Critiques spectateurs de Bzittt

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Atrocious

Atrocious

Tiens quand je vois le titre de Ghylin, ca me fait sourire "pas de tong en fôret" je me suis faite exactement la même réflexion.

"Atrocious" fait effectivement le pont entre "Paranormal activity" et le projet "Blair witch" entre caméra à l'épaule et plan de surveillance fixe, du coup pas grand chose de neuf de ce point de vu, ceci dit les procédés sont maitrisés.

Malheureusement et malgré une jaquette prometteuse et un titre accrocheur, Atrocious ne convainc pas. Très long a démarrer il ne parviendra jamais instauré l'ambiance nécessaire à l'angoisse, pire il donne l'impression de directement sauté à la conclusion après 20 minute de course dans les bois et une transition dans la maison. La course dans les bois s'engage de façon assez grotesque par ailleurs lui donnant peu de crédit, il ne se passera d'ailleurs rien de très intéressants dans ce labyrinthe plutôt mal exploité. De plus on comprend très vite (dès la fin de l'introduction qui constitue une bonne moitié de film) à qu'elle type de menace cette fratrie a à faire et même peu de temps après si on a été un peu attentif son identité ne fait pas grand doute, le dénouement s'avère donc sans grande surprise au vu de l'écriture linéaire d'un scénario sans inventivité.

Pour résumé, tension et surprise absentes, procédés devenus éculés et un nombre de scène purement horrifique incroyablement peu nombreuse. Un seul plan réellement intéressant celui d'une porte fermé retenu par une chaise qui ne justifie malheureusement plus d'une heure de remplissage de pellicule. En une phrase pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est l'acteur principal très crédible.

4.81818

Publié le 13 Avril 2012

Le Gout du Sang

Le Gout du Sang

Cette histoire d'amour impossible entre une lycanthrope et un humain ne provoque malheureusement que peu d'émotions, convenu et facile il manque la sensualité et le désespoir qui font les ½uvres romantiques mythiques sur la métamorphose et sur l'appartenance à un clan. "Le goût du sang" tablant pourtant sur deux motifs forts ne parvient pas les transcender.

Au lieu de ça on aura le droit à un clan de loup-garou en pleine décrépitude qui se laisse trop facilement vaincre par de petits adversaires, au final on a du mal a croire au côté "dangereux" de l'espèce jusqu'à même douté qu'ils est put survivre jusque là au vu de la façon dont il vont gérer cette situation de crise. De la même façon que la dualité entre la nature humaine et animal des lycans ne sera exploité que de façon très superficielle. Le tout n'étant pas aidé par les prestations assez plates des acteurs présents.

Pour les plus, le cadre est superbe et plutôt bien filmé, la Roumanie est bien l'endroit qu'il fallait choisir, la photographie est soignées. Et d'une manière générale en dehors de SFX peu inventif le visuel est attrayant.

Au final "Le goût du sang" est un film romantique inoffensif, sans relief et donc sans grand intérêt.

5

Publié le 9 Avril 2012

Inside

Inside

Une jeune femme quitte son compagnon se volatilisant littéralement dans la nature le laissant désemparé, il fini par trouver le réconfort dans les bras d'une belle serveuse.

La première partie du film se concentrera sur cette idylle naissante et prendra très largement son temps puisqu'elle constitue la moitié du film. A la fin de cette première partie apparaisse quelque élément du fantastique, lorgnant alors vers le film de maison hanté afin de transité en douceur vers une seconde partie construite comme un thriller et riche en surprise, la première partie de prime abord un peu longue prendra alors tout son sens révélant un certain génie dans la construction de l'intrigue. Je vais volontairement éviter de trop en dire sur l'histoire pour ne pas gâcher votre plaisir, l'effet de surprise étant réellement ce sur quoi repose la réussite du métrage.

D'un point de vu technique la mise en scène et la réalisation sont élégantes, des couleurs chaudes saturées faisant contraste avec celle froide de "l'intérieur " rendant parfait le fossé entre les deux mondes (vous comprendrez cette phrase après visionnage). Une BO superbe, quand aux acteurs ils sont simplement impeccables et l'écriture des personnages à été particulièrement soignée.

