Critiques spectateurs de Bzittt

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Ghastly

Ghastly

Ghastly était la sortie horrifique Coréenne de l'été 2011, et vu d'ici, impossible de prévoir ce que ça allait donner, on pouvait s'attendre au meilleur comme au pire.

Un réalisateur dont je n'es vu que le drama IRIS, bonne série celà dit, un casting hétéroclite avec Park Sung Min en valeur sure et le très jeune mais talentueux Lee Hyung-Suk, accompagnés de deux stars du petit écran pour assurer les entrées en salle Han Eun-Jung et No Min-Woo, ce dernier qu'on voit d'ailleurs beaucoup dans la bande annonce bien qu'il n'ai qu'un tout petit rôle est clairement là pour assurer l'atout charme auprès du public féminin, et puis Hyomin, une des chanteuse du groupe T-ara qui fait ici ses débuts au cinéma. Au final le casting ne s'avère pas mauvais et le duo Eun-Jung en tante protectrice et Lee Hyung-Suk en gamin possédé fonctionne plutôt bien.

Ghastly commence de façon explosive avec une scène d'exposition méchamment sanglante et installe dans sa première partie une ambiance des plus inquiétantes et c'est au moment ou il ne restait plus qu'a cueillir les fruits d'une mise en condition orchestrée avec maestria que malheureusement, par manque d'ambition ou par peur de décevoir son public Ghastly se perd dans tout les poncifs du genre, ne proposant plus rien de neuf dans sa deuxième partie, perdant au fur et à mesure des scènes horrifiques sa personnalité et du coup son intérêt. Par ailleurs on regrettera que les relations entre les personnages établis dans la première partie s'avère exploitée de façon très superficielle dans la seconde.

Côté réalisation et photographie, c'est de la belle ouvrage soutenu par une mise en scène solide et des SFX réussis de plus le film s'avère étonnement sanglant pour une si grosse sortie.

Un résultat mitigé donc, une première partie à l'efficacité redoutable donnant suite à une succession de scènes horrifique déjà vu qui sape totalement le travail d'ambiance effectué précédemment, on ne peut qu'en sortir un peu déçu.

6

Publié le 5 Février 2012

Lacérés

Lacérés

Scarred est une série B discutable réalisée comme un téléfilm, aussi original qu'un téléfilm avec des acteurs que l'on verrait bien jouer dans des téléfilms, au fait vous ai je dit que scarred avait tout d'un téléfilm?... et pas des meilleurs...

Enchainant une suite de clichés dès ses premières minutes, Scarred ne faiblira jamais de se point de vu là, nous imposant des personnages insipides qu'on rêve de voir se faire trucider, malheureusement une tueuse au charisme inexistant pas non plus aidée par un maquillage de foire gâchera notre plaisir. Quand à la légende qui entoure son existence.... ridicule

Tout cela ne serai pas grave si on sentait un certain second degré, si le scénario et les SFX s'était volontairement voulu mauvais ou assumé en tant que telle, le tout voudrait si ce n'est effrayé au moins avoir une certaine crédibilité, c'est ce que laisse entendre le final terriblement conventionnel indigne d'une série B.

je met 3 parce qu'il est assez mauvais pour faire sourire par moment.

4

Publié le 3 Février 2012

The Reef

The Reef

C'est décidé cette année mes vacances d'été je les passes à la montagne, peu de temps après Triangle me revoilà dans l'immensité de l'océan avec Reef.

Traucki sait installé son ambiance, après une suite de mauvais présages et de malchances voilà nos hommes à l'eau, bien obligés de tenter de rejoindre une île et si un moment la menace du requin parait un peu lointaine et surtout alimenté par les réactions des personnages elle devient vite oppressante alors qu'elle devient une cruelle réalité.

Un survival en haute mer où il n'y a pas d'autre échappatoire que de compter sur sa bonne étoile. Traucki a sut parfaitement saisir la splendeur inquiétante des eaux, et il n'était pas facile de parvenir a tenir en halène un public avec 3 éléments...4 personnages, l'océan et un requin au final le pari est plutôt réussi.

Seul regret, le requin ne nous prend jamais par surprise, on sait qui va mourir et quand ça va se produire...cela dit au vu des qualités de l'ensemble spécialement dans la réalisation ce bémol n'est pas rédhibitoire.

Un excellent film de requin tueur qui contrairement à nombre de film du genre ne tente pas de reproduire l'inimitable "les dents de la mer" mais a son identité et son esthétique propre.

