Critiques spectateurs de Bzittt

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The Doll Master

The Doll Master

Jeong Yong-ki, un nom qui ne m'est pas inconnu, réalisateur d'un certain nombre de suite de la franchise comique à succès "Marrying the Mafia" et scénariste de la comédie d'action "she's on duty" entre autres travaux... c'était donc ça, pourquoi ne donc pas jeter un oeil sur ce "the dolls master" histoire de voir ce que ça donne.

Côté casting, que des têtes connus qui font leur bonhomme de chemin, mais on retiendra majoritairement la participation de Cheon Ho-Jin ( très populaire en Corée et un peu mieux connu chez nous depuis "j'ai rencontré le diable") dans un role secondaire, une participation qui ressemble à un coup de pousse.

"The dolls master" reprend à son compte le mythe de Pygmalion et présente sa légende des les premières minutes de film lors d'un flash back. Comme autre clin d'oeil au mythe il fera de son personnage principale, une sculptrice.

Retour au présent, quelques jeune gens sont invités personnellement à passer deux jours dans la demeure d'une artiste afin que celle ci fabrique des poupées à leur image. Une réunion qui ressemble à celle de n'importe quel film de manoir hantée ou des jeunes gens se rassemble à la demande d'un hôte mystérieux.

Evidemment la bâtisse est intimidante et splendide et pour l'occasion le thème principale de la décoration intérieur sont bien évidement des poupées de toute sorte, de toute taille, dans les toilettes, comme pendue au plafond en guise de lustre. Pour le coup le décor est plutôt réussit, parfois inquiétant, rarement glauque. elle passe facilement pour la maison d'un artiste sans que les invités aient de quoi s'inquiéter à peine mis un pied dedans.

L'artiste parlons-en, une femme taciturne en fauteuil roulant pas très joviale et qui semblent ne pas spécialement apprécier la compagnie de ses invités.

La suite du scénario ne présente que peu de surprise une histoire de vengeance dont on comprend rapidement les tenants et aboutissants, d'autant que le flash back du début nous en dit beaucoup trop long et que le déroulement n'est pas non plus avare en indice, comme pour s'excuser de cette maladresse une intrigue est ajouté à la trame, il concerne le personnage principal, Park Hae-Mi, venue servir de modèle et celui d'une mystérieuse petite fille en robe rouge Mina, cette histoire non plus ne provoquera pas grande surprise.

On pourrait excuser ce classicisme dans l’écriture du scénario si les scènes horrifique avait été digne de ce nom, malheureusement "The dolls master" va toujours droit au but et oublie de jouer avec nos nerfs, du coup le nombre de scène purement horrifique s'en trouve incroyablement réduite et, sont le plus souvent rapidement expédiées, bien que pourtant leur mise en scène n'est pas mauvaise. Le manque de scènes horrifiques obligera les personnages a redécouvrir sans cesse les corps des précédentes victimes, et Jeong-ssi malgré sa bonne volonté ne semble pas se rendre compte qu'il ne s'agit absolument pas d'un élément d'angoisse.

Au final à cause d' un certain manque de maîtrise quand à l'utilisation des codes du genre et d'un scénario des plus classique, dolls master à bien du mal à provoquer l'angoisse. Et bien qu'on sente derrière un certain amour du genre et des références, Jeong Yong-Ki ne parvient pas à maquer l'essai.

" Inhyeongsa" se laisse malgré tout regarder mais ne provoque que peu d' excitation.

5

Publié le 19 Décembre 2012

The Suicide Manual

The Suicide Manual

Avec le sujet délicat du suicide faire un film s'avère toujours compliqué, pas uniquement lié au fait qu'il pourrait facilement être choquant d'un point de vu moral mais parce qu'il concerne tout le monde, si on est pas tous amené à faire face à une invasion zombie au cours de notre vie ou à un tueurs psychopathe, on a tous le choix de mettre fin à nos jours. Inspiré du livre "The complete Manual of suicide" de Wataru Tsurumi véritable mode d'emploi du suicide. Fukutani au travers d'une histoire de fantôme fait état de ce choix, nous suivront donc un jeune cameraman et sa collègue partit en reportage sur un cas de suicide collectif. Rapidement il va découvrir un DVD dans lequel la mystérieuse Rickie explique et compare les différents moyens de se suicider sans se rater.

