Critiques spectateurs de Bzittt

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The Task

The Task

Médiocre rejet du genre "tele réalité dans le film" the task propose une trame a la "ghost game" et s'inspire de film comme "les condamnés" lorsqu'il s'agit de montrer le point de vu de l'équipe de tournage.

un scénario d'une banalité affligeante pour un résultat bien mauvais, faute également a un casting plat, à une mise en scène brouillonne, et à une réalisation inesthétique, le manque de moyen se fait également cruellement sentir et alors que l'on se fiche totalement de savoir ce qu'il va se passer ou à quelle sauce nos protagonistes vont être trucidé par un fantôme aux faux air d'un "la boule" moustachu évadé de fort boyard. Ce ne sont ni l'absence de gore, ni le ridicule des épreuves auquel se voient confrontés les participants, ni le twist final grand-guignolesque qui viendront sauver le film de la noyade.

un métrage qui confirme qu'on trouve a boire et a manger dans les productions estampillés "After dark" des bien nazes comme "Prowl", d'autres inutiles comme "fertile ground" au respectable "Dread", jusqu'au surprenant "second appart" malgré une ou deux bonnes surprises c'est quand même une collection très moyenne. Et ce the task est bien loin de faire remonter l'idée générale que qu'on peut se faire des films "after dark" au contraire... {p] En résumé : à éviter

3.33333

Publié le 25 Juin 2012

Blood Camp

Blood Camp

N'ayant vu aucun des anciens "blood camp", c'est sans apriori que je m’attèle au visionnage de celui-ci, et il faut bien le dire après coup la jaquette n'a aucun rapport avec le film.

Premier constat c'est moche, c'est tourné avec les pieds et la Vf et abominable, une première scène d'enflammage de pets donne le ton...

Si le sur jeu à la benny hill amuse dans un premier temps il devient vite agaçant, on regrettera assez rapidement le manque de subtilité dans tout, du scénario aux personnages en passant par la mise en scène et les dialogues, tout est grossier et grotesque et passé la première demi heure on commence à trouver le temps long et ce malgré un rythme soutenu, d'autant que ça fait un moment qu'on connait le meurtrier et qu'on se doute des effets de manches qu'on va nous sortir pour faire porter les soupçons sur d'autres personnages.

L' absence de tension et la suite de scènes du plus mauvais goût humiliant le gros dégoutant de la bande auront raison de ma patiente et passé la première moitié du film j'ai franchement hâte que ça se termine

La qualité des effets gore viendra relever l'ensemble et on en vient a regretter au vu de ces derniers que le reste soit aussi fichtrement mauvais.

Voilà un film qui veut jouer la carte du mauvais goût et de la dérision sans comprendre que c'est plus difficile à manier qu'il n'y parait et que caler un gros cradingue au milieu d'une bande de singes bas du front ça ne suffit pas... ça demande un certain savoir faire qu'on ne trouvera pas ici, faisant directement chuter ce "Blood Camp" au rang des navets stupides.

5.5

Publié le 23 Juin 2012

Fertile Ground

Fertile Ground

Suite à une fausse couche, une styliste (mal fagotée par ailleurs) sous l'impulsion de son artiste peintre de mari décide de partir vivre dans une ancienne maison familiale perdu au milieu de nul part. La sérénité semble revenir et le couple se ressouder, la jeune femme tombe enceinte et alors que sa grossesse présente de sérieux risques, elle va être frappée "d'hallucination" sans compter le comportement de son maris qui va sensiblement et petit à petit changer.

Un film de maison hanté bien mou et bien trop classique pour provoquer la moindre émotion, on s’ennuie même ferme pendant le développement, l'absence totale de tension fait littéralement tomber à plat les apparitions fantomatiques bien qu' elles soient plutôt réussie même si peu nombreuses et d'une manière générale le film est techniquement correct.

Ne penchant jamais totalement du côté du surnaturel durant tout son développement "Fertile ground" fait l'erreur de prendre un partie prix dans son twist final, au vu de la construction de la trame j'aurai largement préféré que le doute subsiste entre folie et surnaturel. De même on regrettera que l'investigation concernant l'histoire de la maison soit si vite expédiée, d'autant qu'on nous donne a voir une femme enceinte désespérée navigant entre son lit et son canapé la majeur partie du film, disons que ça aurait au moins permis de combler un peu les innombrables temps mort.

