Critiques spectateurs de Single_dot

Vous êtes ici

Pages

Emprise

Emprise

En effet, "Emprise" ne ménage pas son spectateur d'autant plus que la très bonne interprétation des acteurs principaux ne préfigure pas le retournement de situation final. Il n'est pas forcemment évident d'admettre que le réalisateur joue avec nos pulsions, offrant deux visions qui pourraient satisfaire un camp ou l'autre, celui du doute et celui de la révèlation divine.
Pour ma part, cette fin m'est apparu tellement surlignée qu'elle m'a paru absolument cynique à l'encontre de l'amérique religieuse intégriste. Le cul-béni de guerre hurle à l'injustice voyant son bras armé discrédité par l'ombre de la folie durant la quasi-totalité du métrage et loue les anges au final car lui (elle), misérable pêcheur a douté de l'oeuvre révèlée du Seigneur tout-puissant, susucre final qui passe la pommade au pamphlet diabolique.
Le mécréant ricane pendant toute la durée du film et reste bouche bée devant la scène ultime, en ayant l'impression qu'on vient de lui retourner le slip sur la tête sans comprendre s'il vient de se faire avoir et s'il a vraiment comprit le film.
Bref, c'est jamais facile de prendre une décision quand on accorde au spectateur le droit de réfléchir et d'analyser sa propre réaction. Y'a un autre brulôt en ce moment qui pose des problèmes du même genre, "la chute", divisant les opinions parce que trop ouvert pour certaines personnes qui regrettent qu'on ne leur explique pas clairement comment penser.

8.38462

Publié le 1 Janvier 2007

Mulholland Drive

Mulholland Drive

Voici un lien vers un petit site assez complet sur le film, et qui donne une explication très plausible du film, le rendant limpide dans ses moindres détails :
http://perso.wanadoo.fr/mdsilencio/(le lien est externe)
Libre à chacun de choisir d'en rester à un mystère non défloré ou bien au contraire suivre l'explication proposée. Pour ma part, je remate le film après lecture et cela n'en rend ce dernier que plus passionnant et criant d'une maîtrise scénaristique totalement maniaque.
Effectivement, Lynch ne laisse rien au hasard et le fait qu'une grande partie soit d'essence onirique (pour moi la seconde aussi, car j'estime que Diane est morte dès le début du film : cf.plan sur l'oreiller évoquant le suicide et la découverte du cadavre) renforce la valeur symbolique de chaque objet, numéro, expression des protagonistes. Jusqu'ici, j'avais une approche plus personnelle (avant lecture du site évoqué plus haut) avec certaines idées se rapprochant de l'interprétation proposée et d'autres complètement à l'ouest, ne gachant pas pour autant le plaisir intense procuré par l'ambiance feutrée et oppressante propre à l'univers lynchien.
Mulholland reflète bien à quel point ce réalisateur sait mettre en image le subconscient et ce pour rendre plus profonde notre réalité car après tout, on ne sait jamais vraiment de quel côté l'éveil véritable est situé.

9.25714

Publié le 1 Janvier 2007

Hellboy

Hellboy

[La critique qui suit comporte une charge massive de spoilers alors à éviter si vous voulez d'abord découvrir l'histoire par vous même...]

