Critiques spectateurs de Bzittt

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The Baby

The Baby

Bon bah pas beaucoup mieux qu'en dessous, considérant que ce film est de la trempe d'un "Paranormal activity" auquel il m'a pas mal fait pensé aussi bien dans la narration que dans l'exploitation des procédés sensés suscité la peur...que "Paranormal activity" c'est pas ma came, bah du coup ce "the baby" c'est pas ma came non plus, bien qu'un peu plus démonstratif et fournis en SFX que son prédécesseur, je me suis plutôt ennuyé au point de me mettre à faire le ménage pendant le visionnage...c'est dire...

Un scénario peu original pris sous un angle qui n'a rien de nouveau, pas de propositions dans la mise en scène ...le film se contente d'exploiter les ficelles qui ont bien fonctionnées ces dernières années en prenant comme motif un classique du cinéma d'horreur, l'antéchrist à naitre.

Enfin pour répondre à la dernière question de la critique de Dante, le film y répond au moment ou le couple se rend chez la voyante, à et aussi je suis pas d'accord "the devil inside" est pas un chez d'oeuvre certes, mais il est de loin plus inventif que ce 'the baby".

Bref ce "the baby" est plus qu'anecdotique il est ennuyeux en plus d'être opportuniste.

3.5

Publié le 20 Juillet 2014

The Cloth

The Cloth

The cloth un film ou possession rime avec action...et pas franchement pour le meilleur...c'est bien peu de le dire...

Devrai je commencé par les sfx numériques affreux qui viennent entacher une esthétique déjà pas spécialement folichonne, ou par les dialogues nullissimes qui font regretter le cinéma muet? J'hésite encore...je vais peut être du coup parler du scénario probablement issu des fantasmes d'un ado attardé qui as un jour rêvé de revisiter le genre sauce "mes couilles dans l'eau bénite...mon crucifix touche à mon pénis"...

Bref cette armée divine dans laquelle est trainé de force le héros, (petit cousin par alliance de Buffy) qui se bat avec des joujoux next gen qu'on croiraient tout droit sortis de la section démon et autres joyeusetés infernales du MIB (fabriqué par le filleul de Steve Jobs)...et bien cette petite entreprise familliale (complétée de la fille de Regan Theresa MacNeil) on y croit pas du tout...

Et pourquoi on y crois pas...bah parce que l'ensemble se prend terriblement au sérieux, et puis l'interprétation laisse a désirer aussi et ça n'aide pas franchement...

Le postulat de base qui aurait été le matériel parfait d'une sympathique comédie d'action horrifique, ou une bande de démon se fait dégommer la gueule a coup de gun chargés à l'eau bénite,
mais le mauvais casting, le réal à la masse, la mise en scène plate, l'absence de second degré et le final pas spectaculaire pour un sou n'en font même pas un film passable...

Bref je peux pas cautionner qu'il soit comparé a Blade...il avait les bases scénaristiques pour aller vers ce genre de métrage mais ça s'arrête là...tout ce qui nous est donné à voir sur la pellicule finale n'est qu'un abyssal gâchis.

En conclusion, c'est tout pourrit.

5

Publié le 16 Juillet 2014

Dark House

Dark House

Victor Salva qu'il est inutile de présenter, s'est fait discret ces dernières années, et ce Dark House au budget mini, risque bien lui aussi de passer inaperçu.

C'est dommage? oui et non, si Salva a un certain talent ce Dark House bien que sympathique au visionnage n'est pas amené à rester dans les annales.

Malgré un gros travail d'ambiance et d'écriture qui permet d'offrir une bonne grosse moitié de film aussi angoissante qu'intrigante, l'effort n'est pas maintenu de bout en bout, et fini par s'enliser dans les lieux commun de ce type d'intrigue fantastique sous fond biblique.

Au vu du gros potentiel de la trame de base bien que peu originale et surtout de la façon maligne dont durant la majeur partie du film les indices nous sont distribués au compte goûtes, principe que j'aime particulièrement, puisqu'il nous permet à nous, spectateur de participer activement, on ne pourra que regretter une dernière partie plus que convenue.

D'ailleurs Salva le sait bien et comme pour s'excuser il truffe la dernière partie de scènes un peu gore jusqu'alors plutôt absente à l'avantage de classique jump scare et d'une mise en scène propre a susciter la tension.

D'un point de vu technique Dark house benificie d'une  photographie plutôt agréable et de sfx tout a fait honnêtes.

Dark house apparait comme une demi réussite ou un semi echec, suivant le point de vu qu'on préfère. Le talent est la mais un scénario pas tout à fait aboutit ne peu pas faire un grand film.
Il reste divertissant et plutôt agréable à regarder.