Bref un film ennuyeux et pas original pour un sou qui peine un faire passé le temps

4.66667

Publié le 19 Juin 2012

Malveillance

Malveillance

Inutile de rappeler mon admiration pour le réalisateur espagnol qui depuis "la secte sans nom" n'a de cesse de me surprendre et de me séduire, Malveillance le voit collaborer à nouveau avec Marini avec lequel il avait travaillé sur le court mais excellent "A louer".

Derrière une trame d'un classicisme exemplaire, il s'agit ici d'une énième histoire de stalker en immeuble maltraitant une jolie jeune femme, malveillance parvient a prendre un point de vu différent en se plaçant du côté du méchant et en injectant dans son propos une bonne dose d'humour flirtant avec la comédie noire.

Il faut bien souligner l'incroyable performance d'acteur de Luis Tosar, qui campe César un concierge d'immeuble dérangé, tantôt pervers et malsain, tantôt pitoyable alors qu'une gamine le fait chanter, ne justifiant jamais la méchanceté de l'homme par son histoire personnelle il parvient à présenter un monstre humain auquel on s'attache malgré nous , c'est selon moi la plus grande réussite du film.

Si on ne sera pas surpris par les péripéties de notre concierge, classicisme de la trame oblige, la tension est pourtant bien présente et monte crescendo reposant sur les sentiments contradictoires que l'on éprouve vis à vis de César, sans pouvoir cautionner le manège malsain auquel il se livre, et tout en ayant de la sympathie pour sa cible, une jeune femme, naïve fraiche et sincèrement bienveillante, une partie de nous ne tiens pas a ce que César se fasse attraper tout en l'espérant.

Balaguero comme à son habitude ne fait pas dans la fioriture côté mise en scène et sa brusquerie qu'on lui reproche souvent à raison souligne ici un quotidien parfois bien cruel, une histoire d'Homme parmi tant d'autres presque ordinaire, de celle qui vous font regarder votre concierge un peu différemment après visionnage.

Se clôturant sur un final d'une noirceur et d'une perversion absolue, Malveillance prouve qu'on peut faire d'une histoire familière qui nous a déjà été raconté 100 fois quelques chose de neuf. A découvrir et à savourer

8

Publié le 18 Juin 2012

Intruders

Intruders

Avec Intruders Fresnadillo s'offre une escapade au pays de l'enfance de ses contes et de ses monstres dans le placard, au travers de l'histoire de deux enfants qui n'ont de prime abord aucun lien, mais qui semblent écrire la même histoire et se retrouvent confrontés au même monstre.

Nous suivront donc deux récits en parallèle l'un mettant en scène une mère célibataire et son fils, l'autre un couple et leur fille.

Intruders sait rapidement installer son ambiance, l'angoisse et la tension sont bien présentes durant la majeur partie du métrage, la réalisation et la mise en scène élégante, une BO grandiose ainsi que quelques sfx plutôt appréciables ne sont pas étrangers à cet état de fait.

Malheureusement, l'écriture lisse des personnages ne rend pas justice aux acteurs, et si les relation mère/ fils et père/fille fusionnelles fonctionnent plutôt pas mal, on regrettera un manque de relief quand aux caractères de ses derniers rendant l'authentification et l'empathie impossible.

Et si Intruders parvient à captiver durant une grosse heure ou il déroule sa trame sans jamais dévoiler ses intentions, la chute n'en sera que plus douloureuse face à un twist final complètement raté limite crétin et à une justification ma foi bien décevante gâchant toute les subtilités scénaristiques entre réelle et imaginaire jusqu'alors initié.

Un constat en demi teinte, honnêtement si on ne boude pas son plaisir pendant la majeur partie du film, on peut difficilement ne pas en sortir déçu, et intruders est une saleté d'aguicheuse, de celle qui vous offre les plus délicieuses promesses pour vous refiler un faux numéro de téléphone, laissant sa victime avec le sentiment d'être le plus gros des couillons parcequ'il s'est laissé prendre.