Empruntant certains éléments du film de maison hanté "La cara occulta" est un thriller sensible au scénario et au traitement originale, une véritable réussite à découvrir absolument.

7

Publié le 9 Avril 2012

Time out

Time out

Bonnie and Clyde ou les aventuriers du temps perdu, puis retrouvé, puis donné, puis volé puis reperdu et revolé etc...

Voilà qui résume plutôt bien "Time out", que dire un postulat bien original, dans un univers futuriste ou l'adage "le temps c'est de l'argent" n'a jamais été aussi vrai.

Time out se pose donc en dénonciateur d'un capitalisme libéral outrageux qui régis jusqu'au temps impartit a chaque être humain. Dans un tel monde ou il serait le capital principal, le temps est surveillé, s'assurer du contrôle des mouvements des capitaux c'est s'assurer de savoir ce que chacun fait, et asservir de manière implacable les populations. Ce qui explique également que la criminalité semble si peu présente (hors bandes organisées tolérées par le pouvoir en place). L'univers et l'organisation sociale dépeins dans le film sont donc parfaitement logiques.

Time out c'est l'histoire d'une révolte contre un ordre établi, avec l'idée qu'une personne peut tout changer, à condition qu'elle sache saisir les opportunité et quelle fasse confiance à sa bonne étoile... Une utopie qui au lieu d'être rafraichissante comme elle a put l'être dans ses précédents métrages est finalement assez agaçante ici, l'analogie entre la situation présentée dans le film et la situation de crise dans lesquels se trouvent les pays riches à l'heure actuelle est évidente, et la proposition de détruire la valeur de la monnaie pour détruire le système et surtout les moyens qui vont être employés dans le film pour se faire sont bien trop naïf et clairement pas à la hauteur de l'univers et l'organisation mise en place et de ce qu'on attend. Alors es-ce justement parce que la proposition est bancal que le film tourne en action movie romantique, honnêtement je sais pas trop ou peut être un désir d'optimisme jusqu'a l'aveuglement l'emportant sur un certain réalisme qui aurait pourtant donner plus de crédibilité à l'ensemble. D'une manière générale on comprend pas trop pourquoi prendre ce point de vu.

Niccol écrit pourtant en plein dans son sujet favoris, celui de l'individu qui s'extirpe d'un milieu qui lui est imposé et auquel il refuse de se conformer, comme dans bienvenue à gattaca, ou dans le truman show. Il manque a "Time Out" la profondeur des précédents métrages du réalisateur, et la délicatesse de ses films passés semble avoir fait place à de la sensiblerie. Il n'en reste pas moins et heureusement son savoir faire.

Une déception que ce "Time out" au regard d'un réalisateur dont on est en droit d'attendre plus que d'un autre au vu de son indéniable talent, dépeindre un univers original et y coller une histoire niaise et sans relief quelle tristesse. Cela dit, n'exagérons rien, ça reste une production correct.

PS: Pour Sardaukar qui se demande à juste titre où sont passé les montres et comment ils se donnent rendez vous : Ils ont un minuteur intégré au bras qui leur indique le temps qui leur reste à vivre admettons qu'il te reste 6j 13h et 18 min a vivre et que je t'invite a prendre un café en te disant de me retrouver a tel endroit dans 2h ...ils ne se donnent plus rendez vous le xjour à xh mais dans xjour à xheure dans ses conditions plus besoin de montre.

7.46667

Publié le 8 Avril 2012

Inheritance: L'Héritage Maudit

Inheritance: L'Héritage Maudit

Pourquoi gang de vieille ? parce que pendant toute la dernière partie du film je sais pas trop pour quelle raison je n'arretais pas de penser a ce skeetch des Monty python où une bande organisée de vieilles attaque des jeunes dans la rue a coup de sac à main. Alors évidement le film n'a pas grand chose a voir avec cette scénette si ce n'est la présence d'une vieille dame.

Pour en revenir au sujet et parler un peu d'"Inhéritance", film de possession ou mamie la carne hante sa brave aide ménagère, il faut bien admettre en premier lieu, que même en déambulateur on aurait pas trop de mal à suivre tant le rythme est lent et que l'action tarde à démarrer sans d’ailleurs jamais vraiment décoller.