0

Publié le 8 Juillet 2014

Smiley

Smiley

Voilà un film qui m'a laissée dubitative. Si ce smiley ne manque pas de certaines qualités, maîtrise des codes du genre, et du sujet (nouvelles technologies, internet) techniquement pas dégueulasse, un tueur qui ne manque pas de charmes, des sfx réussis.

La sauce ne prend malheureusement pas, "Smiley" manque cruellement de second degré et de générosité, avare en scène d'exécution, se prenant au sérieux il s'enlise en entrecoupant l'action de séquences psycho/phylosophique présentées de manière académique certes pas inintéressantes sur le fond mais qui n'ont clairement rien a faire dans un slasher ou en tout cas pas traité de cette manière, les monologues du professeur cassent au final complètement le rythme qui a déjà bien du mal à se maintenir durant le développement. Et d'une manière générale si les idées ne manque pas on sent l'écriture faiblarde qui peine a rendre les vrais intentions initiales.

Le final ne viendra malheureusement pas sauver le film et on assiste à une sorte de petit naufrage...pour autant on aimerait pouvoir jeter quelques bouées de secours à la mer...parce que comme je le disais au début tout n'est pas a jeter dans ce "Smiley", décevant parce qu'il avait un bon potentiel, qu'on sent de l'envie, mais que le résultat final ne traduit pas a sa juste mesure.

5

Publié le 2 Juillet 2014

The Five

The Five

Ca faisait bien longtemps que j'étais pas passer dans le coin..et en arrivant, je dois bien avoué que je me suis pris plus d'effet spéciaux dans la gueule que dans tout les films à base d'octopus réunis...mais je ne reviens pas après cette longue absence pour parler du nouveau design de notre home sweet website préféré, puisque je n'ai pas encore pris le temps d'en faire le tour toute pressée que j'étais de vous livrer mon avis sur le meilleur film qu'il m'ai été donné de voir ces derniers mois "The five" .

"The five" premier film du cartoniste Yeon Sik Jeong a une histoire un peu particulière. L'homme rêve depuis longtemps de cinéma et avait d'ailleurs tenté de montrer à l'écran un autre de ces webtoon "Moonlight shoes" mais le projet n'avait pas aboutit. c'est suite à un accident de voiture alors qu'il se retrouve coincé sur son lit d'hôpital qu'il s'occupe a la réalisation de plusieurs screenplay, parmi eux on trouve celui de "the five".

Sortit de convalescence Yeon Sik Jeong qui n'a pas spécialement envie de se retaper le tour des producteurs pour se voir a nouveau claquer la porte au nez reprend son screenplay de "the five" et le transforme en webtoon nommé 'the five hearts", en espérant que les investisseurs viendront d'eux même...

Idée loin d'être absurde alors que les adaptations de comics et manwa en film ou en drama ont le vent en poupe ces dernières années en Corée du Sud...comme partout ailleurs puisqu'ils assurent des entrées en salle en temps de crise ou de l'audimat pour les versions drama dans le cas de l'asie.

Le webtoon connait un véritable succès et les propositions se bousculent. Yeon Sik Jeong touche au but et reprend alors le screenplay original qu'il retravaille en profondeur et l'enrichie de passage de son webtoon et des différents avis et conseil de ses lecteurs. Nait alors le scénario définitif de "the five" version grand écran.

Il s'agit donc bien ici d'une adaptation libre puisque le film prend de nombreuses liberté par rapport au webtoon (qui n'est d'ailleurs pas le point de départ de l'histoire), et ceci par le créateur lui même. Travaille intéressant puisque qu'on passe d'une ébauche aux intentions cinématographique à un comics pour revenir ensuite au cinéma dans une forme enrichie par toute ses transformations et par les retours publics.
Et surtout parce que dans le cas présent l'univers ne peut être trahit et le résultat final ne peut souffrir d'une mauvaise lecture qu'aurait pu en faire un tiers puisque tout est signé de la main du même homme.

Mais j'arrête ici les anecdotes et autres digressions (voilà ce qui se passe quand on déserte trop longtemps on deviens une vieille folle bavarde) pour entrer dans le vif du sujet.

Drame humain raconté sous la forme d'un thriller, the five raconte l'histoire de Eun-A mère de famille qui voit mourir sous ses yeux son maris et sa fille des mains d'un sérial-killer. Laissée pour morte et salement amochée, elle n'a plus qu'un seul but retrouver l'homme qui lui a volé sa vie, dans sa quête de vengeance privée de ses jambes elle réunira 4 exécutants grâce à une promesse des plus originales afin de mettre son plan en œuvre.

Pour un premier film on peut dire Yeon Sik Jeong n'est pas manchot, si l'ensemble n'est pas parfait, et tend parfois à reprendre quelques tics du cinéma grand spectacle Coréen actuel dans sa mise en scène on trouve pour autant de vrai qualité en terme de réalisation et de joli choix esthétique. l'ensemble est agréable à l'oeil et bénéficie en plus d'une excellente photographie.

