Critiques spectateurs de Bzittt

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The Bay

The Bay

Entre le film found foutage horrifique et le docu-fiction, "The bay" propose à partir de deux élément réel, un scénario catastrophe à faire pâlir d'angoisse.

Avec pour point de départ la pollution des eaux de la baie de Cheasapeake, baie tristement célèbre et régulièrement mise sous le feu des projecteurs pour ces raisons. Si j'avais déjà lu un truc la dessus il y'a quelques années au détour d'un article sur Obama. N'étant ni américaine, ni militante écologiste je m'y étais pas plus intéressé que ça. Après avoir vu "the Bay" et avant de faire cette critique je trouvais intéressant de faire quelque recherche pour déterminer la part de vérité et d'extrapolation dans le film par rapport à la réalité. Je me propose donc de vous en faire un très court résumé, histoire qu'on soit tous à égalité.

Il s'avère que la baie de Cheasapake est la première zone au monde à avoir été déclarée "zone marine morte" dans les années 70, et ce après avoir été une zone d'abondance et de diversité d'espèces, propice à la pêche. La baie se partage principalement entre la Virginie et le Maryland, (mais également New York et la Pensylvanie), cet découpe prend son importance dans la réglementation en terme de rejet et de contrôle des eaux. Il y a d'un côté le "bon élève", la Virginie qui a tenté de légiférer dans les années 80 pour préserver la baie. Et de l'autre, tout le reste qui n'en a cure.

En 2009 un décret qui vise à obliger tout les Etats concernés à faire un effort est finalement voté. Le prochain bilan est prévu pour 2017, avec une deuxième échéance en 2025 ou les efforts devraient aboutir, et ou les fond marin de la baie devraient commencé a respirer à nouveau. Seulement on trouve également un certain nombre d'étude post 2009 qui feraient état du non respect des nouvelles normes par les industrielles, agricole et autres.

(Sources principales : qualité de l'eau et agriculture OCDE 2012 // bulletin electronique.com ambassade de France aux E-U // Wikipédia.)

Voilà un résumé très condensé de ce que vous pourrez trouver en mieux et en détail dans les sources cité précédemment.

On en conclu que la situation écologique mais également géo politique décrit dans le film sont très proche de la réalité.

Deuxième élément du réelle l'isopode, plus précisément le Bathynome géant, espèce des fonds marin particulièrement carnassière principalement charognarde mais qui ne crache pas sur un peu de chair fraiche de temps à autre. La voracité de l'espèce est destructrice mais c'est aussi sa principale faiblesse puisqu'elle ne peut plus se déplacer si elle mange trop, peu de chance donc de le voir vous sauter au visage c'est également un crustacé et donc un des premiers a souffrir de l'hypoxie, peu de chance également que l'espèce parvienne a survivre et proliférer dans la baie présentée précédemment.

C'est ici que le fictionnel entre en jeu. Prétextant une fuite dans une usine nucléaire Levinson donne les moyens à l'espèce de devenir le monstre qu'il nous présente. Le postulat de base devient donc tout à fait plausible. Et alors que ces bêtes dévorent leurs victime de l'intérieur il devient clair qu'elles sont une représentation métaphorique du poison qu'ingère au quotidien les habitants de la baie.

Employant le décrié procédé found foutage, the bay tiens plus du docu fiction que de la ballade en fôret qui tourne mal, Levinston va même plus loin en utilisant le procédé comme point d'appuie de son scénario nous permettant ainsi de suivre l'action sous différent point de vu, multipliant les personnages et donc les histoires personnelles à l'instant T. Balaguero avait déjà montré qu'il était possible de faire quelque chose de l'ordre du cinéma classique en utilisant cette technique, Levinson enfonce ici le clou. plus qu'un simple cache misère dans les mains d'un cinéaste de talent, c'est également un outil qui peu servir au récit.

L'aspect docu-fiction sert bien le côté film catastrophe et horrifique de the Bay renforce également l'engagement presque (trop) militant du film.

Pour agrémenter le tout Levinson saupoudre son film de petites scènes bien crades comme on les aimes, et de SFX convaincants, et de scène horrifique parfaitement mâitrisées.

L'ensemble n'est clairement pas sans défaut, ça manque trop souvent de finesse dans le propos et on a du coup parfois l'impression d'assister à un meeting de Greenpeace. Mais the Bay à aussi de belles qualités, celles d'être un film intelligent, divertissant et qui fait peur.

C'est bien dommage qu'en terme de visibilité il se voit noyé sous les très grosses sorties de films fantastique du moment... Si je n'avais pas vu l'affiche au cinéma, je serai passé à côté tant la communication autour à été faible.

Bref je conseille.

7

Publié le 10 Juillet 2013

Man of Steel

Man of Steel

Tout d'abord je dois bien admettre que Superman est loin d'être mon super-héros favoris, et sans la fête du cinéma je n'aurai sans doute pas vu ce "Man of steel", ce que je reproche à superman? c'est d'être un peu niais et surtout trop parfait, ce que je reproche à l'univers de superman? c'est son manque de profondeur mais aussi son manque de super méchant réellement charismatique. Un bon méchant est à mon sens le point clef pour faire briller un super héros spécialement alors que superman est sans doute le plus puissant de tous.