Pour coller à son rythme "inheritance" joue la carte du thriller psychologique et on assistera donc à la descente au enfer de la jeune Abbie qui perd le contrôle de sa vie et qui tente par tout les moyens d'en reprendre les rênes, honnêtement c'était pas le meilleur choix, et après une introduction agréable ou les liens entre la vieille dame et son aide nous sont présentés, on ensuite droit a un développement qui traine en longueur et où le même schémas se répète inlassablement : la vieille à ce moment du film clamsé fout le souk dans la vie de la jeunette, celle-ci est d'abord désemparé, pleurniche chez sa copine puis elle se rebelle et ainsi de suite. Le tout se bouclant sur une conclusion classique et sans grande surprise. Bref, un scénario pas très sexy et m'a foi bien convenu.

Celà dit la vieillesse me met mal à l'aise et j'avoue que fantôme de la vieille peau à eu plus d'effet sur moi qu'une demoiselle chevelu ou qu'un petit garçon au yeux charbon. Ses apparition étant fichtrement bien mise en scène, autant dire qu'elle en impose. D'une manière générale la mise en scène est assez classe et la réalisation est maitrisée ce qui permet d'aller au bout sans trop de peine.

Un moyen film sans grande originalité et mollasson dont il ne reste pas grand chose après visionnage, pour autant après une sieste ou pour entamer une soirée avant de passer à quelque chose de plus couillu il peut convenir.

4

Publié le 8 Avril 2012

The Sickhouse

The Sickhouse

Une jeune archéologue se retrouve coincée dans un orphelinat désaffecté avec une bande de délinquants, jusqu'au réveil d'une force sombre, ancienne et puissante bien décidée à ne pas les laisser en sortir...en vie du moins. "Sick house" est un énième film prenant situation dans un lieu désaffecté glauque ou des gens sont morts tués de la main de ceux censé les soignér/protéger, la figure du "père-bourreau" à encore de beau jour devant elle il semblerait. Alors "Sick house" commence plutôt pas mal, jusqu'au premier hic, les raisons de la démolition de l'ancien orphelinat, un bacille de la peste aurait été retrouvé lors d'une fouille archéologique sur une babiole de l'orphelinat... on se doute bien que dans un endroit pareil, infesté de rats en plein c½ur d'une ville avec un accès direct au égouts, y'a peu de chance qu'une telle bactérie dorme gentiment 350 ans sans embêter personne...comme l'intro est sympa on passe et on accepte cette petite facilité scénaristique. Et pendant une grosse première demi heure plutôt réussie on a bon espoir, malheureusement passé celle-ci on tourne vite en boucle, embrouille/Mur/"Cutter" écrit en lettre de sang"/apparition fantomatique et on recommence. Les personnages eux même tourne en rond revisitant inlassablement les même pièces revenant à leur point de départ limite à croire que l'immense bâtisse que l'on devine de l'extérieur n'est en fait qu'une boite à chaussure et on se sent volé sur la marchandise, immanquablement l'ambiance en prend un coup et le manque de variété dans la mise en situation des scènes d'épouvantes ne fera pas plus s'affoler notre palpitant. C'est bien dommage parce qu'il y a de joli réussite et de bonnes idées, la représentation du prêtre noir avec son costume qui rappelle vaguement Thôt m'a bien plut, les 5 personnages du film sont plutôt bien pensé et interprétés, évitant l'écueil de la caricature. Enfin le dévoilement de l'intrigue par l'archéologie change un peu des traditionnels coupures de journaux et autre photographies. Une fin ouverte à demi réussie et donc à demi décevante surtout parce que je l'aurai préférée plus apocalyptique, elle confirme que le postulat le plus prometteur du film à été également le plus mal exploité. Cependant elle reste suffisamment dans la tradition du genre pour me contenter D'un point de vu technique rien de transcendant. quelques flash épileptique comme je les déteste bien. Et sur les scènes d'épouvante le manque de moyen et le manque de finesse dans la réalisation se fait clairement sentir recyclant à l'infini les même effets, la ou quelques hors champs bien mis en scène aurait put sauvé le spectateur de la lassitude. Celà dit et puisqu'il à été à juste titre mis en rapport avec "Death tunnel" d'une manière générale je le trouve quand même bien au dessus, faut dire que "Death tunnel" m'avait littéralement fait saigner des yeux...du coup de mon point de vu c'est pas difficile de faire mieux. Au final "The sick house" fait partie de ses nombreux métrages qui ont un certain potentiel, mais à qui il manque certaines choses essentiels pour vraiment retenir l'attention spécialement alors que le sujet à déjà été traité à moult reprise.