Si l'introduction est efficace, on peut reprocher au film d'être ensuite un peu long à s'installer, proposant une première partie de mise en place assez lente mais en fin de compte nécessaire. La deuxième partie ou se concentre les éléments du thriller voit le rythme de la narration et de l'action s'accélérer pour notre plus grand plaisir.

Bénéficiant d'un scénario original, a plus forte raison si on a pas lu le comics, The five remet sur grand écran l'excellente Kim-Sun A dans un rôle à sa mesure, cette dernière c'était un peu égaré dans des drama à l'eau de rose sur petit écran ses dernières années, entourée par des gueules du cinéma coréen pour lui donner la réplique comme Ma Dong Seok ("The good, the bad, the weird", "Neighbors" entre des tas d'autre bon films...) ou Jung In Gi ou encore Shin Jung Keun ces deux derniers vous diront peut être quelque chose puisque souvent second rôle dans une foultitude de films. Et si on regrettera les jeux d'acteurs bien en dessous du reste de la bande de On Joo Wan (serial killer) et de Lee Chung Ah (l'une des 5). C'est d'une manière général un casting plutôt réussit que nous propose the five.

Sous ses allures de thriller, the five est presque plutôt un drame Yeon Sik Jeong, nous propose un miroir des moyennes et moyenne/basse classes de la société coréenne et de leur desespoir face au pire qu'on puisse leur faire subir : leur enlever leur bien le plus précieux : leur famille. (les valeurs familiales sont portées au nue en Corée, il n'y a rien de plus important...d'ailleurs la nation c'est la famille, les gens s'appelle oncle, grand mère, grand frère etc...entre eux sans partager forcément de lien de sang), et plus on descend dans l'échelle sociale, plus ces valeurs prennent de l'importance.

La vengeance est finalement moins le thème principal du film que la famille et le désespoir face a certain coup du sort. La vengeance n'est qu'un pivot, certes important et le thriller un pretexte à montrer des gens ordinaires dans une situation extraordinaire mais pour autant réaliste, et de leur donné une chance qui se présente rarement dans le quotidien celle de changer ce qui de prime abord parait inévitable...le but étant de montrer jusqu'où ils pourraient aller si l'opportunité leur en est donné. Ce qu'exprime très bien le titre et que les dernières minutes du film confirme.

Voir the five comme une simple histoire de vengeance serait passé à côté de ce que ce film à de meilleur.

En conclusion j'ai adoré, j'ai pleuré aussi, ce qui m'était pas arrivé depuis longtemps, l'histoire et les questions qu'elle soulève sont magnifiques, l'aspect thriller très bien emmené, et le tout est plutôt bien emballé. Pas un film parfait, mais un film qui a une âme. A voir.

0

Publié le 26 Juin 2014

Vanished

Vanished

Oyayubi Sagashi est l'adaptation live du manga de Yusuke Yamada et Kirihito Ayamura du même nom.

Si Dante à raison sur l'aspect technique du film, pas très ambitieux quant à sa réalisation plus que classique mais tout de même assez propre, le film aurait put également être plus démonstratif quand à ses effet spéciaux et sonore, ça lui aurait pas fait de mal bien au contraire...Il souffre également d'un sérieux problème de rhytme et d'un casting pas terrible.

Il n'en reste pas moins que ce Oyayubi Sagashi présente un intérêt certain : Si il s'inscrit dans la pure tradition du récit sur les Yu Rei, il prend une tournure plutôt inattendu sur le fond... reniant la mythologie qu'il explore et qui est encore aujourd'hui plus que vivace au Japon.

Il redéfini ainsi le terme de malédiction dans le but d'interroger son public (principalement Japonais à la base) sur les fondements de leur croyance dans ces histoires de fantômes avec finalement un propos très moderne en marge de beaucoup de production tourné vers la tradition.

On peut trouver le film chiant je le conçois aisément, il m'a pas affolé le palpitant non plys...par contre on peut difficilement comparer à ring (qui lui exploite la croyance populaire des japonais en leur fantôme) à un film qui au contraire s'en détache volontairement...D'ailleurs la non exploitation de l'imagerie autre que cette main est bien la preuve que ce Oyayubi Sagashi ne regarde pas du tout dans cette direction.

Je trouve également maladroit de faire un parallèle entre des films de fantôme Japonais, Coréens et Thailandais, si ces trois cultures partagent quelques fantômes similaires, leurs mythologies sont très différentes dans leur fondement puisque issue de religions différentes, et ne renvoie pas toujours au mêmes peurs enfoui dans l'inconscient collectif de ces peuples...Les films qui en ressortent sont donc plus différents que la blancheur et les cheveux longs de leur fantôme ne laisse croire.

