Dernières critiques spectateurs
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Golden Glove
Basé sur l'histoire vraie du tueur en série allemand Fritz Honka, Golden Glove plonge dans l'esprit dérangé d'un homme sans morale. Sale, poisseux, cradingue, souvent à la limite du soutenable, le film de Fatih Akin n'est définitivement pas à mettre sous tous les yeux, mais s'impose comme le digne héritier de chefs d'œuvre comme Schizophrenia ou Henry, Portrait d'un Serial Killer.
Publié le 20 Avril 2025
Bienvenue à Zombieland
Voila une nouvelle approche du film de zombie qui est de l'ordre de la parodie mais habilement fait. On se moque des codes du genre tout en leur rendant hommage, dans une ambiance déjantée qui fait qu'on ne s'ennuie pas un instant.
La réussite du film tient aussi beaucoup à ses personnages, surtout Colombus, et voire un cameo de Bill Murray est un petit plus.
Malgré le ton parodique du film, le côté gore est bien présent et même si notre quatuor est relativement bien épargné, on assiste quand même à des morts assez violentes mais qui appuient le détournement habile du film qui arrive à en donner un aspect drôle.
Niveau action, on est bien servi. On a droit à des scènes fortes où on ne lésine pas en coup de feu et autre méthode de combat.
Là où ça pêche un peu c'est que certains zombies ont des expressions encore bien trop vivantes, on sent le côté artificiel.
Globalement, c'est un film divertissant et drôle qui vaut le coup d'être vu, surtout pour les amateurs de film de zombies.
Publié le 18 Avril 2025
Fear
Un Thriller aux allures teen movie assez sombre qui aborde la question du machisme et de l'erotomanie de manière assez lucide tout en présentant une histoire captivante qui montre les difficultés de communication entre deux générations.
On voit la jeune Nicole Walker avoir le coup de foudre pour David, jeune homme poli et charismatique en apparence. Ce qui commence comme une histoire d'amour ado sympathique se mue vite en une spirale infernale qui mêle conflit parent/enfant, toxicité de couple, violence machiste et lutte de survie. Je trouve intéressant cette approche qui dans la forme reste assez simpliste mais demeure pour autant efficace dans sa mise en scène et sa symbolique.
Wahlberg est efficace dans ce rôle à double visages, pouvant à la fois montrer le meilleur et le pire de l'homme dans ses expressions faciales.
Un film efficace dans sa simplicité. Les enjeux sont intéressants et rappellent que l'adolescence est un parcours jonché d'épines, ou le danger peut prendre des formes diverses et que la communication parent/enfant reste primordial. Pas un grand film mais une bonne expérience à vivre.
Publié le 18 Avril 2025
Dérive Mortelle
Une "suite" au film "Open Water" qui explore à nouveau ce concept autour de faits divers ayant eu lieu en pleine mer. Par contre, pas un seul requin à l'horizon, bien que le récit joue sur les attentes du public à ce sujet à plusieurs moments.
On nous montre une bande d'amis qui se retrouvent perdus en pleine mer, dans l'incapacité de remonter sur leur bateau où en plus il y a un bébé livré à lui-même. On passe donc d'un couple dans le premier film à un groupe d'amis, même si certains sont aussi en couple. On amène ainsi une dynamique plus vaste, avec beaucoup plus de personnages. Niveau ambiance, cela fonctionne bien, par contre cela pose pas mal de soucis en terme de logique. En effet, plusieurs solutions s'offraient à eux pour s'en sortir, surtout qu'à plusieurs les chances étaient beaucoup plus grandes mais le récit préfère porter une réflexion sur la peur et son effet destructeur sur le groupe.
Le film souffre comme son aînée d'un rythme lent, bien qu'amoindri par la diversité des personnages qui évite le presque immobilisme du premier film.
Je n'arrive pas à comprendre cette fin qui manque d'éclaircissement. Dommage, le dernier acte des survivants pour s'en sortir était bien parti et on se retrouve avec cette fin d'une confusion consternante.
Pas une mauvaise suite, le renouvellement de l'histoire est un plus qui évite de tomber dans la répétition, même si les décisions des protagonistes sont là plupart du temps vide de sens, là où dans le premier il y avait un vrai sentiment d'impuissance face à la mer. Si vous voulez voir un film de requins, passez votre chemin car ce film en est pratiquement dépourvu. Par contre, les amateurs de film à phobie aquatique seront satisfaits.