Bon je l'ai enfin vu et je peux dire d'entrée qu'Hellboy n'est pas le genre de film qu'on peut bazarder dans une catégorie ou l'autre tant il est parfois fouillé et parfois fouillis dans sa mise en forme et dans sa trame scénaristique. J'y ai en fait trouvé autant de qualités majeures (mais quand je dis ça, je veux parler de jamais vu dans ce genre de film) que de plombages idiots qui font qu'il n'est pas à la hauteur de Blade 2, voire même pas à la hauteur de l'ensemble de la production Guillermesque qui se distinguait jusqu'ici par une cohérence notable dans la naration et dans les choix graphiques. À noter que je n'ai pas lu les bd (que le film m'a donné envie de découvrir, c'est toujours ça de gagné), donc mon point de vue n'est pas celui d'un initié de l'univers de Mignola.
Au rayon des points faibles, j'incluerai tout d'abord certains combats qui sont quand même nettement en-dessous de l'énergie brutale et exponentielle de Blade. Je ne sais pas si la lenteur faisait partie des choix chorégraphiques du réalisateur (rendre tangible la masse corporelle d'Hellboy, genre char d'assault maladroit) mais j'avoue que par moment, on voit des lancers qui nous crient : "Vous les voyez les câbles?" à tel point qu'on se demande pourquoi on les a effacé en post-prod. Seul Kroenen en jette, (mais alors grave!!!) avec une gestuelle qui évoque largement le regretté diurnambule et qui nous fait parfaitement ressentir la marque d'un tueur impitoyable.
Curieusement il se fait éjecter en deux coups de cuillère à pot alors que, personnellement, je m'attendais au combat du siècle (mince, faut que j'évite de repenser aux bastons homériques de Blade 2, ce n'est pas le même film, ce n'est pas le même film...). Raspoutine a un final archi classique (quoique bien beau) et idem, envoyé dans le décor trop facilement (ce gars revient de l'enfer quand même, merde!). Seul Samael(s) est interessant car à priori impossible à vaincre (et génialement bien fait, faut reconnaître), complexe, vicieux, contagieux... ("Ancient, evil, hungry!" dixit Abe, ça résume tout.)
Autre problème d'Hellboy, le manque de profondeur des bad guys. Franchement j'aurais vraiment voulu que Raspoutine soit plus développé et surtout, moins prévisible. On ne peut rien reprocher à son interprète mais plutôt aux choix scénaristiques qui font qu'ils semble toujours en arrière plan. C'est quand même curieux que dans l'ensemble, ce soit la "marionnette" (Kroenen) qui fascine plus que son maître. Quant à la fraü en uniforme, elle déclame, déclame, déclame mais manque complètement d'âme.
J'ai également trouvé l'ouverture du portail finale vraiment brouillone. On a l'impression que deux séquences ont été tournées séparément puis rafistolées ensemble à la va-vite pour obtenir un cafouillage complet, trés beau (Lovecraft, quand tu nous tiens) mais bordelique, chose à laquelle Del Toro ne nous avait jusqu'ici pas habitué jusqu'ici. Peut-être qu'en revisionnant la scène...

En ce qui concerne les bon points (et ils sont plus nombreux, sinon je n'attribuerai pas cette note) je commencerai par le traitement de Hellboy porté au pinacle par un Ron Perlman exceptionnel. Arriver à faire transparaître tant d'humanité en dessous de prothèses pareilles (Rick Baker ruuuules!) relève tout bonnement d'une performance d'acteur exceptionnelle. Dehors les clichés du justicier masqué, exit les bonhommes malabar lustrés au cirage incolore, Hellboy est criant d'humanité, parce que fort, parce faible, parce bon et potentiellement mal incarné.
Sans cette particularité, l'histoire perdrait une grande partie de sa saveur. L'histoire justement... On y croit tout simplement, parce que pour une fois, les enjeux humains prennent une place au sein du métrage tout aussi importante que ceux d'ordre sur-humains (voire divins dans ce cas). Dans la lignée des Spider-Man de Raimi, on a plus à faire à des icônes définies par leurs super-pouvoirs et leur matériel sophistiqué mais à des êtres en proie au doute perpétuel, socialement handicapés de par leur étrangeté et qui préfèreraient largement vivre leurs jours au soleil peinards que bunkérisés et briefés par une organisation occulte.
Dans l'ensemble, Hellboy, casser du démon à la demande, ça le gonfle!!! Et c'est sans doute ça qui n'a pas été compris par le public... L'image d'Epinal se renverse, Saint-Michel se barre du piedestal, que se passe-t'il? Un coeur bât sous le roc...

Un autre atout du film... Sa plastique et sa photographie qui tuent la mort au même titre que les derniers métrages de Del Toro. Effets spéciaux superbes (un chouia trop numériques parfois mais trés beau quand même), décors ultra-fouillés, costumes et surtout maquillages (Abe et Kroenen... Argh! Comment ne pas y croire tellement ils en jettent).
Certaines scènes sont typiques du réalisateur : une autopsie hallucinante, des détails biologiques étranges (la contamination des Samaëls : je serai curieux de voir l'ami Guillermo nous réaliser un reportage sur les insectes), le baiser final grandiose... L'univers qui me plaît dans ses films était bien au rendez-vous.
Une trilogie en vue? Si c'est pour polir les bavures et lustrer ce qui brille déjà, je vous attends monsieur Del Toro... Une fois , deux fois, trois fois!

