Critiques spectateurs de Nounoursisdead
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Amityville: La Maison du Diable
Angoisse, malaise et paranoïa sont les mots que l’on peut citer après la visualisation du film. Ayant lu le livre de Jay Anson avant d’avoir vu le film, j’étais un peu perplexe sur la façon dont l’écriture passerait à l’image mais je dois admettre que mes craintes n’étaient pas fondées et que le film est une très bonne adaptation du bouquin. On y retrouve tous les personnages et bien entendu la maison, qui est le pilier central de cette histoire. Maison dans laquelle sont retracées les scènes de meurtres qui la rende maudite. Une œuvre qui vieillit plus vite que le livre mais qui n’en demeure pas moins angoissante.
Publié le 1 Janvier 2007
13 Fantômes
Fort du succès qu’avait engendré le remake de La Nuit de tous les Mystères(la maison de l’horreur sortie en 1999 ),13 fantômes se paye une tranche de ce gâteau juteux que sont les films de fantômes et de poltergeist nouvelle génération qui vise très clairement un publique cible de 13 a 25 ans. Ici tout est propre, même le sang est contrôlé pur rouge plastique sans grumeaux. Aucunes prises de risque au niveau du scénario qui, pour la majorité de ces films, sont des excuses a la démonstration infographiste des studios de la Warner. Alors on se rabat sur l’image et la photographie et on peut se demander quel est l’intérêt de sortir ces films en dvd car c’est seulement sur grand écran avec le son thx que l’immersion est possible.
Publié le 1 Janvier 2007
Immortel (Ad Vitam)
J’espère que dans 5 ans on pourra dire que c’était une erreur de parcours pour le très bon dessinateur scénariste qu’est Bilal. Ce film est…comment dire …non pas un navet(non, ça encore on peu le manger ) mais totalement inutile. Cette « œuvre » n’apporte rien au cinéma et n’est compréhensible que pour l’auteur. Pour ce qui est de la photographie et de l’image, Bilal aussi doué soit-il possède un maître : Hinorobu Sakaguchi. Il faut savoir que Fina Fantasy est sorti 3 ans avant Immortel… Bref, même pas de quoi faire un court métrage.
Publié le 1 Janvier 2007
Candyman
Tirée d’une nouvelle de Clive Barker(dans son livre de sang) la réalisation du film renvoie bien l’ambiance décalé de l’histoire de l’écrivain. Plus qu’un slasher, Candyman a une dimension presque poétique. La théâtralité des scènes de meurtre et la présence scénique de l’acteur Tony Todd impose le respect. Un grand méchant est né.
Publié le 1 Janvier 2007
Brainscan
J’ai vu ce film lorsque j’était ados et bien barré et je me souvient avoir aimé pour deux raisons, la première est que je pouvais m’identifier au personnage interprété par Edward Furlong et la deuxième ,c’est l’ost.(que j’écoute encore aujourd’hui) Je préfère en garder un beau souvenir que de le revoir et d’être déçu.
Publié le 1 Janvier 2007
Akira
Ce film d’animation devrait être classé patrimoine mondial de l’humanité tant pour le travail d’écriture que pour sa réalisation. Depuis sa sortie, (c.a.d. 17 ans !!) ce film est toujours d’actualité et le restera probablement encore très longtemps. Le plus impressionnant, c’est que vous pouvez arrêter l’image a n’importe quel moment pour regarder le quatrième ou cinquième plan du décor et vous apercevoir que le petit immeuble au fond a gauche est dessiné dans ses moindres détails… Devant un tel travail je ne peux que m’incliner.
Publié le 1 Janvier 2007
Belphégor: Le Fantôme du Louvre
Ce film est une insulte au genre fantastique et est à classer dans les betteraves(légumes-racines comme le navet)d’or. Les dialogues sont gratuits et n’apportent rien, l’intrigue inexistante… Bref même pas de quoi faire un trailler.
Publié le 1 Janvier 2007
May
Voilà bien longtemps(depuis « the crow » de Allex Proya) que je ne m’étais senti aussi proche de l’ambiance d’un film. May fait partie de ces exclus de notre société que nous aimons pointer du doigt pour nous sentir intègre aux principes du petit monde qui nous entoure. Avec plus ou moins la même trame dramatique que pour Carrie(le principe du complot), Le réalisateur nous plonge dans un monde en perdition où May essaie tant bien que mal de se faire accepter par un système qui l’exclue d’avance. Restriction mental, automutilation, rejet de soi, ce film a deux sens de lectures (un peu comme les films de David Cronenberg), un sens physique ou elle fait connaissance avec un jeune homme dans un monde logique et entame une relation amoureuse et un sens mental presque ésotérique ou elle se parle a elle-même et entretient une relation ambiguë avec sa poupée. Il est assez difficile pour le spectateur de faire une différence entre le monde réel et le monde imaginaire tant ils sont intimement lié pour May mais c’est le partie pris du réalisateur que de nous mettre dans la situation d’angoisse de l’héroïne.
