Critiques spectateurs de Bzittt

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The Dark Hour

The Dark Hour

Dark hour est terriblement généreux en propositions, et c'est finalement son plus grand défaut. Dans un monde post-apocalyptique ravagé par une guerre de religion ou armes nucléaires et bactériologiques ont décimées ou fait "muter" une bonne partie de la population, nous suivons le quotidien d'un petit groupe de survivants, et c'est finalement tout ce que l'on saura, et bien que le final ouvre quelques pistes, les éléments de la trame de fond restent bien obscurs, même le "où" est laissé en suspens.

Et ca ne s'arrêtera pas là, l'histoire imbriquée dans la trame nous fait elle aussi nous poser des questions, Judas et Jésus dans le même bâtiment? qu'es-ce qu'est véritablement cette "hora fria" et pourquoi ce sont des poulets qui annoncent son arrivée? Quel est le rôle du gamin qui débarque vers la fin et comment à t'il survécu seul jusque là? etc....sans qu'aucune explication ne soit réellement fournie.

D'un point de vu technique au vu de son faible budget "Dark hour" ne s'en tire pas trop mal, les sfx bien que répétitif ne sont pas mauvais, les décors sont convaincants et la photographie sublime.

Du coup on regrettera d'autant plus les errances dans la narration, imposant un rythme bien trop mou, le journal vidéo du gamin par exemple est tout à fait dispensable, il n'apporte rien à la compréhension, et provoque des coupures dans l'action, il se passe également beaucoup de temps entre l'introduction et la première rencontre avec un "étranger", menace pourtant omniprésente et cette longue attente provoque forcément la déception puisque ces "étrangers" du moins leur version zombie n'est pas des plus impressionnante.

Si dark hour à tout un tas de défaut plus ou moins acceptable, il à aussi de belles qualités, déjà une scène finale magistralement réalisée qui à elle seule justifie le visionnage de tout le reste du site. Ensuite la gestion du huis-clos et de la communauté. Effectivement nos quelques survivants ont recréés une mini société et reproduisent certains schémas de leur vie extérieur, ainsi une sorte de système démocratique semble s'être instauré, le chef n'est visiblement pas chef à vie, les décisions importantes sont votés entre tout les membres de plus de 18 ans et il semble même qu'un certain "code de loi" ait été mis en place. En terme de rapport humain on y trouve des relations amoureuses de tout types, des liens familiaux recrées, l'éducation des enfants n'a pas été abandonné et vu les circonstances, politesse et école peuvent paraitre illusoire. Cet aspect là du film est vraiment bien fait.

Il y'a également toute les questions liés à la guerre, atrocité, traumatisme, besoin d'oublie et devoir de mémoire tout ces thèmes sont bien présents mais on peut regretter qu'ils ne soient qu'effleurés, d'autant qu'ils auraient permis d'approfondir la trame initiale et d'éclaircir certaines zones d'ombres.

Pour conclure "Dark hour" est un vivier de bonnes idées et a des tas de choses à dire malheureusement le tout est mal exploité, et je rejoins l'avis d'en dessous quand au fait qu'un autre format aurait sans doute permis de les développer beaucoup mieux. Mais bien qu'il nous laisse frustrés, il reste plaisant à regarder.

6.14286

Publié le 2 Septembre 2011

Slashers

Slashers

Une série B qui aurait pu être vraiment sympathique si elle ne se plombait pas elle même en étant aussi bavarde, j'en ai eu mal à la tête, aussi moralisatrice et prévisible. En effet dès la présentation des candidats on se doute de qui va gagner le jeu, ce qui enlève déjà le principale intérêt et malgré quelques pitoyables tentatives pour maintenir le suspense rien n'y fait, et ce n'est pas le final prévisible et très loin de la "tradition" des séries B qui viendra relever le niveau...Les personnages ne sont pas attachants pour un sous, et ce n'est pas parcequ'on donne dans la caricature qu'on ne peut pas ajouter un peu de relief, du coup pas d'empathie et ils meurent dans l'indifférence générale. L'explication des mécanismes du jeu par les participants est illusoire et annihile le potentiel que le scénario avait à provoqué chez nous quelconque tension. Parceque si effectivement l'aspect jeu TV est plutôt bien fait, grâce à une exposition bien mise en scène, on pourrait réellement s'y croire, nous le rappeler toute les deux secondes nuit a l'immersion et enlève le côté voyeur, ce qui rend moins percutant l'éventuel "message" que ce film aurait put faire passer. Message qui du coup nous est asséné dans une diatribe ennuyeuse par une des participante, un manque de finesse évident qui aurait put facilement être contourné, Effectivement j'aurai préférer qu'on fasse de moi un spectateur du show plutôt qu'on me dise "si une telle émission existait ça se passerait comme ça, comme ça et comme ça" Le côté fauché par contre ne m'a pas dérangé des maquillages cheap au possible, des décors fait avec des cagettes en bois et des ballons, des acteurs bien mauvais mais quand on parle de série B c'est presque une qualité, sans oublier l'introduction musicale nippone excellente, et finalement ce sont les seuls aspects véritablement fun qui relèveront ma note finale. L'idée de base était bonne, l'intention était là mais "slashers" pêche par orgueil en prenant ses spectateurs pour des débiles. Un film de série B qui n'est surtout pas fait pour les amoureux du genre, mon point de vue à ce niveau la, étant qu'on ne peut se libérer des codes que si on les maitrises parfaitement ce qui n'est pas le cas de "Slashers".

