Critiques spectateurs de Gore_fanatik

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Bloodsucking Babes from Burbank

Bloodsucking Babes from Burbank

Le produit incriminé se nomme Blood sucking babes from Burbank, distribué par les zédeux Brain damage films, qui sont visiblement capables du meilleur (Great american snuff film, Hell's highway, Death factory) comme du pire (le Blood sucking babes en question, Nightmare asylum).

Alors pour faire court : on s'emmerde à mort alors que le film ne dure même pas 90 minutes. Le scénario est con et ultra basique, les acteurs oscillent entre le pas trop mauvais et le vraiment trop mauvais (choisis ton camp)... Bon vous allez me dire, ces deux caractéristiques précedemment citées sont inhérentes à la plupart des séries Z, mais venons-en aux sujets qui fâchent réellement. BSBFK est censé être un érotico-gore. Je dis bien censé. Pourtant les deux côtés sont bien présents dans le film, mais leur utilisation fait peine à voir. Alors concernant l'érotisme, quasiment rien n'est montré, si ce n'est deux petits plans nichons d'une durée record de quelques secondes (y'en a qui se seraient fait lyncher pour moins que ça...) et l'aspect sensuel est immédiatement contrebalancé par le ridicule des situations.

Le film pourrait se rattraper sur le gore, eh ben non, toujours pas! Quitte à foirer un film, autant ne pas s'arrêter en si bon chemin! Alors les scènes gores, l'immense majorité est très mal foutue, on y croit pas une seconde, c'est même pas fun. Les trucs douteux en latex censés être des membres humains sont assez pitoyables, les tripes ressemblent au stock de gélatine d'une société Haribo...

MAIS

Le pire reste encore à venir! Parce que le réalisateur très malin (ou très con, je sais plus) décide de pallier au manque de réalisme des effets latex en tournant quelques séquences en CGI. Le problème, c'est que le gars réussit l'exploit de faire pire que ses immondices en latex! De mémoire de cinéphile, jamais des CGI n'ont été aussi pourris dans un film. Un mélange de flou (artistique?) total et de sang pixellisé bien moche.

Pourtant, ça partait bien... le début ne faisait pas trop amateur, les filles étaient jolies (un peu connes, mais ça devait être dans le scénario, si scénario il y'avait)... Restent quelques séquences assez troublantes lors des phases de possession ou deux ou trois effets saignants qui parviennent à faire illusion vraiment vite fait. C'est tout, et c'est bien peu.

2

Publié le 15 Mars 2014

Au Service de Satan

Au Service de Satan

L'histoire d'un gosse un peu niais qui va aider un tueur en série sans le savoir parce qu'il ne fait pas la différence entre son jeu favori et la réalité. De ce postulat, Jeff Lieberman en tire une comédie un peu nanardesque sur les bords mais toujours sincère et noire. Les scènes comiques et violentes sont souvent étroitement liées et l'aspect grotesque des meurtres fait souvent mouche, sans atteindre l'exagération gore d'un Stitches. La scène du chariot où le gosse reproduit l'action du jeu vidéo dans la vraie vie est un grand moment de n'importe quoi. Le film mélange horreur et comédie donc, mais le délire devient plus sombre au fur et à mesure de l'histoire, se terminant sur un final à la lisière du mystique. Un film un peu sous-estimé qui permet de passer un bon moment sans se prendre la tête, pour que qu'on ne se préoccupe pas d'une quelconque cohérence dans le scénario.

6.35

Publié le 12 Mars 2014

Attack the Block

Attack the Block

Un film inégal mais globalement sympathique. La force principale du film c'est son aspect généreux et volontaire, n'hésitant pas à multiplier les scènes sanglantes et à faire attaquer ses bestioles voraces et phosphorescentes. Le scénario reprend un peu les codes du film de zombies et les transpose à l'invasion extraterrestre. Le problème majeur du film c'est ses protagonistes. Même si la morale du film sauve les meubles (en gros, chaque connerie/aggression à ses conséquences et il faut les assumer), le fait d'avoir des kaïra comme héros finit par rapidement énerver, surtout que la plupart frisent le ridicule (le fils de bourge qui se prend pour un caïd, la caricature de leader mutique et qui tire tout le temps la gueule parce qu'il a un passé sombre t'as vu, les gamins qui imitent les blaireaux qui leur servent d'exemple..). On a souvent envie qu'ils se fassent bouffer et qu'on passe à autre chose. Concernant les autres acteurs, ils sont sous employés ou carrément insipides. Mais visuellement le film est plutôt réussi, et se suit bien. A voir par curiosité.

6.82353

Publié le 12 Mars 2014

Art Of The Devil 3

Art Of The Devil 3

Je ne sais pas si le film s'inscrit dans la lignée des précédents, ou s'il les surpasse, car c'est le seul volet de la saga que j'ai eu la chance de voir. Dans tous les cas, j'ai beaucoup aimé ce film qui vient d'un pays qui nous fournit régulièrement des petites perles. L'ambiance exotique du film sied particulièrement à cette histoire de vengeance sur fond de vaudou, entre magie noire et meurtres violents. Des meurtres efficaces qui ont parfois comme un air de Destination finale asiatique... Si l'ensemble de la saga est aussi plaisant, c'est un comble qu'elle ne soit pas sorti chez nous en dvd, car l'alliance entre la qualité des films et les covers magnifiques assurerait certainement un minimum de ventes !

