Critiques spectateurs de Violet Fluid

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Prince des Ténèbres

Prince des Ténèbres

Je sais qu'il faut prendre les films comme ils sont ! Cependant je trouve Prince of the Darkness inutile et farfelue. J'ai l'impression que les scénaristes ont écrit le script sur une serviette en papier de table durant le lunch de la pause de midi. C'est vrai que le budget fut très léger pour l'élaboration du projet, mais quand même ! Please quoi, la secte de la confrérie des dormeurs ou du sommeil, secte très secrète depuis le 15e siècle cache une mystérieuse force à l'aspect Green Fluid au sous sol d'une chapelle en plein milieu du centre ville .... Mouais mouais... Ho et puis l'apocalypse .... à donf. Si cela se limitait à l'aspect scenar' .... le problème consiste au sérieux de la forme qui rend l'ensemble pittoresque. Parce que John Carpenter est champion je trouve pour les incohérences dans ces films ! Ici c'est simple l'incohérence concerne la trame de base du film.

Ayant plusieurs fois vu ce film ... J'avais un bon souvenir ....

8.75472

Publié le 9 Juin 2013

Excision

Excision

Voilà un sujet brillant ! La maitrise est pratiquement parfaite. Parce que j'ai trouvé la finale trop abrupte. Mais quel film ! Le personnage principale l'actrice Anna Mccord et la belle mère de celle ci par Traci Lord à eux deux portent la subtilité tant du background que de l'interprétation. Effectivement entre un père passif et une soeur cadette victime d'une maladie rare du poumon, Traci Lord et Anna Mccord sont les points pivots des caractères du film. Je donne une mention à ces deux actrices ! Je saute le pitch du film car suffisamment décrit ici.

Déjà, là première chose que je me dis en visionnant (et je le revisionnerai à nouveau) Excision est : enfin voilà un retour de force du cinéma indépendant et d'auteur. Mais le genre de cinéma qui laisse à réfléchir, qui incite avec succès de reprendre les facultés d'une empathie et d'un jugement critique plus développé de la vie en communauté avec ces habitudes et traditions culturelles. Ici nous avons à faire à une jeune fille qui n'est voué à son univers où seulement ses préceptes comptent. Elle est totalement reculée de la socialisation de groupe. Elle est coincé entre son univers (son fantasme) et ses intérêts personnelles.

J'ai été charmé par le jeu de rôle de Annalyne McCord.... Film à voir !

8.125

Publié le 9 Juin 2013

The Bay

The Bay

Non, à force de tirer sur la corde sur ce style de réalisation (found fontage) et sur le sujet (!!!), le cinéma indépendant perd de sa splendeur à force de remettre les mêmes ingrédients encore et encore... Plus étonnant encore concernant le cinéaste Barry Adamson plus voué quand même vers un cinéma old school et d'auteurs. Je me pose la question de sa présence en tant que réalisateur ici. Le sujet du film manque sérieusement d'inspiration, c'est linéaire et ennuyeux. La crédibilité n'est pas en reste non plus, tant certaines scènes sont illogiques, je pense à la scène du flic sortant de la maison d'un couple malade qui tire sur son collègue.... Vraiment moyen.....

7

Publié le 29 Mai 2013

Suspiria

Suspiria

N'étant pas fan d'Argento car trop sur la surenchère de la branlette artistique.... Je trouve...... et ce sur une échelle de 1 -> 10 stagne sur le 1......

Puis n'étant pas fan parce que, disons le 'Direct 2 Comment' plus nanar que ça dans le cinéma contemporain du genre de l'ancien continent..... Faut se retenir !!!!! Argento est le best pour ce genre de truc ...... heuuu gianclo, giamo, vagiano, viagra...... Mmmmhhh quel est le terme exact du genre. BREF........ Suspiria j'ai aimé ! La dramaturge des acteurs à la corbeille, c'est déjà ça de moins à argumenter...... Scénar' je ne suis pas en mode Version que seul un post-it et crayon suffisent en attendant que le "ding" du four à micro-onde surgit pour dire la bouffe version mutation, car vu les saloperies que l'agro nous fait ingurgiter (nous pauvre conso').... Nous atteignerons jamais les 70 ans, ça pour sur) est assez chaude..... Non plus sérieusement. J'ai adoré mais vraiment adoré le film. Mutation entre le fantôme de l'opéra et je sais plus quoi d'autre(s) mais la constitutions des studios donc déco et jeux de lumières sont vraiment excellente. Je ne sais pas, mais cette façon de développer la déco et l'ambiance qui en dégage avec si peu de moyen à la base est de loin être une défaillance ....... Ensuite la zic du groupe italien qui accompagna la majorité (ou totalité) de la filmographie de Dario dont le nom m'échappe qui n'est pas en rapport avec un reptile ? (Pas Reptile ou Reptilian des Nine Inch Nails) ...... Rajoute un genre de Post-Punk Kitsch à certain moment du film..... et j'adore ça vraiment. En bref j'ai aimé ce long métrage du noyade (au conditionnel, lancé le bouée de sauvetage, mais pas obligatoire) pittoresque qu'est le cinéaste Dario.

