Critiques spectateurs de Single_dot
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Donjons et dragons: la puissance suprême
Une véritable poilade avec Damodar en final pour achever de nous tirer des larmes de rire. Après les Maitres de l'Univers, je pense qu'on tient ici une perle de comique involontaire. A regardé bourré ou dans tout autre état second pour l'apprécier à sa juste valeur!
Publié le 30 Décembre 2008
Southland Tales
Uchronie, réalité déficiente, drogues imaginaires, Amérique paranoïde au bord du gouffre. So on m'avait raconté que Philip K. Dick était à l'origine du scénario, j'y aurais crû les yeux fermés.
Richard Kelly m'avait déjà subjugué avec Donnie Darko, et je pense que je vais tout autant revenir vers Southland Tales, qui ne manque pas non plus de complexité et distille en filigranne un ton particulièrement acerbe vis à vis d'une Amérique décomposée, obsédée par la surveillance et la biomètrie.
Si à cela on greffe un élément fantastique (le voyage dans le temps), on retrouve ce qui faisait la qualité du précédent film de Kelly : un pas de danse subtil entre analyse sociale et thriller psychologique / fantastique, le tout ponctué de séquences musicales remarquablement mariées aux images.
Que tous ceux qui ont bloqué sur Donnie Darko n'hésitent pas à le voir, il sne seront pas déçus du voyage.
Publié le 3 Décembre 2008
Dante 01
Je le dis à regret mais Dante 01 est une pure catastrophe scénaristique qui fout en l'air une débauche de moyens pour une prod française. Caro reprend ici les ingrédients qui avaient fait le succès du court-métrage réalisé avec JP Jeunet, "Le bunker de la dernière rafale". Detenus / soldats, futur sombre / ambiance industrielle, huis-clos étouffant : tout ça existait avant Alien 3 (David Fincher n'a pas pu passer à côté de ce bijou de bricolage qu'était "Le bunker") alors rendant tout de même à César ce qui lui appartient.
Mais hélas, mille fois hélas, ce qui pouvait fonctionner sur 20 minutes, tourne ici désespéremment en boucle : St-Georges a mal, les scientifiques se posent des questions, les prisionniers se mettent sur la gueule, on les endort au gaz, on fait des expériences dessus et grosso-modo, ça repart selon ce même schéma avec quelques variantes dans le désordre. Ca dure comme ça pendant une heure vingt et les jolis effets visuels du début commencent vite à devenir (très) répétitifs. Donc deux hypothèses possibles :
* Marc Caro n'a pas pu monter son film et on lui a saccagé le travail sur l'autel de la finance.
* On a une fois de plus atteint les reccords de la fumisterie autosatisfaite qui se regarde le nombril dans les sommets mondains du tout Paris huppé.
Ca fait mal de voir Dominique Pinon embarqué dans cette galère, Lambert Wilson avoir déployé tant d'efforts pour en devenir limite insuportable et Linh Dan Pham qui devrait songer très vite à faire autre chose que l'actrice, parce question jeu, je pense qu'on fait difficilement plus mauvais.
Alors certes, une belle photographie et des FXs qui en jettent, ça compte, mais ça n'apporte rien au moulin sans scénar construit, si ce n'est de l'ennui. Après un Eden Log tout pourri, on peut sérieusement s'interroger sur l'avenir du ciné de SF français à la vision de... cette bouse, je vois pas autre chose navré Marco! On compte sur toi pour l'exam de rattrapage.
Publié le 14 Août 2008
Doomsday
Ca commence plutot bien (on pense inévitablement à 28 semaines plus tard et New-York 1997) puis très vite, ça se mélange les pinceaux, ça tangue entre un pseudo Mad-Max, comédie d'humoir noir et l'ambiance de départ qui apparait alors totalement en décalage avec la suite.
Des références appuyées, à la limite du poussif et mélange de genres jusqu'au grotesque avéré avec un moyen age de pacotille et des acteurs qui en font des tonnes. A trop vouloir en faire, Neil Marshall tombe à côté de la plaque. J'étais pourtant motivé sachant que The descent m'avait plu.