6.57143

Publié le 18 Juin 2012

Terror Trap

Terror Trap

Jaquette et synopsis alléchants, Michael Madsen et Jeff Fahey présent au casting, il n'en fallait pas plus pour tromper ma vigilance et voilà comment on se fait prendre à ce piège terrifiant de médiocrité...

Terror trap est une belle arnaque, s'il n'est pas avare en dialogues aussi longs qu'indigestes par contre il faudra espérer longtemps une scène horrifique digne de ce nom pour finalement se résigner c'est pas dans ce film qu'on y aura le droit.

Passée la longue introduction pleine de disputes de couples qui donnent mal au crâne, le scénario tourne vite en rond, notre couple maintenant avertit qu'il sont dans le pétrin, sort dans la cours de l'hôtel, se fait agresser par des méchants masqués, se mettent à l’abri dans une chambre et ainsi de suite... Terror trap passera son temps à nous démontrer qu'une chambre d'hôtel au rez de chaussé avec une grande fenêtre, à partir du moment ou on pense à caler un pauvre meuble en contreplaqué derrière la porte, est un peu comme une tour imprenable ou comme un feu au milieu de la forêt qui éloignerait les bêtes sauvages...

Alors c'est certain Terror trap ne s'encombre ni de la volonté d'être crédible, ni de celle de mettre la pression à son spectateur, d'ailleurs même après que son bon héros ex marine (comme par hasard) reconvertit dans l'e-business depuis, massacre joyeusement quelques plaisantins masqués, les méchants ne deviennent pour autant pas plus entreprenants ni plus énervés, ça fait simplement "pop le boss de fin" qui nous donne à voir une rapide bagarre de saloon à l'issu aussi peu surprenante que le reste du film...

Se clôturant sur une séquence aussi confuse qu'inutile semblant ne trouver sa justification que dans l’amortissement de l'embauche d'un cascadeur et d'un artificier, Terror trap ne manquera pas d'affliger son spectateur jusqu'à la toute dernière minute.

A éviter

3.22222

Publié le 8 Juin 2012

And Soon the Darkness

And Soon the Darkness

Et non... pas mieux que ce qui a été dit en dessous, cela dit ce remake m'a rendu curieuse quand à l'original de 70 que je n'ai pas vu, et qui visiblement prenait situation en France, on ne peut que se demander en quelle mesure la trame a été modifiée, si un trafic de donzelles entre Argentine et Paraguay est tout à fait pensable quand était il de l'original, une sombre affaire de trafic de touriste dans une communauté hippie du fin fond de l’Ardèche commerçant avec Katmandou ? j'avoue que je m'interroge...

Cela dit vu la vacuité du scénario présent je me tâte à aller vérifier mes hypothèses de peur de devoir affronter une autre heure et demi d'ennui qui ne seront pas ponctuellement égayer cette foi par de splendides paysages exotiques.

Côté actrices elle sont effectivement très belles, malheureusement n'ayant aucun penchant saphique leur plastique aussi parfaite soit elle ne parviendra pas à me faire oublier que je suis en train de regarder un film de merde ou il ne se passe rien de bien intéressant, des méchants qui prêtent à sourire, un rythme mollasson, une mise en place très longue et des rebondissements prévisibles n'aident pas vraiment à sortir de la torpeur dans lequel ce "And soon the darkness" plonge, (titre probablement motivé par l'assoupissement des spectateurs lors des projections tests).

Comme "Touristas" qui est tout aussi mauvais, le film jouera sur des bouts de fesses bikiniquées pour tenter la blague, et Efron n'aura pas le même talent pour saisir sur pellicule la beauté des paysages bien qu'il parvient par-ci par la à livrer quelques jolis plans .

Bref un film qui donne envie de ressusciter des expressions désuètes telle que nazebroque.

4.25

Publié le 4 Juin 2012

The Devil Inside

The Devil Inside

Une jeune femme veux en savoir plus sur les raisons de l'internement de sa mère et sur le triple meurtre qu'elle aurait commit il y a une vingtaine d'année, voilà un synopsis qui de lui même justifie l'emploi de la "camera vérité". Isabella Rossis s'improvise reporter et voyage au Vatican pour obtenir des réponses.