J'aime beaucoup la culture Underground (batcave, le cinéma de minuit, no-new york) tant musicale que cinéma et Suspiria en fait partie......

Et suspiria se laisse fondre comme l'album l'album de The Soft Moon..... Font bien ensemble.

8/10

8.87838

Publié le 18 Août 2012

The Wrestler

The Wrestler

Oups, oublié de le noté.... Un Rourke remarquable, une réalisation granuleuse, une démonstration socio-culturel ardu : la débauche de l'usure ou l'usure qui est conséquente par un investissement de soi à une activité unique qui reflête bien le paradoxe de notre société entre la compétitivité et le changement peu accessible (âge, éducation, famille, ....) . Donc 7 points.

8.76923

Publié le 13 Août 2012

The Fountain

The Fountain

Frasque qui ne colle pas du tout avec les motivations (nature) artistiques de Darren. L'immortalité ou plutôt la quête de ...... C'est pittoresque et surtout un manque cruel de fonds dans sa narration. La scène du début de la confrontation du conquistador espagnol contre la meute des indigènes mayas est si ridicule par cette démonstration '''kitsche''' involontaire du cinéaste je l'espère..... The Fountain ne se dénote en aucun cas. Le scénario est maigre. La sève végétale d'un arbre jalousement gardée par les indigènes rendrait "ou" dévoilerait les mystères de l'éternité le tout représenté sous trois angles temporels distincts mais liés (la quête, les personnages)......

Oui l'esthétisme des images, le soin apporté pour la plupart des scènes sont fabuleuses, seulement voilà, tout cela ne ressemble pas du tout aux thèmes (si engagés) du cinéaste..... Et là !..... selon moi il s'agit d'un râteau entier et en bon et due forme. N'étant pas sectaire, mais je dirais que Darren devrait davantage se concentrer avec ses thèmes de prédilections.

Comme Lynch avec ses thèmes particuliers : le dédoublement de la personnalité, la jalousie, la mal traitance des femmes..... Aranofsky est doué par ce qu'il est ..... Qu'il reste ainsi.....

7.86667

Publié le 13 Août 2012

The Wrestler

The Wrestler

Un long métrage foisonnant une existence d'un athlète "usé" avec une vision de réaliste et sobre. Dont le thème se focalise dans le milieu du spectacle du catch. Mickey Rourke est vraiment impressionnant dans son rôle tant son interprétation est si réel et en phase avec le réalisme imposé de Darren Aronofsky.... Une rude réalité certe, mais moins agressive que Pi ou Requiem...... THE WRESTLER est clairement plus nuancé sur l'aspect social tandis que Requiem ou Pi se concentraient sur des pathologies névrotiques et obsessionnels...... THE WRESTLER est bien moins violente par rapport aux premières réalisations indépendantes de Darren. Mais sa touche réaliste est rester innée. Cependant même si l'intention du sujet était bonne, j'ai ressenti un certain creux. Une linéarité trop précise de sorte que je n'ai peu retenu de tangible (personnellement) de ce long métrage. Peut être, parce que Darren n'a pas été assez loin..... Ou un certain manque d'ambition, que je trouve flagrant néanmoins. Non pas que ce soit un mauvais film loin de là mais pourquoi en faire un film tandis qu'un simple court-métrage de trente minute aurait amplement suffit. Parce que, le sujet tel présenté dans le film est bien maigre. J'ai exactement le même sentiment avec Rosetta de Jean-Pierre et Luc Dardenne, parce le point pivot finalement concerne l'intégration dans une société très sectaire et peu enclin à la compréhension des faiblesses dues aux difficultés de la routine et du milieu social. Je suis très partisan mais pas suffisamment étayé, dommage.