Si la mise en scène est astucieuse, la réalisation et la photographie laissent à désirer tirant l'ensemble vers le bas, les acteurs en dehors du premier rôle ne sont pas exceptionnels mais ne sont de toute façon pas le point clef du film.

The suicide manual se garde bien d’émettre tout jugement quand a l'acte, de cette façon il n'y a rien pour détourner l'attention du spectateur du sujet et surtout de lui-même. C'est probablement un des éléments les plus perturbant du film, et celui qui provoque le plus de malaise chez le spectateur qui est doucement amené à faire sa propre introspection.

Il faut bien garder à l'esprit que culturellement parlant au Japon il y a une grande tolérance vis à vis du suicide d'une manière générale, qui diffère fortement de notre société Judéo-chrétienne. Ce postulat culturel est forcément présent et est à prendre en compte pour mieux appréhender le film.

Parallèlement, le métrage se permet une critique sociale quand au suicide vu comme produit marketing, notamment au travers du personnage du patron, critique que j'ai personnellement trouvée un peu cynique, sachant que le livre avait été un gros succès commercial au Japon et que le film est finalement lui même un produit marketing qui bien qu'il propose de romancer le guide pratique qu'est le livre joue forcément sur le succès de son référent.

Finalement l'histoire de fantôme n’apparaît que comme un vague prétexte, elle s'avère assez rapidement illusoire et ne sert réellement qu'a aider à mettre un point final au film.

Du coup pour avoir bonne conscience je le déconseille fortement aux personnes en dépression, (et c'est une vrai mise en garde)...Un film très intéressant mais suivant l'état d'esprit avant visionnage va de déstabilisant à carrément déprimant.

6.66667

Publié le 18 Décembre 2012

Prémonition

Prémonition

Le postulat de "Yogen" se base sur le manga "Kyoufu Shinbun" de Jirô Tsunoda et pourrait être vu comme une sorte de suite de celui-ci.

Pour ceux qui n'auraient pas lu le manga il s'agit de l'histoire d'un adolescent hanté par "le journal de la terreur" qui doit se battre contre les prédictions de ce dernier, a chaque foi qu'il échoue à contrecarrer les prédictions du journal 100 jours de sa vie son absorbé par ce dernier. Ce "Yogen" s'avère finalement assez loin et préférera faire tourner son scénario autour d'une histoire façon "effet papillon" exit également les esprits, ici le héros se bat contre le destin, presque comme dans un "destination finale". Un pont sera quand même fait entre les deux alors que les personnages principaux de "Yogen" visite la demeure du héros du manga (enfin si le nom est le même l'âge ne correspond pas), mais sans plus. Pour ceux qui comme moi avait aimé le manga ne vous attendez donc pas a voir une adaptation de ce dernier.

Ici Norio Tsuruta se sert donc du "principe du "journal de la terreur" pour malmener un père de famille qui va se retrouver impuissant devant la mort de sa fillette de 5 ans alors qu'il avait quelques minutes auparavant eu connaissance de la tragédie à venir via le journal. Va s'en suivre une séparation avec sa femme et évidement une grosse culpabilité. D'ailleurs une grosse partie du métrage est consacré aux rapports entre les ex maris et femmes et de leurs douleurs respectives, ce qui donne lieu à d'interminable longueurs et forcément à de l'ennui en milieu de course.

Quand le film ne s’apitoie pas sur le sort de son héros, il fait des allers-retours entre passé, présent, futur, rêves et réalités, ou encore donne dans l'investigation (assez proche de celle qu'on peu retrouver dans un Ring) la mise en scène brouillonne et maladroite va demander pas mal d'effort d'attention de la part du spectateur, ce qui est plutôt culotté alors qu'on se fait chier le reste du temps.

Au final, le pathos trop présent, et la mise en scène maladroite gâche les bonnes idées qu'on trouve par ci par là, bonnes idées par ailleurs jamais exploitées en profondeur et majoritairement jeté à la figure du spectateur avec la mention "démerdez-vous avec ça". Je pense notamment à la visite dans la maison du héros du manga ou de celle de la cellule et au manque d'exploitation de ce que les personnages y découvrent.