Enfin il serait tant d'arrêter de comparer tout les films de fantôme asiatique à Ring, le Japon à une tradition du fantôme tout support confondu très riche et ring n'a fait que ravivé un genre en sommeil au cinéma depuis les années 70, cinéma dont Hideo Nakata c'est largement inspiré.

Bon passé ces digressions et en résumé : Ce Oyayubi Sagashi pêche faute de rythme et d'ambition horrifique et d'acteur valable... pour autant il présente quelques aspects sur le fond qui ne sont pas inintéressant.

A voir ou pas, à vous de choisir.

6

Publié le 12 Décembre 2013

The Ghostmaker

The Ghostmaker

Ghostmaker est le genre de film qu'on attend pas vraiment, réalisateur et casting peu connus (si ce n'est Domiziano Arcangeli qui a un petit rôle, mais bon il a pas joué que dans des chefs d'oeuvre...) pochette et titre qui présagent du meilleur comme du pire, film indépendant au budget serré... Bref dans ces conditions on sait jamais à quoi s'attendre.

Partant d'un postulat plutôt sympa d' EMI, en utilisant un cercueil comme moyen de transport vers l'autre monde, le scénario accroche assez rapidement son spectateur. Employant la légende d'un inventeur fou plutôt crédible pour asseoir son propos, l'introduction du film présente aussi ces personnages principaux.

Le héros, un type un peu paumé tombé dans la méthamphétamine qui déserte la fac et à des problèmes financier, son coloc jeune homme discret en fauteuil roulant obsédé par la copine du héros, et leur pote universitaire qui sera surtout là pour poser les base de l'histoire du cercueil.

Tout se passe bien donc (enfin pour nous spectateur) jusqu’à ce que ces expériences d'EMI se transforment passé la moitié du film en triangle amoureux... et la c'est dommage un potentiel gâché par manque d'ambition scénaristique, on assistera donc jusqu'à la fin du film à la bataille entre le héros et son coloc pour les beaux yeux d'une blonde. Bien que celle-ci nous réservera quand même une ou deux bonnes scènes, on ne peut s'empêcher de penser que Borelli avec une telle idée de départ et puisqu'il exploite plutôt bien les possibilités de sa machine, aurait du viser plus haut.

Techniquement le film s'en sort très bien, budget oblige les SFX sont recyclés au maximum mais plutôt efficaces, la réalisation est propre et la mise en scène réussie. On regrettera que le travail sur l'ambiance soit un peu superficiel ce qui nuit grandement à la tension et les quelques jump scare peu présent au demeurant sont attendus et inoffensifs.

Au final on passe quand même un agréable moment, et si le film ne restera pas dans les annales c'est un divertissement fantastique de deuxième partie de soirée tout a fait convenable.

7

Publié le 29 Novembre 2013

Open Graves

Open Graves

Difficile de na pas penser à Jumanji et à Destination finale devant ce film. Croisement bâtard entre les deux, Open grave se propose de nous ficher une petite frousse autour d'un jeu de société morbide fabriqué en peau de sorcière.

Au final, il n'y aura pas franchement ni de petit, ni de grand frisson. Juste beaucoup de longueurs qui laissent à loisir l'occasion d'observer de bien piètre comédiens dans une parodie involontaire de teen movie.

Et c'est bien le problème on se fait chier à vrai dire, le tout est lent à démarrer et sans surprise jusqu'à la dernière seconde. Si il y'a put avoir quelques bonnes idées sur papier, concernant les exécutions notamment, la mise en scène et la réalisation sont bâclées au point qu'il n'en reste pas grand chose.

Bref Alvaro je-sais-pas-quoi se torche avec un scénario certes pas des plus original certes, mais qui aurait put donné lieu à un petit film d'horreur sympathique si le talent avait été au rendez vous.

Je sauve du tout la scène de mort à l’hôpital et la scène de l'apparition de la sorcière. Sans être exceptionnelles elles sont un peu au dessus du reste.

En résumé, film hispano-américain ou en échange d'un peu de pub pour les spots de surf espagnol on laisse les 2 ricains du casting être les héros.

Insignifiant.

5.33333

Publié le 26 Novembre 2013

From Beyond : Aux Portes de l'Au-Delà

From Beyond : Aux Portes de l'Au-Delà

Bon je vais pas m'attarder sur "l'adaptation" de la nouvelle et de la lecture qu'ont put en faire Paoli et Gordon, puisqu'on pourrait discuter des libertés et devoirs qu'à un scénariste quand il adapte une oeuvre papier pendant des heures. Et dans le cas présent ce qui est particulièrement discutable c'est d'en avoir fait l'argument commercial principal.

Je vais donc dégager Lovecraft de cette critique et ne m'intéresser qu'au film en lui même.