5

Publié le 7 Avril 2012

Solitaire - Eaux Troubles

Solitaire - Eaux Troubles

Jusqu’à présent quand on me parlait de l'Australie je pensait invasion de sauterelles, kangourou se jetant sur les voitures et diverses espèces de serpents venant trouvé refuge directement chez l’habitants...etc.

Du coup moi vivante personne me trainera la bas et si jamais on tentait de le faire de force je jure d'avaler ma langue. A mon catalogue des 100 raisons pour lesquels je ne fouterai jamais les pied sur ce continent vient se rajouter ce "Solitaire" et ses crocodiles

L'Australie propose son lot de paysages magnifiques, je peux au moins lui concéder cela, et lors d'une première partie touristique et contemplative, Mclean ne boudera pas son plaisir à nous faire découvrir sa terre sauvage. Il suivra cette ligne de conduite dans la deuxième partie alors que son prédateur rentre en scène, une énorme bestiole ma foi plus que convaincante, elle fait carrément vrai. Réalisme renforcé par ses attaques précises et rapides sans effusions inutiles. L'angoisse réside dans l'attente de l'attaque et pas dans l'attaque en elle même, aidé par une trame qui oblige nos protagonistes à se mettre en permanence en danger parcequ'ils n'ont pas le choix.

On pourra regretté un twist final un peu surréaliste qui tranche un peu avec le reste du film mais qui à le mérite de nous permettre d'apprécier le reptile dans toute sa splendeur. Je n’émettrait pas d'avis sur le happy end, ça reste une question de goût et c'est pas l'essentiel du film, il se justifie parce qu'il est pleinement assumé à tel point qu'il en dégouline

Une réalisation et une photographie impeccable, des SFX franchement bluffant, des choix de mise en scène tranché, des acteurs dans l'ensemble convaincants, voilà qui rehaussent largement un scénario un peu léger (mais pas plus que la majorité des films du genre) et permettent de passer un bon moment.

Finalement Rogue est un film de prédateur plutôt réussit à mon goût qui ne manque pas de qualités techniques.

7.34483

Publié le 16 Mars 2012

Gutterballs

Gutterballs

Après Une demi heure de film difficile ou l'ennui dispute à l'agacement entre voix nasillardes et rires stupides à la limite du supportable sans compter une scène de viol réaliste qui tranche net avec l'humeur jusqu'alors installé et dont on ne comprend alors pas trop l'intérêt, "Gutterballs" remonte la pente petit à petit, jusqu’à devenir un slasher barré au meurtres inventifs et sanglants et résolument fun, et si on accepte volontairement de faire abstraction de l'introduction complètement raté on arrive alors à passer un bon moment.

Les acteurs sont minable et les personnages qu'ils incarnent exaspérants on ne rêve que d'une chose qu'ils aient mal, et on ne sera pas déçu de ce point de vu là. Du gore du cul, les deux en même temps, de la diarrhée verbale incessante, Gutterball mise tout sur le trash pour le meilleur quand il s'agit des exécutions et pour le pire au niveau des dialogues. En bonus on notera une bande son sympa et un huis clos bien orchestré.

Au final, a condition d'arriver a survivre a la première demi heure et c'est pas une mince affaire , Gutterball s'avère plutôt divertissant maitrisant parfaitement les codes du slasher et l'emmenant dans un univers ou la surenchère du mauvais goût devient un point de vu esthétique.

6.05263

Publié le 15 Mars 2012

Spirits

Spirits

"Shutter", remake d'un film thaïlandais revisité par un réalisateur japonais et réécrit par un Américain... au vu de la très bonne version originale de trois jeunes réalisateurs aux noms a coucher dehors ça risque d'être dur de me ferrer, à savoir que si l'original ne brillait pas non plus par son originalité la parfaite maitrise des codes du genres et les scènes horrifiques saisissante m'avait à l'époque franchement plût.

