Critiques spectateurs de LeWolfer

Pages

Cello

Le ton est donné dès le début, par le second morceau de musique (me d'mandez pas l'auteur) : long (limite soporifique), grave, mou (parfois chiant).

Un scénario plutôt habile, alternant classique film de fantôme asiatique et suspense-thriller psychiatrique, complètement massacré par un montage maladroit (surtout vers la fin) qui largue le spectateur dans des méandres temporels dont on se demande bien le pourquoi du comment du qu'est-ce qu'ils foutent là... à tel point qu'on en finit par perdre un peu (beaucoup) le fil principal, pourtant déjà bien alambiqué.

Les personnages ont souffert d'une écriture inégale. Si la principale a eu droit à un vrai caractère, une histoire et tout et tout, les autres n'ont l'air d'être là que pour meubler ou lui donner la réplique.

Curieusement, si certains interprètent leur personnage aussi mal qu'il fut écrit, d'autres tirent leur épingle du jeu, notamment la fille pré-ado autiste, inquiétante à souhait, et la gouvernante (elle aussi muette). Les autres récitent bien, mais sans plus.

Les effets spéciaux sont corrects, assez justement dosés, bien que ne parvenant pas à faire monter la sauce comme il conviendrait, le crescendo étant régulièrement cassé par le montage de merde (je sais, j'l'ai déjà dit, mais il est vraiment pérave). Les sursauts sont cependant bien au rendez-vous, les frissons zaussi... c'est déjà ça que l'monteur n'a pas réussi à flinguer.

Véritables points forts de ce film, l'image, très belle, servie par une réalisation très classique, sans fioriture inutile ni effets de style m'as-tu-vu, et la bande son (à condition d'avoir un penchant pour le classique, tendance musique de chambre) donnent à l'oeuvre un cachet poétique assez bienvenu (car bien trop rare dans le genre).

Un beau film, qui aurait pu être bon, voire même excellent, si le monteur n'avait pas fait n'imp nawak, mais qui de fait ne laissera qu'une impression de très joli gâchis.

Publié le 28 Novembre 2013

Shutter

Ce film, loin d'être mauvais, laisse une impression des plus mitigées, du fait qu'il parvienne à surprendre, à faire sursauter, et même par moment instiller un vrai flip, alors qu'il n'utilise que des ingrédients de base, archi-connus des fans du genre.

Le fil principal du scénario est typique des films d'épouvante asiatiques, devenu convenu depuis les Rings. Les personnages sont à l'avenant, le fantôme aussi... que du classique, mais maîtrisé : pas d'aberration ni de contradiction flagrante. Les rebondissements divers sont pour la plupart très prévisibles, mais très proprement amenés.

Réalisation classique également, soutenue par une bande sonore aux effets connus, le tout sublimé par un montage, certes parfois trop rapide (certains clignements d'yeux contraignent à faire un rapide retour arrière tant les premières apparitions sont brèves), mais toujours efficace.

Seul défaut technique, l'image, un poil trop classique. Vu la profession du personnage principal (photographe), c'est un peu regrettable, mais pas gênant.

Autre défaut quasi mineur : l'interprétation. Si les dames sont pour la plupart très douées (surtout la morte), le rôle masculin principal est par moment aussi convaincant qu'un Jean Réno dans un rôle d'intellectuel.

Malgré ses défauts et son aspect franchement basique, le film se laisse regarder, emmenant le spectateur dans son parcours classiquement surprenant, jusqu'aux révélations finales, dont au moins la dernière est vraiment originale.

Publié le 24 Novembre 2013

Les Dents de Sabre

Film entièrement dépourvu... de tout.

Scénario copié-collé de Jurassic Park, revu à la baisse sur tous les points : ici, même le plus demeuré des incultes sciensophobes ne parviendra pas à être convaincu par la scène "explications scientifiques"; les monstres ressuscités sont tous identiques et très peu nombreux; les personnages sont clichés...

Réalisation tâcheronne, dépourvu tant d'originalité que de talent, parvenant cependant à faire bailler durant les scènes les plus animés.

Interprétation nulle, les acteurs se contentant de réciter leurs dialogues mal écrits sans aucune conviction.

Effets spéciaux pitoyables. Côté numérique, les bêbêtes sont mollassones, pesantes, sans grand chose de félin à part la silhouette. Côté maquillage et autres effets "réels", c'est pire : les maquettes sont immobiles, les tripes en caoutchouc mousse, le sang en sirop de fraise...

