Critiques spectateurs de Gore girl
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Blue Holocaust
D'Amato nous "offre" des éviscérations, des démembrements, une incinération, un arrachage d' ongles, une énucléation, et enfin une dissolution dans un bain d'acide, rien ne nous est épargné dans ce conte poético-macabre. Il touche ici au sujet tabou de la nécrophilie et se complait dans un univers pour le moins sordide. Les personnages du film vivent enfermés dans leur monde de démence et de folie pure, les pulsions et les amours sont ici inavoués et inavouables. Il y a beaucoup de tension à fleur de peau dans le film de D'amato avec des non-dits qui en disent long et des silences qui deviennent explicites.De plus les images blafardes,ainsi que les personnages et la musique donnent au film une dimension quasi surréaliste. On assiste à une montée en puissance des crimes plus fous les uns que les autres. Un film déconseillé aux âmes sensibles, provocateur et sordide où sexe et mort s' entremêlent dans une ambiance glauque et malsaine.
Publié le 1 Janvier 2007
Kill Bill: Vol. 2
Le volume 2 exhibe l' étendard western, par ses paysages et sa bande-son. Direction l' Ouest Americain pour clore avec maestria le plus grand film d' action de la décennie. Tarantino définit cette seconde partie comme un western Italo-Américain : la chapelle abandonnée étouffant dans la chaleur désertique, la roulotte décrépie perdue au milieu de nulle part, les références à John Ford, la musique de Ennio Morricone, et le poster de Mr Majestyk avec Charles Bronson dans la caravane de Budd. Les séquences au présent qui se déroulent dans le sud-ouest des Etats-Unis, adhèrent au western Italien ; les retours en arrière, situés principalement en Chine et consacrés à l' apprentissage de La mariée, adoptent la structure d' un film de kung fu classique ou le héros se prépare minutieusement à la vengeance finale. Il faut voir Kill Bill dans son intégralité, pour pouvoir en tirer toute sa substance et le qualifier de véritable chef-d' oeuvre.
Publié le 1 Janvier 2007
Kill Bill: Vol. 1
Tout l' univers de Tarantino se résume dans un seul film ! Une fusion des genres savamment maîtrisée qui vaut tant par son intensité émotionnelle que par son pouvoir de fascination. Encore une fois Tarantino est allé chercher les icônes qui l' ont élevé, en l' occurrence David Carradine ou encore Sonny Chiba. Le volume 1 n' est qu' un prologue à l' intérieur duquel il iconise chaque personnage dans un univers froid et étouffant. Bill est au centre de la vengeance de La Mariée mais il n' apparaît pas, il n' est qu' une main ornée d' une bague tenant un mouchoir portant ses initiales, il n'est qu' une voix suave au téléphone, mais on sent qu' il est menaçant. Le sang qui coule dans Kill Bill volume 1 est asiatique.Arts martiaux, scènes de combats aériennes, icônes du cinéma d' action nippon, Tarantino a accordé son 1er chapitre aux samouraïs.L' alchimie jubilatoire de Kill Bill volume 1 atteint peut être son apothéose lorsqu' au cinéma de chair et de sang s' en superpose un autre, plus irréel, fait de traits de crayon et d' encre : le manga. Le sacre définitif de Tarantino qui enchaîne les références comme on enfile les perles. La bande son est comme d'habitude chez Tarantino magnifique teinté de sublime chansons asiatiques (ah Meiko Kaji...) de génériques de série télé, ou encore de mélodies entêtantes.
Publié le 1 Janvier 2007
Howard... Une Nouvelle Race de Héros
Synopsis : Un canard humanoïde est envoyé sur la Terre pour stopper une invasion extraterrestre. Ce film est ne fait une adaptation d'une bande dessinée de Marvel. Intéressés par le concept du comic les scénaristes achètent les droits de l'adaptation ciné et Georges Lucas en sera le procducteur. Inutile de préciser qu'aujourd'hui le bonhomme renie ce film. Oui car à l'époque Howard the duck a fait un flop monumental. En fait Howard a surtout été incompris lors de sa sortie. Le problème est de savoir à qui s'adresse ce film. Visait-il les jeunes enfants, ou les moins jeunes ? Car ce gentil canard de l'espace fraichement débarqué sur Terre, est plus vicelard qu'il n'y paraît. Abonné à Playduck (le Playboy pour canards), fumant le cigare et grand amateur de binouse, Howard n'a pas froid aux yeux quand il s'agit de plaire à la gente féminine... Beaucoup d'humour donc, mais aussi beaucoup de défauts, eh oui car sans ça Howard The duck ne serait pas un des plus grands nanars du cinéma. Le canard lui-même : il est très mal fait, c'est en fait un acteur en costume qui joue le rôle, il n'est donc pas crédible un seul instant. Cette grosse peluche vivante est le problème majeur du film. Les acteurs (Jeffrey Jones et Tim Robins tout jeune) sont assez crédibles dans leur rôle respectif, tous excessifs et délirants. Voilà, si cet ovni vous tente, sachez qu'il vous sera assez difficile pour le trouver. Il existe en VHS, et une sortie dvd n'est pas prévue de sitôt, Lucas faisant le forcing pour cacher cette perle nanaresque de sa filmographie. En tout cas Howard m'a bien fait délirer, et je suis pas prête d'oublier cette gentille volaille.