Je n'avais donc aucune attente en voyant ce superman et la disparition de sa culotte me laissait présager un superman qu'on aurait désespérément tenté de rendre cool, ce qui ne me rassurait pas spécialement. Es-ce que ce Man of steel m'a fait mentir? indéniablement oui. Man of steel parvient à insuffler un peu de profondeur(toute proportion gardé) à un univers jusque là trop lisse.

En nous présentant dans sa première partie, les derniers jours de Krypton planète usée par l'exploitation abusive de ses ressources par sa population, Snyder s'il emploi un motif écologique très à la mode a le mérite d'ancrer l'histoire dans l'air du temps.

Très avancée technologiquement, Krypton a abandonné la procréation naturelle au profit de naissance artificielle sélective dont les enjeux rappellerons "bienvenue à gattaca". Ce choix s'avère des plus heureux sans en dire trop pour ne pas spoiler, il a le double avantage de donner une raison valable au sauvetage de superman, mais également le relief qu'il a toujours manqué au personnage de Zod.

On notera une vision de Krypton des plus séduisantes pour les fans de SF et des SFX fichtrement bien foutue

Lors d'une longue transition, l'enfance et l'adolescence de superman sont abordées, rien de bien nouveau ici si ce n'est un Clark en réelle quête de réponse sur ce qu'il est. Cherchant toujours a gratter la surface du mythe, Snyder met en relief les contradictions entre l'humanité du héros et ses super-pouvoir au travers de ses relation avec son entourage, notamment celle avec son père adoptif. Cette partie à a mon sens un vrai problème de rythme, si elle n'est pas inintéressante dans le fond elle est assez indigeste sur la forme.

Enfin l'affrontement contre le général Zod, le rythme deviens alors très nerveux, les combats sont impressionnants de puissance bien qu'on regrettera un rendu parfois un peu brouillons à l'écran.

Au final "Man of steel" balaye en moins de 2h30 l'histoire de la naissance de Superman sur Kripton à son avènement en tant que super héros sur Terre. C'est presque trop court au vu de la matière apportée au mythe, pris par le temps on sent régulièrement Snyder dans l'incapacité d'aller au bout des idées qu'on devine, et chacune des parties du film aurait pu faire l'objet d'un film unique.

Malgrés les imperfections, c'est une lecture intéressante du comics et les libertés prises avec l'histoire de base sont toujours pour le mieux.

Le casting et les SFX viennent consolider l'ensemble et si Man of steel n'est pas pour autant un chef d'oeuvre du genre, c'est probablement le film de Superman le plus réussit scénaristiquement à ce jour au vu des nouvelles perspectives sur l'univers de Superman qu'il ouvre, et un blockbuster de qualité.

Une excellente surprise donc pour un film qui me tentait pas plus que ça à la base. Je conseille.

8.23529

Publié le 8 Juillet 2013

World War Z

World War Z

Je vais commencer ce petit bilan tardif de la fête du cinéma par la critique de "World war Z" dernier des 3 films que j'ai pu voir cette année dans le cadre de l’événement, de "The bay", "Man of steel" et même "After earth" (que j'ai vu juste avant la fête) "World war Z" est probablement celui que j'attendais le plus, je me l'était réservé en clôture à cet effet, au final c'est aussi la plus grosse déception...

Je ne commenterai pas la 3D puisque nous avons choisi une séance sans, le supplément demandé pour la 3D doublait le prix de la place et même en pleine fête du cinéma louer la paire de lunette 1€50 et payer 2€ de plus, pour une technologie déjà considérée comme ringarde il y'a 20 ans... bref, je trouvais pas ça spécialement nécessaire.

Avec Brad pitt en tête d'affiche, son budget de blockbuster et pour référent le roman de Max Brooks, World war Z mettais toute les chance de son côté sur papier du moins.

Grand public oblige l'ambition de world war Z va vers l'action movie plutôt que vers le film d'horreur. Pour preuve la courte introduction qui ne s'embarrasse pas des origines de l'infection mais met très rapidement notre héros, Gerry, ancien enquêteur de l'ONU en action, c'est par ailleurs à ce dernier que va être confier la tache d'en savoir plus sur le "virus", l'obligeant a quitter à contre cœur femmes et enfants pour aller tour à tour en Corée du Sud puis à Jérusalem.

World war Z prône le mouvement, d'ailleurs Brad, enfin Gerry le dit, pour rester en vit il faut bouger, les Zombies par ailleurs sont sous stéroïdes et pendant la première partie du film ça cours dans tout les sens, ça ne fait d’ailleurs que ça, multipliant les scènes d'action sans substance la fuite de la famille de Gerry vers la base militaire qui doit les accueillir s'avère plutôt plate, les morts se font hors caméra, les enfants survivent tous...même de la manière la plus improbable possible, et ce qui surprend le plus c'est l'absence de sang. Bref World war Z offre l'escapade à travers ville infestée de Zombie la plus propre de l'histoire du cinéma et du coups la moins excitante...

