Critiques spectateurs de Bzittt

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Resurrection

Resurrection

Un survival des plus classique balisé d'un bout à l'autre (ou presque) pourtant pas désagréable à suivre, malgré l'emploi de nombreux poncif du genre "résurrection" parvient de justesse à ne pas sombrer dans la sur caricature en justifiant de façon maligne les actions des tortionnaires d'une part, et grâce à un jeu d'acteur assez sobre qui crédibilise la mise en situation.

Exit le bouseux aux dents cariés quasi difformes s'exprimant par onomatopées, ici les méchant sont les ouailles d'un pasteur qui à une vision sur le monde toute particulière et qui dicte à sa communauté ce qu'il convient de faire et de penser...Côté victime "Résurrection" mise plus sur l'identification que sur une éventuelle sympathie, il n'ont pas vocation à être attachant ou antipathique, deux couples de trentenaire somme toute assez normaux.

On appréciera également un certain effet de surprise dans l'ordre et la manière dont les exécutions vont se produire, c'est bien là ou "Résurrection" sort le plus des sentiers battus du genre.

On regrettera que le décor naturel soit si mal exploité spécialement en début de film, alors que ça aurait permis de faire gagner "du temps de pellicule" pour s'éviter quelques longueurs et un léger essoufflement en milieu de course. On regrettera également une réalisation parfois approximative qui plombe un peu l'ensemble.

Au delà de ça "Résurrection" n'a pas vocation à être gore ou trash comme c'est le cas de nombreux survival ces dernières années (qui misent sur des scènes chocs voir choquantes souvent pour combler la vacuité de l'écriture d'un scénario ou des personnages) Pour autant il ne donne pas sa part au chien en terme de violence brute.

Un survival honnête, qui trouvera son public parmi les amoureux de ce genre spécifique.

S' il n'a pas pour vocation de réinventer le genre il se sert de ses codes de façon suffisamment intelligente pour être digne d'intérêt. A voir pour les moins blasés d'entre nous.

6

Publié le 20 Octobre 2012

Devil Seed

Devil Seed

La possession est particulièrement à la mode ces dernières années, au milieu de de cette inondation de métrage démoniaque de plus ou moins bonne qualité voyons voir ce que ce "Devil seed" a à nous proposer.

Bah pas grand chose en somme, en dehors d'une succession de références, on y retrouve énormément de l'emprise et de l'exorciste quand il s'agit des scènes de possession en elle-même, et plus généralement tout les poncifs du genre, la médium et le prêtre entre autres figure bien connus , débarquant tout deux comme des cheveux sur la soupe d'une intrigue qui manque de piment d'Espelette. (c'est l'effet Master chef)

"Devil seed" a bien du mal à trouver son identité, pas non plus aider par un casting plus que moyen, parmi lesquels seul l'actrice principale parviendra à tirer son épingle du jeu. Les personnages en eux même ne sont pas des plus intéressants, la gentille héroïne posée et réfléchie, le petit copain volage, la meilleur amie nunuche, la garce de service, le proff compatissant tout cela manque sérieusement de relief.

La fluidité de la narration, de bons SFX qui donnent du corps à des scènes horrifique classique et un rythme qui se maintient permettent cela dit d'aller au bout sans trop de peine, toujours est il qu' il n'en reste pas grand chose et on peut pas dire que l'ensemble soit des plus réjouissants, il fait passer le temps rien de plus.

A voir ou pas...

3.5

Publié le 20 Octobre 2012

Psychosis

Psychosis

Une romancière un peu fragile part s'installer dans une superbe propriété dans la campagne anglaise avec son nouveau compagnon, bien vite ses vieux démons la rattrape alors qu'elle est témoins d'étrange phénomène.

Un thriller psychologique au relent de déjà vu mille foi utilisant toute les ficelles pour tenter de maintenir le suspense, psychosis s’emmêle rapidement les pinceaux faute à une narration brouillonne, utilisant les codes de l'horreur pour installer son ambiance il reste également bien frileux et conventionnel de ce point de vu.

