Daylight

Des films catastrophe, il y en a à la pelle. Des films catastrophe américains indigeste, il y en a même tellement qu'on ne les compte plus. Alors pourquoi se payer Daylight ? Rob Cohen n'est pas réputé pour faire dans la finesse et ça sent donc le pâté avant même l'ouverture du boîtier. Mais le propos est (un peu) original, et l'acteur principal a des couilles. Et revoir Sly avant sa traversée du désert de presque 10 ans, ça fait plaisir !

Allons droit au but: Daylight n'a rien de révolutionnaire dans le genre. On a toujours droit à une catastrophe inattendue dans une belle ville américaine (ici New-York) et à l'intervention de valeureux sauveteurs pour prêter main forte à des survivants hétérogènes et stéréotypés. Cependant, le film a très bien vieilli. Les effets spéciaux sont vraiment spectaculaires et le rythme est parfaitement maîtrisé.

L'accident du départ est ultra-prévisible et un peu lent à venir. Pendant ce temps, les (très) différents personnages sont présentés, du vieillard au black de service en passant par le chien. Mais quand ça pète, c'est super jouissif ! Même Jason Voorhees aurait sérieusement dégusté s'il était passé par ce tunnel. Bon... il serait arrivé à Manhattan quand même. Bref. Le sauvetage vaut le détour. C'est parfois un peu fouillis, tiré par les cheveux ou trop prévisible, mais c'est tout de même sympa.

Viggo Mortensen est très surprenant dans son rôle de trou du cul vite oublié. Il ressemble étrangement à Aaron Eckhart dans The Dark Knight. Surprenant: on le voit très peu. Je me demande si le scénario n'a pas changé en cours de route vue la différence d'importance qu'il a entre le début et la fin du métrage. Le reste de la troupe est très conventionnel. L'intérêt est de représenter la majeure partie de la population de NY et de montrer qu'ils savent se serrer les coudes en oubliant leurs différences dans les situations difficiles. Tiens... où sont les asiatiques ?

Ce qui m'a étonné, c'est qu'autant de personnages meurent alors que Sly est à leurs côtés. Il y a même des moments d'émotion plutôt réussis au milieu de ce merdier gueulard où tout le monde panique. Bien évidemment, Daylight n'échappe pas à la lourdeur du scénario américain classique. On a même droit à une version de notre film français préféré: "Nous sommes sauvés, je vois le Christ!"

Sylvester Stallone nous livre ici une très belle prestation. Pour une fois, il n'expose pas son torse et ne joue pas les invincibles. Au contraire, Kit est un personnage tourmenté par son passé, qui laisse la place au doute. Son courage est plus important que sa force physique. Et, contrairement à sa performance dans Get Carter, Sly arrive ici à exprimer différents sentiments. C'est riche et réussi: une main de fer dans un gant de velours.

Au final, Daylight est un divertissement honnête qui nous prend beaucoup moins pour des jambons que ID4. Stallone a tout le potentiel d'exploser à l'écran et il n'en rate pas une miette. C'est d'ailleurs grâce à lui que Rob Cohen garde la tête hors de l'eau. Sauvetage réussi !

Un film catastrophe de bonne facture emmené par un stallone assez bon faut le reconnaitre dans son role d'ancien secouriste , enfin moi j'ai bien aimé, bien sur que le scénario ne brille pas de son originalité mais on passe sans aucun problème un bon moment, avec de très bons sfx et de très bonnes scènes pour le coup, et en prime l'une des premières apparitions de viggo mortensen.

Je crois que tout a déja été bien résumé par les autres internautes. Un scénario pauvre, prévisible et un peu lourd au bout d'un moment, un jeu d'acteurs quand même limite, que ce soit Stallone ou les autres, ils ne brillent pas vraiment par leurs performances et finalement des dialogues nuls et insipides. donc en gros ce film est en demi teinte car il y a quand même de bonnes séquences de temps a autres. Un Stallone loin d'être inoubliable

Je ne le trouve pas si désastreux que ça ce film catastrophe ;). Pourtant il a des défauts à la pelle : doublage français insupportable, un Stallone omniprésent qui rend les autres acteurs transparents, un scénario et des situations peu crédibles... Mais ce film arrive à imposer une ambiance que je rapprocherais des films catastrophes des années 70. Déjà parcequ'il y'a du décor et peu d'effet spéciaux rendant le tout plus vraisemblable. Aussi une bonne partie du film se passe dans un tunnel qui change constamment de forme et donc les dangers se modifient. Si je voulais faire de la philo de comptoir je dirais que le comportement des survivants évolue en même temps que le tunnel. Au départ le tunnel est en feu, élément instable, comme les personnes qui se chamaillent ou cherchent à s'imposer par rapport aux autres. Puis viens l'eau froide qui forcent les survivants à s'entraider pour se réchauffer et survivre. voilà..voilà... (Paul! la même chose!). Alors c'est vrai que par rapport à beaucoup de productions de films de ce genre, Daylight pourrait faire pitié. Mais le rythme est assez soutenu, ça change des volcans et autres astéroides, on peut même y trouver une certaine profondeur ^^ ou simplement passer un bon moment :)

C'est un film catastrophe sans imagination, ce n'est pas un navet, mais il n'y a rien de remarquable, si ce n'est que la présence de Stallone.