7.2766

Publié le 1 Janvier 2007

Braindead

Braindead

Beaucoup de réalisateurs ont dû en vouloir a Peter Jackson après la réalisation de Brain Dead. Faut dire (comme disait le poète) que placer la barre aussi haut, exploser le mètre étalon en un seul jalon, c'est quelque chose qui ne se voit pas souvent.
C'est simple, à chaque fois que la fiesta organisée par l'oncle de Lionel part en sucette, je trépigne d'excitation en voyant le charivari des refroidis qui annonce une barbaque party joussive de 45 minutes non-stop.
Non seulement ça nous fait hurler de dégoût mais aussi de rire. On croirait voir par endroits du Tex Avery live tant certains passages sont des purs moments de folie. Imaginer et mettre en scène un oesophage meurtrier, faut quand même le faire!
D'ailleurs, depuis, Jackson nous a prouvé qu'il était surdoué dans plein d'autres genres. (hum! à quand une critique de LA trilogie?)

9.425

Publié le 1 Janvier 2007

Maniac

Maniac

Une vraie baffe qui fait encore mal même 15 ans après tant l'interprétation de Joe Spinnel et la mise en scène de Lustig sont crédibles (et belles tout simplement). On ne sait jamais si on doit verser dans la compassion ou le dégoût, envers la souffrance d'un homme soumis à ses pulsions.
On a là une oeuvre brute qui nous traduit toute la douleur d'une maladie mentale, en évitant le manichéisme propre à beaucoup de slashers. On croirait même voir quelque chose de la trempe d''Irréversible' bien avant l'heure.
La scéne des toilettes publiques, par exemple, est remarquable d'angoisse à tel point qu'on en retrouve un hommage à peine dissimulé dans 'Haute-Tension' (que j'ai beaucoup aimé aussi). Une oeuvre séminale en quelque sorte.

8.74074

Publié le 1 Janvier 2007

Repulsion

Repulsion

Repulsion constitue sans doute une première pour l'époque dans la mesure où tenter d'analyser froidement une psychose de l'intérieur, au travers de visions cauchemardesques, n'avait pas été fait fait jusqu'alors (du moins pour ce que j'en sais). On retrouve par ailleurs le même procédé avec le génial 'Locataire'.
L'interprétation de Deneuve est parfaitement crédible et l'ambiance glauque à souhait, abolissant la présence de musique pouvant éventuellement sortir le spectateur du contexte. Au fil de l'histoire, le rythme s'accélère, les hallucinations prennent le dessus au même titre que les effets sonores, contribuant à entrainer le spectateur dans la spirale de démence qui s'empare de la jeune fille.
Il se regarde encore sans problèmes aujourd'hui, malgré son âge et demeure toujours efficace grâce à son excellente mise en scène, sobre et sans concessions.

8.16667

Publié le 1 Janvier 2007

L'Au-Delà

L' Au-Delà

Je n'ai pas vu l'ensemble du travail de Fulci mais uniquement 'L'au-delà' au vu des critiques allèchantes glanées ici et là, et je doit dire que j'ai été plutôt déçu dans l'ensemble malgré quelques bons points.
Certains plans sont de toute beauté mais le scénar' est assez bancal, faisant qu'on décroche facilement en cours de route. La musique était sans doute marquante à l'époque mais à période égale, je préfère nettement l'ambiance des BO des films d'Argento que je trouve nettement plus obsédante et inventive (quoique je n'aime pas vraiment celle de Dawn of the Dead mais ça ne m'empèche pas d'apprécier le film).
De même, les effets gore étaient probablement impressionnants en 1981 mais aujourd'hui, le sang et les mannequins font un peu bidon.L'année suivante, Carpenter et Rob Bottin nous envoyaient the Thing en pleine poire. No comment...

8.2875

Publié le 1 Janvier 2007

L'Au-Delà

L' Au-Delà

Maitre ou pas, ça n'empèche pas de laisser son avis...
Tu es sans doute un inconditionnel de Fulci, mais ça n'empèche qu'on peut avoir un point de vue critique.