Pas plus aider par des personnages auxquels on ne crois pas vraiment, la Cordélia de Buffy aura bien du mal donner corps à cette romancière un poil cucul malgré tout la bonne volonté qu'elle semble y mettre, et ce "psychosis" ne relancera pas sa carrière en berne depuis l'arrêt de la série. Le reste du casting ne semble même pas se donner la peine d'essayer et l'acteur principal est quand à lui totalement à côté de ses pompes...

Seul le twist final étonnamment bon au vu du reste du film parviendra à relever un peu l'ensemble, seulement il arrive trop tard (pour un twist final à la foi...) et ne sauve pas à lui seul l'ensemble bien plat et mollasson.

Un thriller psycho-horrifique à l'écriture et à la mise en scène discutable tout à fait dispensable.

6

Publié le 20 Octobre 2012

La Chambre du fils

La Chambre du fils

Alex de la Iglesia c'est des films mythiques comme "le jour de la bête" ou "le crime Farpait" entre autre bons films du coup même si on est pas à l'abris d'un accident on s'installe devant cette "chambre du fils" avec un certaine confiance.

Et le film à de quoi surprendre s'il se présente comme un film de maison hanté des plus classique dans ses premières minutes, un jeune couple emménage dans une maison ou des phénomènes étranges ne vont pas tarder à survenir, il dérive très rapidement vers le thriller fantastique dans la grande tradition ibérique, c'est ici le premier avertissement qui nous invite à rester attentif quand au fait que ce métrage n'est peut être pas tout à fait ce qu'il parait être...

Tout en déroulant sa trame de thriller fantastique classique "la chambre du fils" nous propose d'imaginer l'expérience du "chat de Schrodinger" à taille humaine, et celà avec une jubilation à peine dissimulé, s'amusant volontairement sur l'incapacité de la physique quantique à mesure le temps et la matière que cette expérience met en relief en la retranscrivant au travers d'une histoire fantastique pour en arrivé à la même question : Comment peut on envisager une telle chose dans le monde réelle?.

Un scénario foutrement bien ficelé qui propose deux lectures totalement dissociables l'une de l'autre, et vraiment ludique alors qu'on les réunit. Le film n'est cependant pas exempt de quelques longueur lié à la difficulté de maintenir un certain équilibre entre ses deux axes de lectures, par ailleur la VF est pas particulièrement réussie.

Un Thriller fantastique des plus divertissant qui propose en plus de plonger dans l'une des plus célèbre expérience scientifique, je ne saurai que trop le conseiller. A voir.

7.55556

Publié le 20 Octobre 2012

Le Jour des Morts

Le Jour des Morts

Adaptation libre plus que remake, ce jour des morts vivants désincarne l'oeuvre de Roméro en suprimant toute portée politique ou social , offrant un divertissement d'action stupide pour ado dégénéré, on aura donc le droit à une bande de jeune qui se fende la gueule tentant d’échapper à des zombies ma foi très sportif et bien excités. Et pour bien ferré l'adolescent on ajoute des jolis minois, quelques scène ludique façon "shoot them all" pour pas le dépayser, une ou deux vannes balourdes, on maintient un rythme relativement soutenu et l'affaire est dans le sac. Multipliant les inepties à la limite du supportable et ne reculant devant aucun blasphème au genre, Miner va jusqu’à proposer un zombie végétarien au coeur tendre, on parlera même pas du final grotesque tant que de toute façon un foi arrivé jusque là on est plus à ça prêt. Si techniquement parlant le film reste correct, l'ensemble est d'un tel mauvais goût qu'il tend même à renier l'oeuvre originale. Fallait pas oser...du coup il vaut mieux l'éviter.

5.6087

Publié le 17 Août 2012

Making Off

Making Off

Après une introduction longue chiante et mal jouée, ce "Making off" m'a vite fait lâché ma fourchette de purée et retourner l'estomac (quelle idée de mater ça a l'heure du dîner) ...à partir de ce moment là me voilà imperméable à tout le reste, humour décalé? peut être j'en sais rien j'avais la gerbe...Quand au fond et à la forme rien de bien novateur à part peut être des SFX rudement bien bricolé c'est un fait.

Bref surement les amateurs de trash et de film faussement transgressif à tendance voyeuriste y trouveront leur compte pour ma part j'ai passé mon tour et sauté mon repas.... et quand je pense que j'ai gâché de la nourriture sans trouver aucun plaisir au visionnage de ce "Making off" ca me met en rage....