Une histoire au scénario solide sous son apparent classicisme, aux personnages faces caméra s'ajoute un dernier personnage invisible et omniprésent le Saint siège, ses décisions, le positionnement des personnages vis à vis de son autorité commanderont aux actes pointant du doigt l'immense roc. Il s'agit moins ici d'un film d'exorcisme habituel ou la trame tourne autour d'un ou plusieurs possédés et d'un prêtre venant le(s) libérer. Mais plutôt de l'exorcisme replacé dans une institution rigide dont l'Histoire impose la prudence vis à vis de cette pratique.

Nous suivrons dont donc les aventures mouvementées de Isabella Rossis, de son caméraman et de deux jeunes prêtres pratiquant en cachette des exorcismes non autorisé par l'Eglise, donnant lieu a des scènes de possessions et d'exorcisme plutôt bien fichu avec une mention spéciale pour l'actrice jouant la mère de l’héroïne absolument inquiétante.

A l'occasion et comme souvent dans le genre la science croise le chemin de la foi, ici "devil inside" ne les oppose pas en idée et choisi de les complémentariser, se raccrochant encore à la position adopté par l'Eglise qui depuis une 50aine d'année est plus encline à faire vérifier ses miracles par des techniques scientifiques, je pense notamment à l'impressionnant dispositif mis en place concernant l'authentification du "Suaire de Turin" dans les années 70.

L'ensemble va bon train, un rythme soutenu, des retournements de situations, des histoires personnelles qui rencontrent la trame principale, une densité et un manque de budget qui imposeront des découpes pas toujours heureuse spécialement vers la fin qui donne effectivement un sentiment d'inachevé.

Pour conclure un film d'exorcisme pas inintéressant qui sous son apparent classicisme se démarquent des autres productions du genre par la volonté de replacer la pratique de l'exorcisme dans un tout. Et si ils est loin d'être exempt de défauts c'est à mon avis loin d'être le plus mauvais ou idiots des films du genre sortit ses dernières années bien au contraire.

6.45

Publié le 28 Mai 2012

Choose

Choose

...Avoir des jambes en mousse ou avoir 50 canards qui te suivent tout le temps ou que tu ailles?....

Une étudiante en journalisme, fille d'inspecteur de police se voit confrontée à un tueur en série. Père et fille mène l'enquête.

Après une scène d'exposition séduisante "Choose" à bien du mal à imposer un rythme et à maintenir l'attention du spectateur

Il enchainera pourtant assez rapidement les meurtres, de ce point de vu la il ne montre et ne donne rien à entendre, les meurtres sont sales mais le film n'a aucune volonté de titiller le voyeurisme du public. Noir au passage à l'acte et on enchaine une nouvelle séquence.

Au vu d'un scénario multipliant les clichés et d'une linéarité abêtissante on se demande bien pourquoi avoir tenté le thriller la où il n'y avait ni matière ni obligation nous imposant une chasse aux indices prévisible et inintéressante.

Ca sent clairement le déjà vu, et si on ajoute un duo père fille qui ne fonctionne pas et d'une manière générale les interprétations des acteurs qui laissent à désirer, une réalisation classique et si elle reste correct elle ne donnera pas une autre perspective à l'ensemble. On obtient un tout plutôt médiocre

Un thriller qui aurait mieux fait d'embrasser à bras le corps les aspirations de slasher qu'on peut deviner en première partie de film, au vu du manque d'originalité de la trame il s'en serait mieux sortit en proposant du sang et des tripes.

L'ironie du final, est cela dit tout aussi attractive que l'introduction, entre les deux... une douloureuse perte de temps.

4.28571

Publié le 28 Mai 2012

Python

Python

Comme Python passait ce soir, enfin cette nuit en troisième partie de soirée (ça en dis déjà long) sur une chaine de la TNT et que y'avait notre bon vieux Bob dedans, je me suis dis pourquoi pas. Alors au final y'aurait plein de raisons à donner pour pourquoi il n'aurai pas fallu ...

J'aime les séries B c'est pas un soucis, mais bon y'a un moment donné ou faut pas déconner, il n'innove pas même dans sa manière d'être médiocre. On y retrouvera les éternelles scènes du scientifique qui utilise des mots de trois syllabes comme "spécimen" et qui se sent obliger d'encore simplifier derrière pour les décérébré que sont ses interlocuteurs et par extension les spectateurs. Car oui "Python" nous prend pour des cons et imagine que parcequ'il est médiocre et qu'il l'assume ses spectateurs le sont aussi.