Publié le 1 Janvier 2007
Scream 3
Rien n'arrive que l'on n'aie prévu dans ce film qui use et abuse de références. Certes on esquisse des sourires à certaines répliques, mais tout ça ne fait pas un film !! Bref aucune originalité dans ce dernier(ouf!) volet. Scream 3 fait figure de gag éculé....
Publié le 1 Janvier 2007
From Hell
Une des plus grandes affaires de l'histoire criminelle aboutie ici à une version ankylosée. Sans être franchement râté, From Hell s'avère être beaucoup trop conformiste. Le Londres du XIXème siècle est reconstitué avec beaucoup trop d'application, et d'effets visuels inutiles. De plus le scénario est quelque peu fumeux, et l'enquêteur qui a des visions prémonitoires n'évite en rien l'écueil du démonstratif. Les acteurs ne sont pas au mieux de leur forme (Ian Holm) et Johnny Depp assez absent.
Publié le 1 Janvier 2007
Le Territoire des Morts
Enfin !! Le retour du grand chose à ses premières amours !! Romero nous sert du vrai Romero. L'attente fut longue mais ô combien captivante. N'usant pas à outrance des effets spéciaux contemporains, il demontre qu'à plus de 65 piges, c'est toujours lui le roi des zombies.S'adaptant parfaitement à son époque, il n'en oublie pas pour autant la profondeur narrative, ainsi, Land of the dead s'inscrit parfaitement dans la lignée de sa saga sur les morts-vivants. Ils ont évolué, ont un leader (big daddy) et commencent à se servir des armes. Tout ceci est clairement emmené et de manière cohérente. L'action et le gore sont bien présents. Bien sûr, pour contourner la censure quelques personnages ont du être rajoutés en images de synthèse (comme l' avait fait Kubrick pour «Eyes Wide Shut») pour ne pas montrer de scènes trop crues, alors que d'autres passages sont en ombres chinoises, malgré cela nous avons droit à nos moments de cannibalisme, et de tripes qui se balladent à l'air. Bien sûr l'ombre du 11 septembre plane sur Land Of the dead, mais la parabole est sporadique, car comme il le dit lui-même, Romero ne se prend pas pour un Mickael Moore. Les critiques sont nombreuses et pointent du doigt la lutte des classes et la politique de son gouvernement, tout en tirant à boulets rouges (au propre comme au figuré) sur cette tour d'ivoire dans laquelle sont regroupés les riches et qui fait bien entendu penser au buildings du world Trade Center, à cela vient s'ajouter la fameuse phrase de Kaufman/Hooper : «Je ne négocie pas avec les terroristes» tout un symbole qui représente autant de piques contre les institutions. De plus ici, on se surprend à avoir de la pitié pour ces zombies, qui essaient vainement de recréer une société miroir, vestige de leur ancienne vie. Plus Romero défigure ses zombies et plus il les humanise en quelque sorte. Les zombies se civilisent alors que les survivants, espèce minoritaire, tombent dans la bestialité et la cruauté la plus vile. Ce discours était déjà grandement amorcé dans le sous-estimé Day of the dead. Ma seule crainte concernant le film venait du fait des acteurs. Mais finalement ils s'en tirent tous plutôt bien, ils ne sont pas le point noir du film, loin de là. Un seul regret ? La durée du film, mais là encore, une oeuvre de Romero je pourrais la regarder des heures durant sans jamais vouloir que ça se termine. Je ne peux être que dithyrambique concernant les oeuvres de Big Georges, mais force est de constater une fois de plus qu'il est encore au sommet de son art et qu'il n'a rien perdu de sa hargne.