5.83333

Publié le 15 Août 2012

Death Tube

Death Tube

"Death tube" se présente effectivement comme un "Saw" sauce soja pour le postulat. un site propose des exécutions en ligne, recrutant ses participants parmi les voyeurs et leur imposant des mini jeux non sans rappeler certaines émissions de variété niponne mais a l'issu souvent définitive pour les participants dans le cas de ce "Death tube", le tout diffusé directement sur internet.

Un film qui flirt avec le second degré avec ses tortionnaires déguisés en sorte de bisounours, des jeux plus ridicules les uns que les autres. Et ne va pourtant jamais au bout de la dérision et de l'absurde s'imposant des changement de ton pour aller vers l'horreur psychologique pure alors qu'un participant se voit confronter au viol de sa compagne par exemple.

Ne tranchant pas nettement dans la direction qu'il prend et faisant des grand écarts impossible dans ses tonalité au vu d'un scénario et d'une écriture des personnages minimalistes "Death tube" rate le coche.

Au final un scénario à l'originalité plus que discutable, une mise en scène sans génie et une timidité dans l'horreur, dans l'humour, et dans la critique social qu'il ébauche, nous laisse bien tiède et ce "Death tube" au vu de ses 2 heures, format injustifié au vu de son contenu laisse quelque peu indifférent.

Pas non plus aider par VF atroce, il parvient sans plus à faire passer une fin de soirée à compter qu'on est vraiment rien d'autre à se mettre sous la dent.

3.25

Publié le 15 Août 2012

The Incident

The Incident

Quand l'un des plus grand nom du clip musical se lance dans le cinéma forcément on l'attend un peu au tournant, et ce "the incident" est une vrai bonne surprise, et un passage au cinéma ma foi réussi.

Après une longue introduction ou Courtès nous présente son héros fatigué presque à bout de nerfs et ses acolytes, une bande de musiciens trentenaire, à l'âge ou leur rêve de devenir des rockstars s'éloigne petit à petit au profit d'une réalité nettement moins excitante qui les oblige à travailler comme cuistot dans un hopital psychiatrique réservé aux fous très dangereux. "The incident" au détour d'une panne de courant un soir d'orage nous propose d'entre apercevoir l'enfer sur terre. Un jeu de cache-cache sous haute tension commence.

Un huis clos féroce et malsain dans une pénombre oppressante, l'ambiance et la tension sont bien là, une réalisation sure, alternant hors champs et scène choc, au service d'un scénario simple mais efficace. Les acteurs que l'on sent bien investit dans le projet ont tous véritablement la gueule de l'emploi et finissent parfaitement de planter le décor.

Si le tout n'est pas d'une originalité fracassante et souffre de quelques défauts de rythmes, l'ensemble dégage une telle personalité et fait preuve de vrai choix esthétique qu'il laisse après visionnage une forte impression. Courtès livre avec "the incident" un premier long métrage prometteur. A voir.

6.4

Publié le 15 Août 2012

Détour Mortel 2

Détour Mortel 2

Je me demandais comment ils allaient rebondir sur une suite au vu de la fin fermée du premier, bon bah ils l'ont fait de façon plus ou moins cohérente en tablant surtout sur l'indulgence des spectateurs.

Une suite DTV qui n'a pas les qualités en termes de réalisation et de mise en scène du premier, et qui pour pallier à ses nombreux manques va tout miser sur le "toujours plus" plus de crétins à trucider, plus de tripes, plus de "fun" (mouais dépend du point de vu) mais surtout plus de situations grotesques et plus d'incohérences. Un scénario pas plus fouillé que le premier, mais c'est pas franchement ce qu'on lui demande qui tente inutilement de s'auto justifier comme s'il savait qu'il est en train de fauter.

Très honnêtement le film est sauvé par ses 20 dernières minutes et surtout par un final tripaillant qui a un petit côté brain dead particulièrement appétissant. Avant ça le spectacle est assez affligeant, entre les personnages qui indiffère totalement, l'espèce de sociologie de la famille mutant consanguine qui n'a pas lieu d'être et qui s'avère plutôt stupide, une tension inexistante, et des plans approximatif, j'ai eu très franchement du mal à y trouver mon compte. Reste quelques scène gore tout au long du film qui réveillent et ses 20 dernières minutes de n'importe nawak assez jouissive.

