Anecdotes

"Super Mario Bros." est une adaptation cinématographique d'un célèbre jeu vidéo, qui a déçu tout le monde, les fans comme le grand public.
Une catastrophe industrielle, un véritable flop au box-office !

Vingt-trois ans après, le co-réalisateur Rocky Morton (avec Annabel Jankel) raconte le tournage particulièrement difficile du film dans une interview accordée à SciFiNow.
Il explique notamment que le script original a été largement modifié par la production:
"C'était bien différent, et tous les acteurs avaient signé pour ce script, avant qu'il ne soit totalement modifié. J'ai dû m'adapter au nouveau script, évidemment, et leur dire que c'était super alors que je savais que ce n'était pas le cas".

Il précise que le nouveau scénariste a écrit le scénario en "une semaine et demi", environ sept jours avant le début du tournage. "Annabel (Annabel Jankel, la co-réalisatrice) et moi avons failli quitter le film à ce moment. Le problème était que les décors et les prothèses étaient prêts, le casting réuni et ils avaient trouvé ce super endroit où tourner... On a vraiment voulu partir, mais on a finalement décider d'essayer d'intégrer le nouveau script pendant le tournage".

Morton se souvient d'une expérience "atroce (...) On avait cet énorme plateau mais pas assez d'argent pour l'éclairer proprement. J'ai demandé une grue sur laquelle mettre la caméra (...) et il n'y avait pas d'argent pour un film de cette taille (rires) ! Des trucs comme ça arrivaient tout le temps. C'était l'enfer".

Interrogé sur la difficulté de travailler avec Dennis Hopper, qui jouait le méchant de "Super Mario Bros.", le réalisateur assure que l'expérience était "extrêmement dure. Vraiment, vraiment dure. Je crois qu'il n'avait aucune idée de ce qui se passait".

Rocky Morton se dit tout de même "fier" de ce que lui et Annabel Jankel ont réussi à faire malgré les énormes problèmes rencontrés. "Ce dont je suis le plus fier, c'est son originalité, parce que tout ça est sorti de nos têtes. On a créé tous ces personnages. Enfin, évidemment ils venaient du jeu vidéo, mais on leur a donné vie et on a imaginé ce monde (...) Mais c'est un film bordélique. C'est un gros bordel. On ne peut pas réécrire un script pour un film aussi gros à une semaine du tournage sans que ce ne soit le bordel".