Préférant se concentrer sur les peines de ses personnages "Yogen" rate le coche et gâche beaucoup de son potentiel horrifique et malgré une introduction et une conclusion plutôt réussies, il offre un rendu d'ensemble pas très excitant et un peu mou du genou.

Pour ma part j'ai du m'y prendre à deux fois pour aller jusqu'au bout tellement je trouvais ça long, du coup je dirai pas qu'il fait passer le temps non plus, cela dit au vu de la bonne critique en dessous à vous de voir si vous voulez tenter l'aventure ou pas et de vous faire votre propre opinion.

6.66667

Publié le 18 Décembre 2012

The Quiet Family

The Quiet Family

Je l'ai déjà dit ici, Kim Ji-woon est un de mes réalisateurs favoris, et ça faisait un moment que je cherchais à me procurer ce "Quiet familly" son tout premier film qu'il avait d’abord écrit et mis en scène pour le théâtre ce qui se ressent pas mal au visionnage d’ailleurs. Et quel film, une comédie noire loufoque absolument irrésistible.

Une famille décide d'ouvrir un refuge en montagne pour que les promeneurs puissent y passer la nuit, les affaires ne sont pas florissante, jusqu'au premier client qui va sonner le début des festivités, et la petite famille, qui pourrait d'ailleurs écrire sur leur brochure que dans leur hôtel "on y repose en paix" va avoir bien du travail.

La mise en scène est brillante, la réalisation impeccable, la BO géniale, un casting de rêve totalement investit dans le projet, et si le comique de situation domine, les dialogues ne sont pas en reste non plus.

Honnêtement y'a pas grand chose a redire et pour un premier film, il n'a pas l'air d'en être un, il est particulièrement aboutit, si on aime l'humour noir ce film est une pépite a savourer sans modération.

A voir absolument.

7.33333

Publié le 15 Décembre 2012

The Haunted House Project

The Haunted House Project

Cheol-ha Lee qui jusqu'alors donnait plutôt dans le film romantique voir dramatique, s'attaque au cinéma d'horreur avec "Pyega", soit, pourquoi pas... et pour cet essaie il s'engouffre dans la lucrative brèche du film foundfootage, insidieuse malédiction du cinéma de genre qui offre parmi quelques rare pépites une bonne majorité de gros désastres.

Bien décidée à quand même donné sa chance à ce "Pyega" je m'attèle donc au visionnage.

Ici une journaliste compte faire ses débuts avec un reportage choc, elle choisit donc la maison dite la plus hantée de Corée, 3 gamins fondus d'histoire de fantômes membres d'une communauté internet qui jouent les ghost buster, prend sous le bras son caméraman et sa preneuse de son et sans va faire son petit reportage.

Dès les premières minutes on sent l'influence du "projet blair witch", une suite d'interview des autochtones nous dresse le portrait de la légende autour de la maison hantée, la séquence est longue, très longue... les interview s'enchainent, on s'ennuit... d'ailleurs il ne se passera pas grand chose la majeur partie du film notre petite troupe se ballade dans la baraque, une bonne heure de film passe sans grand autre rebondissement que des traces de pas et un miroir brisé, par ailleurs les interview du début nous ayant planté le décor, on a pas grand chose d'autre à faire qu'à attendre.

Pendant ce temps là on nous libre de noter tout les incohérences de plan, une seule caméra qui filme des acteurs de dos en bas des escaliers et parvient à les filmer de face alors qu'il n'ont pas atteint l'étage supérieur...les exploits sportifs du caméraman se multiplieront durant tout le métrage autant que les champs/contrechamps.

La dernière demi heure de film arrivant il est temps d'accélérer un peu le mouvement, y'a quand même 6 personnages à zigouiller. Et là comme d'hab la caméra se fait tremblotante, l'action est le plus souvent illisible quand elle ne se passe pas hors champs. pour un total de deux scènes pas trop mal, piochée dans paranormal activity et quarantine, l'infame pendant américain de REC.

Notons quand même que sous ce manque flagrant d'originalité, on a le droit a des acteurs pas trop mauvais. Si les codes du genre sont maitrisé, l'ensemble est d'une folle paresse que du coup on se fait chier.