Sachant cela , c'est non sans a priori que j'aborde ce "Shutter" sauce occidentale et j'avais déjà en tête d'en faire un comparatif après visionnage.

D'une manière générale peu de changement entre les deux versions. Voyons donc les plus notables.

La narration se concentre principalement sur le personnage masculin dans la version thai, ce sera sa femme qui sera mise en avant dans l'US, dans la version Thai le héros est un lâche complet, vrai faux coupable, dans la version US il fait nettement plus calculateur.

Quelques scènes horrifique sont pensées un peu différemment, bien que dans l'ensemble elle soit pratiquement similaire avec une scène clairement différente dans les deux métrages, la scène au lit précédent la conclusion, qui dans l'originale ne se passe d’ailleurs pas que dans la chambre, j'ai préféré celle de l'originale qui m'avait bien marqué (pour que je m'en souvienne aussi bien deux ans après) que le roulage de pèle du remake.

Évidement on ne peut pas passer à côté de l'occidentalisation des éléments horrifiques tant dans la représentation fantomatique que dans la symbolique. L'eau est beaucoup moins utilisée et pas de la même façon dans le remake et certaine scènes sont remaniées assez intelligemment car évidement certaine question de folklore ne se pose pas dans la version originale. Du coup le remake voit la disparition de certains personnages au profit d'autres n'existant pas ou n'étant pas développé dans l'original (comme l'assistante par exemple), les second rôles tiennent une fonction différente, didactique dans le remake et absolument nécessaire a l’héroïne ne serait-ce que d'un point de vu culturel, dans l'original il ne sont que des leviers pour faire avancer la narration, leur présence à l'écran est d’ailleurs nettement moins importante. C'est une des réussites du remake, prendre en compte le fait qu'il s'agisse d’étrangers à Tokyo et l'intégré aussi brillamment dans la trame.

D'un point de vu technique les deux sont également réussis avec un avantage certain de budget pour la version US et une photographie nettement au dessus. Et côté acteur, idem, rien a redire Rachael Taylor et Joshua Jackson sont impeccables bien au delà de ce à quoi je m'attendais, les acteurs de la version original était de mémoire également tout à fait crédibles.

Au final c'est une adaptation plutôt réussie, cependant au vu de l'original qui était très bon on peut se demander l’intérêt d'un tel remake, si ce n'est surfer sur une mode financièrement très rentable. D'autant qu'esthétiquement, techniquement et scénaristiquement il n'apporte rien d’essentiel.

S'il n'est pas franchement moins bon que son modèle il n'est pas non plus meilleur du coup pas indispensable cela dit je m'attendais déjà à tirer à vu sur ce "Shutter" alors que finalement il dépasse largement ce que j'avais imaginé, c'est pas si mal donc.

6

Publié le 15 Mars 2012

Spider Web - L'Antre de l'Araignée

Spider Web - L'Antre de l'Araignée

Quelle purge que ce "Spider web", pourtant la jaquette fait envie et c'est bien la seule chose de réussie. Des acteurs pitoyables desservants un peu plus un scénario indigent qui multiplie les incohérences et mêle arachnide et trafic d'organe (histoire d'être à la mode, ce qui n'apporte absolument rien à un film de bestioles). Sans oublié des effets numériques à chier, avec même des areignées géante qui n'ont rien a foutre là au vu du scénario, mais bon on est plus à ça prêt. Absolument rien ne fonctionne et on s’ennuie rapidement ferme.

Passez votre chemin y'a vraiment rien a voir.

4.4

Publié le 14 Mars 2012

Absentia

Absentia

Film indépendant qui a rencontré le succès dans plusieurs festivals américain "absentia" sort chez nous en DVD, du coup j'étais très curieuse de savoir ce qu'il donnait.

Absentia traite de la disparition et surtout de ce que les proches endurent quelques année plus tard alors qu'ils ne savent pas si le disparut est mort ou non et ou ils doivent pourtant déclarer le décès par absence. Ici Tricia arrivée au terme de plus de 7 années de recherche se résout à déclarer celle de son mari, entre autre parce qu’elle est enceinte et qu'elle doit de fait envisager l'avenir. Sa s½ur, ex-toxico, viens vivre avec elle afin de l'aider à sauter le pas, et pour elle même tenter de tourner la page sur un passé que l'on comprend houleux. La première partie du film se concentrera sur la difficulté de faire un deuil lorsque le décès n'est pas avéré.

