Critiques spectateurs de Bzittt

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Save the Green Planet !

Save the Green Planet !

Pour son premier film Jeong Jun-Hwan nous offre un petit bijoux, s'amusant des genres et de leurs codes il prend le contre-pied de la comédie burlesque, du mélodrame, de la science fiction, du film policier et du film d'horreur sans jamais se perdre de vue ni tomber dans le ridicule...

Save the green planète est un film aussi drôle que touchant, sauvage et barge... on gardera en mémoire les casques façon passoire bidulotruc et le ciré noir sac poubelle, armure indispensable pour lutter contre l'invasion extraterrestre... Le film propose bien des surprises et des rebondissements et ne permet jamais de supposer ce qui va se passer après.

La densité du scénario qui propose une histoire personnelle et psychologique au travers du héros, une intrigue policière, les rapports séquestré/tortionnaire sous fond d'extra-terrestre n'est jamais bâclé ni indigeste un véritable tour de force...

Un film génial, complètement décalé sans être stupide, un pur concentré de vrai cinéma

7.71429

Publié le 15 Janvier 2009

Kilomètre 31

Kilomètre 31

Ce n'est pas si souvent qu'on a l'occasion de tomber sur un thriller horrifique mexicain, rien que ça, ça donne envie d'y jeter un petit coup d'oeil avouez....

Et bien au final mon sentiment est assez mitigé, le film est assez divertissant et bien qu'il comporte un certain nombre de défauts surtout d'écriture.

Le budget est là et en plus il n'est pas gaspillé, les sfx sont convainquant et de bonne facture, ils sont dosés à la perfection et ne vont pas dans la surenchère, ils sont là pour servir le propos fantastique du film et pas l'inverse, ce qui est déjà un bon point.

Le scénario quand a lui est assez classique, c'est certe une ennième histoire de fantôme qui reprend quelques peut une des variante de la "dame blanche" qui pourrait offrir un axe relativement original pour être digne d'interêt si la mise en forme n'avait pas largement été pompée sur les films d'épouvante japonnais a succès de ces dernières années (the grudge et compagnie) ce qui m'a quand même fait me demander pendant au moins deux bonnes minutes, si les mexicain partageaient une mythologie fantomatique commune avec les japonais, puis je l'ai espéré, et après j'ai abdiqué, pompage et repompage.

Encore malheureusement j'ai trouvé un manque de subtilité dans l'écriture dommageable bien que le rythme soutenu de bout en bout du film parvient a lui seul a maintenir l'attention du spectateur

La partie investigation du thriller est mal pensée/écrite, et sombre assez vite dans une justification sans fin du propos de base plutôt qu'une réelle enquête, trop d'indices donnés trop vite et mal, un flic qui ouvre sa porte a un parfait inconnu pour lui raconter trois années d'investigation sans trop de cérémonie, avec en parallèle une vieille loufoque qui donne les dernières clefs de l'intrigue à l'héroine, ca ménage assez mal le suspens, et ca aurait mérité d'être un peu plus distillé tout au long du métrage plutôt que d'être livré en bloc en 10/15 minutes de film parcequ'on a plus le choix et qu'il va falloir en venir a la conclusion.

Les personnages souffrent eux aussi d'un cruel manque de subtilité, encore une foi on lache le passé trouble de l'héroine à la va vite, bien qu'au final il n'apporte absolument rien en substance au film ou au personnage et atterit dans le panier des intentions manquées. Je ne parlerai pas du flic qui a autant de carrisme qu'un pot de fleur dans une forêt tropicale ca a beau être un personnage secondaire, il n'a pas ce petit je ne sais quoi.... Seul les deux personnages masculins principaux sont relativement bien abordés, sans que le scénariste ait cherché a rentrer dans le détail de leur personnalité, ils fonctionnent pourtant relativement bien.

Et les acteurs dans tout ca? ni bon ni mauvais, voir interchangeable, rien d'infamant mais rien d'exceptionel.

La réalisation quand a elle n'est pas mauvaise elle se perd parfois en flash back inutile et surconvenu imposé par un scénario cliché, mais pour le reste elle est honnête et appuie sur l'ambiance mystérieuse réussit'si on coupe les dialogues pour ne laisser que l'image et la musique.

Le twist final est aussi convenu que le reste du film cependant j'ai aimé la fin ouverte et les dernières secondes du film classique et toujours efficace.

Au final, je suis assez partagée ce film n'a rien de transcendant rien d'innovant et comporte un certain nombre de défauts qui vont de l'acceptable au grotesque cependant, son rythme soutenu est parvenu à trompé mon ennui et m'a maintenu jusqu'a la fin ce qui relève de l'exploit....