Publié le 1 Janvier 2007
Darkman
Darkman est un film relativement méconnu dans la carrière de Sam Raimi, pourtant cet authentique film de super héros, est enrichi d'un brillant scénario. Dans la pure tradition des comics, il maintient notre intérêt durant tout le métrage grâce à la personnalité sombre et torturée du Darkman, ajouté à une pointe d'humour et de très bons effets visuels, prémices à son futur "Spiderman". Sans révolutionner le genre, Darkman fut une belle surprise pour moi. Un bonne série B.
Publié le 1 Janvier 2007
Soeurs de sang
Je te conseille "Frenzy" vivement. L'avant-dernier film d'Hitchcock mais pas un des moindres, loin de là. L'histoire de ce psychopathe qui assassine avec sa cravate est rondemment bien menée. J'avais vu ce film il y a très longtemps et depuis je cherche à le revoir. Mais je me souviens que le climat est assez malsain et sordide. Loin de ses films à suspense qui ont fait sa renommée, Frenzy est un film ambigüe, démoniaque, avec des scènes de meurtres angoissantes.
Publié le 1 Janvier 2007
Evil Dead 2
Après le choc que fut Evil Dead en 1981, Raimi doté d'un budget plus conséquent décide de tourner le remake d'Evil Dead. Selon ses dires « Il ne s'agit pas directement d'une suite logique, mais plutôt d'un autre regard sur un même évènement ». Beaucoup plus démonstrative que son prédécesseur, cette seconde partie repousse les limites narratives, visuelles et horrifiques à leur paroxysme, en introduisant un humour nonsensique et cartoonesque avec maestria. D'un pitch on ne peut plus superficiel sur le papier et qui aurait donné lieu à une quelconque série Z, Raimi arrive à insuffler un vent de panique et de peur coupé par de grosses doses d'humour inspirées de ses comiques préférés : Les trois Stooges. Ce film est ce que Sam Raimi aurait voulu faire du premier coup. La version finale d'Evil dead 2, sera moins atroce et morbide que celle de 1983, mais elle est compensée par de la folie outrancière.Farce potache et gros délire fait entre potes, Evil Dead 2 s'avère très divertissant et réjouissant, alors que le premier jouait plus sur la peur et le malaise ambiant. Personnellementj'ai préféré le premier opus, une sorte de nostalgie peut-être.
Publié le 1 Janvier 2007
La Planète des Singes
Voila le film qui a marqué mon enfance. Un film choc pour l'époque mais qui s'avère encore aujourd'hui être une réflexion sur la nature humaine et un pamphlet anti-nucléaire. Charlton Heston en anti-militariste alors qu'aujourd'hui il est un fervent défenseur du port d'armes aux Etats-unis porte très bien le film sur ses épaules. Les maquillages sont réussis pour l'époque et les singes ne paraissent pas ridicules. Derrière ce pur procuit de scinece-fiction se cache un message sur la tolérance humaine, la perversion de l'homme, la course à l'armement qui prédomine le monde etc.... La scène finale est une des plus belles et des plus dures du cinéma, les mots de Charlton Heston restent gravés dans la mémoire. Un final superbe, émouvant, troublant et empreint d'un certain lyrisme.
Publié le 1 Janvier 2007
Simetierre
Tout paraissait pourtant bien commencé dans cette petite maison de campagne où viennent vivre les Creed. Pourtant dès le découverte du "simetierre" pour les animaux le malaise se fait ressentir. La responsable de ces nombreuses morts d'animaux est la nationale qui longe le jardin de la petite famille. Dès lors nous sommes plongés dans un véritable problème contemporain : la mort dans un accident de la route et donc par conséquent la perte d'un être cher. Ce réalisme brutal est fusionné avec le paranormal et la résurrection des morts. Ces morts qui une fois de retour sont de véritables forces maléfiques et malveillantes, d'authentiques créatures avides de meurtres. Le sort qui frappe la famille est des plus cruel, et leur déchéance filmée sans concession. Toutes les peurs du passé viennent ressurgir à la surface, de ce fait la séquence de la soeur squelétique, malade et mourrante vient intensifié le tout en le portant en l'espace de quelques minutes au sommet de l'horreur. Simetierre est avant tout un drame aux allures de film fantastiques qui prendra toute son ampleur dans le final, brutal et cinglant. Cynique et direct on a juste le temps de respirer un grand coup pour réaliser ce qui vient de se dérouler sous nos yeux.