7.81818

Publié le 3 Février 2012

Brotherhood Of Blood

Brotherhood Of Blood

Ah... je te trouve dur Aqme... Certes "Brotherhood of blood" ne casse pas des briques, malgré tout, ça reste une série B sympathique qui fait le taf en deuxième partie de soirée, avec plein d'acteur du genre que j'ai personnellement toujours plaisir a retrouver, un scénario au ras des pâquerettes juste histoire de vaguement justifier les scènes d'action et les mares de faux sang.

Les SFX sont pas terrible, la réalisation sommaire, les vampires sont des vrais méchants un peu benêt et les gentils sont guère mieux, un grand méchant au nom ridicule que tout le monde hurle a tout va...bref du grand cinéma

un film qui vise pas très haut et atteint à peine ses objectifs si tant est qu'il en a, tablant sur un rythme soutenu pour maintenir ses spectateurs....avec un finish de héros comme on les aimes "invulnérable ou pas, j'aurai ce bâtard" de la grande réplique.

Bref une série B, action horreur, qui ne doit pas se regarder autrement que dans cette optique, dans ce cas la elle est suffisamment divertissante (entendons mauvaise) pour mériter la moyenne.

4

Publié le 2 Février 2012

Hero

Hero

Comme il est coutume ces dernières années le cinéma tend a faire passer les tueurs sanguinaires sans âme que sont les créatures de la nuit pour d'irrécupérables romantiques. La légende en a pris un sacré coup et Héro n'est qu'un film de plus qui nous fait constater à qu'elle point un folklore issu de populations terrifiées a put au fil des siècles perdre de sa superbe.

Ici un geek, va devenir vampire malgré lui, il va alors renverser la tendance et, de gamin à lunette maltraité par les petites frappes de son lycée va devenir un héros craint et respecté, il en profitera au passage pour séduire son amour d'enfance. Le tout sous fond d'affrontement de clans de vampires et de lutte fraternelle avec son ex meilleur ami qui lui aussi devient par la suite vampire mais choisit le côté obscur de la force.

En somme rien de très originale et le casting issue en grande partie de drama (série TV Asiatique) aurait du me prévenir que l'ensemble ne sortirait pas des sentiers battus et que le mignon et la décence l'emporterai sur la prise de risque et l'originalité. Par ailleurs les prestations des acteurs sont assez inégales certain s'en sortent clairement mieux que d'autres et c'est finalement deux personnages secondaires, le meilleur ami du héros et la vampire qui l'a transformé, qui retiendront le plus notre attention offrant quelques scène digne d'un manga.

Au final, ce qui permet a Hero d'être moins insupportable que les production vampirique pour fillette en chaleur, est une certaine innocence et naïveté affichées assez rafraichissante, et quelques scènes frôlant la comédie burlesque augmente largement son capital sympathie, de plus l'absence totale d'imagerie sexuelle peuvent sans crainte le destiner a un public encore plus jeune que celui qu'il vise initialement....

Un film familiale, inoffensif et sans grande substance.

4

Publié le 2 Février 2012

Evil Island : Le Territoire des Morts

Evil Island : Le Territoire des Morts

"Surviving Evil" s'inspire pour son postulat de l’émission "Man vs Wild" sorte de guide de survie en situation désespéré, où l'on peut voir Bear Grylls boire son urine dans une peaux de serpent, manger toute sorte d'insectes en s'extasiant sur leur nutritivité, ou encore dépecé des carcasses d'animaux pour en faire des objets utiles. Le film calque trait pour trait les principes de cette émission, un aventurier, ici nommé Seb accompagné de sa petite équipe de tournage doit survivre 1 semaine en milieu hostile.

Celà dit la version de l’émission telle qu'elle est présentée dans le film semble bien plus pépère, quelques plan de l'aventurier en train de construire une torche ou un abris on est loin de Bear qui court de partout à la recherche d'un cours d'eau potable.

Et c'est bien dommage car du coup la majeur partie du film va se dérouler dans le campement ou l'équipe de tournage passe son temps à s'émouvoir sur leurs histoire de coeurs et de coucherie dont on se contre fout... Une bien mauvaise exploitation de l'idée de se servir de ce type d’émission et d'une manière générale de l'environnement qui aurait put donner lieu a une première partie de film angoissante et pleine d'action afin de faire monter la pression en attendant l'entrée en scène des créatures.

