Amityville: La Maison du Diable 1979
Synopsis
La famille Lutz s'installe dans la maison d’Amityville pour une somme modeste.
D'abord heureux de leur affaire, la famille profite des lieux jusqu’au moment où le père Delaney va venir pour bénir la demeure.
Celui-ci se trouvant seul dans une pièce va se trouver confronter à une nuée de mouches et à une voix menaçante qui va lui ordonner de quitter les lieux.
Dès lors, des évènements étranges se succèdent, et George Lutz devient de plus en plus instable psychologiquement...
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Anecdotes
Le scénario est adapté du roman "The Amityville Horror: A True Story" de Jay Anson, paru en 1977, lui-même inspiré de l'affaire d'Amityville: l'histoire de la famille Lutz, qui connut de prétendues expériences paranormales après avoir acheté une maison au 112 Ocean Avenue, à Amityville (Long Island) en 1975, où un assassinat en masse avait été commis l'année précédente.
Le film a donné lieu à plusieurs actions en justice.
Margot Kidder a tourné ce film peu après l'interruption du tournage de "Superman II" dont 75 % des scènes avaient été tournées sous la direction de Richard Donner.
L'actrice a ensuite repris son rôle de Lois Lane au début de l'année 1980, pour finir "Superman II", repris par Richard Lester suite aux désaccords artistiques de Richard Donner avec la production.
Quant à "Amityville: La Maison du Diable", elle avoua plus tard détester le film.
James Brolin était quant à lui hésitant avant d'accepter le rôle de George Lutz.
Comme le script n'était pas prêt, il a commencé la lecture du livre de Jay Anson. Il a été si captivé qu'il l'a lu quasiment d'une traite durant une nuit, et donna son accord sur la foi en celui-ci.
Il rencontra et devint ami à l'époque avec le véritable George Lutz.
Comme le salaire demandé par James Brolin était trop important, la production pensa trouver un bon compromis en lui proposant 10% des recettes.
Au regard du succès considérable du film (le plus gros de American International Pictures) auquel personne ne s'attendait, James Brolin fit une affaire en or, et la production dû regretter d'avoir autant chipoté sur son salaire !
D'autres comédiens tels que James Caan, Harrisson Ford, Burt Reynolds ou Christopher Reeve, furent envisagés dans le rôle principal de George Lutz.
Petit clin d'oeil de Margot Kidder au film "Superman" (1978) auquel elle participa en tant que Lois Lane, quand dans la cuisine, en faisant la vaisselle, elle chantonne le thème principal du film tandis que James Brolin approche.
Même si la firme American International Pictures a fait courir le bruit que le film avait été tourné sur place, ce n'a pas été le cas, bien qu'elle ait voulut le faire.
Ceci à cause du refus de la ville d'Amityville où les faits se sont déroulés.
Les meurtres au fusil par Ronald DeFeo Jr pendant le sommeil des 6 membres de sa famille vivants avec lui en 1974, avant l'arrivée des Lutz, constitueront l'intrigue de "Amityville 2: Le Possédé".
Si dans ce film, Ronald DeFeo Jr est présenté comme un brave garçon qui se retrouve possédé par le mal, dans la réalité il était en fait un drogué au caractère très instable, étant régulièrement en grands conflits avec son père.
Il n'a donc apparemment pas eu besoin du soutien de Satan pour péter les plombs !
Le 4 décembre 1975, le juge Thomas Stark le condamna à six peines consécutives d'emprisonnement allant de 25 ans à la perpétuité. L'hypothèse bien pratique de la folie plaidée par la défense ne fut pas retenue.
Tous ses appels pour une liberté conditionnelle ont été depuis rejetés.
Un grand mystère de l'enquête restera néanmoins non résolu:
Comment a-t-il pu abattre 6 personnes au fusil sans que les voisins ne l'aient entendu (il n'ont entendu que le chien aboyer), et qu'apparemment aucune des victimes n'aient été alertées alors qu'il passait de chambre en chambre (aucune trace de défense ou de lutte) ? ...
Critique
Un film d’épouvante qui se distingue par son atmosphère où l’angoisse croît avec une certaine mesure. On regrette pour autant certaines errances scénaristiques qui atténuent le traitement général et rendent le rythme trop lancinant. Entre hantise et manifestations « démoniaques », il subsiste néanmoins une incursion notable dans le genre, notamment grâce au casting et à la mise en scène.
Critiques Spectateurs
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