Bref un film sportif ou on fait du vélo de la course à pied et de la descente en rappel et ou on se bat contre une grosse bébête en lui jetant des canards en plastique à la tête, c'est vrai que quand on est un serpent géant ça déstabilise, du coup on met 15 plombes à ne pas réussir à tuer une pouffiasse en serviette dans sa douche la ou on met 2 secondes à trucider son mec au cheveux rose fluo, on l'avait pourtant prévenu que cette couleur fallait définitivement pas...

Ca pourrait être drôle d'autant que c'est assumé, c'est au final juste affligeant au vu du fait qu'il s'y sont qu'en même mit a 4 pour pondre cette bousasse...

Côté acteurs tout a été dit en dessous on imagine que Englund se met au diapason des autres par pur camaraderie ou qu'il avait perdu gros au poker la veille....

Bref du grand guignol déjà vu trop de fois pour être distrayant "Python" a 10 ans de retard sur tout pour avoir le moindre intérêt, même en tant que nanar.

4.80952

Publié le 22 Mai 2012

Whisper

Whisper

Si Damien avait joué dans "Maman j'ai raté l'avion" ça donnerait probablement quelque chose du genre de ce "whisper" évidement j’exagère, celà dit un gamin se fait kidnappé par une petite bande de malfrats plutôt amateur et plus paumés que méchants, le coup est monté par un mystérieux commanditaire se faisant appeler Jones mais l'enfant est loin d'être un enfant de cœur.

Y'a pas mal de bon film qui joue la carte de l'enfant malveillant voire carrément diabolique, évidement l'incomparable "Damien la malédiction" mais je pense aussi aux recents "Esther" et "le cas 39" et la même année que "Whisper" aura vu aussi la sortie de "Joshua", bref autant de film références avec lesquels "Whisper" va devoir batailler.

Et il n'arrivera à la cheville d'aucun de ces films, pourtant on sent qu'il se débat sec, et tout n'est pas à jeter mais une mise en scène mollassonne, une photographie terne et une réalisation sans génie viendront définitivement enterrer les efforts fournis à l'écriture du scénario.

Côté frisson, l'abus d'effet bouh nuit gravement à la crédibilité, l'ambiance aurait put être plus oppressante en soignant la photographie et en jouant mieux avec l'environnement, on regrettera aussi que le huis clos de la cabane ne soit pas mieux exploité. Peu de suspense non plus on comprend très vite les tenant et aboutissant de l'histoire.

En dehors de ça les amateurs de gamin sadique auront leur compte avec le petit monstre du film et la fin est un véritable partit prix bien qu'on regrettera qu'elle soit peu spectaculaire.

Bref un film de gamin diabolique moyen surtout au vu de ses lacunes technique qui à le malheur d'aller sur un terrain ou il y a eu de très belle chose de faite, du coup on est moins enclin à l'indulgence. Sans être une purge finie, "Whisper" est tout à fait anecdotique.

5.5

Publié le 20 Mai 2012

Fright Night

Fright Night

Il y a deux manière de faire un remake, soit on réécrit totalement le scénario, s'éloignant du référent le plus possible ne gardant de l'original que son postulat de base et un ou deux repères forts en forme d'hommage. un exercice ma foi périlleux et au combien difficile qui s'il est réussit rencontre souvent le succès et l'engouement du public, mais se vois jeter des tomates et confronté à une horde de fans hystériques criant au scandale, et à l'assassinat d'une ½uvre majeur s'il échoue.

Ou bien on se contente de transposer l'original à la sauce actuelle, se permettant parfois une légère relecture et ajoutant/modifiant/supprimant certaine scène. C'est la méthode actuellement dominante. exercice lucratif et plus simple en apparence. Il est cependant bien plus casse gueule si l'originale à eu du succès et s'il bénéficie d'un capital sympathie important auprès des spectateurs dans ce cas il espère être à peu prêt aussi bon que l'original dans l'espoir de n'être qualifié que de remake inutile par un public avertit. De toute manière il mise souvent sur le public n'ayant pas vu l'original, jouant à fond la carte d'un cinéma de service des masses à grand renfort d'effets spéciaux et de tête d'affiche aguicheuse et serre les fesses en espérant que ça passe.