Force est de constaté que le film a assez mal vieillit misant la totalité de son potentiel horrifique sur ces effets spéciaux. ne prenant pas particulièrement soin d'installer une ambiance et balayant nonchalamment du revers de la main toute question sociétale ou métaphysique ébaucher par son postulat et son contexte. From beyond se vautre dans du pure démonstratif certes généreux, et on sent de ce point de vu que Gordon a sut profiter au mieux du budget plus conséquent qui lui a été allouer, mais totalement masturbatoire, ce ne sont d’ailleurs pas la couleur chair et les formes phallique de ses monstres qui me contrediront.

Vider de toute substance on assiste donc un spectacle erotico-gore assez stupide et fainéant. Et cette débauche d'effet spéciaux qui replacé dans son époque pouvait impressionner le spectateur, ne fait aujourd'hui guère illusion et parvient à peine à masquer la médiocrité de l'ensemble.

Surfant sur le succès de Ré-animator, Gordon et son équipe tente clairement de mettre au point une recette qui ferait sonner le tiroir caisse.

Il n'en reste, moins de 30 ans plus tard qu'une série B assez médiocre qui fonctionne encore sur quelques grand noms et sur la nostalgie que l'on a de cette époque.

6.90323

Publié le 5 Novembre 2013

Bad Kids go to Hell

Bad Kids go to Hell

Visiblement nostalgique des années 90 Matthew Spradin inconnu au bataillon, du moins au mien...se présente avec ce "Bad kids go to the hell" croisement entre "Scream" et "Sex crime" ce film rappellera un gros nombre des teens slasher de cet époque.

Sans grande surprise nous retrouverons donc des personnages caricaturaux joué par des acteur qui ont dépassés la date de péremption pour ces rôles, la goth nympho mystique, la cheer leader petasse, le faux mauvais garçon, le sportif prétentieux, le geek trouillard et l'intello chiante...bref jusque là on nage en terrain connu.

Nos charmants étudiants se retrouvent dans la bibliothèque en cours de construction de leur école pour un après midi de colle, enfermés comme des rats dans l'enceinte avec une surveillance minimum...(ils ont des droles de méthodes éducatives aux EU)...bref là n'est pas propos. Nous voilà donc dans un huis clos total qui sera par ailleurs plutôt bien géré sur l'ensemble du film.

Rapidement ca va mal tourner et suite a une séance de spiritisme l'un d'eux va mourir. Il est intéressant de noter l'effort fait sur les morts des personnages, comme dans tout ces films avec ces perso d'ado imbuvable on demande qu'une chose c'est de les voir crever et on en aura presque pour notre compte, les sfx sont plutôt bon les morts relativement crades bien qu'il aurait sans peine put aller plus loin dans le démonstratif.

Point de vu scénario ça pisse pas aussi loin que ça voudrait tentant l'intrigue gigogne qui s'avère être au final tirée par les cheveux, a grand renfort de flash-back explicatif dont on se cale. Par ailleurs, visiblement non satisfait de ces deux révélations finales qui toute deux se défendent mais dont l'une est à mon avis de trop dans un soucis de cohérences, il rajoutera une dernière scène durant le générique pour conclure, qui elle est par contre carrément de trop. Cependant le ton décontracté de l'ensemble et les pointes d'humour noire font passer la pilule.

Techniquement parlant rien de bien excitant on a l'impression d'être devant n'importe qu'elle série MTV pour ado, assez fluide et propre pour se laisser regarder sans peine mais sans personnalité ni prise de position esthétique.

Au final un film moyen qui ne viendra pas bousculer les grandes références des années 90 en la matière mais qui se laisse regarder sans trop de peine.

2.25

Publié le 5 Novembre 2013

Mysterious Island

Mysterious Island

Et bien, ce "Mystérious island" est un cas d'école, on y retrouve un bon nombre de ce qu'il ne faut pas faire pour faire un film correct, aussi bien d'un point de vue de la réalisation que de la mise en scène et du scénario.

Partant du simple concept de télé réalité, déjà vu mais qui peu se défendre quand même. 4 équipes doivent s'affronter sur une ile déserte pour découvrir un drapeau qui leur donnera droit au prix d'un million de $HK. En gros 100 000€. on se trouve dès les premières minutes face à la première incohérence du film. L'équipe de tournage se compose en tout et pour tout d'un cameraman et d'une présentatrice, ça fait un peu léger quand même...Bon on parlera même pas du bateau qui les emmènent sur l'île et qui semble ne pas avoir d'équipage, c'est de l'ordre du détail ni de l'espèce de toile de jute qui va les faire échouer en catastrophe sur l'île.

Du coup, nos 4 équipes et les 2 personnes qui constituent le staff se retrouve sur l’île, et suite à une attaque de sangliers démoniaques aux yeux rouges ou d'abeilles pas très contente d'être dérangées se voient séparés, jusqu’à ce qu'ils se retrouvent tous dans une bâtisse complètement délabrée, élément centrale de l’île.