A éviter.

Publié le 22 Novembre 2013

Mad Zombies

Ca voudrait entrer dans la lignée des "Y a-t-il... (un pilote, un flic, etc...)", mais ça n'y parvient malheureusement pas.

On y retrouve pourtant les ingrédients de base : l'humour pince sans rire, les décalages situations-dialogues (la conversation entre le père et sa fille dans le pré est excellente), et bien sûr synopsis à deux balles archi-prévisible faisant le plein des salles des films à la mode du moment.

Du côté technique, rien de particulier à noter : réalisation, lumière, décors, etc... tout est simplifié à l'extrême.

L'interprétation est bonne, chacun rendant bien son personnage. Les fans de Billy Zane (l'excellent méchant dans "Calme Blanc") seront peut-être déçus de sa prestation minimum syndical.

Le seul défaut, qui à lui seul empêche ce film d'atteindre la hauteur de ses modèles, c'est son rythme. Trop de temps morts entre les rires laissent à penser que les scénaristes manquaient d'imagination, ou le réalisateur de matière (ce qui revient au même) pour remplir son heure et demie. Mais au moins, on peut concéder qu'ils n'ont pas rempli ces blancs avec des blagues de cul, ce qui n'aurait eu pour effet que de pourrir l'ensemble.

Demeure au final une bonne parodie plutôt bien faite.

Publié le 12 Novembre 2013

Hell Driver 3D

Pas grand chose à dire de ce film, qui ne laisse qu'assez peu de souvenir.

Scénar très simpliste, permettant de contenter tout le monde (surtout de l'autre côté de l'Atlantique) : un type vachement pas content revient des enfers (ça, c'est pour les rebelles du dimanche soir) pour venger sa fille (pour les talionistes) assassinée par un sataniste (pour les culs-bénits), en butant tous ses adeptes au passage (pour les psychopathes découillés). Toute la partie écrite du film est à l'avenant : des personnages basiques : le héros est véner du début à la fin, la bombasse inutile, le méchant... méchant; des scènes (parfois marrantes, faut r'connaître) pas toujours très plausibles; des dialogues à la portée du premier lobotomisé venu.

Côté technique, c'est du NuImage standard : cascades et maquillages sont biens faits mais sans originalité, effets numériques à peine passables. La réalisation est énergique... mais d'une banalité émerveillante. Un petit peu de gore "soft" (sans les habituelles inondation d'hémoglobine), totalement gratuit, distillé par moments ajoute à l'aspect bourrin de l'ensemble.

A vrai dire, seuls le casting vaut le détour. Cage cabotine à mort, mais là ça colle bien avec ce qu'on lui demande. La blonde rince parfaitement les yeux. Le comptable est tip-top : classe, calme, d'un stoïcisme aberrant (mais une fois son identité révélée, on comprend mieux à quel point mourir ne l'inquiète pas des masses), le seul personnage un peu travaillé, et trèstrès bien interprété. Seul ratage, le méchant, malheureusement totalement dépourvu de charisme, ce qui pour un gourou le rend peu crédible.

Un bon divertissement, pouvant se regarder cerveau éteint.

Publié le 11 Novembre 2013

Hellbeast

Scénario sans aucune forme d'originalité. Réalisation sans aucune forme d'esthétisme. Effets spéciaux made in photoshop, sans aucune forme de budget. Interprétation sans aucun jeu d'acteur.

Le seul bon point : la zic, mais seulement because j'kiffe le métal.

Publié le 25 Octobre 2013

Kill Dead Zombie!

Ca pourrait presque passer pour un film amateur, tellement ça grouille d'éléments pas pros pour deux sous.

Le scénar alterne grosses incohérences et trouvailles excellentes, la réalisation oscille entre scolaire et choix judicieux, l'interprétation des personnages principaux va de pas si pire à s'en sort presque, les effets numériques sont parfois réussis.

A vrai dire, les seules constantes sont la médiocrité des maquillages, la nullité des figurants zombifiés, et le côté intelligemment débile tant de la trame que des dialogues.

A jeun, c'est pas terrible, même si quelques scènes, réellement originales et bien loufoques, font sourire. Par contre, fin bourré, ça doit donner.