6.27027

Publié le 1 Septembre 2011

Code 77

Code 77

Et si la bible permettait d’acquérir la connaissance absolue? c'est ce que vont tenter de vérifier trois pirates informatique de génie en s'infiltrant dans les serveurs du Vatican afin d'y récupérer les originaux des saintes écritures dans le but de les confronter à un programme ultra perfectionné capable de les déchiffrer au delà de 2 dimensions. Zoé petite amie d'un des hacker et sa meilleure amie se retrouvent par hasard au milieu de ce projet dingue. Et si leur présence n'était pas si anodine?

Voilà un postulat bien séduisant et terriblement ambitieux et code 77 mêlant les codes du thriller, du fantastique, de la science fiction et de l'horreur, réussit le tour de force de proposer un point de vue passionnant tout en étant divertissant.

Brad Watson à l'idée de génie de choisir le huis clos et évite ainsi de se disperser inutilement, c'est donc dans un appartement au travers de 5 personnages qu'il posera ses questions métaphysiques qu'il ouvrira à une vision plus globale du monde au travers de multiple écrans diffusant des programme tv et des aller-retour effectués dans la première partie. Nous sommes donc dans un vase clos ou tout est tourné vers l'extérieur.

Pour que cela fonctionne il lui fallait des personnages type, on aura donc droit à la dépressive, l'égocentrique, le brave type, l'hystéro et la nana "normale" et c'est le choix des acteurs qui fera la différence, très convaincants il donne une vrai profondeur à ce qui n'aurait put être que des caricatures exaspérantes.

Il fait le choix de poser ses bases tranquillement, la première partie est donc plutôt lente, il navigue de l'extérieur vers l'intérieur on commence à l'extérieur de l'appartement puis on y entre, puis on en ressors pour y revenir une ultime fois, et on se retrouve plus ou moins dans la situation de la "fille normale" qui débarque un peu en outsider, on se dit que ces trois pirates informatique sont barges et à la fois notre curiosité est piquée au vif, on a même de la sympathie pour eux.

Une fois les portes de l'appartement définitivement refermées le rythme s'emballe et la tension monte crescendo, l'accomplissement de la tâche, les menaces extérieures potentielles ou avérées, la cohabitation forcée et l'émergence des véritables aspirations de certains personnages, jusqu'à la folie et l'apparition d'une force qui dépasse l'entendement.

Code 77 se révèle intelligent dans son propos comme dans sa mise en scène et terriblement efficace. A voir.

8

Publié le 30 Août 2011

Kill Theory

Kill Theory

Une bande de jeune isolé du reste du monde qui doivent s'entretuer pour que l'un d'eux puisse espérer survivre, ça me rappelle vaguement quelque chose...sauf que la Chris Moore prend l'angle de vu du slasher, alors effectivement l'idée était recyclable puisque le procédé est différent...es-ce que cependant "Kill théory" dit plus, mieux ou réellement différemment que son pendant japonais, j'en suis pas sure.

Bon je doit bien admettre qu'à la base les slasher post "Scream" à quelques exceptions prêts, c'est pas trop ma came, la même histoire se répète avec le même type de personnages que je trouve insipides, du coup un tueur passif donne un petit souffle au genre ce qui n'est pas pour me déplaire, par contre trame oblige, les scènes de meurtres sont moins percutantes puisque ce n'est plus vraiment le propos du film.