On apprend rapidement grâce à l'intello du groupe qu'en fait c'était un repère à lépreux et que maintenant les lieux pourraient être hanté par des fantôme. On pourra également se demander si dans cette ancienne baraque on se servait pas des lépreux comme matériaux pour fabriquer des bougies, vu qu’apparemment nos candidats en disposent en quantité illimitée et qu'elles sortent d'on ne sait trop ou.

Bon la évidement on va titiller un peu la corde fantomatique du film à renfort de subterfuges dérisoires, d'effet bouh complètement raté et qui surtout viendront rajouté à la suite sous forme de slasher au rabais inspiré de "Scream", encore plus d'incohérence qu'il n'y en avait déjà... Autant dire que niveau ambiance le film touche le fond... ne sachant jamais prendre partie de l'environnement pour installé l'inquiétude chez le spectateur et alors qu'on arrive à la moitié du film, la seule question qu'on se pose c'est qu'elle connerie va t'il bien pouvoir nous sortir après...

Et on ne sera pas en reste, puisque les protagonistes décident tout a coup que le tueur se trouve parmi eux...si ils le disent... bien qu'on ait déjà assisté à deux envolées de corps défiants les lois de la gravité et que de notre côté en tant que spectateur on y croit guère et on se demande par qu'elle genre de pirouette il va réussir à nous faire gober ça... Kai cheung Chung s'en branle c'est son film il fait ce qu'il veut...

Bon bah ce qui doit arriver, arrive, tout le monde se suspecte, s'accuse a base de "c'est toi qu'a tuer le mec même pas mort qu'on vient de retrouver parce que t'as du sang sur ta basket"... Et c'est a ce moment là qu'on revient sur un personnage qu'on avait totalement oublié, puisque pendant que ces petits camarades mourraient de peur ou mourraient tout court. Notre intello elle menait l’enquête détenant la clef du mystère...enfin jusqu’à sa lapidation l'une des deux seule scène du film que je sauverai.

Cette fameuse clef du mystère va donc passer de main en main et évidement tout ceux qui connaissent la vérité doivent mourir... donc ils meurent. On arrive à l'inévitable final ou l’héroïne, la godiche naïve mais gentille de la bande se retrouve seule face à Emile puisque comme chacun sait c'est Emile le tueur.

Donc à ce moment là tout est censé s'éclairer pour nous, on nous montre même un des subterfuges dont le tueur c'est servit pour faire croire à un fantôme, ce qui est totalement illusoire puisqu'on ne saura jamais pourquoi ces foutu sanglier avaient les yeux rouges ni comment les corps ont pu volés... d'autant qu'il avoue que c'était pas prémédité et qu'il avait pas prévu de les tuer à la base...wtf?

Ayant vu le film en VO une autre question me taraude pourquoi les deux membres de l'équipe de tournage parlent anglais durant tout le film peu importe à qui ils s'adressent ou le sujet de leur conversation, aussi dangereuse que soit la situation dans laquelle il se trouve ("hum.. on est la pour affaire n'oublions pas de parler anglais...").. Evidemment un anglais primaire "Where is brian?" ...

Et pourquoi Hayama Hiro (aussi beau et sexy soit il.) parle japonnais?... bon parcequ'il est japonais, soit.. mais le plus fort c'est que tout le monde le comprend et lui répond en cantonais que lui même comprend parfaitement...tout le monde est trilingue là bas ou quoi? choisissez une langue et parlez la même...on s'en fout.

Techniquement c'est très mauvais, Kai-cheung Chung multiplie les changements d'angles sur une même scène et décide au montage que tout ses plans sont bons à garder, du coup ils les enchaînent donnant un rendu brouillon presque épileptique. Le bruitage est à pleurer de rire et si les sfx ne sont pas l'élément principal et sont très facilement excusables ils sont du niveau du reste c'est a dire en dessous de médiocre...

Concernant les acteurs on se demandent ce qu'il sont venu faire dans cette galère, aucun ne prend la peine de faire l'effort de fournir ne serait-ce que le minimum syndical, le manque de direction et la platitude des personnages n'aidant pas, ils ont pourtant tous une grosse carrière derrière eux et aucun n'avait besoin de relancer la sienne à ce moment là à ma connaissance...à part par amitié pour l'ex-acteur devenu réalisateur qui à pondu cette bouse je vois pas.

Au final vous pouvez toujours vous infliger ce Mystérious island si vous êtes curieux... Mais on vous aura prévenu, il est quand même très mauvais...

3

Publié le 2 Novembre 2013

Long weekend

Long weekend

Thongsuk est un jeune homme émotionnellement attardé, il est depuis son enfance tourmenté par ses camarades de classes mais également par des fantômes. Nam sa seule amie part en week end avec sa bande dans une île isolée et abandonnée, Thongsuk va joué les invités surprises, ce qui ne va pas plaire a ses petits camarades qui vont en retour lui faire un vilain tour qui va tourner au cauchemars.