Publié le 24 Octobre 2013

Conjuring : les Dossiers Warren

Pour réussir un bon film de hantise ou de possession, y a pas 50 méthodes. Y a la bonne, et les autres. Les autres peuvent donner de grandes réussites, mais c'est quand même sacrément casse-gueule de s'y risquer. Cette oeuvre suit le fil connu, d'où une impression de déjà vu pour le spectateur rôdé au genre.

Afin d'atténuer cela (ou de s'excuser d'avance?), on nous balance un "tiré d'une histoire vraie", très à la mode ces temps-ci, totalement invérifiable, absolument inutile... un argument commercial, quoi, dont le film n'a, à mon avis, aucun besoin. Car des qualités, il en a.

Le scénario, aux relents certes très connus, commence comme un Amityville pour dériver vers un Exorciste, le tout presque sans heurt (y a bien 2-3 contradictions, mais elles pourraient être le fait de la traduction, et j'ai la flemme de me taper la VO pour vérifier ça). Et, contrairement à ses deux "pères" cinématographiques, ici le surnaturel, toujours flippant, n'est pas toujours maléfique.

Autre point fort dans l'écriture : tous les types de flips sont présents (ceux qu'on voit venir, ceux qu'on voit pas venir, et ceux qu'on voit venir... et qui ne viennent pas), habilement mélangés, et font bien monter l'ambiance, glauque, morbide et stressante à souhait.

Techniquement très bien foutu. Image très belle, cadres nickels, effets de caméras maîtrisés et parcimonieusement utilisés. Wan, pour une fois, a mis son talent au service du film plutôt que de faire un film pour vendre son talent. Les effets spéciaux sont présents sans être omniprésents, et ce jusque dans le final.

Enfin, pour en finir avec les fleurs, le jeu d'acteur est vraiment au top, même pour les gamines, avec une mention spéciale pour celle qui a les cheveux courts (oublié l'nom, désolé... mais c'est quasi une colonie d'vacances, c'te famille).

Le seul véritable défaut, c'est probablement le final. Beaucoup trop court, beaucoup trop rapide, beaucoup trop net, aboutissant à une conclusion en totale contradiction avec tout le reste du film. Ca laisse une impression désagréable de bâclage.

Publié le 18 Octobre 2013

Malibu Shark Attack

Et j'ai plongé des deux pieds dans l'piège ! Faut dire que pendant les 20 premières minutes, la pelloche est assez accrocheuse (pour la majorité des mecs, du moins) : bombasses en bikinis (pas les actrices (fô pas rêver), des figurantes... mais on les voit souvent), et requins joliment modélisés. On en oublierait presque le jeu inexistant des acteurs insipides vomissant platement leurs dialogues sans intérêt et la très marquée misogynie du gus qu'a imaginé les personnages, le tout filmé par un arbre (en-dehors de ça, j'vois pas d'explication à un tel immobilisme des caméras doublé d'un néant imaginatif à faire pâlir d'envie le vide intersidéral).

C'est aux alentours de la 20ème minute (quand les donzelles se font évacuer de la plage) qu'on réalise plusieurs détails problématiques.

D'une, le budget infographie était serré, donc on voit et revoit toujours le même quinquin venir boulotter l'objectif. Après quoi, on voit un squale (et parfois, coup de bol, c'est le même), nager, de dos, avec un brouillard rouge devant lui. Entre les deux, un terrifiant... fondu au noir. Quelques plans (d'un classicisme scolaire) montrant des bouts d'humains (sans la moindre goutte de sang) essaient de relever le côté gore, sans succès.

De deux, le reste des effets spéciaux est à pleurer : ailerons en caoutchouc mousse, gouttelettes de sirop de fraise lancées une par une sur la blonde censée se trouver sous un gugusse récemment découpé en deux... et bien sûr les gens qui crient dans l'eau avec les bras en l'air.

De trois, le scénario débile profond qui s'y croit à mort, sans même réaliser à quel point il est ridicule, ce qui rend impossible toute tentative de lecture au second degré, de même que toute nanardisation future (un bon nanard donne l'air d'être sérieux mais ne l'est jamais). Petit exemple : face à un tsunami de 40 mètres de haut (ouiouioui, quarante mètres), la petite cabane de plage des secouristes tient bon... jusqu'aux hauts-parleurs fixés au toit qui ne bougent pas. Par contre, un bête requin d'un 10aine de mètres parvient sans aucune difficulté à le flanquer par terre (et là encore, une seule attaque, montrée une demi-douzaine de fois).