Alors voilà on se retrouve avec un slasher ou l'aspect psychologique va prendre le pas sur hémoglobine, et dans ce presque huis-clos ou règne un climats propice à la paranoïa, aspect assez mal exploité par ailleurs, on s'attend à voir toute les déclinaisons des réactions humaines dans ce genre de situation extrême des plus saines aux plus absurdes. Malheureusement nos jeunes se contenteront des plus prévisibles et n'iront jamais a contre courant de ce que leur tortionnaire a décidé pour eux, ni de ce qu'on s'attend à voir.

Des victimes qui manquent d'imagination, des meurtres peu spectaculaire, une gestion du huis clos médiocre, une tension relativement absente et un rythme en dent de scie, ce serait un parfait ratage si la mise en scène plutôt réussie et l'ironie de la justification final ne venait pas relever un peu le niveau.

Kill théorie se laisse regarder sans trop de peine en deuxième partie de soirée, sans plus.

6.4

Publié le 30 Août 2011

Human Contagion

Human Contagion

L’Angleterre prolixe en film de Zombie en tout genre ces dernières années remet le couvert avec ce "Devil's playground" bien que dans le cas de ce dernier on parlera plutôt d'infectés que de zombie à proprement parlé.

Une mise en garde s'impose avant de rentrer dans le vif du sujet, j'avais commencé à regardé ce "devil's playground" en vf et au bout de 10 minutes exaspérée par les doublages j'ai switch pour la vost, force est de constater que les doublages français ne sont pas seulement abominable c'est un véritable sabotage, on a carrément pas l'impression de regarder le même film. Si vous vous décidez à regarder ce film préférez VO.

Pour le reste d'un point de vu technique pas grand chose à redire une mise en scène et une réalisation soignée, des maquillages et sfx convaincants, des acteurs crédibles. Du coup comme tout est propre on à l'esprit libre pour se concentrer sur le scénario.

Et malheureusement c'est là où le bas blesse, si devil's playground part d'un postulat qui m’intéresse toujours particulièrement, les dérives des recherches pharmaceutiques et les moyens que ces grosses firmes emploient à couvrir leur bévue, le film reste en surface et ne s'en servira que comme prétexte à une course folle. On regrettera aussi les trop nombreux clichés, le tueur professionnel en quête de rédemption, la nana immunisée qu'il faut sauver à tout prix, les infectés qui ont peur de l'eau ....etc, tout ça c'est du déjà vu.

Celà dit les rapports que les survivants entretiennent entre eux ne sont pas inintéressants et le rythme est suffisamment soutenue pour tromper l'ennui.

Un constat en demi teinte donc, devil's playground aurait pu être un grand film en fouillant son sujet et il en avait les moyens, il se contente malheureusement d'être un film d'action/horreur divertissant à l'originalité discutable.

6

Publié le 29 Août 2011

Beneath

Beneath

Traumatisé par la mort de sa grande soeur et rongée par la culpabilité, Christye est victime de violentes hallucinations. Depuis des années elle croque ses visions d'horreurs dans un cahier. Quelques années après l'accident elle se voit obligée de retourner dans sa ville natale à l'occasion de l'enterrement d'un proche, et se met alors en tête de découvrir les réelles circonstances de la mort de sa soeur.

Voilà un thriller bien intéressant que ce "Beneath" si la réalisation et la construction du récit sont classiques elle n'en sont pas moins réussis et le film surprendra surtout par l'originalité de son histoire et la parfaite exploitation qui en faite.

Un rythme bien calibré, une ambiance lourde de mystère, une maison qui donnerait des cauchemars à n'importe quel être humain normalement constitué. Tout cela évidement contribue amplement à l'immersion. Les acteurs sont convaincants, particulièrement Nora Zehetner, qui en plus d'être jolie (ce qui ne déplaira pas à ces messieurs) ne manque pas de charisme.

Maintenant côté horreur, puisqu'il s'agit d'un thriller horrifique, il y'a peu de chance qu'un public avertit se laisse prendre par surprise, par contre les emprunts au cinéma d'horreur ne sont pas dénué de charme et servent bien l'histoire. Spécialement le final, qui, peut être parcequ'il est théâtral et audacieux à quelque chose d'un giallo.

En résumé "beneath" est un film charmant où tout les procédés techniques, classiques et maitrisés, sont mis au service d'une histoire originale et bien ficelée. Du coup j'ai passé un bon moment.