Un DTV qui divertit malgré ses énormes défauts et surtout une belle boucherie en fin de course particulièrement sympathique.

7.25424

Publié le 18 Juillet 2012

Détour Mortel

Détour Mortel

Eh beh, je m'attendais pas a ce que ce détour mortel soit aussi bien noté que "délivrance", bien qu'assez efficace, il est également ultra classique et cousu de fil blanc n'offrant aucune surprise quand a son déroulement jusqu’à un final gentillet ou les héros s'en sortent avec quelques bleus et une histoire de dingue à raconter au boulot le lendemain...

Si on apprécie que les survivants ne soient pas des crétins finis, leur "sportivité" laisse parfois songeur, on a du mal a croire qu'on a à faire à des jeunes de la ville et la jolie Eliza Dushku, semble n'être pas tout à fait sortie du rôle de guerrière qu'elle avait dans Buffi, offrant des poses et des cascades de professionnelle de la baston...le tout nuit un peu à la crédibilité alors que tant d'effort avait été fournit pour nous éviter des personnages stéréotypés.

Pour le reste quelques scènes gores fort à propos, une ambiance bien calibrée, un rythme qui ne s’essouffle pas; techniquement parlant c'est certain c'est du bel ouvrage, on innove pas mais la maitrise est bien là.

un petit survival sympathique qui se regarde avec plaisir après dans le genre on a vu avant ce "détour mortel" et depuis beaucoup plus méchant et beaucoup plus original, du coup je le trouve quand même un peu surestimé...

(si y'avait des demi points j'aurai mis 6,5 comme y'en a pas je mets 6, parce que je suis méchante et que j'aime ça...)

7.90426

Publié le 18 Juillet 2012

La Maison des Ombres

La Maison des Ombres

Dans un contexte d'après guerre ou les blessures morales sont loin d'être guérie, les charlatans qui jouent avec la peine des gens ayant perdu un/des proches ont la part belle. Une jeune femme est partie en croisade contre ces médiums sans scrupules, faisant de la science sa seule foi, son combat personnel l’emmènera jusqu’à un pensionnat de jeunes garçons ou un enfant est mort trois semaine auparavant, on dit qu'il aurait été victime d'un fantôme, à elle de découvrir la vérité.

Un thriller ou apparences, faux semblants et évidences sont balayé du revers de la main, un scénario brillant servit par des acteurs convaincants, une réalisation délicate et une mise en scène astucieuse.

Au delà de ça "The awakening" utilise le film fantastique comme prétexte et se propose bien plus de réfléchir sur la solitude et sur la difficulté d'aller de l'avant sans trainer son passé comme un boulet au pied que de vouloir compter une énième histoire de fantôme juste pour elle même. Et c'est précisément parce qu’il va au delà de son propos fantastique qu'il fonctionne aussi bien.

Pour autant l'aspect thriller n'est pas délaissé, le suspens est au rendez vous, le dévoilement de l'intrigue se fait en douceur sans retournement de situation grotesque, avec une mise en scène "interactive" ou durant tout le film de nombreux indices sont données anodinement aux spectateurs, sans que eux ci soit trop évidents ou grossiers, et sans jamais rien dévoilé complètement du fin mot de l'histoire, ils valident le twist final qui du coup n'arrive pas comme un cheveux sur la soupe mais c'est construit pierre par pierre tout le long du film.

L'ensemble ne souffre d'aucune faute de goût, des décors, de l'accessoirisation années 20, à la bo tout à été choisit avec grand soin, participant à l'immersion et nimbant volontiers le tout d'une aura de mystère propice à l'histoire qui nous est comptée.

Une vrai réussite, à voir.

6.66667

Publié le 15 Juillet 2012

The Dead

The Dead

The dead à l'excellente idée de remettre les zombies en terre vaudou là ou le mythe à commencé, et à la menace zombie omniprésente s'ajoute immanquablement les difficultés liées à la survie en terres arides ou les routes sont rares et en mauvais état, ou l'eau est une priorité absolue. Et c'est bien là l'élément clé de ce "the dead".