4

Publié le 15 Décembre 2012

Don't Click

Don't Click

Kim Tae Kyong aime raconter des histoire de fantômes, après le classique mais appréciable "Ryeong", que j'avais bien aimé et "Muoi" que j'ai pas vu, voilà qu'il reviens cette année avec une histoire de vidéo hantée, sujet ma foi mainte foi exploité, spécialement par les cinéastes asiatiques.

Rompu au genre, je ne m'attendais pas non plus à être incroyablement surprise par ce que j'allais voir, mais ici le scénario est balisé de bout en bout, à tel point qu'on prédit les scènes à venir sans jamais se planter.

Du coup il faut bien le dire on a un peu de mal à réellement accrocher tant c'est du vu et revu, porté par des acteurs qui doivent surtout leur renommé pour leur participation à des dramas à succès ce qui m'avait fait tiqué un peu avant visionnage, ils ne sont cependant pas dénué de talent et campent parfaitement leur rôles respectifs.

La réalisation et la photographie sont soignées et la mise en scène judicieuse, c'est donc en soit un bon film d'épouvante avec des scènes horrifiques saisissantes et un rythme parfaitement maîtrisé.

Et finalement c'est probablement là ou le bas blesse, habituée du cinéma Sub Coréen le film ne présente aucune surprise dans sa facture, réalisation des plus classique misant sur un savoir faire technique indéniable plus que sur des prises de positions esthétiques.

Le résultat reste efficace mais manque clairement de personnalité, qualibré pour le grand public, c'est propre, bien fait, sans aspérité et du coup sans excitations.

J'en sors un peu blasée et déçue, c'est clairement pas un mauvais film loin de là c'est juste un film que j'ai l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois ces dernières années.

6

Publié le 14 Décembre 2012

Ab-normal beauty

Ab-normal beauty

Dans "Ab-normal beauty", l'un des Pang explore l'esthétique de la mort au travers de la dépression d'une étudiante en art, dont le principale passe temps est la photographie. Un traumatisme d'enfance, une mère absente et dont elle ne perçoit pas l'amour, Jiney est en mal être, après avoir par hasard assisté à un accident de la route, elle glisse doucement aux limites de la folie.

Avec un tel sujet la réalisation se doit d'être saisissante et de ce point de vu, "Sei mong se jun" offre quelques scènes à couper le souffle, (je pense particulièrement à la scène ou Jiney se balance sur un balcon au dixième étage d'un immeuble), sans compter une mise en scène d'une rare intelligence qui en dit plus long qu'aucun dialogue ne pourrait (alors que Jiney prend sa première photo de "la mort" par exemple).

Par ailleurs l'actrice principale est aussi belle que douée et porte clairement le film. On notera également que le choix des musique touchent sur certaine au génie.

Alternant les genres, multipliants les coincidences et les ambiguités flirtant avec l'érotisme "Sei mong se jun" a la saveur du cinéma de Hong Kong des années 80, on ne sait jamais réellement ou on met les pieds et ou on va nous emmener, navigant la majeur partie du métrage entre thriller psychologique et drame il tranche net et se termine en film d'horreur, au hasard d'une rencontre fortuite de l’héroïne, ainsi ne se repliant jamais sur lui même il ouvre toute les possibilités.

Sans doute à ne pas regarder dans l'idée de voir un film d'horreur, mais réellement fascinant, visuellement indécemment beau, je conseille.

6

Publié le 14 Décembre 2012

Nuits Noires

Nuits Noires

"Beneath the darkness" est un thriller gentillet qui n'affolera pas votre palpitant. Prenant le pari toujours compliqué pour un thriller de présenter son tueur dès une première scène ma foi plutôt réussie et intriguante, Guigui ne parvient pas a passé le cap et l'ennui guette rapidement le spectateur.

A aucun moment la tension ou le suspense ne seront présents faute à la multiplication de scène mollassonne ou nos adolescent font des trucs d'ado comme aller à l'école, discuter sur le porche d'une maison, sans grande valeur ajouter pour l'intrigue et qui plombent d'une part le rythme de l'action, d'autre part l'ambiance au vu de leur contenu sucré et convenu.