8

Publié le 28 Août 2011

SPL

SPL

Séduite par le bio zombie de Yipp, je suis naturellement allée regarder ce qu'il avait pu faire d'autre, et une chose est sure ce type sait tenir une caméra, SPL propose son lot de plan sublime malheureusement parfois gâché par un montage pas toujours à la hauteur.

Côté scénar on à le droit a une histoire où flic et gangsters se confondent, gang mené par le mastodonte au plus de 150 films Sammo Hung Kam-bo. Au programme auto-tamponneuse, bastos et baston et quelques magnifiques chorégraphies.

Et si SPL souffre de quelques longueurs et d'un manque d'originalité flagrant les combats finaux absolument grandioses balayent toute les imperfections, sublimé par un ending parfait.

Au final sans être un chef d'oeuvre, SPL s'avère être un film honnête dans le meilleur sens du terme et sans concession. A voir.

PS : Sammo Hung Kam-bo, Donnie Yen et Simon Yam se rencontrent à nouveau dans IP man que je n'ai pas encore vu, erreur qui au vu de ce SPL je me dois de corriger.

8

Publié le 26 Août 2011

Bio Zombie

Bio Zombie

Quand deux "branleurs" se retrouvent confronté à une horde de zombie ça donne Bio zombie et c'est n'importe quoi.

Côté réalisation ça m'a donné envie de voir d'autre film de Wilson Yipp parce que y'a vraiment des séquences pas dégueulasses dans ce Bio Zombie.

Les maquillages sont cheap au possible, le comportement des zombies n'a ni queue ni tête, les situations dans laquelle se retrouvent plongé nos anti héros flirtent entre l'improbable et le ridicule, et l'absurde devient tout à fait crédible quand on se met nous même à espérer qu'ils s'en sortent. Et en prime on retrouve l’excellent Sam Lee que demande le peuple.

Malgré ces nombreuses qualités il faut bien admettre que la première partie souffre de quelques longueurs et des coupes n'auraient pas été de trop, d'autant qu'au vu des 95 minutes final c'était tout à fait possible de le raccourcir un peu. Mais quand l'action s'emballe la montée en puissance est incroyable sans jamais sacrifier l'humour, jusqu'à un final jouissif que les amateurs sauront apprécier.

Un vrai coup de coeur pour cette comédie zombiesque fauchée, qui prouve une foi plus que quand on a des idées on peu s’accommoder d'un petit budget. Une série Z décomplexée qui fait fit de toute logique et se vautre joyeusement dans le burlesque. Un vrai film de fanboy.

7

Publié le 25 Août 2011

La Locataire

La Locataire

"The resident" a un goût de déjà vu, à tel point que pendant la première demi heure je me suis vraiment demandé si je l'avais pas matté. D’ailleurs impossible de me souvenir du titre du film visionné il y a quelques année auquel il me fait tant penser (y'avait une vieille dans l'immeuble) bref.... Au delà de ce sentiment qui persiste pratiquement tout du long film, "The resident"s'avère être plutôt correct mais franchement pas plus excitant que ça, une réalisation classique et propre une ambiance sonore bien gérée qui contribue à elle seule largement au suspense. Mais c'est définitivement Hilary Swank et Jeffrey Dean Morgan qui sauvent la baraque, portant le film à bout de bras. Cela dit et malgré leur prestation, le rythme très lent à bien faillit avoir raison de moi, heureusement le twist final est arrivé à temps pour balayer l'assoupissement qui me guettait, et si en comparaison du reste du film il apparait comme une vrai scène d'action il est quand même relativement peu spectaculaire et très convenu. Au final "The resident" se contente du minimum syndical point de vu réalisation et scénario s'appuyant uniquement sur ces tête d'affiche qui elles font le taf.

6.2

Publié le 25 Août 2011

Incantations

Incantations

Une jeune fille venue de Seoul et deux de ses copines malmenées par leurs camarades de classe va faire le bunshinsaba (pratique locale d'invocation d'esprit) dans le but de se venger, seulement réveiller une force qu'on ne maitrise pas a toujours des conséquences.

Une belle et triste histoire d'esprit revanchard, de sorcellerie, de possession et de village maudit, ce film avait tout pour séduire mon coeur de midinette, seulement Bunshinsaba est un film d'épouvante moyen, classique en tout point il pêche par manque d'efficacité dans la narration et la mise en scène.