Après la panique civile face à la destruction massive des population, dans sa deuxième partie WWZ se propose de faire un tour du côté des institutions et de la défense mise en place par les Etats face à l'invasion, plus particulièrement l'armée. Il globalise son propos en envoyant Gerry à l'étranger ou la situation ne semble pas meilleur qu'aux Etat unis. Si cette partie manque d’énormément de choses spécialement sur le fond ou il y avait pourtant matière, elle est un peu plus réussie que la précédente notamment grâce à l'invasion de Jérusalem ou les zombies retrouvent enfin leur symbolique de masse informe et grouillante, cette scène marque le point culminant du film, pour ne pas dire que c'est la seule qui présente un réèlle intérêt au milieu d'une enfilade de scène d'action sans saveur. Parallèlement la vision naïve d’israélien et palestinien enfin réunis face à un ennemi commun prête à sourire et gâche un peu le moment. On passera également sur l'amitié entre le personnage principale et une militaire qui présente autant d'intérêt qu'un flambie sans languette.

La troisième et dernière partie du film se déroule en Irlande (ou en Ecosse ma mémoire me joue des tour) dans un laboratoire scientifique ou quelque survivant chercheurs sont parvenues (miraculeusement? au mépris du bon sens? pour les besoins d'un scénario déjà trop bancale?) à s'isoler des zombies dans une des ailes du bâtiment. Cette partie du film propose une vision plus ludique du film d'action zombie, proposant une approche tournée vers le jeu vidéo, dans une ambiance plus détendue ou quelques blagues pas très drôle d'ailleurs tenteront de venir une dernière foi cueillir le spectateur. Le rendue est finalement mollasson et assez pénible à regarder.

Lecture des plus superficielles de l'oeuvre de Max Brooks, World war Z désincarne totalement le mythe du Zombie.

Pétrit de bon sentiment Marc Foster effleure a peine la deuxième composante et non la moindre d'une invasion zombie, l'Homme face à la perte complète des repères d'ordre moraux qui régissent normalement une société. Et si il aborde vaguement le sujet au détour d'un supermarché ou lors d'expulsion de familles de la base militaire, il le fera majoritairement hors champs et prendra bien soin de désamorcer systématiquement le propos en employant un ton qui va de la légèreté à l'humour. De la même manière que s'il globalise son propos en faisant voyager son héros, le film ne se pose pour autant pas plus de question sur les relations entre Etats.

Il y a tellement de chose qui ne fonctionnent pas dans ce World War Z presque tout en fait en dehors des SFX, résumons en disant que tout le monde est beau tout le monde est gentil sauf le zombie qui du coup pourrait être n importe quelle autre menace, genre une invasion de sauterelle et ça aurait été la même. C'est un film d'action certes bourgeois mais anecdotique et un film de zombie pitoyable, grotesque, à pleurer.

D'ailleurs l'ambiance générale à la sortie de la séance ou le public était pourtant majoritairement très jeune (beaucoup de groupes d'ados) était à la déception.

Un divertissement vide de sens et formaté, sans personnalité et sans intérêt. Je rejoins Pffff sur un point, quitte à voir des zombies hyperactifs, mieux vaut revoir "28 jours plus tard" qui lui est de loin supérieur en tout point..

En résumé : Bouh c'est nul!

5.83333

Publié le 6 Juillet 2013

Scary

Scary

"Scary" ou "Under the bed" film dont je n'avais mais alors jamais entendu parlé, m'est passé sous les mains de façon tout à fait fortuite,comme sur la pochette c'est écrit " à ne rater sous aucun prétexte" ça m’embêtait donc de remettre le visionnage à plus tard, je me dis pourquoi pas et m'installe confortablement...

Un ado est de retour dans la maison familliale deux ans après un évènement de toute évidence dramatique auquel il a été mêlé de très près et qui à causé la mort de sa mère. Il retrouve son frère, duquel il est très proche...son père et la nouvelle compagne de celui-ci qui n'aspirent qu'a une vie "normale", pourtant la bête qui vit sous le lit ne semble pas être d'avis de laisser la fraterie en paix.

Ca commence plutôt pas mal, le jeune acteur principal joue parfaitement les adolescents, quand il est face à des adultes on se demande si il est drogué, fatigué, ou juste pas content d'être là...exactement les même questions qu'on peut se poser quand on croise un ado dans la vie de tout les jours avec la même envie de le secouer et de lui filer d'ennormes tartes... Il redevient loquace et son visage s'anime enfin alors qu'il est seul avec son frère. Bref c'est un ado des plus réaliste qu'on nous propose.

La relation complice qu'il entretient avec son jeune frère fonctionne, le père est pas ce qu'on peut appeler un fin psychologue et la belle-mère tente de faire de son mieux quitte à en faire parfois un peu trop...

Un portrait de famille tout à fait réaliste, pour un début de scénario qui a encore en fin de première partit pleinement le choix entre le thriller et le film fantastique.

Malgré donc une première partie très correct, "Scary" prend un bien mauvais virage scénaristique et devient rapidement n'importe quoi. N'ayant pas assez réfléchi aux fondements de son monstre, le film multiplie les incohérences qu'aucune justification (d’ailleurs assez grotesque pour certaine) ne parvient à crédibiliser. Arrive ce qui doit arriver le spectateur n'y croit plus.