On bénéficie malgré tout d'effets gores soignés, d'une mise en scène parfois audacieuse et maitrisée mais à quoi bon si cela doit être plombé par une boursouflure scénaristique et un final bâclé au possible.
Dans le style Grande Bretagne no future, préférez (et de loin) Children of men.
Publié le 29 Juillet 2008
El Topo
Bizarre cette critique de Max. Soit il s'attendait à voir un vrai western et dans ce cas pourquoi rechercher ça chez Jodorowsky? Ou bien il ne connait strictement rien aux thèmes et à la pensée du bonhomme et il brode dessus sans s'être un peu renseigné. Bref je trouve cette critique un brin naze, peut être une des plus mauvaises que j'aie lu ici. Pourquoi desecendre ce qu'on ne comprend pas plutot que chercher à se demander pourquoi?
Pour la peine je ressort mon humble avis concernant El topo qui ne doit en rien êre considéré comme un vrai western. C'est le propos d'un fan donc pas plus objectif.
Fable mystique à la sauce western, Leone sous mescaline, Freaks au pays de Trinita : comment définir autrement ce qu'est El Topo, parcours initiatique d'un caballero dans une terre qui pourrait être quelque part entre le Mexique et le Népal, si ces deux pays étaient voisins.
L'intrigue est plutôt complexe à narrer ici, alors pour faire plus simple, on peut juste dire que son héros se lance dans deux quêtes qui feront de lui un mystique accompli : affronter quatre maîtres pistoleros dans le désert et, passé le stade d'une première mort, creuser un tunnel pour permettre à une population d'être difformes rejetés par un village, de s'échapper de la montagne qui les emprisonne. Patelin lui même apparenté à une Sodome sud-américaine, où toutes les croix chétiennes sont remplacées par un œil rappelant le symbole maçonique.
Conte cruel à l'ambiance sonore trafiquée à l'extrême, parfois difficile à suivre à cause de scène manifestement manquantes (ou perdues), "El Topo" alligne pourtant des idées totalement atypiques et des délires qu'on ne trouve finalement que dans l'oeuvre écrite et dessinée de son réalisateur. Jodorowsky joue en particulier sur les symboles religieux et l'ambiguité des sexes (femmes à la voix d'homme ou l'inverse, moines chevauchés et fessés cul nul à l'aide de cactus, et j'en passe...).
On peut aussi souligner des plans en décors naturels et des visuels absolument magnifiques : un sens de la mise en scéne et du cadrage vraiment sompteux si on considère le peu de moyen dont devait disposer l'équipe.
A voir ne serait_ce qu'une fois pour expérimenter l'univers unique d'un grand conteur et d'un vrai philosophe
Publié le 3 Juin 2008
Death Sentence
Je m'attendais à quelque chose de plus original de la part du réalisateur des excellents Saw et Dead Silence qui, tout en faisant honneur aux genres dont ils s'inspirent, conservent une touche résolument marquante. On se retrouve ici avec une classique histoire de vendetta à la Vigilante dont on perçoit les retournements trop longtemps à l'avance. Il faudrait avoir vécu dans une caverne pour se pas soupçonner dès le début des ennuis que la famille allait forcément y passer.
Sinon la réalisation reste très bonne, Kevin Bacon est pleinement investi de son rôle (on peut même dire qu'il porte le film, c'est plus simple) et l'ennui ne se fait pas (trop) sentir. Cependant en regard des deux autres films précédemment cités, Death sentence m'a semblé moyen.