Publié le 18 Avril 2025
Falling Stars
Avec son histoire de prophétie ancestrale et de sorcières cosmiques, ce petit film fantastique invoque une SF minimaliste à la manière d'œuvres comme The Vast of Night ou The Endless. Malins et conscients de leur petit budget, les réalisateurs installent une menace omniprésente, jouant sur les hors-champs et la terre.ur de l’attente. Pris au piège d’une magnifique et inquiétante cage désertique, les personnages, finement écrits, mettent au défi les superstitions d'une Amérique rurale désenchantée et en subissent les conséquences fatales. Un slow burn mélancolique inhabituel, où le silence du désert se fait assourdissant et l'effroi, inextricable.
Publié le 18 Avril 2025
Funny Man
Un film qui par certains aspects peut faire penser à la saga "Freddy", notamment avec son croque-mitaine qui a des similitudes évidentes avec Freddy Krueger. Pour autant, ce n'est pas une copie maquillée de cette saga culte, le film arrivant à se démarquer suffisamment tant par son humour que par les méthodes du Bouffon.
En effet, il est à noter que ce croque-mitaine fait sa première apparition en tuant un enfant, de quoi marqué d'emblée le public. Ensuite, il brise souvent le quatrième mur pour prendre à partir le spectateur, méthode déroutante mais efficace. Pour finir, ses capacités surnaturelles ne semblent pas avoir de limite, à la diffèrence d'un Freddy qui doit se limiter au monde des rêves.
L'humour est ici bien présent, plongeant parfois le film dans un absurde qui fonctionne. Outre le comportement fantasque du Bouffon, les protagonistes sont pratiquement tous des personnalités atypiques qui renforcent l'aspect étrange du film. La fin est à ce titre à l'image du reste à la fois étrange et absurde mais c'est en défiant toute logique que ce film fait sa force.
Pour autant, le film ne nous épargne guère en terme de violence que ce soit dans la symbolique, la mort d'un enfant, ou encore le visuel gore, on a quelques scènes bien marquantes.
Un film intéressant qui certes ne jouit pas d'un gros budget, cela se ressent dans la mise en scène, mais qui compense par une créativité et un absurde qui marque.
Publié le 16 Avril 2025
Van Helsing
Un film qui réunit plusieurs grandes figures du monsteruniverse : Dr Jekkyl/Mr Hyde, le loup-garou, la créature de Frankeinstein et surtout Dracula. Une grande ambition portée donc et qui montre d'autant plus la difficulté de mettre ensemble tous ces titans.
Le pari est fait de montrer un Van Helsing jeune, loin de la figure initiale donc, en chasseur de monstres, et pas seulement de vampires. Hugh Jackman incarne ce héros revisité et ça fonctionne bien, l'acteur étant bien investi dans son rôle, secondé par une Kate Beckinsale touchante.
Là où ça pêche c'est que Dracula étant le grand antagoniste, les autres monstres sont relégués à des rôles sulbaternes ou, dans le cas de la créature de Frankeinstein, partiellement remodelés.
Visuellement, le film se montre efficace. Les monstres sont plutôt réussis, l'action est efficace et les transformations assez bluffantes. La musique sublime les scènes spectaculaires, renforçant l'immersion.
Dracula est un antagoniste intéressant, à la fois cruel et poli, charismatique et monstrueux. Par contre, sa confrontation finale avec Van Helsing est un peu décevante, il passe la majeure partie de la confrontation à fuir son ennemi, ce qui lui fait perdre dans son aura de grand méchant qu'il avait maintenu jusqu'à présent. De plus, son point faible fait un peu forcé sachant qu'il dressait des loups-garous et que ceux-ci s'avéraient finalement une arme mortelle contre lui, donc très risqué comme entreprise, surtout avec un antidote planqué bien loin de son propriétaire.
Une incohérence aussi narrative, on dit que Dracula à été placé dans une prison magique dont il ne pouvait sortir, ce qu'il fait pourtant sans difficulté et sans explication à ce sujet, et ce n'est pas le seul point ou on voit de la facilité scénaristique. Un manque donc d'éclaircissement qui empêche le récit de pleinement briller en terme de qualité.