Si on comprend vite le propos du film et qu'on voit très rapidement ou l'histoire veut en venir par habitude du genre, le scénariste lui peine à livrer un récit fluide faisant le choix pratique mais non pertinent de scinder son histoire en deux temps donnant l'impression dans la deuxième partie de ne plus regarder le même film c'est d'autant plus dommage qu'il avait réussit à mêler quatre des grandes mythologies fantastiques dans une même trame avec succès. Peu aidé par une mise en scène mollassonne et un montage relativement hasardeux, nous imposant du coup quelques longueurs inutiles et des passages un peu brouillon.

Les scènes de peur, qui elles sont magistralement réalisées sont malheureusement plutôt prévisible, ce qui diminue grandement leur impact n'étant jamais vraiment pris par surprise.

Au delà de ça les amateurs du cinéma d'épouvante venu d'Asie retrouveront tout ce qui fait le charme du genre, explorant une foi de plus les thèmes de l'abus de pouvoir et de la culpabilité indirect par le silence et l'inaction entre autre, avec en bonus un twist final des plus sympathique.

La Corée du sud ne dément une foi de plus pas son savoir faire en terme de photographie qui donne à l'ensemble et malgré ses défauts un aspect envoutant. Un film d'épouvante objectivement moyen mais pourtant tout à fait distrayant.

6

Publié le 22 Août 2011

Chain Letter

Chain Letter

Déjà les films qui commencent par une revue de presse télévisuelle à base de message alarmiste c'est rarement bon signe et "chain letter" ne contredit pas la règle.

Ce film a tellement de défauts que je sais même pas par ou commencer. une réalisation à chier avec ce que je déteste le plus dans un film, ce que j'appelle des effets "clip mtv", les espèce de flash épileptiques qui n'apportent rien de plus qu'un sérieux mal de crane, et des faux flash back ou on vous rappelle ce que vous avez vu/entendu y'a 20 minutes.

Bon passons au gros morceau le scénario, et là y'a moulte chose à dire.

Chain letter joue à fond la carte de la peur des nouvelles technologies, et quand on veut à tout pris s'accrocher à un filon, on a interêt à bien connaitre son sujet, c'est malheureusement pas le cas des scénaristes qui même en s'y mettant à deux trouvent le moyen de sortir des énormités plus grosses que Laurence Boccolini.

Tenez vous bien la grosse terreur de ce siècle se sont "les hackers sous stéroïdes" (sisi c'est vraiment une phrase du film) qui s'infiltrent dans vos compte my space, ça fait flipper.

Et un tueur qui deteste la technologie se retrouvent à devenir aussi fort en traçage que Google et facebook réunis, comme si c'étaient aussi facile que de faire ses lacets. (oui parceque contrairement a ce que le discour du film tend a faire croire les méthodes de traque qu'il met en place sont loin d'être aussi simple qu'un virus mail tout pourrit.)

Mieux encore au moment même ou on se dit que le tueur a un comportement totalement erratique (et pour un sérial killer sa colle pas des masses) un profiler surgit de nul part et nous offre avec le flic (une espèce de columbo black) un dialogue surréaliste qui bien loin de rendre un semblant de cohérence à un scénario indigent ne le rend que plus absurde.

Bah ouais un massacre massif d'ado et y'a un seul inspecteur sur l'affaire (sus nommé inspecteur bob de pêche), pas de protection des probables victimes, normal quoi...

Et la liste des idioties de ce type est tellement longue que ca en devient ridicule....

Alors tout ça ne serait pas grave si le film s'assumait en tant que slasher sanguinolent, que nenni "Chain letter" à des prétentions, celle de nous faire réfléchir à notre dépendance aux nouvelles technologies, nous assenant des leçons de moral aux arguments plus que courts. Et c'est bien dommage parce que la seule chose qui sauve le film de la noyade complète ce sont les trop peu nombreuse scène gore, qui malgré quelques prises de vues foireuses sont plutôt inspirées.

Bref d'effets bouh attendus en dialogues débiles, si l'ambition de chain letter était de provoquer des frissons de peur paranoïaque, il n'obtiendra de ma part que des froncements de sourcils de consternation.

6

Publié le 21 Août 2011

I Spit on Your Grave

I Spit on Your Grave

"I spit on your grave" est une véritable réussite du point de vu de la mise en scène, on soulignera aussi la parfaite utilisation de l'environnement et la justesse des acteurs. Y'a franchement pas grand chose a redire d'un point de vu technique les scènes gore sont réalisées avec brio et le rythme est maitrisé, lent a l'introduction, lent au moment de la transition entre le viol et la vengeance et soutenu exactement de la même manière pendant ses deux phases qui durent chacune environ une demi heure (même si bizarrement le viol m'a paru plus long que la vengeance).