(et il n'y a pas de skinheads dans cette histoire, c'est juste le sobriquet que lance Bones Darly (John Goodman) à son fils Billy)
Publié le 26 Mai 2008
Nothing
Un film unique en son genre tels que ceux auxquel Natali nous avait habitué (Cube, Cypher). On retrouve ici son obsession de l'enfermement et de l'innexplicable même si, dans le cas présent, l'infini semble répondre au cloitrement de Cube. On peut y lire une comédie de prime abord. On peut aussi y voir une réflexion sur l'ego, l'attachement aux biens matériels et aux besoins physiques. Puisque les deux héros ont la capacité de tout faire disparaitre par leur seule volonté, qu'advient-il quand ils effacent leur faim, puis leurs souvenirs, leurs inhibitions, puis finalement leurs organes vitaux?
L'originalité de Nothing provient aussi de son ton décalé et naïf. Il aurait été facile de sombrer dans le scabreux vu le profil psychologique des personnages (un phobique et un egocentrique) ou l'angoisse générée par la fin de toute chose à priori permanente. Curieusement, on se dit que même des enfants pourraient apprécier ce film (le gore y est plutot gentillet ou en tout cas guère plus méchant que dans nombre d'animes) et en donner leur propre interprétation. Je pense que les amateurs de Spike Jonze ("Dans le peau John Malkovich") et des films de Gondry seront intéressés, voire conquis. Les autres seront sans doute plus mitigés. Je lui mets 10 pour contrebalancer la précédente note (1/10 faut quand même pas pousser...).
Publié le 14 Mai 2008
L'Histoire Sans Fin
Une adaptation que j'ai trouvé honnête mais sans plus, peut-être parce que je l'ai vu un peu tard et surtout du fait que j'ai lu le livre de Ende avant qui m'avait énormément marqué par sa construction en abîme, son aspect relativement sombre bien qu'enfantin et surtout l'envie que l'histoire devienne effectivement sans fin. J'avais le coeur gros en finissant la dernière page. Quelle richesse, quelle imagination! Le film n'en reprend qu'une petite partie et arrive cependant à en émouvoir plus d'un, c'est dire!
&Aagrave; tous ceux que la lecture de romans ne rebute pas et qui ont aimé ce métrage, je ne saurais que trop recommander de vous plonger dans ce petit chef-d'oeuvre de conte moderne, au propos beaucoup plus adulte que sa version cinéma et qui aura, un jour je l'espère, une adaptation digne de ce nom...
En effet, si on considère les autres "oeuvres" de Petersen (le faiblard "Troie", aux FX ratés et la sous-bouse patriotique qu'est "Air Force One"), on peut se dire que l'"Histoire sans fin" est une réussite mais forcément, si on nivelle par le bas...
Publié le 1 Janvier 2007
Cannibal Holocaust
Décidément, voilà un film sur lequel, comme tant d'autres ici, je n'arrête pas de revenir tant il suscite passion ou colère.
Ce que tu dis là est justement ce qui pourrait atiser la curiosité de ceux qui ne l'ont pas encore vu... Tu me définis ça comment la normalité? Etre normal c'est avoir le même goût que toi, c'est ça? Parce que dans ce cas y'a plein de systèmes autoritaires dans ce monde qui prétendent définir ce qui est bien ou mal, stigmatisant une part de la société au profit d'une autre exactement comme tu es en train de le faire ici.
Que CH t'aie dégouté est bien normal car justement il détient un propos un peu plus lucide sur la nature humaine qu'une vision en noir et blanc avec des gentils gentils et des méchants méchants.
Je réagis fortement parce que j'ai visioné "Manson Family" hier qui, en plus d'une volée de coups de poings dans la gueule, nous dresse un constat sur les profondeurs primitives de la psyché qui a de quoi faire froid dans le dos et ce non pas à cause de la violence, mais plutôt du fait que les adeptes de Charlie étaient monsieur et madame toutlemonde. Il a suffit d'une persuasion suffisante (sexe et came), d'un terrible malaise existentialiste, pour transformer les moutons en loups. Le contexte serait dans ce cas, une suggestion suffisament forte pour nous faire passer du côté de la pulsion primaire, balayant rapidement le voile du refoulement social.
Ces mécanismes à grande échelle (politiques ou religieux) peuvent générer les pires cauchemards, comme l'a démontré notre Histoire et comme le prouvent les temps présents.