8.76923

Publié le 8 Août 2012

Blue velvet

Blue velvet

Je n'ai pas trop compris le refus de ma critique de Blue Velvet. Mais bon chacun sa politique et sa logique, dommage cependant (je ne suis pas fâché Horreur.net, je vous adore). Donc je vais tenter de raccourcir. Pour information (ça ne coute rien) David Lynch fut sauvé du 'Titanic' à la suite de son échec de la réalisation de Dune, dont les producteurs de l'époque ne voulaient plus avoir affaire avec Lynch. Seul Laurentiis constata le potentiel de Lynch et ainsi que de son projet pour Blue Velvet. Pour information à nouveau (sorry les modos), l'idée de Blue Velvet est à l'origine d'une femme apeurée courant nue dans le quartier de son enfance (de Lynch). Scène qui lui marquera à jamais. Fin de la parenthèse.

Blue Velvet marquera la signature artistique si particulière et envoutante de David Lynch, qui aura comme thème la situation de la femme, de la maltraitance, de l'obsession (schizophrénique souvent)et enfin de la jalousie. Blue Velvet sera le seul film auquel Lynch prononce autant d'exacerbation sur son jeux de couleur sur pellicule. Une couleur sucré et suave qui décrit un milieu en déphasage tellement les apparences sont trompeuses. Et c'est cette apparence qui fait le point pivot du film (dont il reprendra la même schématique 'apparence' par la suite, Twin Peaks p.e).

Le point central du film est la divergence entre la morale et l'abus. Seulement entre Jeffrey et Franck seule une frontière les séparent : La culpabilisation, la pitié de l'un et enfin la manipulation humaine de l'autre, dont Isabella Rossellini épouse (contre son gré ?) les deux pôles. Voilà pour moi toute la puissance de ce film qui aussi linéaire soit il (à l'inverse d'un Mulholland ou Inland Empire) reflète plusieurs facettes qui réclament plusieurs visionnage du long métrage pour l'apprécier, comme un bon vin rouge (contenant du sulfite certe, mais bon, heu mon rouge hein).

Un dernier point : la compléxité qui me marque, est cette facilité que Lynch parvient à fondre un personnage somme toute 'clean' et politiquement correcte (Jeffrey) vers cette décadence facile de la manipulation motivant la volonté de résoudre cette inquiétante histoire de fait-divers, profitant ainsi de la désorientation psychologique d'une femme prise en grippe, sous une persuasion inter-égo (pour se déculpabiliser ?) de vouloir la sortir du pétrin, même si ses intentions sont bonnes.

Pour terminer, Blue Velvet, cela n'engage qu'à moi, mais est physiquement intemporel ! Cela se situe courant 1960 ou 1980 ?

Film à voir et à revoir et à revoir encore......