8.2875

Publié le 1 Janvier 2007

Re-Animator 2: La Fiancée de Re-Animator

Re-Animator 2: La Fiancée de Re-Animator

Eacute;tant un fan du premier opus, il est clair que 'The Bride...' m'apparaît moins réussi, cependant il n'est pas exempt de qualités.
Les acteurs sont bons dans l'ensemble, notamment Jeffrey Combs ou F.Udieno et l'idée d'avoir transposé la 'Fiancé de Frankenstein' en tant que trame scénarisitique est également bien trouvée. Certains passages sont un peu faiblards, en particulier au début sous la tente (reprenant les éléments de la nouvelle d'origine) où on se croirait un peu sur une scène de théatre.
Par contre le final est assez sympa, sans atteindre les extrémités du premier avec les créatures déjantées de Screamin'mad Georges... D'ailleurs dans l'ensemble les maquillages et les Fx sont vraiment de bonne facture.
Personnellement je le préfère au troisième épisode.

6.09091

Publié le 1 Janvier 2007

Cannibal Holocaust

Cannibal Holocaust

C'est curieux de voir à quel point CH est perçu. &Aaute; mon avis Deodato a parfaitement réussi son coup parce que certains en sont à descendre le film seulement parce que des personnages fictifs (oui oui c'est des acteurs!) se comportent comme des ordures.
C'est ça que j'ai trouvé intéressant dans CH; la façon dont justement notre point de vue est retourné, sachant que les vrais monstres ne sont pas ceux qu'on imagine au vu de l'affiche.
Moi aussi j'étais presque content de voir les pourris se faire bouffer tout cru mais au bout du compte, c'était simplement parce que je participais du message acerbe et pamphlétaire contre les médias voyeuristes qui était exposé ici. Cette identification ne m'a pas poussé à descendre ce film, certes bourrin mais intelligent.
Pour ceux qui ont vu 'Baise-moi' (ou 'C'est arrivé près de chez vous'), la logique est un peu la même. Critiquer un mal en utilisant ses codes par souci d'être explicite quitte à trancher dans le lard et mettre de côté les concessions. Personnellement, les snuffs du type 'Face à la mort' et autres me font vomir. CH m'a semblé être une réponse claire à ce type d'image et ceux qui en vivent, en pénétrant le public justement acquis à ces émissions.
Le spectateur avide d'images trash lance la lecture en s'attendant à en prendre plein les mirettes et se trouve au bout du compte devant une oeuvre violemment moralisatrice qui le désigne indirectement par l'intermédiaire des 'journalistes' (si on peut les appeler comme ça) commetant les pires exactions, à l'abri des regards du monde dit civilisé.
Deodato a du se dire qu'un noeud de polémiques valait bien mieux qu'un vague désintérêt.

6.92381

Publié le 1 Janvier 2007

Blade II

Blade II

J'ai vu que ma critique précédente n'avait pas la note que je voulais mettre en vérité : 10 (11 c'est possible?).
Je l'ai encore revu récemment et Blade II est un des plus beaux films d'action de ces 10 dernières années (et znort à ceux qui rient au fond de la salle!). Jamais on ne s'est rapproché à ce point de la touche graphique des comics. Ici, ça part dans tout les sens pour ne plus débrayer une seconde.
Par contre le 3 est une grosse daube à ce qu'il paraît...