Nous voilà donc en présence d'un remake qui surpasse de loin l'original ce qu'on voit quand même pas tout les jours. intelligent, sensible et cruel I spit on your grave rejoint le panthéon des films injustement boudés par les distributeurs.

8.23636

Publié le 21 Août 2011

The Locker 2

The Locker 2

Suite direct du premier épisode, ce shibuya 2 était tout à fait dispensable, déjà que le premier...bref depuis shibuya un, notre petit fantôme à poil long a fait de sacré progrès, il peut maintenant faire des bruits d'avion et d'autoroute en tournant très vite autour et en dessus de sa victime et bien qu'il continue a pleurer comme un bébé ils a fait l'acquisition de la parole, magnifique non.... donc au delà de ces progrès de développement qui raviront tout les pédo-psy, pas grand chose de plus si ce n'est que la mise en scène est encore plus mauvaise.

Pour le reste bah c'est de l'abattage peu spectaculaire et en masse, on retiendra juste une scène relativement correct (celle de l'assistante du médecin) malheureusement suivie d'une autre d'un ridicule achevé (celle du médecin) avec un vrai jeu d'actor studio comme on en a pas vu depuis longtemps.

Bref une suite qu'on aurait pu nous épargner.

4

Publié le 20 Août 2011

The Locker

The Locker

Ca commençait plutôt pas mal une scène classique de camping assez sympathique entre copains, au retour quelques hallucinations auditives et visuelles relativement originales, et puis ça dégringole très vite.

Les personnages qu'on avait lors de l'introduction commencé a prendre en sympathie se retrouvent placé au second voir troisième plan au profits d'un seul d'entre eux (et dans le cas présent c'est assez dommage certains avait du potentiel) et ça continue le scénario se perd rapidement en cliché, que ne démentira pas les choix de mise en scène par ailleurs parfois un peu douteux.

Shibuya avait un sacré potentiel, mais probablement par peur de ne pas répondre aux attentes de son public en ne reprenant pas toute les recettes du genre, il finit par se planter complètement et ne propose à partir de la deuxième partie rien qui ne l'ai déjà été dans d'autre métrage du genre.

Quelques incohérence de scénario et un rythme qui à du mal a se maintenir n'arrange rien à l'affaire.

Cela dit le message pro avortement du film n'est pas pour me déplaire.

Les amateurs de drama reconnaitront l'excellente Horikita Maki (hana kimi,Atashinchi no Danshi entre autre), toute jeune ici dans sont tout premier rôle.

4

Publié le 19 Août 2011

La Dernière maison sur la gauche

La Dernière maison sur la gauche

J'ai pas lu toute les critiques en dessous, mais beaucoup semblent avoir oublié que ce film date de 1972 et qu'il a été tourné entre 71 et 72 et c'est loin d'être anodin.

1972, aux Etats-unis c'est une année électorale, Nixon actuel président et candidat républicain est connu pour privilégié la politique étrangère au réformes internes, notamment les questions de sécurité qu'il délaisse, sa campagne basé sur un rapprochement entre la Chine et l'URSS ne démentira pas cet état de fait.

A savoir que jusqu'en 64 environ le slogan du partit républicain était "la loi et l'ordre" politique tournée vers l'intérieur, slogan abandonné suite à leur défaite aux élection de 60.

A la lumière de ces quelques précisions historique (c'est un portrait plus que rapide, je tiens pas a vous ennuyer non plus)concernant le climat politique au EU en 1972, la dernière maison sur la gauche apparait comme un acte militant, il met sous le nez des Etats-Unis et de ses dirigeants ce qu'ils ne veulent pas voir et c'est probablement pour cette raison qu'il a à ce point dérangé.

(Finalement, c'est une jeune femme blanche de bonne famille et sa copine qui se fait torturer par d'autres jeunes qui ne sont ni noir ni mexicain au fin fond de l'amérique profonde (principal électorat de Nixon) et que fait la police?)

Alors effectivement pour notre génération rompu au scène de torture et aux films qui n'ont pas prétention de montrer autre chose que du sang et des tripes ca peut paraitre ridicule mais on ne peut définitivement pas juger ce film sans le replacer dans son contexte. Après effectivement ca n'enlève pas non plus les défauts de réalisation et de mise en scène mais cracher sur un film comme celui-ci c'est tirer une balle dans le pied de la liberté d'expression.

7.16949

Publié le 16 Août 2011

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