Fright night appartient à la deuxième catégorie, il s'éloigne scénaristiquement parlant que peu de l’½uvre de 1985 rajoutant ça et là des scènes d'actions, et décide que la modernisation passera par un changement de ton se voulant plus noir que l'original il gomme l'aspect comédie pour n'en garder que quelques marqueurs et tout les remaniements de personnages, de lieu ainsi que la mise en scène ira dans ce sens.

Je ne reviendrai pas sur les changements opérés sur les personnages si bien expliqué en dessous à plusieurs reprises, si d'une manière générale on sera tous d’accord pour dire qu'ils ne sont pas très heureux, il se justifie par le désir de se détacher de la "naiveté" que dégage l’½uvre original.

Malheureusement Gillepsie ne va pas assez loin dans sa relecture et n'effectue que des modifications de surface qui changent certes la dynamique du film par rapport à l'originale mais également en retire le charme sans proposer en retour grand chose qu'un film facile à regarder ou le "divertissement horrifique" prime sur le frisson, On accélère le rythme, on appuie un peu sur le regard inquiétant de Colin Farell, on équipe la maison du vampire de quelques pièces d'isolement à l'aspect clinique, on fait de Peter Vincent un personnage cynique et dégoutant ..etc... mais malgré tout il ne parvient pas à créer une ambiance qui trancherait net avec le référent. Du coup la bascule ne se fait pas, le spectateur est incapable de se libérer de l’½uvre original et comme il parvient à peine à l'égaler dans ses similitudes, ça devient difficile de contenter ceux qui ont aimé la film de 1985.

Un film qui au final laisse une impression mitigé un désir de relecture visible plombé par une culture du remake spectacle facile à regarder et aussi vite oublié qui majoritairement (et celui ci ne fait pas exception) suce l'âme de l’½uvre originale pour vous la recracher au visage en numérique et avec des "boum" "splach", "bim".

Mais de fait c'est un film facile à regarder avec de l'action, des sfx et une réalisation propre, une photographie qui flatte l’½il, du coup si c'est un mauvais remake ça reste un divertissement efficace.

6.31579

Publié le 14 Mai 2012

La Cabane dans les Bois

La Cabane dans les Bois

J'ai toujours une grande méfiance envers les films qui proclament qu'ils vont vous surprendre, c'est rarement bon signe spécialement quand à la réalisation il y Drew Goddard qui se retrouve pour la première foi à ce poste et dont le Cloverfield ne m'avait scénaristiquement (entre autre) pas spécialement émoustillé.

Cela dit il est ici épaulé à l'écriture par Joss Whedon et on peut penser ce que l'on veut des Buffy et compagnie il n'en reste pas moins qu'on reconnaitra facilement au monsieur de solides connaissances de l'imaginaire fantastique et des folklores, alors pourquoi pas.

Malheureusement en annonçant dans sa BA qu'il n'est pas ce qu'il parait et en montrant certain plan qu'il aurait fallu nous laisser découvrir au visionnage, une grande partie de la surprise s'en trouve gâchée, mais il faut bien admettre que devant l'écran la déception de s'être sentie spoilé une foi de plus par excès de zèle, fait vite place à la gourmandise face à un scénario et à une mise en scène en vases communicants, l'ensemble explosant à mesure qu'on en atteint la base et que les récipient se confondent faisant place alors à une débauche d’effets spéciaux à la hauteur des créatures qui se proposent à nos rétines.

Alors l'ensemble n'est pas exempt de défauts on pourrait reprocher des dialogues parfois superflus (je pense a ceux qui précèdent la scène de la moto) , des prises de vu pas toujours lisible en extérieur/nuit, et une mise en scène qui manque trop souvent de finesse et qui du coup ne rend pas honneur au scénario malin.

Et pourtant on ne s’ennuie jamais, un ton qui flirt en permanence avec la dérision, un rythme qui va crescendo des sfx réussis et des scènes horrifiques carrément jouissive dans la seconde partie parviennent très amplement à faire passer la pilule.