Pourtant les éléments du fantastique ne tardent pas à faire leur apparition entre hallucination, réalité et points de vu divergeant suivant les personnages Mike Flanagan brouille volontairement les pistes, et la version finale du film n'apparait alors que comme l'une des multiples possibilités choisie parmi toute celle proposée tout au long du métrage.

L'angoisse repose essentiellement sur l'ambiance pesante, Flanagan nous met volontairement au même niveau que ces deux héroïnes nous partageons totalement leur perception des évènements, exit le spectateur omniscient, leur questionnement deviennent rapidement les notre, nous faisant pleinement partager leurs angoisses, c'est la grande réussite du film. Le rythme volontairement lent soutenu par une image chaude renforce l’ambiance de plomb et l'immersion.

Alors tout n'est pas parfait, quelques effets bouh pas vraiment nécessaire et surtout attendus et les prestations des acteurs sont assez inégales, quand à la bande son elle devient vite lourdingue.

Mais au final "Absentia"a brille par l'intelligence de sa mise en scène, et par la recherche esthétique de la réalisation. D'un postulat pas très original, Flanagan a su prendre un point de vu inexploité jusqu'alors.

Le cinéma indépendant semble se réveiller, je pense également a des films comme "Rubber"ou "The violent Kind" entre autres films sortis dernièrement, des métrages ou la recherche créative sont à nouveau au centre de la préoccupation du réalisateur, là ou ça faisait quelques années que le cinéma horrifique indépendant se cantonnait trop souvent à la série B plus ou moins réussie mais sans grande inventivité avec un bonne tendance à verser dans la facilité.

4.85714

Publié le 13 Mars 2012

Melancholia

Melancholia

Lars Von Trier aura beaucoup fait parler de lui à Canne lorsqu'il y présentait Mélancholia, parce qu'il aime à gentiment provoquer la presse et l'opinion publique, éclipsant au final un film pourtant très attendu et un peu relégué au second plan a cause du scandale. Alors que vaut ce Melancholia?

Déjà on ne peut pas passer a côté du casting et Lars comme à son habitude sait choisir ses acteurs autant que surprendre, qui aurait imaginer voir Kristen Dunst promise au suedois Alexander Skarsgard et en sœur de Charlotte Gainsbourg, elle même mariée a Kiefer Sutherland et toute deux filles de Charlotte Rampling et John Hurt avec comme organisateur de mariage Udo Kier. Rien que pour ça et pour l'affiche absolument splendide qui rappelle l'Ophelie de Millais on en a l'écume au lèvre.

Par ailleurs l'imagerie d'Ophélie est très présente dans le film offrant également une scène splendide rappelant "La mort d'Ophélie" de Delacroix et d'une manière générale toute l'esthétique du film tend a se rapprocher d'une œuvre pictural, dès les première minute en usant d'une succession de plan aussi déconcertant que grandiose il installe une atmosphère onirique avec en arrière plan musical tout au long du film, Wagner.

Il s'agira ici d'un film intimiste se déroulant dans une immense propriété au devant de laquelle s'étend un terrain de golf à perte de vu, Justine atteinte de dépression chronique ou Mélancholie sabote sa cérémonie de mariage, au même moment une planète nommée Mélancholia, et jusque là cachée par le soleil, est à 5 jours de transiter vers la terre, le monde retient son souffle quand a savoir si elle la percutera ou non, alors que dans l'immense propriété les drames familiaux se jouent.

La majorité du film se concentrera donc sur les liens qu'entretiennent les personnages entre eux dans une première partie qui rappelle l’excellent "Festen" et dans la seconde avec eux même et particulièrement au travers des ressenties des deux soeurs, Lars Von Trier dresse un portrait pessimiste de l'état de l'humain et de son quotidien, de celui qui se raccroche a tout ce qu'il peut pour se rassurer, de celle qui cède a l'angoisse à celle qui sombre dans le nihilisme un constat triste ou rien de ce qui fait nos vies n'a de sens et fait de l'Homme une chose vaine le tout se clôturant sur une fin du monde spectaculaire et poétique.

