Voir la fiche complète du film : Dracula (Francis Ford Coppola - 1992)

Dracula

Une adaptation à la lettre du roman de Bram Stoker. Visuellement, c'est un régal. Pour le reste, c'est un poil décevant...
Publié le 1 Janvier 2008 par JulienVoir la fiche de Dracula
7
Vampire

L'histoire: L'histoire, je ne vous ferai pas l'affront de vous la raconter une fois de plus. Si vous n'avez pas vu le film (ou en tout cas un film de Dracula) ou lu le bouquin, vous en avez sans doute déjà entendu parlé tant Dracula est un mythe, aussi bien littéraire que cinématographique.

Nombreux sont les réalisateurs qui se sont frottés au roman fleuve de Bram Stoker. Le premier fut Tod Browing en 1931. Le compte Dracula pris alors les traits du célèbre Bela Lugosi. Puis en 1958, la firme "Hammer" pris les choses en main et Terence Fisher s'attaqua au vampire avec une éblouissante composition de Christopher Lee (oui, oui, Sarouman dans Le Seigneur des Anneaux). D'autres films virent le jour mais restent assez anecdotiques. Passons donc au film de Coppola...

Coppola s'est appliqué à respecter presque à la lettre le roman de Stoker. En effet, le film ne nous compte pas seulement les méfaits du compte mais aussi son histoire d'amour hors du temps avec Elisabeta/Mina Murray. C'est l'élément central de l'histoire. Transcendé par rapport aux autres films de Dracula, on peut dire que Coppola a fait du bon boulot au niveau de l'histoire.
La réalisation est, elle aussi, impeccable. Même si par moment, elle se fait un peu trop "consensuelle", Coppola nous offre des plans plutôt bien pensés dans l'ensemble. Les décors y sont pour beaucoup dans la réussite du film. Une esthétique gothique assez soignée (vu l'époque, c'était un peu normal me direz-vous) parvient à instaurer un climat parfois bien flippant. N'étant pas non plus un spécialiste en la matière, certains y trouveront sûrement à redire, mais qu'importe.
Les effets spéciaux dans l'ensemble ne sont pas mauvais. Les maquillages du compte Dracula sont soignés et ses transformations assez bien rendues. Le sang coule à flots par moment tout en restant discret (ce n'est pas un film gore non plus).

Alors, le Dracula de Coppola tient la route ? Malheureusement pas tout le temps. Les acteurs n'y mettent pas vraiment du leur. Keanu Reeves semblent parfois un peu à l'ouest. Anthony Hopkins s'en sort un peu mieux. Winona Ryder n'était sans doute pas la meilleure actrice pour jouer le rôle mais bon. Signalons toutefois la performance de Gary Oldman qui réussit par moment à faire de l'ombre aux illustres Bela Lugosi et Peter Cushing.

Sinon, globalement le film se laisse regarder gentiment. Le spectacle est plaisant. Il n'y a pas trop de temps morts et l'histoire est assez intéressante à suivre. Au final, un film qui ne trahit pas tant que ça le mythe et qui ravira les fans du compte pas trop tatillons.

Autres critiques

Dance in the Vampire Bund
On le sait, les vampires ont largement été représentés dans la culture populaire. Le septième art ne fait pas exception à la règle et, tout comme les zombies et autres mythes en vogue, a usé le filon jusqu'à la corde. Difficile d'innover sur un sujet aussi récurrent et encore plus de ne pas sombrer dans les clichés maladroits après le passage de la bit-lit et ses rocambolesques romances à l'eau...
La Fille de Dracula
Au chevet de sa mère, Luisa Karlstein (Britt Nichols) apprend qu'une malédiction plane depuis plusieurs générations sur leur famille. La crypte des Karlstein renfermerait le cercueil d'un vampire, Dracula. Dans sa longue filmographie (plus de 200 longs-métrages à son actif), le cinéaste ibérique Jesus Franco s'est souvent intéressé au mythe vampirique. Il s'y attache donc encore...
Sharknado
Asylum est intarissable quand il s’agit de concilier la connerie inhérente à l’humanité et le survival animalier; particulièrement dans le domaine aquatique avec les requins. La firme décérébrée nous offre depuis quelques années les pires étrons du septième art en concurrence directe avec SyFy. Alors que la saga Mega Shark continue de faire des ravages, que les bestioles hybrides pullulent dans...
L'Arène
Elles vont s’entretuer et ça va faire très mal ! La thématique du combat à mort est omniprésente dans le cinéma. Ces automassacres sont parfois de pures expériences à l’instar de Battle Royale ou encore The Belko Experiment . On pense même à adapter des shows TV comme dans le cas de Hunger Games , Course à la mort ou le récent The Jurassic Games . Ces émissions sont peut-être d’...
Evil Dead
Le film d'horreur a beau être un genre ultra-référencé, l’annonce d’un nouveau remake, d’un reboot ou d’une préquelle d'un de nos précieux classique fait à chaque fois frémir. Si l’on a bien trop tôt fait de crier à l’hérésie ou au manque cruel d’imagination des scénaristes et producteurs actuels, l’histoire nous a pourtant appris qu’il ne faut pas pour autant ranger ces films dans la catégorie...

Devinez le film par sa tagline :

A deal with the devil...
Score actuel : 0
1 pt par bonne réponse, sinon -1 !

Thématiques