Avec une mention spéciale pour la scène de l'ascenseur qui à elle seule justifie très largement le visionnage du film suivie peu après d'une séquence incroyablement fun et ludique qui n'est pas sans rappeler certains jeux vidéo.

Un film divertissant à souhait qui aurait gagné à se faire un peu plus secret quand à son scénario à sa distribution. l'ensemble est plutôt réussit. Et alors qu'on s'attend au meilleur comme au pire, on se retrouve finalement face à une production honnête qui parle directement au cœur des fans de littérature et de cinéma fantastique et d'horreur à grand renfort de clins d’œil et de références plutôt bienvenue.

A découvrir.

7.30233

Publié le 10 Mai 2012

3 Jours à Vivre

3 Jours à Vivre

"Dead in 3 days" est pour le moins cousu de fil blanc un scénario rectiligne qui s'offre toute les étape touristique du slasher classique et dans l'ordre.

Alors comme dit moult foi en dessous, sur une photo de famille il serait le cousin germain de "souviens toi l'été dernier" un cousin un peu fatigué. On regrettera l'absence de spectacle dans la mise en scène des meurtres qui ne viendra pas nous surprendre au court de cette visite indolente d'une pellicule qu'on à l'impression d'avoir vu des centaines de foi, avec d'autre couleur et d'autre paysage peut être.

Être en terrain à ce point connu supprime toute tension, et les quelques tentative de maintenir un suspense illusoire ne feront tout au plus que nous référer à notre glossaire mental du slasher et dans un soupir un peu désabusé "ah il s'agissait donc de la justification numéro 16".

Et comme si bien dit en dessous l'ensemble dégage un sentiment de mélancolie, le contexte social des personnages, les paysage et la photographie terne, le rythme qui ne décolle jamais avec cela le regard même du spectateur face à ce qui ressemble à une vieille carte postal jaunie et familière.

Une virée un peu triste et terne, et sans doute parce qu'il utilise tout les codes du slasher de manière trop scolaire et systématique ne parvient pas à capter ce qui fait l'essence d'un film horrifique et parait de ce point de vu presque hors sujet.

6.22222

Publié le 9 Mai 2012

Hyenas

Hyenas

Un nanar en puissance, voilà ce qu'est ce Hyenas. Et tout les éléments y sont. Mise en scène improbable, réalisation minable et qui défis toute les lois de l'esthétique connue, n'utilisant jamais l'environnement ou la lumière pour tenter de créer une ambiance et affligé du bande son qui passe complètement inaperçu. Ajoutez à celà des SFX 2D pitoyables, des doublages fr bien naze derrière lesquels on devine des prestations d'acteurs guère plus probante.

On ne parlera même pas du pitch qui propose de sortir les hyènes de leur savane pour les emmener dans les forêts américaines, sans compter qu'il ne s'agirait pas de hyènes communes, dieu nous préserve de la banalité, mais de hyène-garou qu'ils appelleront crypto-humain parce que ça fait classe et un peu comme superman. Avec une telle idée on peut pas se planter c'est du sûr mon bon monsieur.

D'une manière générale les amateurs de gros navets qui tachent devrait y trouver leur compte. certain dialogue sont probablement amené à entrer dans les anales, "chez nous les mexicains, on les appelles les amigos" lors de la splendide scène de la tarte se clôturant sur un très subtil "t'es une gourmande!".

Ces petits moments de bonheur aussi involontaires qu’inattendus habillés d'un ensemble d'une médiocrité à peine dissimulé par les effort de bonne volonté fournit à la sueur du front d'un réalisateur complètement à la masse, font de hyenas un divertissement de seconde partie de soirée parfait à condition d'avoir un seuil de résistance à la nullité élevé et/ou d'aimer à s'infliger des purges de temps en temps.

Fort heureusement à la fin du générique l'équipe du film nous précise qu'aucun animal n'a été blessé et qu'il s'agit d'une œuvre de fiction parce que honnêtement on y aurait presque crut. Finalement Hyenas est parfait guide didactique de tout ce qu'il faut éviter pour faire un bon film.

6

Publié le 4 Mai 2012

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Devinez le film par sa tagline :

The CIA tried to turn him into the Perfect Killer. And they did. Now he's after them...
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