Un des grand film de Lars Von trier et d'une manière général un chef d’œuvre du genre que je ne suis pas prête d'oublier.

8.5

Publié le 12 Mars 2012

Meurtre à la chaîne

Meurtre à la chaîne

"Next stop murder" est tout a fait le genre de film qui passe en début d'après midi sur la 6, un thriller pour desesperate housewife. Un scénario sans aucune surprise et une réalisation de téléfilm. Avec le monsieur bricolo de Charmed qui surjoue du début à la fin, le reste du casting sans être exceptionnel est correct.

Pas grand chose à dire ni bon, ni vraiment mauvais, insignifiant. Vite vu, vite oublié.

4

Publié le 12 Mars 2012

Pig hunt

Pig hunt

De loin ça fleurait bon le nanar (et le cochon aussi un peu), de près c'est entre les deux, naviguant entre le bon film de monstre et la série B grotesque, on sait parfois pas trop si on a mis le pied dans le bousin ou si on a trouvé une truffe.

Pas mal de chose agaçantes, des personnages sur caricaturaux au bon vieux clichés sur l’Amérique profonde, en passant par des dialogues parfois inutiles souvent ridicules, des situations absurdes et un humour qui tombe à plat, quand au montage y'a certains ratés qui ne peuvent passer inaperçus.

Au delà de ça, et c'est un tour de force au vu des défauts cités précédemment, l'ambiance est là, principalement grâce a une BO bien sentie et parce que James Isaac a su filmer la forêt. La chasse est l'élément principal du film et on sent que le sujet est bien maitrisé ce qui est plutôt agréable, les SFX sont dans l'ensemble bien fichu et on à le droit à plein de petite scène crados tout à fait à propos.

Enfin le monstre comme toute grosse bête qui se respecte attend la fin pour se présenter à nous, alors qu'on y crois presque plus et si à ce moment là ça nous importe plus vraiment, elle boucle plutôt bien ce "pig hunter".

Au final, l'ensemble se balance sur un fil entre éclairs de génie et médiocrité, de beau morceau de bravoure et de gros ratages bien patauds, une curiosité en dent de scie qui si elle se laisse regarder et même s'apprécie à certain moment pour agacer la seconde d'après me laissant une impression mitigée.

6

Publié le 11 Mars 2012

Stag night

Stag night

Un survival des plus classique dans les tunnel du metro New yorkais, des tueurs sanguinaires à barbe longue et dents pourris, des jeunes adultes en goguette qui se retrouvent à courir partout et surtout en rond en attendant de s'offrir un coup de coupe-coupe, un rat et des méchants clodos qui jouent des percussions voilà qui résume assez bien Stag night.

Avec un réalisateur qui tiens la route le film aurait surement eu une autre dimension, si le scénario est pas très fouillé, le gros de ce qui fait un survival est pourtant là.

Des meurtres crades, un traditionnel jeu de cache-cache et même en bonus des massacres qui se fondent bien dans l'action. On nous épargnera également les victimes stupides qui se séparent exprès et majoritairement pour des raisons ridicules en vu d' aller se faire trucider, solution de facilité trop souvent exploité dans la plupart des survival, en somme les actions de nos traqués sont plutôt cohérentes.

Quand aux personnages j'aurai plus dit stéréotypé que caricaturaux on retrouve des profils qu'on a certes l'habitude de voir dans le genre mais rien qui tourne à l'excès dans le sens ou aucun personnage n'agira en dépit du bon sens et leur comportements admets des nuances (je pense notamment à la tête de n½ud du début qui se calme bien vite quand sa tourne au boudin) qui sont loin d'être toujours présente dans les survival de ses 10 dernières années. Bien qu'au final faute a une VF atroce et à des dialogues bien plats, on a du mal à s'attacher à ces derniers.

la photographie et les SFX étant également plutôt réussit, en définitif Stag Night se voit vraiment plombé par une réalisation dégueulasse entre plan abscons et mouvement de caméra gerbatoires ce qui aurait put être un survival honorable bien que peu original frise la catastrophe à cause d'un type qui sait pas tenir une caméra...

6

Publié le 10 Mars 2012

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