Voilà un synopsis plus proche de la réalité du film que celui qu'on trouve un peu partout et qui n'a pas grand rapport avec le film puisqu'il ne s'agit pas ici d'une histoire de revanche. Par contre comme le synopsis et la jaquette le sous entendent nous sommes bien face à un teen movie avec des acteurs aux rabais.

6 post ados tous beaux, tout propre qui partent se la foutre dans la propriété de vacances de l'un d'entre eux qui se trouve comme par hasard dans le trou du cul du monde... Ca rappelle plus d'un scenario de film récent et pas forcément les meilleurs.

Pourtant la ou Thongsuk 13 trouve son intérêt c'est dans l'exploitation de la mythologie fantomatique propre à la thailande. On trouve une diversité de fantômes impressionnantes. Et à partir de là on comprend pourquoi le film qui a visiblement si bien fonctionné là-bas, n'a aucune chance face à un publique occidental, pour qui les mots "Phi-péta" ou "phi-chamob" n'évoque absolument rien. et pour lesquels se "barricader" derrière un fil sacré ou chasser les fantômes à la bougie va sembler au mieux absurde au pire carrément crétin.

Il y a donc un problème de différence culturelle infranchissable pour apprécier pleinement ce "Long week-end" et surtout pour avoir peur devant.

Malgré ses qualités techniques, malgré une petite surprise comme je les aime sur le twist final, et bien que je ne me sois pas ennuyée devant. Thongsuk 13 rappelle que la peur est aussi une affaire socio-culturelle.

A voir donc pour les curieux.

6

Publié le 30 Octobre 2013

Conjuring : les Dossiers Warren

Conjuring : les Dossiers Warren

C'est dans les vieilles soupes qu'on fait les meilleures grimaces...ou bien c'est pas à un vieux pot qu'on apprend a faire le singe je ne sais plus...toujours est il que faire du neuf avec du vieux peut s'avérer payant quand c'est bien fait.

C'est bien ce qui se passe quand James Wan adapte une des péripéties de la famille Warren, en s'armant de sa culture cinématographique du genre et de son talent.

"Conjuring" ne sort pas des sentiers battus de l'épouvante, il en utilise absolument toute les ficelles pour offrir 1h50 de petites et grosses trouilles, s'amusant avec nos nerfs comme rarement.

Wan à l'idée fantastique d'ouvrir son film sur une autre "anecdote" des Warren, nous permettant de pénétrer dans l'intrigante pièce aux démons de la famille. Il s' assure par ce procédé de mettre son auditoire en condition, en commençant son film de cette façon c'est comme s'il disait : "je vais vous raconter une histoire, cette histoire va faire peur et celle que je viens de vous conter parmis toute celles que j'aurai put vous conter, n'est rien en comparaison" plongeant le spectateur dans un état d'esprit qui permettra plus facilement de jouer avec ses peurs primaires. En bref, on se retrouve comme des gamins à qui on raconte un conte horrifique.

Et Wan sait définitivement jouer avec nos peur, de la peur du noir à celle des eaux sombres, des miroirs,des oiseaux aux battements de portes etc... des choses qu'il nous laissera imaginer en les laissant hors champs, aux apparitions pleines caméra il mettra tout et prendra un malin plaisir à choisir des angles de caméra surprenant pour nous étonner avec ce qui ne nous fait plus peur depuis bien longtemps habituellement dans ce genre de production. A noter une parfaite utilisation de l'environnement et un impressionnant travail sur les décors, achevant l'ambiance pesante du film.

L'ensemble est du coup terriblement efficace, la tension ne se relâche jamais et le tout est incroyablement généreux en scène d'épouvante sans être trop démonstratif ou grotesque.

On y retrouve un arrière goût des grands classiques, de amytiville , de l'exorciste mais aussi de shining ou même de deux soeurs sur certains plans séquence... Mais au delà du film hommage, que j'avais reprocher au frère Pang avec "les messagers" parce que finalement l'intention de ses deux films est assez proche, on sent ici que Wan à digéré toute ses références et les restitues à l'écran emprunt de sa patte.

S'ajoute à cela un casting convaincant et une photographie absolument splendide et le compte est bon.

Seule déception un twist final qui ne fait pas honneur à la qualité du reste si la sobriété est l'une des plus grande qualité du film j'en aurai espéré un peu moins pour cette dernière partie.

Un film qui à mon sens n'a pas été surestimé et qui devrait sans grande peine rejoindre d'ici quelques années les grands classiques du genre. A voir absolument.