7.5

Publié le 14 Janvier 2009

2 Soeurs

2 Soeurs

C'est moi ou la critique proposée sur le site est completement à côté de la plaque? Recopier le synopsis de allo ciné mot pour mot c'est bien....s'appuyer sur la critique de mad movie aussi soit....(on a les mêmes lectures desolée). Mais résumer deux soeur à une simple histoire de fantôme là ou Kim Jee-Woon se tue a truffer son scénario d'une foultitude de détails intelligents pour construire un drame psychologique ...Il faut bien rendre justice au film... Kim jee won s'amuse des références: il faut noter que le film s'annonce comme une chronique(les deux soeurs sur la berge) et continue à emprunter en de nombreux endroit au cinema d'art et essai asiatique, contredit par des tics de réalisation grand public eux mêmes contredit par l'emprunt (qui est le plus remarqué ici apparement) au cinema fantastique asiatique mais aussi (et c'est surprenant) occidental.....La scène la plus frappante est la premiere scène de la maison et du jardin, sans musique, en plein jour et en plan fixe. Elle est d' autant une scène de cinema d'art et essai qu'une scène de présentation de maison hantée occidentale. Les fantômes sont representés sous deux formes, façon "ring" (répondant aux codes asiatique) et via la soeur et la mère de maniere très occidentale, une simple projection invisible de l'être qui a vécu.... Fort de savoir à présent que Kim Jee-Woon s'amuse des genres et les exploite dans le but volontaire de brouiller les pistes quand au genre propre de son film les emprunts au cinema fantastique apparaissent comme volontairement désincarnés, les symboles étant integrés de facon absurde comme des artifices nécessaires pour signifier au spectateur que ce n'est pas un film fantastique! Et ce ne sera pas plus un film psychologique...A partir de ce moment là tout peut arriver... Rien n'est laisser au hazard la photographie du film est splendide tout à l'air d'être choisie avec soin du moindre detail du décor à la robe de chambre des fillettes, il n'y a aucune place pour le hazard .... un seul axe final de lecture à avoir.... Finalement c'est la plus grosse proposition de Kim jee won de faire du spectateur une sorte de sherlock holmes à nous de trouver les indices, les détails pour repondre a la question finale qu'est que c'était finalement que ce film.... La trame psychologique et l'histoire de fantôme se regroupent en un même et unique drame familial et on nous propose, en plus du jeu de piste, une histoire touchante et originale à la manière des romans chroniques asiatique. La construction même du film et de son histoire sont a rapprocher avec celles d'auteurs asiatique contemporain qui emploient les mêmes méthodes au niveau litteraire comme haruki Murakami s'il ne faut en cité qu'un.... C'est au final un film extrêmement intelligent. On peut se contenter de l'intelligence du scénario (il est possible d'en faire une étude détaillée et complète tant il y a de details) de la justesse des acteurs et de l'ambiance étrange du film (on peut aussi être deçu et le trouver fade, voir chiant c'est concevable). Il devient extrêmement complexe dans son axe de lecture sous jacent quand à sa structure et nécessite une bonne connaissance du cinema asiatique et de l'exploitation de ses genres...dans cette axe là il devient déroutant et fascinant tant Kim jee won est génial.

7.875

Publié le 1 Janvier 2007

Abandonnée

Abandonnée

Si the abandoned beneficie d'une belle ésthetique et de quelques plans très réussis, c'est dans l'ensemble un film faiblard que Cerda nous propose, un scenario simple pour ne pas dire simplet, qui s'alambique de facon incohérente sans parvenir pour autant a s'étoffer, provoquant des trous dans la trame qu'on laisse à la libre interprétation du spectateur......sauf que la fin est fermée et c'est là ou le bas blesse... Ce n'est pas tant qu'on a estimé le spectateur suffisement intelligent pour reconstituer les pièces manquantes....c'est juste qu'on ne savait pas quoi lui dire et qu'il fallait bien cette phrase finale pour boucler l'histoire pour le moins brouillon... On nous enlève donc après nous avoir forcer a faire des recoupement pour rendre un peu cohérent le scenario tout au long du film le plaisir d'une fin ouverte...choix cruel vu les efforts d'indulgence demandés au spectateur.... Une histoire de maison hantée qui finalement se laisse regarder mais ne laissera pas grand souvenir, l'ambiance glauque est assez reussit mais pour le frisson et la peur faudra repasser (je me souviens avoir ete plus tendue en revoyant polstergeist que devant abandonnée c'est dire)....on peut retenir le decor réussit, quelques plan superbe qui nous font dire que cerda deviendra grand (peut etre), la photographie. Puisqu'on parlait de l'ecole espagnol mieux vaut revoir darkness de Balaguero qui lui est un film de maison hanté reussit tant point de vu d'un scenario qui tiens la route que d'une réalisation bien faite.... Coup de gueule : c'est quoi ces films ou l'heroine/le hero monte en voiture avec un inconu en plein milieu de la nuit pour se rendre dans un endroit encore plus isolé.....ca fleurit de plus en plus dans les scenars...y'en a un peu marre de cette soluton de facilité, et puis sa donne juste envi qu'il se fasse butter "t'es trop bete t'facon, tu mérite que ca".....c'est comme a une époque les gens qui montaient au grenier poursuivit par un serial killer, pour se retrouver bien coincer entre lui et la fenetre ..... fallait que ca sorte -_-'

7.93103

Publié le 1 Janvier 2007

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