Probablement se sentant à la dérive Sullivan prend le parti de tenter le tout pour le tout dans son dernier 1/4 d'heure offrant un visuelle hommage au production des années 80 qui flattera indéniablement l'amateur de film de genre, tant dans son monstre en caoutchouc dont Christina Cordula et son accent impossible dirait probablement "j'aaadore! t'es totalement 80's mon choux!" que dans un explosion gore sortie de nulle part ou du monde infernale qu'il crée sous lit à grand renfort de tenture, d'ampoule et de filtre...

Au final "Under the bed" ne s'adresse à personne, si sa première partit fait bonne figure dans l'amorce d'un conte cruel pour enfant façon croque-mitaine, son final est bien trop gore et fait bien trop appel à la nostalgie pour ce publique. La naïveté du propos et surtout l'errance scénaristique rebutera assurément la plupart des fans de film de genre et l'ensemble laissera n'importe quel spectateur un peu moins avertit complètement de côté...

Bien que certaines scènes que l'on prendrait à part sont appréciables, l'ensemble est carrément indigeste et ne s'encombre pas de notions aussi futiles que logique artistique et unité narrative.

"Scary, under the bed" est au mieux un ratage au pire un film masturbatoire ou le scénariste et le réalisateur ont délibérément oublié le spectateur. Dans un cas comme dans l'autre c'est difficile à cautionner.

5

Publié le 27 Juin 2013

Exorcism

Exorcism

Un roux n'ayant pas d'âme, comment peut il être possédé ? De Souza pose ses valises en carton et tente de répondre à cette question dans "Exorcism"et ce quelques années après avoir donné des grosses droites dans la gueule du jeu de combat le plus culte qui soit.

Plaisanteries douteuses et rancune mise à part "Possessed" est bien un héritier direct de l'exorciste, ou plutôt du roman de William Peter Blatty lui même inspiré d'un rapport du père Thomas B Allen et qui est donc ici directement adapté sur pellicule, ce même roman qui avait inspiré le film de William Friedkin . Bref il sortent tout deux de la cuisse d'un même Jupiter.

A présent que la filiation est faite, claire et entendue, pour qu'on ne lui reproche pas d'avoir pompé l'exorciste, on va pouvoir se concentrer pleinement sur ce qu'il vaut.

Nous sommes en 1949, sous Truman en pleine guerre froide, l'anticommunisme est à son comble (rappelons que nous sommes un an avant la guerre de Corée) et l'Eglise Catholique en souffre particulièrement. Parallèlement nous somme à saint Louis qui à connu la "grande migration" et le racisme anti noir est encore particulièrement présent dans ces Etats malgré les première lois anti racisme mise en place sous le gouvernement précédent. C'est autant un des point fort qu'une des faiblesses du film vouloir replacer l'histoire dans un contexte historique c'est louable et ça légitime d'une certaine manière l'histoire personnel du prêtre rattaché à la seconde guerre, cela dit c'est la plupart du temps fait de façon grotesque et caricaturale, qui dessert carrément l'intention de base.

Là ou le bas blesse réellement c'est que "Possessed" est parfois drôle...et surtout qu'on est incapable de dire si l'humour tiens à un choix réel ou à une erreur de lecture de la part de De Souza

La quasi totalité des éléments visant à semer le doute entre possession réelle et acte d'un enfant qui perd pied sont totalement tourné à la dérision.

Le père abusif fait plus peine que peur, les comics d'horreur l’intérêt du garçon pour la ventriloquie et la magie sont illusoires et le trait est par trop exagéré...Sans parler de la scène qui suggère un abus sexuel d'un homme de foi sur le jeune garçon qui elle est carrément digne d'un monty pithon, (sans sarcasmes ni ironie aucune, j'avais pas vu d'aussi bonne scène comique depuis longtemps ...c'est vraiment une très bonne séquence qui se termine sur un magnifique dialogue plein de quiproquo...) sauf que c'est presque hors propos puisque parallèlement on a pas non plus l'impression que le film est conçu dans une démarche à la Alex de la Iglesia par exemple.

Bref tout les éléments qui auraient put semer un doute raisonnable, et qui aurait put finalement servir au suspense et la tension sont utilisé pour désamorcer l'angoisse et rendent le tout plus léger. Si c'est une volonté réelle pourquoi pas, mais dans ce cas là l'ensemble du film manque de la distance avec le propos qu'il aurait du y avoir pour qu'on puisse le comprendre et donc le valider. Si c'est involontaire, c'est une bien mauvaise lecture de l'histoire, en tournant en dérision tout les éléments qui aurait put faire penser à autre chose qu'une possession, ca ne rend pas cette dernière plus crédible bien au contraire et même ça à tendance à souligner les similitudes avec le film Friedkin sur les scène d'exorcisme pur.

Au final il laisse un peu dubitatif, avec la frustration de ne pas arriver à percer la réelle intention du réalisateur.

Pour le reste "Possessed" parvient miraculeusement à divertir..et bien que Timothy Dalton et le reste du casting fassent de leur mieux, on ne sait même pas trop comment l'ensemble arrive à se maintenir au vu du fait que techniquement il est juste correct.