8.52174

Publié le 28 Octobre 2013

Deranged

Deranged

Après le prometteur mais non sans défaut "Big Bang" Park Jeong-Woo reviens en 2012 avec un thriller médical au relent de film d'horreur et d'action "deranged"

Ce qui m'a d'abord interpellé c'est le casting, deux grands nom du cinéma Coréen, Moon Jeong-hee (qui joue d’ailleurs également dans "big bang") et Kim Myung-min, accompagné d'un chanteur et d'une ex miss corée qui, pour cette dernière, a déjà fait ces preuves à l'écran à plusieurs reprises. Me voilà donc moi et ma curiosité ferrées...

Il s'agira ici d'un film mettant en scène une infection de masse touchant tout le pays: "yeongasi" qui est en fait un ver parasite qu'on appelle dragonneau chez nous.

A ce stade impossible de ne pas penser à "the bay", et si les deux film partent du même postulat de parasites mutants s'attaquant à l'homme, le message et le traitement vont s'avérer clairement différent.

Si "the bay" demandait le consentement du spectateur pour rendre son propos plausible, "Deranged" lui va plus loin et ne laisse aucune place au doute quand à la possibilité de sa menace c'est le très gros point fort du film.

Le parallèle entre les deux film est par ailleurs assez drole à faire quand on pense au message que ces deux métrages cherchent a faire passé et qui sont diamétralement opposés.

La ou "the bay" dénonçait une pollution des eaux excessives et pointait entre autre du doigt la responsabilité des dirigeants. "Deranged" fait l’apologie de la propreté des eaux en Corée du Sud et de l'efficacité de son gouvernement, qui même si il n'a pas toute les réponses a l'instant T, tentera tout avec une certaine réactivité et une grande transparence pour venir en aide à la population...

Un film qu'on pourrait donc qualifié de pas très courageux, et qui ne froissera donc pas le nationalisme Coréen.

Pour autant "the deranged" s'avère être un thriller solide bien qu'un peu cousu de fil blanc mais ou l'action omniprésente tient en haleine et emmène clairement le spectateur avec lui.

Les personnages sympathiques d'anti-héros renforce subtilement l'intérêt et on va d'un bout à l'autre du film sans vraiment avoir vu le temps passé.

On pourra lui reprocher en bout de course quelques rebondissements un peu redondant et un final consensuel.

En résumé, partant d'un postulat fichtrement bien pensé, The Deranged n'ira pas plus loin que le thriller médical certes bien construit mais sans grande surprise, pour autant grâce à un rythme enlevé et parce qu'il ne laisse pas de péris à son spectateur, "the déranged" tire son épingle du jeu et s'avère tout à fait divertissant.

8

Publié le 22 Octobre 2013

John Dies at the End

John Dies at the End

Je n'ai vu Bubba Ho Tep qu'une foi, y'a 5 ou 6 ans et c'est un des rares film dont je me souviens aussi clairement longtemps après visionnage...j'avais alors pensé que son réalisateur devait être un mec cool...maintenant que j'ai vu "John dies at the end", je me dis que Coscarelli est définitivement un mec cool.

C'est un peu dur de résumer cette comédie à l'histoire compliquée et à l'exploitation complètement barge.

Disons seulement qu'on nous raconte le trip sans fin de David Wong et de son meilleur pote "drogué à la sauce soja", à moins que ce ne soit une réalité que nous ne pouvons voir...

Pour tenter d'organiser le foutraque d'idées farfelues qui s’enchaîne sans interruption, Coscarelli décide de faire narrer l'histoire par le personnage principal, interviewé par un journaleux en quête d'histoire fantastique. Ce fil narratif est particulièrement bienvenue puisqu'il nous permet à nous spectateur de ne pas perdre le fil ou de le récupéré quand on est un peu égaré..

Parce que oui c'est le bordel, entre cauchemar, tripe sous drogue, monde parallèle, démon et fantôme, j'ai envie de dire qu'on "nage le cul entre deux chaises". Et dans ce bordel on croise entre autre un monstre en morceau de viande disparate, une moustache papillon, un hot dog téléphone, et surtout un nombre incalculable de référence a la littérature fantastique avec lovecraft qui regarderait comme un dieu cette soupe informe mais goûteuse.

Visuellement parlant, le manque de moyen se fait ressentir sur certain SFX pour autant loin de frustrer et puisque absolument tout est tourné en dérision, le côté un peu cheap de certaine créature confère un charme supplémentaire au film, le charme propre au série B réussie.

Rajouter à cela deux anti héros attachant, porté par deux inconnus que personnellement j'aimerai bien revoir, et soutenu par un casting prestigieux et y'a plus rien a dire...

Le film se clôturant sur le début d'une nouvelle aventure, on peut éventuellement espérer une suite...moi je dis oui j'en veut encore...oh oui oh oui...plus fort ...mais la je m'égare.

Me reste plus qu'a vous conseiller de vous l'injecter sans modération.

7.66667

Publié le 10 Juillet 2013

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