CH nous ramenant à l'échelle d'un groupe humain isolé, libre du jugement de la société dite civilisée, paraît alors sans fondement, voyeuriste et complaisant alors qu'en fait il est d'une lucidité effarante, dressant le constat suivant : ce que nous définissont comme "civilisé/normal/bon", n'est en fin de compte qu'un conditionnement, indispensable à l'équilibre social certes, mais vulnérable car totalement illusoire. Nier la part de ténèbres qui est en nous la rend d'autant plus virulente quand les barrières sont tombées. Les journalistes perdent ainsi toute moralité, deviennent les 'vrais' sauvages du film, contrairement aux indigènes appliquant leurs propres lois et coutumes qui, au bout du compte, n'agisssent qu'en fonction du contexte qu'ils ont toujours connu.
Publié le 1 Janvier 2007
Dark City
Les comparaisons à Matrix demanderaient vérification dans la mesure où les deux films sont quand même très proches.
Ce qui est sûr par contre c'est que les frères Wachowski se sont surtout basé sur le script d'"Avalon" de Mamoru Oshii (remarquable chef-d'oeuvre toujours pas chroniqué ici), écrit 10 ans auparavant. Ces derniers d'ailleurs ne le nient pas et connaissent bien le réalisateur/animateur japonais avec lequel ils échangent régulièrement des clins-d'oeil au sein de leurs productions respectives.
Ils ont par exemple explicitement affirmé (aux dires de Oshii) qu'ils avaient repris des plans entiers de "Ghost in the shell" pour les appliquer aux cadrages et aux postures des personnages de Matrix. Fermez la parenthèse...
Publié le 1 Janvier 2007
Van Helsing
C'est du roller-coaster, du film-bonbon qui s'assume et qui ne se prend pas le chou. Distraire est le maître mot quitte à imaginer des postulats abherrants et passer les mythes de la Hammer dans un shaker. Je ne vois pas trop en quoi c'est plus ou moins bien que "la Momie" (1 & 2) en fait...
On sent que Sommers a envie de s'éclater comme un gosse en catapultant des personnages improbables dans un univers qui l'est tout autant, alors il serait vain d'attaquer ce film en tant qu'oeuvre "sèrieuse" (dans son propos hein, pas dans l'aspect technique). Autant prendre ça pour ce que c'est sans chercher à couper les cheveux en quatre. Le train fantôme, le grand huit, le palais des glaces, Van Helsing, même combat et tant pis pour ceux qui sont restés sur le bord de la route...
Publié le 1 Janvier 2007
Dark City
Ils ne se sont pas inspiré de la trame à proprement parler mais plutôt de l'idée que la réalité virtuelle pourrait ne pas l'être (virtuelle) pour ceux qui y ont toujours vécu. Ensuite, pour les tenants et les aboutissants, on peut tout aussi bien lorgner du côté de Terminator.
Par ailleurs, l'univers guerrier propre à Matrix s'avère tout de même beaucoup plus proche des cordes de Mamoru Oshii que de celles d'Alex Proyas.
Enfin, je n'affirmerais pas ça si je ne l'avais pas lu dans les Mad Movies (articles et interviews) où les deux films avaient été chroniqué...
Publié le 1 Janvier 2007
L'Exorciste
De grands acteurs, un excellent réalisateur et des Fx très bien foutus pour l'époque (qui n'a pas été traumatisé par la tête au tour complet) nous ont donné un des films les plus marquant des années 70 qui aujourd'hui encore, suscite des réactions vives, voire violentes, chez nombre de spectateurs.
Faut-il mettre cela sur le compte du réalisme abouti de la réalisation, ou bien du thème abordé (croyances et satanisme)? Cela est-il dû au fait que la principale victime est une très jeune fille, passant de l'innocence à la perversion du corps et de l'esprit? Ne retrouve-t'on pas aussi ce qu'on peuvent vivre des gens confrontés à la démence brutale d'un proche?