Pourtant je me suis pas ennuyée, ça m'a même divertit (ouais je fais ici mon coming out "Possessed" m'a divertit et alors quoi? ein vous aller me pendre pour ça?)...pas tout à fait un nanar, encore moins un film pop corn, qui oscille la plupart du temps entre le correct et le médiocre... Est-ce que ça tiens a quelque chose proche de l'irrévérence pour un monument du cinéma en général et pour tout le genre en particulier...qu'elle soit volontaire ou non par ailleurs et que l'on retrouve dans ce que j'ai expliqué plus haut...je saurai pas vraiment dire...mais qu'elle est donc cette mystérieuse magie?

Je suis bien en peine de noter ce film donc en attendant de comprendre si son réalisateur est un tâcheron ou un génie qui s'ignore voir les deux à la foi et parce que de toute façon j'ai eu du plaisir à regarder et a commenter ce film je coupe la poire en deux et vous invite à aller vous faire votre propre opinion sur le film.

6.4

Publié le 27 Juin 2013

After Earth

After Earth

Samedi 22 juin 13h00 pm on rentre dans le cinéma (parce qu'on connait l'ouvreuse), l'un veut voir superman enfin "Man of steel", l'autre, qui n'est autre que moi en fait, veut voir "the Bay". Les séances commencent bientôt, et on sent bien la guichetière un peu fébrile face à un interminable débat sur un certain slip rouge... débat qui pourrait rapidement tourner au pugilat si nous ne nous décidons pas à nous décider... On tranche dans le vif ce sera "After Earth" comme ça personne n'est content... Et puis dans After Earth y'a Will... du coup sur le moment ça nous semble être LA bonne idée...

Se présentant comme un film de science fiction, "After Earth" installe un univers où les Hommes ont fuit une terre infestée de créature extra-terrestres dont ils sont les proies privilégiées, celles-ci ne réagissant qu'aux phéromones que la peur nous fait sécréter.

Durant la lutte des Hommes contre la menace extra-terrestre visiblement toujours d'actualité, un héros s'illustre particulièrement parce que n'ayant aucune peur, il laisse l'ennemi aveugle... roulement de tambour, ce héros c'est Will Smith, enfin Kitai Raige, normal quoi...

Bref voilà pour le synopsis.

Donc nous voilà dans la colonie humaine dans l'espace ou le fiston, Cypher, tente de suivre les traces de papa mais il y arrive pas parce que pour être très schématique, c'est qu'une chiffe molle pleurnicharde, mais que par contre il sait courir et ça il faut bien le souligner parce que le film va être sportif pour Smith junior...

Bref on se rend très rapidement compte que le film est prétexte à une passation de pouvoir du papa au fiston dans la fiction comme dans la réalité. Sauf que pour ce qui est de la réalité nous spectateur on en aura pas forcément envie... parce que le fiston est quand même bien loin d'avoir le charisme de son géniteur.

Rapidement donc le propos futuriste mêlant invasion extra-terrestre et destruction de l'environnement et du climat de la Terre par l'action de l'Homme, s'efface devant : "une histoire familiale, d'un père et d'un fils qui ont du mal a communiquer et a se comprendre. Et qui vont finalement se retrouver alors qu'il ne peuvent compter que l'un sur l'autre pour survivre... face au danger, la force de l'amour d'un père et le courage d'un fils qui devient un homme viennent à bout de l'adversité... vers l'infini et au delà" fin de parenthèse enchantée.

Bon bah... on va pas se mentir, c'est niais et ça dégouline...

Techniquement parlant c'est propre, mais pas de quoi se rouler par terre en criant au spectacle. Les SFX sont superbement inutiles au vu d'un scénario qui ne tire pas profit de son univers.

On notera quand même un magnifique plan de la Terre retournée a l'état sauvage vu du haut d'une falaise et une scène de chute libre au dessus d'une chute d'eau...

Et non, ça vaut pas les 130.000.000 $ de budget du film, mais quel foutage de gueule, sérieux...

Conclusion : Heureusement que la fête du cinéma approche je devrais bien arriver à amortir ce mauvais investissement.

6.09091

Publié le 27 Juin 2013

The  Wicked

The Wicked

Quand on sait pas quoi regarder et qu'on s'ennuie ça finit souvent mal... on se retrouve devant des films comme ce Wicked en se demandant qui et pourquoi des gens on mis de l'argent, là-dedans, à un moment donné...

Si en terme de réalisation et de mise en scène on trouve bien pire que ce Wicked, on se demande toutefois si quelqu'un a pris la peine d'informer M.Winther qu'il tournait un film d'épouvante et même s'il en a déjà vu un dans sa vie... Les codes du genre sont à peine présent et ne sont absolument pas maîtrisés, et il est clair qu'ici, il n'y a pas de volonté de vouloir proposer quelque chose de nouveau mais bien de l'incompétence...

On ne comptera pas aussi les fautes de plans, des objets qui disparaissent et réapparaissent d'un plan à l'autre, et on passera sur le fait que les acteur semblent être en roue libre totale.

Le scénario? rien de bien nouveau des ados entre 15 et 18 ans environs, qui sont bien trop vieux pour aller s'amuser autour de la baraque hantée de leur patelin d'autant qu'ils ont grandit dans le coin et que ça devrait plus vraiment les impressionner à leur âge. On comprend rapidement qu'on les a choisit aussi âgé pour pouvoir calé des romances juste propre à faire mouiller la pré-puberte, qui semble être la principale cible de ce film.