Les créatures, d'ailleurs parlons en, moitié vampire moitié singe 100% ridicules. Les maquillages sont dans l'ensemble pas terrible et plus le film avance, plus on a de mal à adhérer spécialement alors que la partie survival est téléphoné voir baclée et manque cruellement de rythme, ne provoquant jamais la moindre surprise.

Au final et sans son côté Nanardesque on s’ennuierait ferme...et si "Surviving Evil" parvient parfois a divertir c'est bien a son insu, c'est déjà ça....

4

Publié le 1 Février 2012

Deadly Pledge - Dark intentions

Deadly Pledge - Dark intentions

Deadly pledge est un film d'une nullité affligeante... mou et convenu il effraie surtout par sa stupidité et son inutilité. l'ensemble donne l'impression d'un épisode de "Beverly hills" écrit sous champlar.

Et comme AqME a déjà bien résumé l'affaire, je préfère ne pas perdre plus de temps que les 1h30 de visionnage et quelques secondes a écrire ses lignes que ce truc m'a déjà volé.

2

Publié le 30 Janvier 2012

Triangle

Triangle

Ca faisait un moment que Triangle trainait sur ma pile de DVD à voir et, sans que je ne sache trop pourquoi je n'arrivais à me décider à le regarder...probablement par manque de théologie et de géométrie dirait un certain Ignatius, jusqu'à ce soir...

Après un dimanche pourrit ou je me suis infligé le visionnage de deux daubes ignobles "Devil's playground" et "Deadly pledge"...j'avais besoin d'un film qui tienne a peu près la route et Triangle semblait correspondre à mes critères. Alors oui sans doute que le fait de voir un film avec une réalisation appréciable et un scénario qui tiens la route après avoir frôlé la mort cérébral et saigné abondement des yeux suite au deux accidents filmiques que j'ai subit coup sur coup influence un peu mon jugement...mais franchement j'ai apprécié ce Triangle, qui exploite tout le cynisme de la mythologie à laquelle il se réfère.

Un scénario aussi géométrique que le titre, des acteurs certes pas transcendants mais qui font le taf, quelques plans somptueux sur l'immensité de l'océan ont très largement suffit a mon contentement et la mise en scène astucieuse qui révèle petit à petit l'ampleur de la spirale dans laquelle se retrouve coincé nos protagonistes m'a quand à elle captivé.

Au final Triangle nécessite un effort d'attention pour être apprécié, un film a regardé au calme avec le bon état d'esprit pour être apprécié.

Et si le sujet à déjà été traité, et que du coup l'originalité n'est pas spécialement au rendez vous, on saura apprécié la rigueur méthodique avec laquelle Smith revisite le mythe.

7.6

Publié le 30 Janvier 2012

L'Antre du Mal

L'Antre du Mal

Oh tiens un type louche dans une station service délabrée sur une petite route déserte du fin fond des Etats-Unis ca faisait longtemps. Et ce n'est que le premier des innombrables clichés qui jalonnent cet "Antre du mal".

Entre survival et slasher Bafaro a bien du mal à faire son choix mais de toute façon avec un scénario bateau, des acteurs minables, des dialogues aussi débiles qu'inutiles on ne va jamais très loin spécialement quand on film tout ça en dilettante sans chercher ni l'esthétisme ni l'efficacité.

En fin de compte nous spectateur bah on se fait bien chier, 5 abrutis coursés par un chasseurs dans les bois qui prennent le temps de babiller comme si de rien n'était, une tension quasi absente puisque dès le début le potentiel survivant nous est présenté et le retournement de situation final grotesque et prévisible ne parvient pas non plus a donner une autre perspective à l'ensemble.

Si au moins on nous présentait des exécutions digne de ce nom ou inventive, pour justifier la platitude générale du scénario que nenni. Les victime crèvent dans l’indifférence générale et de façon assez peu spectaculaire.

"Devil's playgroud" est un film inutile et médiocre, le terrain de jeu du diable...mon cul...sure qu'il ferai mieux que ça dans un bac a sable avec une pelle et un râteau en plastique

3

Publié le 29 Janvier 2012

Mais ne nous délivrez pas du Mal

Mais ne nous délivrez pas du Mal

Laure et Anne tente de tromper l'ennui d'une éducation bourgeoise et religieuse à la campagne en jouant de mauvais tour à leur entourage. L'une est délaissé par ses parents, l'autre souffre d'une mère trop bien pensante qui refuse de voir que sa fille a grandit. Chacune tente d'échapper à la perfection qu'on leur demande d'atteindre tout en conservant l'image de sainte que leurs parents voient en elles.