En bref, 20 minutes de plaisir visuel pour les mâles (pensez à couper le son), et 1h05 de daube.

Publié le 16 Octobre 2013

Zombie Massacre

Uwe Boll (ici acteur et producteur), c'est pas toujours gage de qualité. Soit il fait du nimp nawak très marrant (Postal), soit il essaie de faire les choses sérieusement et donne des résultats très variables, allant de l'excellent Rampage au très décevant Alone in the Dark. Celui-ci est à ranger dans les essais sérieux... et ratés.

Les défauts sont très nombreux, alors j'fais vite : scénario hyper convenu, interprétation lamentable (doublage fr pourri, petite prime rien qu'pour nous, veinards que nous sommes), effets spéciaux numériques bons pour la benne, effet de masse aux oubliettes (les "foules de zombies" comptent rarement plus de 15 pélos)... y a sûrement encore beaucopup de mal à en dire mais j'suis fatigué, là.

En contrepartie, y a quelques qualités, qui sauvent ce film du médiocre avec lequel il flirte assez souvent.

Le rythme, tout d'abord : ça démarre très fort, puis un ralentissement très douloureux (une longue scène de blabla-présentons les gros balaises sans grand intérêt), puis l'action roule en automatique, avec quelques temps morts permettant au spectateur d'aller pisser sans perdre quoi que ce soit du film.

Les zombies sont, pour la grande majorité, bien foutus. Variés, dégueus, rapides (enfin, sauf quand ils doivent se battre avec la moche-bimbo, mais c'est parce qu'elle est terriblement lente... et que dans le script y a marqué que c'est elle qui doit gagner), et en plus leurs attaques sont variées à défaut d'être originales. Le seul qui fasse tâche, c'est le gros boss de fin de niveau, qui fait furieusement penser au Nemesis de Resident Evil, sans les accessoires ni le charisme.

Enfin, un certain humour (pas toujours très fin, et parfois pas vraiment drôle) permet de faire passer le côté bourrin tant des personnages que de leurs interprètes.

Un divertissement pas trop raté mais quand même loin d'être réussi, pour fans de muscles vs macchabs.

Publié le 9 Octobre 2013

Plane Dead: Des Zombies dans l'avion

Après avoir vu Jackson tenter de suicider sa carrière avec les serpents, j'm'attendais au pire. J'ai eu, même si le métrage recèle quelques perles très bienvenues.

La première partie, 1h environ (peut-être moins... à moi elle m'a semblé durer plus longtemps qu'Avatar version longue + making of et interviews), totalement inutile, consistant en une longue et fastidieuse présentation de deux éléments qui n'ont absolument aucun besoin d'être présentés : les personnages, tous plus clichés les uns que les autres, dont les petits détails donnés ici n'ont strictement aucune influence sur la suite du film, et qui pis est sont terriblement mal joués (le doublage médiocre (avec un choix des tessitures débile) n'arrange rien); et le problème lui-même, le virus-de-la-mort-qui-tue-mais-qui-ressuscite-en-zombies (à l'exception des illettrés, j'ose croire que personne ne s'attend en visionnant ce truc à autre chose qu'une histoire de zombies).

La seconde est un poil plus animée. Le carnage est au rendez-vous, foison de sang giclé et de têtes qui explosent. Quelques traces d'humour bienvenues (pas assez, dommage, et certainement pas dans les dialogues), un maquillage à la hauteur (par contre, les effets numériques sont parfois faiblards). Les seuls gros ratages de cette partie est la monotonie des attaques, les zombies semblant se prendre pour des vampires, et les survivants lorsqu'ils ouvrent la bouche, tellement leurs dialogues sont à pleurer.

Un film long, mal écrit, pas très bien fait, sans grande originalité, dont le final ne vaut pas l'ennui infligé en préambule.

Publié le 8 Octobre 2013

Abraham Lincoln : Tueur De Zombies

Encore un Asylum vide de toute sorte d'intérêt.

Scénario confinant à l'absurderie niaise et facile, interprétation à vomir, couleurs tristes et monotones, réalisation plate... le cocktail habituel des sous-drouilles du label.

Quant aux scènes d'action, c'est carrément à pleurer. Les zombies de Romero avaient une bonne excuse pour se traîner (fallait pas faire tomber/couler le maquillage), mais au moins ils bougeaient un peu. Ceux-là, non. Les plus véloces font un pas, la plupart ne bougent carrément pas.