Par ailleurs en terme de dialogue le film joue la carte de la sobriété, à tel point qu'il peut même s'écouler une bonne dizaine de minutes sans qu'un mot ne soit prononcé spécialement en début de film, l'image est reine, et le tout se passe de babillages inutiles et honnêtement on ne peut qu'en être reconnaissant.

Le rythme lent ne fait qu'accentuer le soleil de plomb qui pèse sur les rares survivants et sur le héros, un ingénieur de l'armée américaine qui tente de trouver un moyen de partir par les airs, un type plutôt humble et malin, assez loin des clichés US army auquel on aurait put avoir le droit dans ce type de contexte.

Par ailleurs les zombies ne sont jamais mis de côté, ils sont partout même en pleine brousse ne laissant aucun repos à notre héros et à son acolyte un jeune père de famille de l'armée locale partit à la recherche de son fils qui partagea une bonne partie du périple.

Techniquement impeccable qu'il s'agisse de la réalisation, de la mise en scène ou des maquillage, on peut cependant regretter certains flash-back inutile ou le héros s'imagine avec sa femme et sa fille, qui n'apportent rien en substance ni au personnage ni à l'histoire et casse le rythme déjà très lent.

Côté tourisme, c'est un peu au spectateur de recoller les morceaux, comme il est question d'atteindre Sierra leone en début de film, le voyage commence visiblement au Liberia et traversera probablement une partie de la côte d'ivoire (pas sur mais ce serait logique) et surtout le burkina faso (là y'a pas de doute) pour se terminer dans le désert du sahel après une escale au majestueux dômes de Fabédougou, seul élément géographique véritablement identifiable.

Au final je n'es pas boudé mon plaisir, l'originalité de la mise en situation et son traitement réaliste prouve que l'ont peut encore se démarquer nettement des autres films du genre sans rien toucher aux aptitudes des zombies eux même, une sobriété à mon sens payante.

7

Publié le 10 Juillet 2012

Dead Season

Dead Season

Quoi de neuf du côté du cinéma indépendant et des zombars? Ce mois voit la sortie de Dead season en DVD, plutôt passé inaperçu il faut bien l'admettre. A la réalisation Deyoe un presque inconnu qui a fait un peu parler de lui pour des projets que je n'es pas vu comme "Yeti : the love story" et sur lesquels je m'abstiendrai donc de porter un jugement. au casting des presque inconnus également, des habitués des seconds rôles de ceux qui vous font vous demandez où vous les avez déjà vu avant, sans arriver forcément à mettre le doigt dessus...

Bref vu d'ici pas difficile de comprendre pourquoi ce "dead season" c'est fait relativement discret, pour autant on sait tous très bien que qualitativement parlant tout cela ne veut rien dire, et me voilà donc vierge de tout préjugés alors que j'entame ce dead season.

Dead season met en scène deux personnages Elvis et Twitter (qui ont abandonnés leur véritables noms) qui plus d'un ans après l'épidémie zombiesque qui a touché le monde fuient les Etats-Unis pour débarquer sur une île des caraïbes ils y seront accueillis d'abord par une horde de zombie pour être recueillis ensuite par une petite communauté à l'organisation militaire qui survie tant bien que mal.

Laissant donc de côté la survie en milieu urbain ce survival zombiesque s'offre des vacances aux caraïbes façon "dead island" et il est difficile de ne pas penser au jeu vidéo. par ailleurs le tout est ultra référencé de la BD "walking dead" au "jour des morts vivants" en passant par "28 jours plus tard" on y retrouvera une très large palette de tout ce qui à pu se faire en terme de zombie tout support confondu, d'un autre côté le zombie est un motif qui à tellement été surexploité qu'il est sur le fond difficile de faire quelque chose de réellement novateur, mais dead season à le bon goût de ne prendre que le meilleur.

On a donc à faire a une organisation sociale et à des liens relationnels entre les survivants ultra réaliste et sans concession de la scène du bateau en début de film, au méthode de survie parfois douteuses, dead season ne fait pas dans la dentelle et nos personnages évoluent dans un monde ou l'instinct de survie et la loi du plus fort prévalent sur tout le reste, donnant un ton post apocalyptique à l'ensemble.