9/10

8.25

Publié le 20 Avril 2012

Lake Mungo

Lake Mungo

"Perplexe" est le synonyme adéquat après la vision de Lake Mungo. Oui, je suis perplexe-frustré pour deux raisons. Tandis que l'½uvre dans sa forme "pseudo-documentaire" soutient une certaine cohérence de présentation-témoignage d'un fait bien triste de parent en cours de deuil de la perte de leur fille suite à un accident domestique-familial (oui je sais hein j'adore les tirets, c'est normal je suis un bruxellois : encore une fois, voulez-vous mesurer le niveau de pertinence de cette parenthèse.....). Communément l'équipe de la réalisation avait une idée bonne de marier un fait-divers tragique et phénomène (para) exceptionnel, par l'intermédiaire de témoignage des proches de la victime Alice Palmer. En visionnant le film, la première impression quasi instantanée était le pourquoi ...... (heeuu' tendez que je remonte la page avec la clef à molette de ma souris 2 secondes) .... l'équipe de Joel Anderson (ils) n'ont pas été au bout de leur idée ? Je le pense. Une histoire dramatique intelligente entrainant ainsi le publique-cinéphile (ou pas) face à la schématisation de la mort, la perte chère d'un proche et de ses positions ou questions qui se lient à cet épisode de l'existence. Pourquoi ? Nous attachons tous, que nous sommes croyant ou athé à une parcelle qui fait l'objet de transcendance, et c'est là exactement où je regrette l'absentéisme de cette notion parce que l'équipe Joel Anderson avaient les ingrédients dans ce film somme toute bien soigné au contenu de plans/scènes à l'esthétisme intéressant. Frustré parce que l'idée de base était vraiment là : une agglomération entre la tristesse d'une perte chère et la persuasion de manifestation/présence impalpable s'attachant au disparu et aux proches en deuils. Il y avait de quoi faire dans cette approche. Au lieu de quoi nous avons droit seulement à une cascade de témoignage des parents, copains, fonctionnaires de police...... Dommage. La seconde frustration de perplexité (veut rien dire je sais) se rapporte plus sur des détails qu'autre chose...... Je dois faire un dessin ? Alice Palmer mmmmhhhh ????? Et Laura Palmer......... Le passé relativement pas très bon enfant d'Alice dont père & mère ignoraient l'existence.... Le passé de Laura Palmer (Twin Peaks Lynch/Frogg) pas connu de père & mère (excepté BOB of course)... Tin parlons-en de BoB justement. Son efficie dans Lake Mungo est présente à savoir le voisin de nom de bidule machin truc qui en tant que voyeur pervers espionnait Alice Palmer. Et concernant les activités de libertinages de Alice avec (je ne sais plus un voisin je crois aussi) tandis qu'elle était censé être Baby-Sitter aux mômes des lesdits voisins machin-truc.... Laura Palmer (Twin Peaks) bénévolat de jour à l'aide aux personnes -> de nuit hôtesse dans le clubs (Double Jack je crois) et rôle de passoire dans le milieu des stupéfiants..... De quoi devenir soit obsessionnel ou schizophrène..... Voire les deux pourquoi pas. Je ne sais pas pour vous, mais trop de détails coïncident entre les deux productions. coïncidence reprenant bien trop facilement et écourté d'une production par laquelle, twin peaks quant à elle reprenait de façon intelligente des clin d'¼il du polar noir génération Alfred Hitchcock, Roman Polanski, Ingmar Bergman...... Conclusion sur Lake Mungo : Je reste mitigé.....

6.75

Publié le 11 Avril 2012

Razorback

Razorback

Agglomération presque parfaite grâce à une atmosphère environnementale vieillie, sale et désespérée. Razorback est à ce titre artistiquement réussi : un sentiment de perdition où l'évolution n'est plus. L'image granuleuse offre une flore usée et étouffante avec une lumière âcre et migraineuse. Pour ma part Razorback a autant sa place qu'un Mad Max pour son monde en désolation. A l'instar d'un intérêt relativement sommaire quant à l'histoire même du film c'est-à-dire un ze big sanglier pas très amical d'avantage suggéré que présente à l'écran (excepté quelques plans rapprochés plutôt bien réussis, si je me souviens bien), car c'est là où le pas blesse le scénario est quasiment inexistant (oui c'est vrai un vilain monstre qui en a après tout le monde mais soit). Et à cela, un manque accru de profondeur de certains personnages dans le film, dont le vieux chasseur limite gaga sur les bords qui jure allégeance l'extermination du ze big sanglier qui avait eu le malheur de jouer les boucher-charcutier du dimanche envers son épouse (si ma mémoire est bonne mais suis pas gaga hein).... J'aimais cependant particulièrement le freak-punk faisant partie du folklore du coin avec sa personnalité lâche et méchante ..... et débile aussi. Le principal regret du film, n'est pas du à son approche suggestive ou encore l'idée de départ/base du long-métrage mais j'ai perçu un vide manifeste durant sa vision à l'époque, comme des scènes pas spécialement nécessaire..... Par exemple le long discours du chasseur sur les raisons du pourquoi de sa présence et de son projet à savoir une vengeance. Ou encore de la forme de communion entre un gars blessé et une habitante du coin (?) ..... Relativement longtemps que c'est vu le film (sur le câble belge fin des années 80).... Et pourtant : Cette atmosphère de désolation filmé de manière soignée m'avait mis en hypnose tellement j'éprouvais ce monde lointain et pourtant proche d'une certaine façon c-à-d l'énergie thermique tel le pétrole, le nucléaire, l'agriculture de masse ....... En conclusion : j'aime razorback pour son esthétisme environnementale pas original certe mais soigné, travaillé et cohérent. Puis finalement la bêbête était quand même vachement imposante lors de ces rares manifestations à l'écran. Mais malheureusement bien vide et inutilement lent par des successions de scènes fort peu indispensable et il sont nombreux. Dommage !!!!