8.17857

Publié le 1 Janvier 2007

Starship Troopers

Starship Troopers

Starship Troopers nous submerge de scènes dignes d'un space opéra dernier cri... D'accord les batailles sont superbes, les armées d'insectes impressionnantes et les héros pourraient poser dans une pub Loréal mais tout ça, c'est de la poudre au yeux qui a abusé de la crédulité d'une certaine partie du public qui n'en a retenu que la mise en forme.
Je conseille à tous les possesseurs du dvd de revoir le film avec le commentaire du réalisateur qui ne laisse aucun doute planer sur ses intentions : épingler la propagande pro-militariste américaine déjà dénoncée dans le livre de Robert Heinlein qui a servit de support au scénario.
Starship Troopers est une satire politique féroce déguisée en Star-Wars gore. Il suffit de comparer les spots propagandistes fictifs du film avec ceux, hélas bien réels, de Fox News quand il s'agit d'aller envahir l'Irak. Les insectes sont nos enemis PUISQU'ON VOUS LE DIT!
Partir en guerre pour acquérir la citoyenneté? Ben voyons! On a pas vu ça l'année dernière avec les jeunes recrues latinos engagées dans la busherie? Je pourrais en étaler une vraie tartine tant ce bijou d'intelligence corrosive est bourré d'indices et de références, rapprochant même les tenues vestimentaires des généraux des longs manteaux de Wafen SS (c'est pas moi qui le dit, c'est Paulo...).
Dôté de plusieurs niveaux de lecture, le film brouille volontairement les pistes et tombe comme un couperet entre deux visions du monde, schyzophrénie encore tout récemment flagrante lors des dernières élections US. C'est à la fois jouissif à voir, bourré d'humour noir et très malin. Depuis, Paulo, je l'appelle Môsieur Verhoeven :) ...

8.92105

Publié le 1 Janvier 2007

May

May

Au premier coup d'oeil sur la jaquette dud dvd on remarque une mention bien raccoleuse : "une plongée dans l'horreur de Carpenter ou Cronenberg". Alors chapeau à l'inculte de base qui a pondu cette perle... Soit cette personne n'a pas vu les films des réalisateurs pré-cités ou bien elle n'a tout simplement pas vu 'May'.
La classification dans le genre fantastique ou horreur ne tient d'ailleurs pas vraiment la route devant un film qui est avant tout un drame psychologique. Au même titre que le 'Maniac' de W. Lutsig, on est avant tout devant l'analyse froide d'une psychose observée de l'intérieur, dans le quotidien d'une personne souffrant d'un tel décalage avec la société qu'elle va chercher à remodeler une réalité devenue pour elle inacceptable.
L'interprétation d'Angela Bettis est tout bonnement sidérante... C'est d'ailleurs elle qui en grande partie donne une dimension crédible à l'histoire. Tantôt attirante, repoussante, attendrissante ou franchement flippante, elle rend la névrose de May bien tangible, susceptible d'éclater à tout moment.
Les seuls reproches que je pourrais faire sont une mise en scène un peu trop accadémique (voire statique) et des transitions parfois franchement abruptes, au point de se demander si le montage n'a pas amputé le film d'une partie de ses scènes clefs.
Au passage, merci à Marine d'avoir signalé qu'elle n'avait pas aimé... Du coup je l'ai regardé et je n'ai pas été déçu... Hé!Hé!Hé!

8.23077

Publié le 1 Janvier 2007

Darkness

Darkness

...dans un joli pot!
Je m'attendais au moins à ressentir, avec Darkness, autant de tension qu'à la vision de Ring ou Kairo et j'ai franchement été déçu. M'étant d'abord fié à l'avis dityrambique de Mad Movies qui portait Balaguero au panthéon des nouveaux génie de l'épouvante (Hum! Je rigole...), je me suis trouvé devant une histoire joliment filmée, bien jouée mais avec un scénar' usé jusqu'à la corde et des effets de style tellement vus et revus qu'il en deviennent ridicules. (genre: le pouet d'orchestre avec l'ombre qui passe devant la caméra, top naze!)
Gonflant également, Balaguero qui re-exploite les procédés visuels de 'la Secte sans nom', donnant ainsi l'impression d'être davantage en panne d'inspiration qu'autre chose.
Sinon, en dehors de la performance des acteurs plutôt honnête (et qui auraient mérité mieux que ça question réalisation), le seul point de l'histoire qui m'a plu est le final pessimiste en forme d'interrogation.

7.2619

Publié le 1 Janvier 2007

May

May

Je n'irai pas juger la valeur de ton goût, loin de moi cette idée... J'ai juste constaté que les films que tu n'aimais pas (mais pas tous d'ailleurs) me bottaient.
Après, mon 'bon goût' pourrait parfaitement être le mauvais goût des autres, non?

8.23077

Publié le 1 Janvier 2007

Pages

Devinez le film par sa tagline :

Le monstre exige une compagne !
Score actuel : 0
1 pt par bonne réponse, sinon -1 !

Thématiques