Si Dennis Quaid tiens son rôle de thanatopracteur psychopathe plutôt bien, le manque de répondant du reste du casting lui donne rapidement un côté cabotin à la limite du sur-jeu.

Au final on a du mal a comprendre ce que "Beneath the darkness" a à nous dire, l'absence de surprise d'une histoire cousu de fil blanc, flanqué d'un final ridicule au possible laisse bien dubitatif à la fin du visionnage. Un personnage de tueur qui a du potentiel très mal exploité.

Pas grand chose à voir et a retenir.

5.33333

Publié le 8 Novembre 2012

Mega Shark Vs. Crocosaurus

Mega Shark Vs. Crocosaurus

"Mega shark vs Crocosaurus" est une des "oeuvre" originale des studio asylum entendons qu'ils lachent ici le mockbuster pour tenter de proposer de l'inédit du jamais vu sur vos écran du sensationnel....la suite de "mega shark vs giant octopus" yeah yeah !

Inutile de faire un point sur le scénar, y'en a pas, une suite de clichés qui a fait la gloire du cinéma d'action américain dans les année 80, une menace contre l'humanité, un duo de héros noir/blanc qui aime a se disputer, et près a se sacrifier pour sauver leurs congénères, une "tour de contrôle" de l'armée américaine et son commandant en ligne direct avec le président, des effets spéciaux dans ta face et de l'action beaucoup d'action à défaut de suspense, notez que cette liste de clichée est loin d'être exhaustive...

Bref vous l'aurez compris une "oeuvre" original pas si inédite à y regarder de près. Faut il aussi dire que les SFX sont à chier, que les acteurs sont principalement la pour éponger leur dettes de poker, que les dialogues sont risibles et que l'ensemble touche le fond de la médiocrité.

Et pourtant, "Mega shark vs Crocosaurus" passe de l'autre côté du miroir de la série B quand l'excès de nullité crasse devient génialement divertissante et on ne boude franchement pas son plaisir c'est de la merde mais ça fait du bien. Et comme d'habitude j'ai beaucoup de mal a noter ce genre de déchet du cinéma faut il uniquement prendre en compte que ce film est pathétique à tout point de vu ou dois-je considérer que personnellement je me suis franchement marré au visionnage de cette déjection filmique assumée? dure dilemme qui lui vaudra la moyenne.

Attention Nanar en puissance à consommer avec une bande de pote de la vodka et des chips.

5.75

Publié le 7 Novembre 2012

Tokyo Gore School

Tokyo Gore School

Reprenant trois grands motifs du cinéma japonais, la chaine, le jeu de massacre, les persécutions scolaires et avec un titre qui nous renvoit directement à "Tokyo gore police" et un synopsis qui rappelle "Battle royal" , ce 'Tokyo gore school' à tout pour attirer l'oeil.

Au final "Tokyo gore school" est un film au rythme enlevé devant lequel il est difficile de s'ennuyer tant il est généreux en scène de free runing et de baston mais très clairement pas aboutit. Fukuda y fait les même erreurs que dans "death tube" en employant des recettes qui fonctionnent sans jamais aller au bout de ses idées. Cette timidité ou paresse coûte clairement à la qualité du résultat final.

Ainsi Tokyo gore school n'est pas vraiment "gore" s'il offre un ou deux maquillage saisissant et l'emploi de poche de sang dont je suis toujours friande, l'ensemble est pas spécialement sanglant. Et alors qu'il décide de se questionner sur les notions de victoire et de défaite, et de la distance entre ce que l'on veut paraître aux yeux d'une communauté et ce qu'on est vraiment, et alors qu'il amorce un point de vu intéressant à ce propos il restera finalement en surface et ne se servira de ses questions que comme des pivots à l'intrigue. De la même manière qu'il ne développera pas ses personnages plus que ça et que les amateurs de productions japonaises et/ou de manga reconnaîtront très vite des profils types.

On regrettera également certain choix de réalisation douteux spécialement le combat final avec caméra tournante gerbatoire qui gâche clairement l'action.

Et si mon commentaire semble plutôt négatif au vu d'une note honorable de 5/10 c'est que tout n'est pas a jeter l'action omniprésente fait clairement passer la pilule et si ce n'est ni le film du siècle et qu'il ne laissera pas un souvenir intarissable, on ne voit pas défiler les 1h40 de pellicules et sont twist final bien qu'un peu attendu est tout à fait à propos.