Publié le 1 Janvier 2007
Cronos
Cronos est une belle réinterprétation du mythe du vampire sans crucifix ni gousse d'ail. Sans être exceptionnel, ce petit film à petit budget de Guillermo Del Toro s'avère être relativement original. Le thème de l'immortalité est revu intelligemment durant la première moitié du film, le reste sera hélas peu palpitant. La bonne idée du départ s'éparpille assez vite par la suite. La très belle histoire d'amour entre le grand-père et sa petite fille muette vient sauver le film et le rend ainsi plus interressant, elle magnifie le tout en y apportant une touche d'humanité et de sensibilité.
Publié le 1 Janvier 2007
Saw
Lorsque l'on sort de la vision de Saw, on aime à se rappeler tous les indices égrenés le long du film, et on se régale de la claque prise à la fin. Car Saw est un film intelligent qui vous mène en bateau. C' est le genre de film qui vous fait réfléchir des heures après la projection, un film qui se déguste même après l' avoir vu. Tout l' intérêt du film réside dans le twist final, un retournement de situation digne des Usual Suspects, Les Autres ou encore Fight Club, c' est dire. En revanche malgré le twist final et la question que l' on se pose durant tout le film, c' est à dire : « Qui est Jigsaw ce tueur en série machiavélique? », le film nous montre par flash back, souvent assez difficile à situer d' ailleurs, toutes les atrocités commises par le psychopathe. Le film de James Wan, vous prend par les tripes dès les premières minutes du film et vous étouffe dans un huis-clos comme un anaconda le ferait avec sa proie. On se retrouve dès le début logé à la même enseigne que les deux protagonistes principaux du film et néanmoins futures victimes de Jigsaw. Enchainés dans une ancienne salle de bain crade et désaffectée, ne se connaissant pas du tout , un cadavre au milieu de la pièce les séparant, il leur est impossible de se souvenir de leur enlèvement et de leur atterrissage dans cette pièce. Que leur veut Jigsaw ? Pourquoi eux ? Ont-ils une seule chance de survivre ? Il ne vont pas tarder à le découvrir... Jigsaw est un des pires psychopathes que le cinéma est portée jusqu' ici, un tueur machiavélique et intelligent, trouvant les pièges les plus barbares et les plus énigmatiques pour tuer ses victimes. En fait, il ne tue pas réellement ses victimes, il leur laisse toujours une chance de s' échapper et pour cela il leur faut résoudre son énigme. Le film fait référence à plusieurs autres films notamment Cube pour ses pièges mécaniques et son huis-clos dans une pièce, à Seven pour le meurtrier sadique et méthodique et son ambiance glauque, mais aussi à The Ring, car le film possède en quelque sorte sa Sadako, le fantôme aux cheveux noirs et longs. Mais impossible d' en dire plus. D' autant que les références sont vraiment en filigranes et que le film Saw se suffit à lui tout seul pour exister. Les idées géniales fourmillent dans le film, les indices sont parsemés ça et là. James Wan manipule son spectateur pendant le film, le laissant croire qu' il a compris, mais retournant toujours la situation au moment adéquat, comme un chat qui retombe toujours sur ses pattes. Les pièges imaginés par Jigsaw sont plus terribles les uns que les autres : imaginez un homme devant se frayer un passage dans un chemin envahit de fils de fer barbelés, ou bien encore une jeune femme qui a moins d' une minute pour déverrouiller un casque en forme de piège à ours destiné à lui broyer le crâne. Saw est avant tout un film qui trouve toute son originalité dans le fait de tracer le portrait d' un psychopathe à travers ses victimes. Regroupant des séquences malsaines à souhait, dont celle avec une jeune fillette prise en otage par le madman, et dont les pulsations cardiaques seront écoutées au stéthoscope à chaque fois qu' il braquera le revolver contre sa tempe.... Un film tordu dans le bon sens du terme, qui risque de marquer durablement les esprits et qui dépoussière un genre qui avait été abandonner depuis le culte Seven. Parsemé de quelques scènes gores, Saw est surtout un film à ambiance et qui donne à réfléchir après l'avoir vu. Saw est un film puzzle comme on aimerait en voir plus souvent dans le bourbier cinématographique d' aujourd'hui et qui nous met les nerfs à rude épreuve.
Publié le 1 Janvier 2007
Mad Max
Les longues routes désertiques et les poursuites infernales en voiture sont d'une efficacité redoutable encore aujourd'hui. Filmé a toute allure à l'instar des bolides du film, Mad Max est un film coup de poing ! La violence est latente durant tout le film, une violence aussi bien psychologique que physique. Un très grand film d'anticipation !
Publié le 1 Janvier 2007
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