On se retrouve donc avec une histoire de sorcière inoffensive, des personnages chiants comme la mort et un postulat peu crédible... pour un résultat forcément mauvais.

2

Publié le 16 Juin 2013

Husk

Husk

Quatre jeunes partis en virée ont un accident aux abords d'un champs de maïs, au milieu de nulle part. Alors qu'ils aperçoivent une baraque au milieu des champs, il décident de s'y rendre pour y trouver de l'aide.

Husk rentre rapidement dans le vif de sujet et il le fait par ailleurs plutôt bien, proposant une introduction attractive qui donne envie, l'exploitation du motif de l’épouvantail est plutôt habile et le scénario est étonnamment recherché pour ce type de production. On notera également une photographie plutôt réussie.

Pour autant, la mise en scène bancale et les acteurs qui manquent indéniablement de charisme plombent les efforts fournis, sapant l'ambiance et la tension pour l'un, rendant l'authentification et la sympathie impossibles pour l'autre.

C'est dommage, d'autant que, comme souligné en dessous, les films sur les épouvantails ne sont pas légion et que le scénario de celui-ci était séduisant.

Un film maladroit et finalement pas abouti, qui avait pourtant un vrai potentiel (de film pop corn), il manque peu de chose mais l'essenciel. Un téléfilm qui s'en tire finalement pas si mal, relativement divertissant.

6.44444

Publié le 1 Juin 2013

V/H/S

V/H/S

Film à sketch relier par un fil conducteur faisant également office de scénette horrifique il y a du bon et du mauvais dans ce VHS.

Dans l'ensemble les segments sont d'un point de vu scénaristique assez sympa, évidement tous ne se valent pas mais il y'en a au final pour un peu tout les goûts, la créature, la femme adultère, le fantôme, la possédée, le zombie. Le gore, étant particulièrement mis à l'honneur dans absolument tout les segments, l'ensemble acquiert une cohérence et forme une unité dans la brutalité des meurtres. Pour le reste les SFX sont assez bien fichu et les acteurs crédibles.

Le mauvais étant principalement lié au fait que ces dites VHS sont des "films amateur" c'est donc partit pour 1h30 de mal de mer et de tête, et pour le coup la caméra bouge vraiment dans tout les sens...honnêtement ça m'a obligé à faire une petite pause au 2/3 du film... c'est donc ce qui fait de beaucoup baisser ma note quand on doit arrêter un visionnage parce que les yeux suivent plus c'est que y'a un vrai soucis...

Dommage le film ne manque ni d'idée, ni de qualité narrative, malheureusement et bien que je ne fasse pourtant pas partie des détracteurs de la caméra à l'épaule lorsqu'elle est maîtrisée et justifiée. ici, si il est justifié, le procédé m'a empêcher d'apprécier pleinement l'ensemble.

7.32

Publié le 31 Mai 2013

Mama

Mama

Les productions Guillermo del Toro sont toujours intéressantes. Même quand le résultat final s'avère moyen, il y a toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Ici le monsieur permet à Andres Muschietti d'adapter son court métrage en long.

Concernant ce Mama, je suis franchement emballée, s'il n'est pas parfait il a sut me chopper aux tripes en me donner ce que j'aime voir... soit de belles images une mise en scène inventive et un scénario qui fonctionne bien.

Un angle original loin des clichés habituels du genre offrent une première partie de film à la foi splendide et inquiétante, cette première moitié de film nous en met plein la vu dans tout les sens du terme et on veut définitivement savoir ce qui se cache derrière le nom de "Mama", et voir le devenir des deux fillettes.

Malheureusement et peut être parce qu'il s'agissait d'un court métrage en cours de développement le film s'essouffle, les personnages et l'intrigues sont déjà bien installés et on en sait suffisamment pour amorcer la fin, pourtant il faut encore gagner du temps de pellicule. Et du coup Mama tourne en rond devenant de plus en plus démonstratif dans sa mise en scène comme dans ses effets spéciaux, dans l'unique but de tromper un ennuie qui sans cela aurait eut tôt fait de s'installer. Malheureusement on ne peut s'empêcher de se demander l'intérêt de cette partie du film. les SFX sont certes plutôt réussis mais "Mama" perd doucement mais surement en charme.

Le dénouement semble du coup presque trop rapide, au vu d'un développement qui à tourné en rond bien au delà du nécessaire et pour ma part il m'a à demi déçu, s'il est spectaculaire et "émouvant" à souhait il est aussi trop vite expédié et il semble manquer de quelques chose. Pour autant l'ensemble est tout à fait réjouissant. Et ce mama offre quelques petites leçon de mise en scène tout a fait appréciable

Un film inégal, mais au capital séduction très important notamment grâce à un casting particulièrement bien choisie. Un divertissement d'épouvante de qualité, un réalisateur que je ne manquerai pas de suivre et le plus important : J'ai passé un vrai bon moment. je recommande donc.