Un film fun pas désagréable à regardé mais qui aurait mérité un ecriture moins paresseuse et une réalisation plus soignée.

6

Publié le 5 Novembre 2012

L'Été de la Peur

L'Été de la Peur

Téléfilm horrifique tout public cet "été de la peur" ne provoquera pas de suées, un scénario plat pour une histoire de sorcellerie des plus basiques, des scènes horrifiques trop peu nombreuses et une ambiance de publicité pour corn flakes avec sa bonne petite famille américaine qui à du mal à nous faire nous sentir concerné, sans compter qu'il ne se passe pas grand chose durant la totalité du film.

Le tout est lisse, souvent chiant et les rares bon moment (la baston des cousines notamment) ne parviendront pas a relever un niveau bien bas. Et si ça fait bien longtemps qu'on sait que la filmo de Craven est en dent de scie et qu'il est capable du meilleur comme du pire on se demande bien ce que fout Linda Blair dans cette galère.

Par ailleurs, le reste du casting n'est pas mauvais (on reconnaitra également Fran Dresher toute jeune dans un role secondaire), mais quand le scénario est nul, que l'ambiance est absente et que l'écriture des dialogues est baclée y'a rien à faire peu importe la bonne volonté qu'on y met.

Bref un ratage complet.

4.64286

Publié le 5 Novembre 2012

Soeurs de glace

Soeurs de glace

Un teen movie idiot et balisé qui donne au puber ce qu'il a envie de voir, des mecs pas très populaires qui finissent par se taper des bonasses, des petits bout de seins et des scènes indescentes mais pas trop, des fêtes étudiantes débridées...

Et si on omet de dire que les bombasses sont des extra terrestre qui tuent leurs victimes post coït ce qui rappel très fortement une des plus emblématique série B des années 90 aka "la mutante" on aurait put se croire face à un américan pie.

Et si dans sont postulat "Decoys" renvoi à "la mutante" soyons clair il troque la sensualité du second contre une certaine vulgarité, et la vision de la femme castratrice et implacable qu'incarnait Natasha Henstridge disparaît au profit de grues prêtes à tomber amoureuses du premier puceau qui renâcle a tâter de leur poitrine. Et soyons clair la "mutante" étant déjà un film relativement moyen, je vous laisse imaginer le niveau de ce "decoys".

Bref au vu de la débâcle ambiante et pour aller au bout du film reste plus qu'a rire de l'insondable crétinerie des dialogues, de l'incompétence affiché de la majorité du casting, du ridicule du twist final, des effets spéciaux mi cheap-mi raisin et de ce point de vu la Decoys serait presque une bonne série B si seulement il ne s'était pas engouffré dans la facilité en sombrant dans l'insupportable teen-movie...

Bref, au suivant..

4.36364

Publié le 4 Novembre 2012

The Gates of hell

The Gates of hell

Film de monstre au fort relent de slasher inoffensif, " the gates of hell"s'inscrit dans la catégorie des films qui peuvent combler une fin de soirée sans peine mais rien de plus.

Reprenant les recettes à la mode Kelly Dolen tente de conter l'histoire monstrueuse d'un drame qui prend sa source pendant la seconde guerre mondial, un postulat intéressant bien que pas très innovant, qui ne sera malheureusement exploité qu'en surface, préfèrent se concentrer sur le présent et ménageant inconsidérément le suspense autour de ces créatures pas assez surprenante pour pardonner la trop longue attente, Dolen flanque son métrage de personnages dont la crétinerie sans borne provoquera majoritairement leur perte (viens bébé on va s'empaler un peu partout dans la pièce..), avec des génies pareils on espère des meurtres bien sanglant, la encore déception, car bien que de facture correct les sfx se feront rare et souvent dans le noir.

Si the gates of hell bénéficie d'un rythme qui parvient à tromper l'ennui et d'une ambiance plutôt bien amené, son manque d'originalité et sa timidité dans l'horreur laisse le spectateur un peu indifférent à l'ensemble. Au final si on va jusqu'au bout sans trop de peine il ne laisse pas grande trace et sera très vite oublié.