La sobriété de l'interprétation des protagonistes ne fait que renforcer le climat de tension qui habite "l'Exorciste", car c'est bien l'atmosphère du film qui contribue à plonger le public dans l'angoisse, les effets de style habituels étant quasiment absents. Certains le trouvent effrayant, insoutenable, d'autres complètement dépassé. Pour ma part, je ne l'ai jamais trouvé flippant mais par contre très grinçant, très pesant aussi.
La mise en forme exclut toute légèreté et le côté arbitraire et ironique de la possession renforce considérablement le sentiment d'injustice et d'impuissance que pourraient ressentir ceux qui voient des êtres aimés par dessus tout frappés par un mal incurable.
Voilà ce que je définirais comme un 'vrai' film culte...
Publié le 1 Janvier 2007
L'Exorciste
Merci A. K. pour tes louanges... À t'écouter, je vais finir par postuler chez Première, Hé! Hé! Hé! Je blague, je blague mais ça fait chaud au coeur.
Publié le 1 Janvier 2007
Les Chroniques de Riddick
J'avais beaucoup aimé Pitch Black et sa touche 'rouillée' qui faisait directement référence à l'univers d'Aliens. Les personnalités fortes et la planète hostile superbement rendue combinaient allègrement le genre du survival avec la science fiction tout en redynamisant le genre. Inutile donc de dire que j'avais hâte de voir cette suite, désireux que j'étais d'en découvrir plus sur l'univers cruel posé dans le premier opus.
Mon avis s'est alors trouvé partagé entre les nombreuses qualités et défauts d'un volet que je vois comme très (trop?) ambitieux sans être vraiment maitrisé. C'est sûr, les intentions de Towhy sont sincères et l'interprétation de Vin Diesel est franchement crédible. Au même titre que Wesley Snipes / Blade, il campe un personnage résolument fort symboliquement parlant, hérault de l'indépendance farouche qui viendra foutre le grain de sable fatal face à la domination fascisante des Necromongers...
Necromongers justement qui sont vraiment trop caricaturaux à mon goût. Jouer les vilains-pas-beaux style 'je suis méchant parce que..', ça paraît plutôt dépassé aujourd'hui, surtout lorsqu' on vient à la suite d'un 'Pitch Black' qui avait tout fait pour éviter le manichéisme gratuit. Si on veut incarner le mal suprême, faut que ça se sente franchement dans le jeu des acteurs et là, on a l'impression que leurs kitchissimes armures sont trop grandes pour eux, un peu comme le Dark Vador de SpaceBalls joué par Rick Moranis...
Pourtant je l'avoue j'ai trépigné de joie en voyant les vaisseaux débarquer en force pour se planter à même le sol. Je me suis dit : "Enfin de la science-fantasy portée à l'écran, ça va déchirer!", parce que visuellement, c'est complètement baroque, épique et enlevé! On est transporté de mondes en mondes, de dangers en périls, de Charibe en Scylla, le tout de façon complètement décomplexée et même grandiloquente mais... (car il y a un mais) quelque chose ne fonctionne pas. Il manque une appreté, une profondeur, un côté nihiliste qui faisait tout le charme de 'Pitch Black'. Bref on sent que le réalisateur a eu les pontes hollywoodiens sur le dos pour injecter une surenchère mal ajustée, avec des ressorts simplistes, qui se termine par un duel ultime à la Tekken III ultra-rebaché... Dégonflage de soufflé! Ben mince...
Alors effectivement ça tape large, ça prend pas trop de risques, en gros c'est consensuel à des fins commerciales. Le retournement final est sympathique, certes mais ça n'a pas suffit à m'enlever de la tête que j'avais déjà bu cette trame jusqu'à plus soif et que finalement on était pas si mal sur cette petite planète hostile avec 0,5% de chances de survie.
Peut-être la suite pourra-t'elle réconcilier les deux extrêmes, en tous cas je l'espère de tout coeur.
Publié le 1 Janvier 2007