En signe de rébellion elles vouent leurs âmes à Satan et les petites farce cruelles ne vont pas tarder à devenir de plus en plus malsaine à mesure que leur dés½uvrement crois. Les deux gamines jouent avec le feu au sens propre comme au figuré et, commençant seulement a prendre conscience de leur sexualité et du pouvoir qu'elles peuvent avoir sur les hommes, elle ne tardent pas a se mettre en danger. Entre naïveté et détermination enfantine il ne peut y avoir qu'une issue fatalement dramatique.

Il n'est pas étonnant qu'un film ou la tension sexuelle est omniprésente, ou l'Eglise en prend à ce point pour son grade, ou l'apparent amour des parents masque une certaine négligence vis à vis de leurs progéniture est à ce point choqué. Et la portée de ce film résonne encore aujourd'hui.

Un conte cruel et sensible a l'imagerie poétique dont le visionnage ne laisse pas indemne.

9.33333

Publié le 28 Janvier 2012

Signos

Signos

"Signos" est basé sur les témoignages des proches et des rares survivants qui ont été frappés par un fait divers plutôt inhabituel, un village philippin complètement détruit par une coulée de boue entrainant la mort de la plupart de ses habitants. Nous suivrons un avant catastrophe emprunt de folklore ou l'hypothèse surnaturel l'emporte sur le pragmatisme.

Le récit des derniers jours du village va se construire autour d'une histoire familiale conflictuelle, ce choix s'il met en valeur le point de vu folklorique du traitement du sujet donne malheureusement lieu a des longueurs dans la première partie du film, nous faisant nous demander où le réalisateur cherche a nous entrainer.

Cependant une introduction intrigante et quelques scènes annonciatrice de l'action a venir parviennent à nous faire patienter jusqu’à une seconde partie ou l'action s'emballe enfin.

Et on ne pourra que se féliciter d'avoir été patient, cette deuxième partie voit son rythme s'accélérer crescendo avec la tension et le véritable personnage principal du film : la boue, prend peu a peu le pouvoir offrant quelques plans visuellement intéressants, appuyés par une mise en scène intelligente.

D'un point de vu technique la réalisation est inégal, la photographie pas terrible mais la mise en scène réussit et les sfx bien foutues font de l'ensemble une production honorable.

Honnêtement connaissant très peu le cinéma philippin, je ne savais pas a quoi m'attendre et malgré quelques imperfections et des passages à vide "Signos" est une belle surprise, originale et inventive dont l'exotisme a su séduire mon cœur d'occidentale.

6

Publié le 28 Janvier 2012

Mother's Day

Mother's Day

Bousman confirme avec ce "Mother's day" qu'il n'est pas qu'un faiseur de suite lucrative dont le principale intérêt cinématographique avait été de lui permettre de porter à l'écran la surprenante comédie musicale "Repo man : the genetic opéra" dont il avait d'ailleurs fait la mise en scène pour la courte version théâtrale.

En effet "Mother'day" s'avère être un remake plutôt couillu qui ne garde pratiquement rien de la joyeuse série B des années 80 produit par la Troma, dont on ne retrouvera que l'idée d'une mère abusive qui a la main mise totale sur ses rejetons dont elle a entièrement modelé la morale.

Et si le film de Kaufman s'inscrivait dans le genre de la firme Troma avec son humour décalé, Bousman choisit de traiter le sujet avec le plus grand sérieux. Choix audacieux quand on voit que l'usine a remake qu'est Hollywood de nos jour prend majoritairement le partit de coller au plus près des versions originales quitte à produire en série des films qui ont aussi peu d’intérêt que de créativité quand il ne saccage pas simplement et avec allégresse nos oeuvres favorites.

"Mother's day" commence très vite, il ne faudra que 7min30 d'introduction avant de rentrer dans le vif du sujet. Le tout se maintient à un rythme effréné jusqu’à son dénouement alternant scène d'action choc et dialogue qui tiennent du thriller psychologique, lui permettant d'ajouter une certaine profondeur à la trame et a ses personnages l'air de rien.

S'amusant du huis clos tout en s'offrant quelques escapades au grand air dans des conditions climatique qui isolent pratiquement ses personnages même au grand air, Bousman prend littéralement son pied à la mise en scène et le résultat est plus que concluant.

On ne pourra pas ignorer la prestation de Rebecca de Mornay reine indéniable d'une ruche de jeunes talents qui ne donnent pas leur part au chien et fournissent avec enthousiasme des prestations impeccables, les acteurs s'avèrent bel et bien la valeur ajoutée du film.