Un film intéressant et divertissant qui peut être fier de ses effets spéciaux et de ses scènes d'actions grand spectacle, malgré une confrontation finale un peu décevante. Réunir autant de monstres cultes était un gros challenge, on est loin d'un parcours sans faute mais la rencontre reste correcte.
Publié le 16 Avril 2025
Dead Talents Society
Avec DEAD TALENTS SOCIETY, John Hsu (qui nous avait déjà offert le très bon DETENTION) frappe fort et signe un bijou de comédie fantastique à la fois drôle, flippante et mordante, qui pourrait presque apparaître comme une extension taïwanaise du monde des morts de BEETLEJUICE ou le pendant asiatique de FANTÔMES CONTRE FANTÔMES.
Imaginez un monde où les fantômes doivent faire le buzz avec leurs apparitions terrifiantes, cumuler les vues et rester dans les tendances sous peine de disparaître… définitivement. Bienvenue dans l’au-delà 2.0, où le like vaut plus que la paix éternelle.
Derrière son univers déjanté, le film dénonce avec une vraie finesse les dérives de la société du paraître, l’obsession de la réussite et la pression sociale, le tout sans jamais oublier d’être fun, généreux et inventif. Ça fourmille d’idées visuelles, de gags macabres, de critiques bien senties et de moments vraiment touchants.
Les acteurs sont excellents, la réalisation est maîtrisée de bout en bout, et le scénario est brillant dans sa manière de jongler entre humour noir, critique sociale et fantastique grand public.
En somme, Dead Talents Society est un film qui coche toutes les cases de la réussite. Inutile d’en dire plus, vous devez le voir.
Publié le 16 Avril 2025
Chainsaws Were Singing
OK, on tient peut-être là le plus grand délire du BIFFF 2025 : CHAINSAWS WERE SINGING, un film d’horreur musical estonien, fauché, mal foutu, parfois moche… mais absolument irrésistible.
Imaginez Massacre à la tronçonneuse remixé par les Monty Pythons, avec des chansons sur fond de sang, de tripes et de gags absurdes. Voilà. C’est ça. Et étonnamment, ça fonctionne.
Le film part dans tous les sens — entre les deux auto-stoppeurs paumés, l’héroïne en cavale, un tueur à la tronçonneuse qui fait le plein à la station-service comme si de rien n’était, et les flics encore plus idiots que dans un film de Luc Besson. C’est souvent bancal, Les cadrages sont approximatifs, les zooms intempestifs, le montage est aux fraises, l’image est cradingue, mais cette esthétique à l’arrache donne un aspect presque naturaliste au tout, ce qui rend certaines scènes d’autant plus dérangeantes.
Le film est bourré de bonnes idées, de moments absurdes qui font mouche et, pour couronner le tout, les chansons sont franchement chouettes. Le repas de famille cannibale évoque évidemment Massacre à la tronçonneuse, mais le clin d’œil est bien digéré (sans mauvais jeu de mots). Et puis il y a ce passage avec une secte bukkake, totalement gratuit… et sans doute de trop, même dans un film qui se veut aussi WTF. Personnellement, j’aurais coupé cette péripétie car elle alourdit une œuvre qui pêche un peu par excès de générosité.
Mais allez, cette lettre d’amour aux films d’exploitation bricolés avec rien (sauf une passion évidente) a tout du futur film culte que l’on se refilera entre initiés pendant des années.
CHAINSAWS WERE SINGING n’est sans doute pas pour tout le monde, mais si vous aimez le cinéma qui ose tout, jusqu’au mauvais goût total, alors vous tenez là un petit bijou d’outrance et d’anarchie filmique.
Publié le 16 Avril 2025
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Une île (un zombie), un bateau à New-York (un zombie), une enquète... plein de zombies !
Après une très bonne mise en bouche, on part sous les tropiques pour une ambiance morbide au soleil. Retour aux origines des zombie sur cette île avec le vaudou comme source et un savant pas très net.
Du cinéma italien, et donc décomplexé, avec des filles seins nus et plein de gore aux effets d'époque d'un bel effet. Une BO top avec un excellent thème principal. Un scnéario simple mais suffisant et plein de scènes marquantes : intro, requin, oeil, Mme Ménard, cimetière...
Dans son jus, ce film d'horreur aux alure d'amateurisme est pourtant très efficace. Une pièce utile dans le puzzle des morts-vivants.