6.48

Publié le 10 Avril 2012

Tank girl

Tank girl

Pitch : Une grosse comète collisionne la planète terre et la majorité de l'humanité succombe, en l'année 2033 la terre n'est plus qu'un dessert sans eau (enfin presque) et plus de petits z'oiseaux qui font cuicui sur les branches d'arbre parce que les arbres et z'oiseaux en ont pris aussi dans le bide.... Mais voilà qu'un méchant monsieur imposant un totalitarisme par l'acquisition des quelques sources d'eau ici et là sur la planète désertique. Seul une organisation subside par cette eau un pouvoir sans limite (Electrabel-Suez nan j'déconne)...... Pour faire simple comme story-line, y à pas photo ou encore pas de cliché sans appareil photo (mesurez le degrés sérieux de cette phrase).... Bon la qualité du film est justement palpable à partir de ce simple trame, qui pour info fut tiré d'un comics et avant même la réalisation du film le projet d'origine fut un TV-SHOW. Il faut dire que Lori Petty 'alias' Tank Girl porte le film sur ses épaules. En effet l'attrait principal du film est le personnage lesdit précédemment Tank Girl. Faut reconnaître qu'elle a un sacré charisme que ce soit par ses mimiques moqueurs, son apparence de Junky-Punk et son côté complétement à la masse...... Plus absente, Naomi Watt est également géniale interprétant une mécanicienne d'engin volant. La réalisation de Tank Girl, dégage une fraîcheur relativement rare dans le cinéma des grosses boites de l'entertainment américaine. D'ailleurs je me demande si ce n'est pas une prod indépendant..... Une fraîcheur de par l'originalité et l'authenticité de la plupart des protagonistes (Lory Petty, Naomi Watt et Ice-T et son clan de kangourou). Une fraîcheur par l'univers du film en général, même si je trouve l'image du film trop propre et vif en rapport d'un monde post-apocalyptique à moins peut être que ce soit due aux retouches HD du film. Concernant la musique, Tank Girl dégage un rythme et ambiance très rock et bordelique même si j'aurais préféré une musique un chouîa éléctro-indus ou cyber-punk (March of the Fuckheads de NIN p.e.) mais cela concerne une question de gout of course. En conclusion : On peut faire des pépites avec une idée simple (ça ne veut rien dire je sais). A voir.... et à revoir ou à posséder dans sa ludothèque ou par des voies peu orthodoxe.

8

Publié le 10 Avril 2012

Fringe

Fringe

Comme d'habitude, tandis qu'un supra buzz fait 'ze big' effets dans les médias d'une piètre production signé J.J Abrams 'inventeur' d'un genre nouveau du TV-SHOW (la presse qui le dit, pas moi hein). Malheureusement le résultat désastreux de Fringe ne fait exception à la notion même de la débilité et de la connerie pire encore ... la platitude des personnages (acteurs) que composent les TV-SHOW signé J.J Abrams (le genre nouveau)..... que ce soit Fringe à Alias sans trop m'y perdre ( vous voyez l'approche ???) dans une dédale folle de vouloir rabaisser ce gars et (pourquoi pas, sa boite Bad Robot). Je ne peux concevoir que tant de moyens (techniques & financiers) sont utilisés pour pondre une série complétement farfelue dont le nombre d'incohérence est-elle que, c'est pas possible il le font vraiment express d'être con(s), dont je suis persuadé que la trame principale à savoir ici une énooooorme compléxité d'un monde parallèle et de ses possibilités causes à effets qui logiquement est le point central de la série soit si peu développé car dans Fringe, comme dans Lost, en fonction de la fréquence de l'audimat on éternise par des (stand-alone) dans le but simplement de trainer encore la trame afin que les scénaristes peuvent sur 'le moment' rajouter une partie supplémentaire de l'intrigue principal. Un scénario modifiable à souhait, non finalisé donc non recherché...... Le personnage le insupportable et irritant est sans un soupçon de doute le fameux scientifique lunatique, oui irritant parce que le personnage est si prévisible qu'à lui seul suffirait a titrer cette série de -> C'est chiant & con....... Je ne vais pas m'attarder sur les autres protagonistes qui eux aussi sont aussi plat que l'épaisseur de mon ancien tube de dentifrice usagé..... Vraiment chapeau bas..... Je suis sidéré que ce genre de crasse attire autant d'audimat tandis que bien d'autres TV-SHOW (américain ou européen) mériterais de continuer d'exister, mais seuls les statistiques-quota comptent et c'est bien dommage.