8.08

Publié le 30 Mai 2013

Possédée

Possédée

La possession à le vent en poupe d'une manière générale, et on peut dire que ce possédée à fait couler l'encres de quelques plumes souvent acerbes, n'ayant lu aucune bonne critique presse à son sujet j'étais tout de même curieuse... Au final je m'attendais à bien pire, si ce possédée n'est pas un monstre d'originalité il y à quand même la volonté de proposer quelque chose d'un peu différent, l'éternelle Satan et ses innombrables petits copains, laisse place ici à un Dibbouk et si le scénario prend de grande liberté avec la "mythologie" il en conserve également l'un des aspects les plus intéressant. Contrairement à la possession chrétienne ou le démon prend le corps par la force, le Dibbouk cherche l'union avec son hôte, puisqu'il ne peut prendre le contrôle d'un corp que si l'âme de celui ci est lié à la sienne d'une manière ou d'une autre afin d'accomplir la tâche qui lui incombe. Sachant cela on peut considérer comme une faute de goût d'avoir choisie une jeune fille innocente puisque la possession juive ne tiens pas à un symbole de pureté qui doit être corrompu dans une lutte de démonstration de pouvoir, et ce même s'il s'agit d'une âme particulièrement malveillante. Deux possibilités donc à ce choix : soit que le spectre de "l'exorciste" plane trop fort sur le genre et que les scénaristes n'arrivent pas à s'en détacher soit qu'il s'agit ici d'une facilité (qui serait dans se cas assez impardonnable) qui permet une sympathie immédiate du spectateur vis à vis de la possédée. Bref m'est d'avis que le choix du Dibbouk était un choix judicieux en celà qu'il ouvre de nouvelles perspectives en matière de récit sur la possession mais que le manque de prise de risque et la volonté de diriger l'histoire en terrain connu pour les spectateurs en "christianisant" le sujet est un véritable gâchis, (la scène de l'exorcisme en est le plus grand exemple.) En dehors de ces considérations et en ne prenant en compte que le "plaisir immédiat" au visionnage, ce possédée est loin d'être le gros échec annoncé, certes il peine à angoisser, pourtant je trouve qu'il ferait bonne figure sous le tag "film fantastique" en oubliant toute notion d'épouvante. Et malgré quelques problème de rythme et de narration on ne peut pas non plus dire qu'on s’ennuie, d'autant que les acteurs se démènent vraiment à rendre le tout crédible. C'est finalement un film en demi teinte qui est loin d'être aussi mauvais que ce que laissait croire ce que j'avais lut à son propos mais qui en n'ayant aucune volonté de s'écarter de la trame narrative classique du film de possession ne parvient pas à imposer son unique originalité : le dibbouk. Pour les grands frissons passer votre chemin pour une petite histoire fantastique sans grande surprise mais néanmoins sympathique "Possédée" peut convenir.

6.33333

Publié le 12 Mai 2013

Storage 24

Storage 24

Charlie s'est un mec qui a pas de bol, après s'être fait largué par sa meuf par téléphone, s'être retrouvé coincé des plombes dans les embouteillages Londonnien suite au crash d'un avion de la air force, il se retrouve nez à nez avec son ex dans un garde meuble ou il venait récupéré ses affaires, et comble du comble la aussi il va se retrouver bloquer, le système de sécurité du lieu n'ayant visiblement pas apprécié l'incident aérien.

Nous voila donc en huis clos dans un lieu immense et labyrinthique, et en comité restreint soit quatre proches de notre héros et 3 intervenants extérieur au petit groupe (le gardien du lieu, le technicien venu réparé le portail et un semi illuminé vivant là.)

Mais la fête ne serait pas complète sans une grosse bestiole visqueuse et revancharde.

Et l'ensemble est plutôt sans surprise, si ce n'est un ou deux maquillage saisissant et une créature plutôt réussie.

Sinon bah Dexter à tout dit. Le film à un vrai gros problème de rythme, offrant de longue séquences interminables ou la tension redescend trop pour parvenir a maintenir le spectateur de bout en bout. Johannes Roberts, par ailleurs déjà responsable de plusieurs méfaits cinématographique s'embourbe un peu plus en plombant son film avec une intrique romantique banal et inutile.

Sans compter le pillage organisé d'une multitude d'autres productions du cinéma de genre. En résulte que ce "Storage 24" ne propose aucune idées personnelles se contentant de pomper à droite à gauche sans parvenir à s'approprier pleinement ses référents

Au final on s’ennuie trop souvent. Sans être totalement mauvais ce Storage 24 ne présente toutefois pas grand intérêt, et laisse quelque peu indifférent.

4.33333

Publié le 26 Avril 2013

Red State

Red State

Certes, Red State est un film maladroit dans son propos, on sent que Kevin Smith à beaucoup à dire et sur un sujet qui lui tiens à c½ur la religion... mais peine à organiser ses idées pour les livrer clairement, c'est à mon avis le gros point faible de ce Red State...

De l'exposition classique de film de genre, il passe au fait divers pour aller se perdre vers le film de guerre pour finir comme un film "patriotique" à la ricaine (ceux dans lequel le héros fait face à ses supérieur et rend ses comptes)

Le compte est bon et les roulades pour passer d'un genre à l'autre ne sont pas mauvaise, seulement il y'a trop à dire sur les fous de Dieu, sur le siège de Waco et sur les autres fait divers de ce genre, sur la guerre en Irak sur le positionnement des bureaucrates face aux hommes de terrain, sur les magouilles gouvernementales pour contourner les lois quand ca les arranges pour être contenue en 1h20 de pellicules. Il finit par survoler tout ces sujets sans jamais aller au fond des choses. Et perd du coup beaucoup en mordant.

