Furyo

Difficile de dire quoi que ce soit devant un film aussi spéciale que Furyo, la réalisation m'a semblait tellement froide et fade que je n'ai pas réussi à pénétrer l'ambiance du film ni prendre conscience de ce qu'a voulu dénoncer le réalisateur, il y'avait pourtant beaucoup mieux à faire.

L'histoire ce passe dans un camp de concentration Japonais à la fin de la deuxième guerre mondiale, des prisonniers de l'empire britannique y sont enfermés et les relations entre les deux communautés ne finissent pas de ce détériorer, la violence y est régulière mais dans ces lieux clos ce développe aussi les violes et cette forme de torture n'est pas particulièrement bien vu par le capitaine et dans son intransigeance organise alors des humiliations publiques, alors quand arrive le nouveau prisonnier, fouteur de merde et visiblement bouffeur de szguégue c'est tout le camp qui par en vrille, l'impensable arrive, le capitaine devient de plus en plus admiratif devant lui, il le protège et le couvre alors qu'il devient de plus en plus irrespectueux envers les Japonais. Le film est alors très porté sur les relations humaines dans le camp et sur l'homosexualité latente entre les deux "heros", chose qui ne m'a pas vraiment passionné et je me suis fait chier, j'aurais aimé plus de violence, plus de sadisme, la scène finale ne sauve rien. c'est en plus assez surjoué (voir ridicule) du coté des japonais, par contre bravo à Bowie qui est surprenant de justesse. Globalement déçu, je ne suis pas le bon public pour ce genre de film, je m'attendais à mieux.