Clôturant son film par un port'nawac époustouflant et réjouissant Bousman signe en disant que s'il voulait traiter l'histoire de façon réaliste il ne se prend pas pour autant au sérieux et qu'il voulait avant tout nous donner à regarder un vrai spectacle.

Alors oui y'a probablement des imperfections par ci par là, autant dans le scénario que dans la réalisation mais honnêtement et bien que trop souvent tatillonne sur des détails, j'étais tellement dedans et tout va tellement vite que je n'y ai même pas fait attention. Je laisse ça pour mon deuxième visionnage.

Au final, pour les gens qui comme moi ont une certaine affection pour la version originale disjonctée et craspec de Kaufman, le pari était risqué et Bousman en réinventant complètement "Mother's day" dans sa forme comme dans son fond rafle la mise, proposant un remake créatif, dont la volonté de se démarquer de son modèle sans pour autant lui manquer de respect est claire, et offrant un grand spectacle de ce qui vous scotch sur votre fauteuil.

8.07692

Publié le 25 Janvier 2012

Keitai kanojo

Keitai kanojo

Trop aimer ou se faire haire d'Erika (jeune écolière héroïne d'un jeu de drague sur mobile) à des conséquences mortelles, et pour les enquêteurs il s'avère difficile de courir après un tueur virtuel. Mais quand Erika se retrouve face à face avec Erika, le mystère entourant ces crimes a alors une chance d'être élucidé.

"Keitai Kanojo", deuxième film de la serie des "Keitai" a de quoi laisser perplexe, la photographie est immonde, la réalisation pas toujours maitrisée, la mise en scène approximative, la plupart des acteurs surjouent, si on ajoute ça un gros passage a vide au milieu, un scénario convenu quand il n'est pas tiré par les cheveux qui tente tant bien que mal de se démarquer du reste des productions japonaise du genre en abusant de rebondissements plus ou moins grotesque dans son dénouement, le tout n'est pas très glorieux

Alors après oui y'a une ou deux scènes assez divertissantes et la gratuité des meurtres est réjouissante, et puis le dénouement nanardesque m'a personnellement bien fait rire. Du coup et bien qu' on sente un vrai enthousiasme et une réelle envie de faire ce film et qu'il a un petit côté manga assez sympa les quelques qualités qu'on peut lui trouver ne suffisent malheureusement pas à sauver l'ensemble qu'on peut qualifier sans crainte de médiocre.

Au vu de ses défauts techniques rédhibitoires, de son manque d'originalité et de son scénario poussif vous pouvez passer votre chemin sans remord, à moins de n'avoir rien d'autre à regarder sous la main auquel cas il parvient quand même a faire passer le temps.

4

Publié le 22 Janvier 2012

The Presence

The Presence

Tout d'abord il me faut vous conter comment j'en suis venue a regarder ce film. En flanant sur notre site favori je suis tombée par hasard sur la fiche de "the présence" et le synopsis m'a interpellé. Je vous l'écrit comme je l'ai compris alors .

Une bru va s'isoler dans un cabanon pourrit dans le trou du cul du monde ou personne n'y mettrait normalement un doigt. Contre toute attente il va se passer des truc bizarre et comme ça risque d'être chiant si y'a pas un semblant de victime on fait venir le petit ami de la grognasse qui pour une raison obscur a laisser sa gonzesse s'enterrer seule avant de réagir que ça pouvait être dangereux... le trou du cul du monde.

Alors voilà ma curiosité piquée au vif, fallait que j'aille vérifier mon pronostique.

Des le début une succession de plan fixe nous annonce qu'on va se faire chier, et dès le premier quart d'heure ça s'annonce tellement mal qu'un oiseau sans doute désespéré du spectacle qu'on lui impose se voit obligé de se suicider contre le mur des toilettes. 10 minutes plus tard deuxieme suicide d'oiseau... même mur..la faune local est en train d'en prendre un sacré coup.

Du coup et sans doute dans un soucis de préservation des espèces on décide qu'il est temps que le petit ami rentre en scène, bon alors la une série de dialogue sans interêt jusqu'au moment ou probablement s'inspirant de "la cité de la peur" et de son astuce pour pallier a un manque de moyen "Attention pour des raisons de budget la scène qui suit sera entièrement bruitée à la bouche" le réalisateur nous offre une petite minute de noir complet ponctué par un dialogue sur les toilettes a croire que c'est LE lieu clé du film.