7.5

Publié le 9 Avril 2012

Feast

Feast

L'unique point noir de cette série B est l'utilisation trop fréquente des effets accélérés, de telle manière que cela provoque une perte assez conséquente de repère dans le fil des événements ou des actions prépondérants du film, c'est-à-dire qu'il faudrait presque mettre au ralenti (genre en 0.5-0.33) pour bien savoir qui et qui se fait démembrer par ces créatures sans retenues. ahahahah..... Le côté complétement tordu de ce film entre cette description réussie d'un trou du cul du monde où se plante une amérique profonde conservatrice et prolétaire est génialement représenté : entre un road-movie et slasher qui brise avec brio les barrières du cinéma des grosses boites de prod. Pour moi ce film fait clairement parti de la contre - culture (underground) .......

Alors concernant les persos du film, sont moches, bêtes et bourrin (sauf la serveuse et la femme héro).... On les adorent. Particulièrement le gars (avant déformation) partage sa biographie de mannequin professionnel........

(SPOILERS) Des scènes à la fois inattendues et étonnantes sont légion dans FEAST I : le gosse de la serveuse-prostituée qui se fait engloutir par une bestiole, la vieille accoudée au bar et distancée par rapport au drame et l'engouement du groupe, ...... Et puis (en VOST en tout cas) les commentaires des protagonistes témoins des réactions des monstres sont hilarants : la scène où deux bestioles tirent un coup et pondent des jumeaux. (FIN SPOILERS)

En conclusion ni intello et ni con, ce film donne vraiment une fraîcheur dont la boite prod indépendant Dimension en compte pas mal dans son catalogue......

Pur twisted-trash j'adore......

7.78378

Publié le 5 Avril 2012

Halloween 2

Halloween 2

Nous avons ici affaire à un Myers en quête d'un pélérinage longuet et pas intéressant pour un sou. Cliché à souhait et pathétique; la maternelle vêtue de blanc avec un beeeaaauuu cheval blanc (hoooo que c'est touchant)..... Rob Zombie s'est tapé les intégrales de la petite maison dans la prairie parce que le kitsch, franchement, je me demande où il a été le chercher (pomper plutôt)..... Rien à faire j'accroche pas à son cinéma et encore moins à son pseudo indu-métal (solo ou White Zombie) des années 90.

7.08772

Publié le 2 Avril 2012

Halloween

Halloween

L'ex White Zombie alias Rob Zombie avait l'ambition de reprendre un classique du cinéma d'épouvante série B afin de lui un peu plus d'épaisseur en personnifiant les protagonistes du film dont les parents du psychopathe. Avec une intrigue imposante avec l'utilisation de l'image saturée ou brulée rendant ainsi un environnement malsain.

Bon pourquoi pas, le cinéaste aura au moins essayé. Mais voilà, l'impression d'un script- scénario linéaire sans finalité dans son fonds m'a fait pensé à voir un long épisode d'une série télé quelconque traitant un sujet analogue maintes fois réutilisé.

Et c'est là où se situe le problème; rob zombie refusait le simple copié-collé de l'original par la dé-personnification d'un slasher catégorie B, Rob nous pond un lapsus d'un serial-killer en parcourant dans un premier temps son enfance de martyr : père alcoolo et abusif (enfin son beau père car plus original !) qui est au chômage, d'une mère streap-teaseuse et tourmentée qui essaye par tous les diables de ramener un salaire afin de payer les factures..... Ingrédient parfait pour la naissance d'un sociopathe dans le petit esprit du gosse s'attaquant au début aux bêbêtes (outrage pour green-peace & WWF).

Et enfin la seconde phase par contre concerne un copié-collé de l'original où le ténébreux Michael (et un peu autiste sur les bord nonobstant mon respect pour les autistes hein) devenu adulte s'évade et démembre sur les premiers venus......

C'est bof bof tout ça, j'ai l'impression de voir un épisode de Millenium ou de The Profiler.

Long métrage dispensable.

7.96591

Publié le 2 Avril 2012

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