Anecdotes

Jamais diffusé, ce pilote pour une sitcom non retenue, présente Les Incroyables, une équipe de super-héros à la retraite et un super-vilain devenu bibliothécaire.

A 19 ans, Ryan Gosling a joué un super-héros dans un pilote de série jamais commandé: "The Unbelievables".
Juste après l'échec de "Hercule contre Arès" (Young Hercules - 1998-99), la série dans laquelle il jouait la version jeune de Kevin Sorbo de la série "Hercule" (Hercules: The Legendary Journeys - 1995-99), Gosling a été engagé pour interpréter le personnage principal de "The Unbelievables", coproduction entre les Etats-Unis et le Canada.
Le premier épisode est écrit et réalisé par Ed Solomon, qui venait de signer le script du film de science-fiction "Men In Black" (1997) avec Will Smith et Tommy Lee Jones.
Avec "The Unbelievables", Solomon replonge donc dans l'univers des comics.
Samantha Esteban incarne Jane, une femme au corps élastique, et Ryan Gosling prête ses traits à Josh, un humain capable de voler.
Josh est le fils de Action Armstrong (Corbin Bernsen), ancien membre du groupe de super-héros Les Incroyables (The Unbelievables), aujourd'hui à la retraite.
Les méchants sont Vaudevillain (Tim Curry) et son sidekick Hershel (Steve Carell, alors totalement inconnu). Désormais plus ou moins rangés et bibliothécaires, ils doivent accueillir une lecture du livre "Behind the Steel" écrit par l'ennemi juré de Vaudevillain: "The Big S", laissant penser qu'il s'agit de Superman.

Le ton de la série est résolument comique, et les meilleures parties de ce pilote reposent définitivement sur les scènes entre Tim Curry et Steve Carell.
On y sent le potentiel d'une solide comédie, qui moque l'univers super-héroïque alors représenté par les films "Batman" (1989, 1992, 1995 & 1997), et avant même que Marvel n'explose au box-office dès l'année suivante avec "X-Men" (2000) et "Spider-Man" (2002), puis bien plus tard avec "Iron Man" (2008).

Le pilote de "The Unbelievables" ne sera jamais commandé en série, et restera lettre morte.
Ryan Gosling jouera des petits rôles avant d'obtenir la tête d'affiche du film indépendant "Danny Balint" (The Believer - 2001), qui le fera repérer et lui mettra le pied à l'étrier pour "The United States of Leland" (2003) puis "N'Oublie Jamais" (The Notebook - 2004).
Dès lors, sa carrière sera lancée...