Du côté des vivants, c'est pas des masses mieux. Les combats sont mous, les mouvements répétitifs, la chorégraphie absente... y a plus de variations quand un cuistot débite des carottes en tranches.

Effets spéciaux... on f'sait pareil dans les années 80 (avec les mêmes ingrédients : fard bleu et confiture de fraises), mais au moins les films faisaient marrer. Ici, ça fait juste pitié.

Non, vraiment, j'ai beau chercher, y a vraiment rien à tirer de c'film.

Publié le 7 Octobre 2013

2012 : Doomsday

Asylum, j'commence à connaître. Boîte de prod essentiellement concentrée sur le film rapide à écrire, rapide à filmer, rapide à monter, rapide à oublier. Faithfilms, j'connaissais pas. Maintenant que j'connais, j'regrette.

D'ordinaire, quand 2 boîtes de prods s'associent, c'est pour fournir aux spectateur un produit d'une qualité qu'une seule n'aurait pas eu les moyens d'atteindre. Ici, d'une certaine façon, c'est le cas. Mais dans le mauvais sens.

On retrouve donc tous les ingrédients qui font le succès des... j'peux pas dire films, là, désolé... trucs signés Asylum : scénar tellement vu et revu qu'il n'y a plus besoin d'écrire la moindre ligne, conseillers scientifiques aux abonnés absents, équipe technique incompétente, acteurs mauvais (pour les meilleurs), et effets spéciaux pitoyables. De ce côté, pas de surprise, c'est bien d'la daube 100% pure gerbe.

Heureusement, pour nous sortir de la routine, Faithfilms s'est chargé de la trame générale, des dialogues, et du final. Résultat : côté trame, tout se résume en un mot : Dieu; côté dialogues, le mot "Dieu" est le plus présent de tout le film (et j'exagère même pas), suivi de près par "amour"; côté final : le Doomsday promis tient plus de la moyenne secousse tellurique (comme on peut en ressentir tous les 5-10 ans au Japon) que de l'Armaggeddon (mais faut reconnaître que 2 ou 3 plans sur les 2 minutes "apocalyptiques" sont pas trop mal fichus), et son "remède" carrément ridicule.

En bref, 1h25 de prêche long, morne, répétitif, et très très basique, où les vils non-croyants sont dûment châtiés et les bons chrétiens sauvés. Aucun intérêt, même pour un croyant (qui à moins d'être très bête n'a pas besoin qu'on lui dise que croire est une bonne chose).

Publié le 7 Octobre 2013

2012 : L'âge de glace

Originalité zéro, plausibilité zéro, interprétation zéro, réalisation zéro, fx zéro. Un très bon exemple de tout ce qui est nécessaire pour réussir un parfait navet catastrophe. Avantage : pour une fois la critique fut rapide.

Publié le 7 Octobre 2013

Pitch Black

Film très correct, mélangeant plutôt bien divers genres (survival, gore, SF), sans jamais en faire trop vers l'un ou l'autre.

Evidemment, l'exercice prête le flanc aux critiques, d'autant plus que le budget du film était assez restreint. Le scénario est assez basique, et comporte quelques aberrations scientifiques qui feront bondir certains (astronomes un peu, biologistes beaucoup). Les décors sont certes bien faits, mais très pauvres. L'interprétation n'est pas toujours très convaincante.

Malgré cela, le film est prenant. La simplicité même de la situation de départ permet de concentrer l'attention sur les personnages, qui sont dépeints sans naïveté ni manichéisme, et sans qu'il soit besoin de recourir à de fastidieux dialogues ou d'inutiles flash-backs, donnant à chacun une ligne générale un peu floue, avec laquelle les scénaristes vont jouer tout au long du métrage pour créer de nombreux rebondissements (dont certains vraiment inattendus).

La pauvreté des décors est soulignée par un choix de lumières dominantes particulièrement simples, forçant le spectateur à se focaliser sur les dialogues (NB : la traduction française est très correcte) et/ou l'action. Les effets spéciaux sont très bien faits, avec des monstres plausibles (en tout cas dans leur morphologie) qui bougent vite et bien.

Enfin, le côté gore du thème (des animaux qui bouffent des humains) est pleinement assumé sans surenchère inutile.

Au final, un bon survival.

Note en passant : en-dehors du personnage (et de son interprète) de Riddick, y a pas grand-chose en commun avec "Les chroniques de Riddick"...