en reste pas moins cheap et décevant.
Il vaut surtout pour la révélation des origines de Diabolik, le tout noyé dans une histoire principale sans grande envergure ou surprise.
La mise en scène est à l'image des précédents films, réalisés également par Antonio et Marco Manetti, lente et peu inspirée malgré de bonnes idées ça et là.
Il y a très peu d'action et l'inutilité ou la redondance de certaines scènes laisse perplexe sur la nécessité d'un film qui dépasse les deux heures.
Néanmoins, une magie indéfinissable agit, et rend le tout sympathique, malgré un script inégal et une mise en scène trop souvent languissante.
Publié le 5 Décembre 2024
Coeur de Dragon 2 : Un Nouveau Départ
Suite de "Coeur de dragon", se déroulant plusieurs dizaines d'années après les événements du premier film, d'ailleurs on a droit à la présence en intro sur un court instant de Bowen, héros du premier film.
On a donc droit à de nouveaux protagonistes, avec les personnages de Geoffrey et Drake qui sont bien plus jeunes que leurs modèles du premier film. Donc, ici il s'agit plus ici d'une quête initiatique de maturité, Drake étant très naïf et Geoffrey d'une grande arrogance.
On a un nouvel antagoniste, plus subtil et manipulateur que le prince Einon. Son passé est intéressant et fait le lien avec le premier film, rappelant les crimes de Bowen. De plus, cela permet d'explorer plus en profondeur la mythologie des dragons, notamment avec le lien avec l'Orient.
D'ailleurs, la présence de deux protagonistes venant de Chine apporte un plus au film, confrontant la culture occidental et oriental.
Hormis une confrontation finale un peu expéditive et des effets spéciaux moins crédibles que le premier film, ça reste globalement une suite convenable.
Publié le 2 Décembre 2024
Coeur de Dragon
Un film qui traite du fantastique au travers d'une période médiévale, avec évidemment un dragon au centre du récit.
Si le film semble bien moins audacieux et spectaculaire que son gros concurrent de l'époque, "Le seigneur des anneaux", il n'en demeure pas moins que ce film dispose d'un atout majeur au travers de cette idée du coeur magique liant un dragon à un prince maléfique. Au delà des conséquences sur la psychologie du héros du film, Bowen, cela appuie également la corruption par le mal incarné par le prince Einon qui évolue d'un enfant disciple à un dictateur sadique et cruel, tout en condamnant l'âme de son bienfaiteur.
Le dragon, Draco, incarne ici la sagesse, loin de l'image des dragons occidentaux. Si son lien avec le prince n'est pas tout de suite établit, on sent son affect, et sa relation avec Bowen n'en n'est que plus importante, tout deux ayant été à la fois victimes et responsables en partie des actes de Einon. Visuellement, il demeure assez réaliste pour l'époque. La force du personnage est aussi de savoir mêler habilement la sagesse, la ruse et l'humour.
Quand à Bowen c'est le chevalier par excellence qui après avoir été désabusé retrouve un sens à sa vie par sa rencontre avec Draco. Loin d'être exempt de défauts, notamment la mort de plusieurs dragons dans sa quête de vengeance, son évolution est une belle réussite narrative. Dennis Quaid livre une très bonne performance qui traduit bien la dualité du personnage tantôt cynique et désabusé, tantôt chevaleresque et altruiste.
Le film arrive très bien à restrancrire cette période anglaise, donnant un cadre assez réaliste à l'ensemble, malgré la présence du dragon. Les épées utilisés sont ainsi assez fidèles aux modèles de l'époque.
La musique est vraiment une belle réussite, apportant un vrai plus à certaines scènes, notamment sur la fin qui sublime bien l'impact dramatique et féérique de l'instant.
Un bon film plus mature qu'il n'y paraît et à l'impact émotionnel fort.
Publié le 1 Décembre 2024
Rambo 2 : La Mission
Après un premier film qui mettait en avant le traumatisme de la guerre du Vietnam et les répercussions sur les vétérans américains à leur retour au pays, on revient ici à la guerre avec une approche moins psychologique, plus politique et rythmée.
On retrouve ici John Rambo qui suite aux événements du premier film est incarcéré dans une prison, ce qui est un élément important vu que le colonel Trautman propose l'amnistie présidentielle à Rambo en échange de ses services. C'est une manière plutôt habile de lié les deux films.
Rambo retourne donc au Vietnam, avec pour mission de repérer des possibles survivants parmis des soldats américains retenus captifs depuis la fin de la guerre. Mais les événements se précipitent quand Rambo enfreint les règles de ses supérieurs, se retrouvant isolé au Vietnam. On voit ici une position très nette de mettre en avant l'hypocrisie de l'état américain au travers de la situation de Rambo et le comportement de Murdock.
Pour le reste, on va aller plus loin dans le côté surhomme avec un Rambo qui va pratiquement à lui seul mettre en déroute l'armée Vietnamienne et une garnison russe, ce qui va enrichir le mythe Rambo mais au détriment d'un certains réalisme. Que Rambo est le dessus sur la police dans le premier film pouvait être crédible au vu du côté inxpérimenté des policiers dans la guerre, mais là il s'agit de soldats expérimentés et qui, dans le cas des Vietnamiens, ont l'avantage du terrain. Donc, ce film souffre d'un manque de réalisme assez troublant mais qui compense par son côté action grand spectacle.
Rambo est ici plus un symbole de l'Amérique forte, même si il reste celui qui dénonce également l'hypocrisie de son pays. Stallone reste convaincant dans son rôle, on le voit vraiment habité par le personnage. Dommage que celui-ci perd en crédibilité au profit du culte du surhomme.
Une suite qui s'inscrit plus dans le cinéma d'action de l'époque où on privilligie le spectaculaire au détriment du pathos et de la logique. Ça reste néanmoins une suite intéressante, avec quelques scènes fortes, un propos politique pertinent, et bien plus d'actions que dans le premier film.
Publié le 1 Décembre 2024
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Au soir du black friday le grand magasin Rightmart va ouvrir ses portes pour assouvir la soif de consommation de ses clients. Mais l'opération promo va tourner à l'émeute et au carnage. Un an plus tard, on en veut à Rightmart et au groupe de jeunes qui ont malgré eux déclenché le drame…
Seconde séquelle des fausses bandes annonces "Grindhouse". Eli Roth aux manettes d'un très bon slasher à l'ancienne mais avec plein de bonnes idées de "trucidage". Classique mais bon et 40 dernières minutes de très bonne facture. Le tout sans effet numérique ; un bel hommage au genre. Résussi !