En dehors de ce sérieux problème de discours qui tire moulte balles de plomb dans les ailes de ce "Red State". Il y a quand même cinématographiquement parlant de quoi s'y retrouver. Des acteurs de choix, une réalisation fichtrement maîtrisée qui vise un maximum de réalisme, avec quelques plan à se taper les cuisses de joies, une mise en scène astucieuse. Bref Red State est techniquement parlant du bien bel ouvrage.

Kevin Smith est un gentil provocateur et ce Red state survient comme un retour au source du réalisateur vers le cinéma indépendant à la manière du cinéma indépendant, le résultat est quand même en demi teinte le message du film ne parvient pas à passer totalement et si on voit bien de quoi Smith veut parler, on ne voit finalement pas trop ou il veut en venir. Malgré l'acte manqué j'apprécie qu'il ait posé ses burnes sur la table sans compromission. Mais ce que je retiendrai surtout de ce Red State et ce qui fait remonter ma note finale c'est le visuel rien que pour ça ce Red State mérite d'être vu.

6.28571

Publié le 21 Avril 2013

Les Griffes de la Forêt

Les Griffes de la Forêt

Toujours en recherche de bonne petite séries Z "Ces griffe de la forêt" pouvaient faire l'affaire de prime abord. Sauf que comme d'hab dans le genre du film fauché c'est quitte ou double. Dans le cas présent je conseillerai carrément la fuite.

Une histoire de gros nounours en colère parce que petit nounours à fini sous les roues d'un 4/4 superstar qui vole la vedette au reste du casting grace à sa jolie couleur rouge et à ses gadgets... Amateurs de grosses cylindrés qui aiment à se palucher sur des photos de jantes "ces griffes de la nuit" pourrait bien être votre film érotique de chevet. Pour tout les autres ceux qui étaient venue voir un survival en forêt il vous reste vos yeux pour pleurer, dans les deux cas notez qu'il est toujours utile de se préparer un rouleau de sopalin à portée avant visionnage.

Bon... comment dire il ne se passe absolument rien, des séquences dont la longueur frise l'absurdité et ne manque jamais de provoquer l'ennui. Les rares attaques du nounours manque de fun, de spectacle et sont surtout très vite pliée.

une série Z qui se prend un peu trop au sérieux , avare en gore et trop peu inventive du point de vu des SFX pour être divertissante.

Du coup un film bâclé vaut bien une critique à l'emporte pièce, et je vais pas m'attarder : à éviter.

3.55556

Publié le 20 Avril 2013

Invasion of Alien Bikini

Invasion of Alien Bikini

Invasion of bikini est une savoureuse parodie du cinéma asiatique, et ça commence dès le titre qui n'est pas sans rappeler un certain nombres de film japonnais erotico-sanguinolant, titre qui promet des choses que le film ne tiendra qu'à moitié et surtout pas comme on s'y attend, et honnêtement même si je suis souvent cliente des films auquel il se réfère pour le coup, c'est pas plus mal.

Oh Young-doo s'amuse ici des films d'art martiaux, des dramas, des films gores, des sentai, des film de SF, passant de l'un à l'autre avec une certaine décomplexion, et surtout avec un grand respect. Parce que si Oh Young-doo se moque il le fait avec beaucoup d'amour.

Du coup le film propose des scènes absolument ahurissantes de bastons digne des meilleurs films d'action Hong-Kongais, de torture porn à la japonaise, de comédie romantique à la coréenne (au travers d'une mémorable partie de jenga), avec cerise sur le gâteau, un héros puceau de 34 ans qui à fait voeux de chasteté avant le mariage, spécialiste de l'homéopathie qui se prend pour un super-héros et arpente les rues la nuit pour secourir les damoiselles en détresse, muni de sa fausse moustache qui se décolle s'en arrêt et de ses poings.

Évidement il faut souligner la prestation des deux acteurs principaux (avec lesquels il avait par ailleurs déjà travailler sur "the Neighbor zombie" qui passent du sur-jeu volontaire au plus grand sérieux avec aisance. Offrant des prestations aussi physiques qu'impeccables.

Saluons également le choix de la musique fil conductrice "la sonate au clair de lune" de Beethoven, musique surexploitée dans le cinéma d'une manière générale, qui a le double intérêt de faire le lien entre tout les genre que le film revisite, et d'être en total décalage avec la tonalité du film.

La réalisation et la mise en scène sont excellentes et les maquillage convaincants et avec un budget de série B, il a amplement le droit de faire un doigt d'honneur aux grosses prods et démontre ce qu'on peut faire avec du talent même sans un rond.

Un film jouissif, drôle et brutal à la foi, complètement déjanté, fait par un amoureux du cinéma pour les amoureux du cinéma. Je me suis régalée perso, seul regret qu'il soit si court.

Bien sur que je conseille !

6

Publié le 21 Décembre 2012

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