Publié le 1 Janvier 2007
Le Cercle
Le supermarché du cinéma américain doit être en crise d’identité profonde pour allouer de si gros budgets pour l’élaboration de remakes sauce Uncle Sam sans originalité. Quelle déception au regard de cette reprise qui pourrait figurer sur un mauvais tribute dvd reprenant les plus grand « tubes » du réalisateur de génie qu’est Hideo Nakata. On est loin de la profondeur et de la mythologie asiatique de l’opus original…en fait, on est loin de tous sauf du portefeuille des actionnaires du pôle cinéma hollywoodien. Le malaise est d’autant plus grand lorsque l’on apprend que la trilogie ring sera ré échafaudée entièrement et qu’en plus une version américanisée de Darkwater va apparaître sur nos écrans cette année. A quand la reprise des gendarmes dans la langue de shakespear avec Jim Carrey dans le rôle de Cruchot et DeVito dans celui de l’adjudant-chef ?
Publié le 1 Janvier 2007
Hellraiser : Le Pacte
L’esprit torturé de C.barker a engendré ici un véritable chef d’œuvre de chaire et de sang. Les effets spéciaux sont hallucinants (notamment la scène de reconstitution du corps) , Les lieux choisis par le réalisateur fonctionnent a sang pour sang et l’ambiance dégagée par le film est enveloppante et nous projette dans un monde souillé ou le rapport a la mort tire sa puissance dans la jouissance du passage a l’acte. Les personnages interprétés sont fondamentalement humains et emprunts d’éréthisme. Le plaisir est le thème du film, le sado-masochisme est la forme et le fétichisme est la solution et la cause. Une œuvre sexuel, dérangeante et sans compromis, le style Barker est né.
Publié le 1 Janvier 2007
Metamorphosis
A sa sortie, The thing à fait des émules et, bien que souffrant d’un budget plus réduit et d’une distribution moins charismatique, Metamorphosis s’en sort plutôt bien. Ici on ne cache pas ses influences, du giallo (pour l’ambiance aseptisée et le jeux de lumières colorés qui rythme les scènes d’actions) en passant par l’univers de Loftcrafts(pour les transformations et les bestiaux) et bien que fortement inspiré, ce film est efficace dans sa narration et ne souffre pas de lenteur inutile, l’utilisation des ellipses temporelles et des flash-back s’avère assez convaincante pour éviter un zapping intempestif.
Publié le 1 Janvier 2007
Critters
Etant plus jeune, je n’hésitais pas à faire publicité des 2 premiers volets de la quadrilogie et j’ai souvent pu remarquer, avec Ghoulies et Gremlins, que ces films font souvent parties du bizutage cinématographique du genre fantastique pour les futurs amateurs du genre. Il est certain qu’aujourd’hui c’est le deuxième épisode qui tire son épingle du jeu car c’est probablement celui qui vieillit le mieux, grâce, notamment, à une trame narrative très endiablée et une image maîtrisée. Pour ce qui est du coffret, il est en vente sur dvdfolies.be pour la modique somme de 30€ et pour l’avoir acheté, je peux vous dire que le coffret est attractif avec un packaging soigné et donne très bien sur mon étagère de salon.
Publié le 1 Janvier 2007
La Nuit des chauves-souris
D’abord j’aimerai saluer ces scénaristes et réalisateurs audacieux qui, malgré une forte pression de la part des investisseurs, proposent un cinéma a contre courant des modes et des mœurs du prototype commercial du consommateur de films de genre. Alors que le cinéma fantastique s'embourbe doucement dans un genre subjectif largement inspiré des scénarios asiatique, « la nuit des chauves souris » nous propose un film de série z qui enchaîne les scènes de meurtres et d’actions sans se prendre trop au sérieux(notamment en parodiant hitchcock et ses oiseaux). Certes, ce n’est pas du David Lynch et c’est tant mieux comme ça, car où sont-ils nos « Monster in the closet », nos « Carnausore », nos « Piranha »,…qui viennent tout droit d’un cinéma usant d’ autant d’humilité que d’autodérision ?
Publié le 1 Janvier 2007
L' Echine du Diable
Guillermo Del Toro nous dessine du bout de sa caméra un conte mélancolique profondément ancré dans une Espagne saigné à blanc par une révolte grandissante. Posé en emblème par le festival de Gerardmer en 2002, cette expérience publicitaire a probablement desservi le film face aux amateurs du genre de plus en plus perplexe sur une telle présence médiatique. Il n’empêche que l’œuvre engendré ici est un tableau maître et, bien que souffrant de certaines longueurs, il est agréable de constater que les effets spéciaux servent un scénario réaliste dans son écriture et non l’inverse.
Publié le 1 Janvier 2007
Explorers
Une grande nostalgie de l’enfance émane de ce film et sans être burlesque ou parodique, un certain ridicule transparaît pourtant du récit, lié surtout aux effets spéciaux de l’époque et a une narration trop naïve. Et pourtant, le film sent bon les premières après midi du mois de juillet passer entre potes a erré ici ou là dans notre petite ville d’enfance abandonnée de tous pour la période des grandes vacances…
Publié le 1 Janvier 2007
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