5.16667

Publié le 1 Novembre 2012

Blood Forest

Blood Forest

Blood forest s'annonce comme un thriller horrifique, une jeune femme part à la recherche de son père disparu dans des circonstances troublantes, tourne rapidement en teen slasher alors qu'elle se retrouve avec sa bande d'amis d'enfance sur une ile isolée et se termine comme un film d'épouvante...le véritable problème c'est qu'il ne va au bout de rien.

Au final on se retrouve face à un thriller sans suspense ni surprise, à un slasher gentillet avec des victimes pour lesquels on n'a aucune empathie et à un film d'épouvante reprenant une histoire de fantôme et de vengeance éculée sans grande substance. tout ces genres ne s’imbriquant jamais vraiment les uns dans les autres donnent plutôt l'impression que Miller ne sait tellement pas ou il va qu'il change son fusil d'épaule en cours de route en espérant trouver la formule qui fonctionnerait. Et dans une confuse volonté de vouloir bien faire, il reste pour autant incapable de donner une identité et une personnalité à son film comme de diriger ses acteurs par ailleurs.

Au vu d'un scénario peu originale, des personnages à l'écriture minimaliste interprété par une bande de jeunes acteurs sans grand charisme, même le plaisir de croiser Lance Heriksen ne suffira pas a rattraper un casting général désastreux.

Pour faire court on s'ennui, l'intrigue est terriblement téléphoné et les rares surprises proposé dans le dénouement sont plutôt anecdotiques. le tout est techniquement très moyen et le potentiel est aussi faible que son exploitation.

Pas grand chose à voir, passez votre chemin.

4.66667

Publié le 28 Octobre 2012

Dream Home

Dream Home

Pure merveille du cinéma gore, "Dream home" ne se contente pas d'être sanglant et sadique, il est également malin dans sa construction et brillant dans son écriture.

Qui d'autre qu'une trentenaire soutient de famille, accablée par un père mourant et pas des plus aimant, acculée entre des petits jobs merdiques qu'elle cumule, et maîtresse d'un homme laid et grossier pourrait montrer une telle rage et une telle détermination... très féminine par ailleurs, en cela qu'elle exclus toute volonté de domination et si son comportement n'est pas exempt d'une certaine immoralité il n'est ni celui d'une folle ni celui d'un serial killer, on comprend rapidement que seul l'accomplissement de son rêve de petite fille, qui n'est finalement que le reflet de son désir de s'extirper de sa condition, compte. Et ce, quoi qu'il en coûte, nous avons donc à faire à une meurtrière qui tue "utile".

Notre héroïne, magnifiquement incarnée par Josie Ho, part à la conquête de son paradis sur terre, couteau en main et bien décidé à évincer tout les obstacles qui se dressent en chemin et tant pis pour les dommages collatéraux.

Pour autant à aucun moment le film ne cherche à provoquer de la sympathie ou de l'aversion vis à vis de sa tueuse atypique, il n'a également aucune volonté de justifier ou de condamner ses actes. Le point de vu se veut le plus neutre possible cherchant à exposer au mieux les multitudes facettes d'un être humain dans sa monstruosité comme dans sa fragilité au travers de son histoire personnelle.

C'est sur ce postulat que repose toute la crédibilité de cette improbable boucherie sous fond de crise des subprimes qui finit parfaitement de justifier le propos du film donnant un cadre aux massacres.

Le film alternera les scènes d'une violence extrême particulièrement saisissante dans leur mise en scène mais également grâce à des maquillage très réalistes avec des scènes volontairement calme et mélancolique alors que le passé et le quotidien de notre tueuse nous est présenté, un pari pour le moins osé puisqu'il séquence la narration prenant le risque d'égaré son spectateur en cour de route, un numéro d'équilibriste que Hocheung Pang exécute avec un certain talent la majeur partie du film, seul les flash back dans l'enfance de l’héroïne bien que nécessaire provoque un peu d'ennui.

Au final et à bien des égards "Dream home" est une belle réussite, un film gore choc et parfaitement aboutie, mais qui a aussi et ça devient rare dans le genre, assez de substance dans son scénario et dans l'écriture de son personnage principal, pour être bien plus que ça.

A voir!

7.69231

Publié le 27 Octobre 2012

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