Mais je n'ai pas encore parler de "la présence" qu'on a du mal a rater, une sorte de garde du corps blaffard présent dans presque tout les plans intérieurs de la cabane dont le jeu favori est de fermer les portes et de mettre de la musique, immobile, inexpressif et que les acteurs font semblant de ne pas voir continuant quand a eux de nous infliger les dialogues insipides qu'ils débitent avec peu de conviction.

Alors que l'ennui est totale et qu'on arrive laborieusement a plus de la moitié du film une deuxième "présence" fait son apparition bouleversant l'équilibre soporifique du film, j'ouvre un oeil...ah bah en fait non je peux le refermer... jusqu'à ce que sur la fin je m'impose un effort d'attention surhumain alors que j'avais finalement atteint un stade de somnolence confortable, quand une troisième présence fait son apparition, une sorte de John Coffey au rabais, ça commence a en faire du monde pour une île déserte, cela dit il marque la fin d'1h20 de souffrances ponctué de micro siestes.

Bon la grande idée du film c'est le libre arbitre après la mort, qui en soit est une bonne idée tout le reste table sur histoire romantique éculée, et l'ensemble n'a pas assez a dire pour tenir un spectateur éveillé, spécialement alors que le manque de budget se fait cruellement sentir imposant des ruses de mises en scène et de montage qui ne font guère illusions.

un film petit budget qui se dépatouille tant bien que mal d'un scénario qu'on qualifiera d'épurée par pure bonté d'âme, et de dialogue qui ont de quoi se faire retourner Audiard dans sa tombe. En un mot : Chiant

5.2

Publié le 20 Janvier 2012

The Melody of the Curse White

The Melody of the Curse White

Juste après "The violent kind" qui rattrapait ses nombreux défauts par des prises de risque étonnante me voila face à "White : the melody of the curse" qui lui pêche principalement par manque de prise de risque.

"White" c'est l'histoire d'un groupe de rookie qui connait des débuts difficiles dans dans le circuit des idols. Jusqu'au moment ou leur leader découvre par hasard une VHS d'un ancien groupe qui contient le clip d'une chanson jamais sortie, sentant le potentiel du titre le groupe se l'approprie , cependant si le succès est au rendez-vous, les jeunes demoiselles vont payer leur malhonnêteté le prix fort.

Le film commence de façon plutôt surprenant sur une prestation des "After School" dans une émission qui rappelle immédiatement "inkigayo" une sorte de top 50 des "idols". Par la suite on comprend assez vite pourquoi les réalisateur on décidé d'ouvrir leur film sur la chanson "Bang" gros succès qui a fait scandale un peu après sa sortie pour des raison de plagiat de chorégraphie.

Et le film ne s'avère pas tendre avec l'industrie de la Kpop, présentée comme une machine de guerre a bout de souffle en terme de créativité, avec ses sponsors cyniques qui n’hésitent pas à demander un paiement en nature contre un service, ses directeurs qui pensent moins au bien être de leurs artistes qu'a en tirer le maximum de profits. Ses "idols" dévorés par l'ambition qui marchent délibérément sur les membres de leur propre groupe pour tenir le haut de l'affiche tout en méprisant leurs fans. Fans par ailleurs complètement déconnecté de la réalité qui semblent considérer leurs idoles comme des objets, ils seront tout du long présenté comme une masse informe abrutie et terrifiante.

Malheureusement le traitement commerciale d'une grande partie des scènes horrifiques et cette histoire de malédiction d'une banalité désespérante tendent à anéantir la portée de la critique. On a d'ailleur du mal a comprendre l'écart de qualité entre certaines scènes.

La majorité des scène horrifique, surtout dans la deuxième partie sont sans intérêts et semblent tout droit sorties du manuel du film d'horreur asiatique qui se vend. D'autre sont d'une subtilité surprenante et non sans rappeler un certain cinéma italien de la fin des années 70/ début 80 avec des jeux de couleurs et de miroirs. C'est a s'en demandé ce qu'il c'est passé entre temps, et on en vient presque a croire que les Kim ont vendu le talent qu'on leur devine à de nombreux endroit au dieu Pognon, ce qui est un comble quand on fait un film qui vise a dénoncer les travers d'un monde qui pense, vit et ne vise que la rentabilité.

Au final et malgré une note générale plutôt basse certaines scènes méritent le détour et justifient très largement le visionnage de ce film. On regrettera que l'ensemble vise a tel point le grand public qu'il finit par en perdre sa substance et son âme.

4

Publié le 20 Janvier 2012

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