Sur la forme, clairement le manque de moyen se fait cruellement sentir à certain moment et on regrettera que les zombies soient finalement relégués au second plan et se fassent si rare. heureusement Deyoe n'est pas manchot et si certain plan souffre parfois un peu d'avoir été tourné avec un appareil photo numérique reflex, le rendu final est quand même relativement bluffant d'autant qu'il est le premier à avoir tenté cette aventure (tourné en 2009).

On regrettera également certaines longueurs en milieu de course et des interprétations inégales, évidement dead season ne révolutionnent pas non plus le film zombiesque mais on sent clairement un amour du genre, l'envi de faire le mieux possible et surtout un certain talent, Deyoe est à mon avis un réalisateur à surveiller.

Un film de zombie par un amoureux du genre, une série B honorable qui s'en tire plutôt bien. à voir.

5

Publié le 8 Juillet 2012

Bone Eater: l'Esprit des Morts

Bone Eater: l'Esprit des Morts

Amateur de Nanar ce "Bone eater" vous tend les bras voir les cubitus.

Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant régalée devant une purge. Des effets spéciaux en veux tu en voilà, complètement à côté de la plaque. Des courses poursuites sous fond de musique western qui finissent dans le décor façon série TV des anéée 80. Des dialogues improbables dis avec le plus grand sérieux du monde. Un chef indien et ses deux gardes du corps qu'on dirait des village poeple, un shériff sang mêlé qui ressort la tenu de daim pour aller galoper sur un cheval blanc. Sa fille habillée comme pour aller vendre ses melons sur le bord de la chaussée. Un méchant très méchant qui menace le petit peuple... sans oublier le monstre un énorme tas d'os avec un pagne en forme de main pour cacher sa non-intimité....

Et pour porté tout ça une flopée d'acteur de seconde zone qui rêve d'un come back et donne tout ce qu'il peuvent...c'est a dire pas grand chose...tout y est.

Du grand art dans le n'importe quoi, des génies de médiocrité déployés devant nos pupilles ébaillis... et oui on peut encore faire aussi moisit en 2007 limite à faire passer le premier ghost rider pour un chef d’œuvre.

Bref moi je suis cliente quand on atteint ces sommets de mauvais gout et d'idiotie ça en devient presque sublime. C'est toujours difficile de noter un nanar, alors je met 5, match nul balle au centre, ce film est une merde mais qu'es ce que j'ai pu rire...

4

Publié le 8 Juillet 2012

Daisy

Daisy

Tiens c'est marrant, j'ai pas détesté cette daisy si peu apprécié ici, alors clairement le film est une peu long et le rythme très lent pour pas dire mou, mais l'idée de dépoussiérer le mythe du changelin et de le remettre au goût du jour pour effectivement se rendre compte que du point de vu de la population malgré les siècles écoulés, la science, l'instruction etc...bah les peurs primitives sont toujours là, je trouve que l'idée est séduisante

[Attention demi spoil] Bon dans le cas de Daisy les gens ont pas tout à fait tort de se méfier, d’ailleurs l'angle de vu est discutable donné du crédit au mythe en versant dans le fantastique était l'écueil à éviter, annihilant la critique sociale et par la même occasion imposant un final en queue de poisson dont on se passerait bien. Faire de cette gamine une réelle autiste psychopathe et finir par la bruler comme le veut la coutume est ce que personnellement j'attendais du film. [Fin de demi spoil]

Au delà de ça les paysages sont splendides, la gamine est pour sure antipathique mais campe parfaitement son personnage entre fée et autiste son jeu rend le doute possible. Pour ce qui est des réactions de la femme enceinte, je comprend que ces messieurs puisse les trouver absurdes, puisqu'ils ne vivront jamais le "balai des hormones" de la grossesse si on ajoute a cela la mort violente du premier bébé, elle sont amplement justifiées, de même que le maris est bien plus désemparé que vous pouvez l'être à chaque syndrome prémenstruel de vos copines, circonstances obliges....Le scénario a été écrit par une femme et ça se ressent bien, ce qui peu peut être aussi expliqué pourquoi vous vous êtes fait chié huhu.

Bref si je ne suis pas d'accord avec la direction que prend le film je l'es dans l'ensemble pas trouvé si mauvais que ça. Un film de gonzesse quoi.

4

Publié le 7 Juillet 2012

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