6.2

Publié le 12 Mars 2014

Amusement

Amusement

Une curieuse petite série B qui ne deviendra jamais un indispensable mais qui se regarde un soir pour passer le temps. Ce film nous montre trois petites histoires inégales, mais la plus intéressante est sans conteste la deuxième. Adaptée d'une légende urbaine assez perturbante et joliment mise en scène, celle-ci risque bien de calmer sérieusement les gens qui n'aiment pas les clowns...

Le film en lui même est assez original mais ne parvient jamais à décoller, la faute à un script un peu bordélique dont on ne sait jamais vraiment où il veut nous emmener. C'est dommage, mais dans le genre anthologie d'horreur, il y a clairement mieux à voir!

6.06667

Publié le 10 Mars 2014

Amityville 2: Le Possédé

Amityville 2: Le Possédé

Une suite un peu en demie-teinte car la première partie fort réussie bouffe un peu la seconde plus quelconque. La moitié du film se concentre, comme pour l'original, sur la lente possession d'un membre de la famille, qui va finir par commettre l'irréparable sous l'influence des forces occultes qui dominent la maison. Une montée de tension très bien gérée qui retombe malheureusement comme un soufflé dans la seconde moitié qui s'éloigne de la maison et s'achève dans un exorcisme à la limite du grotesque. Je comparerais ce film à Terreur sur la ligne (l'original), sa première partie blindée de suspense et limite flippante s'effaçait également au profit d'une péripétie secondaire nettement moins intéressante.

7.63889

Publié le 10 Mars 2014

American Psycho

American Psycho

Un peu mitigé concernant ce film, tant le livre dont il est adapté va beaucoup plus loin, sur le fond comme sur la forme. Certains ont parlé de la scène de la tronçonneuse comme de la séquence sanglante du métrage, ce qui est peu de choses au final en comparaison avec les séquences trash et immorales du bouquin. Le gros atout du film, c'est Christian Bale, absolument à son aise dans ce rôle de millionnaire cynique et incapable de réfréner ses pulsions. On notera aussi un humour noir discret qui fait mouche quasiment à chaque coup, parsemant le film de petits détails amusants et "adoucissant" un peu des scènes de meurtres parfois violentes, et un érotisme volontaire mais encore une fois moins explicite que dans le roman. L'ambiance 80's rend assez bien et la thématique de fond est toujours aussi bien vue.

Une réflexion efficace sur la perte d'identité doublée d'un thriller cynique, qui ne fera pas d'ombre à l'oeuvre de Bret Easton Ellis, mais qui s'en sort honorablement bien quand même.

7.70588

Publié le 10 Mars 2014

American Mary

American Mary

Un film d'horreur réalisé par deux nanas complètement dingues, avec la très jolie Katharine Isabelle révélée par le très bon Ginger snaps, et qui traite de modifications corporelles? Y'avait de quoi être très impatient, d'autant plus que le film ne déçoit pas. Cette chère Mary va en baver avant de trouver sa vocation, mais une fois sa destinée entre ses mains plus rien ne pourra l'arrêter. Entre temps, elle croisera des clients hauts en couleurs aux goûts très étranges, ce qui donne lieu à des séquences intéressantes entre trouble et amusement.

Le film commence comme une histoire étrange à la croisée des genres et se termine dans l'horreur pure et dure avec tortures et quête vengeresse à la clé, une vengeance teintée de féminisme tant les hommes rencontrés dans ce film sont plus ou moins tous des enc.lés. Heureusement, ça reste discret et loin d'un manichéisme à la finesse de pachyderme.

J'ai beaucoup aimé ce film et j'étais d'autant plus content de l'avoir trouvé en blu ray à un prix dérisoire en Angleterre... Il manquerait plus qu'un joli poster pour pouvoir afficher le joli minois de la ravissante Mary, dont la silhouette ensanglantée me fait rêver depuis des lustres!

7

Publié le 10 Mars 2014

Amateur porn star killer

Amateur porn star killer

Malgré son titre racoleur, Amateur porn star killer est l'anti torture-porn par excellence. Jugez plutôt, le film se déroule en huis-clos, dans une seule pièce, n'est quasiment constitué que de dialogues, et il n'y a absolument pas d'action à part à la toute fin du film. Qui dit mieux?

Chiant comme la mort? Oui et non. Disons que le film est glauquissime, en y repensant bien. Une espèce de version lugubre d'un casting porno amateur comme on peut en voir sur certains sites de boules, sauf que là le sexe n'est pas forcément le passe-temps favori de notre réalisateur en herbe. L'interview se fait donc de plus en plus malsaine, et c'est assez efficace pour peu qu'on capte un peu la langue de Shakespeare, mais personellement le film a fini par me perdre. Trop lent à se mettre en place, et du coup lorsque l'inévitable arrive, on est plus vraiment dans le délire et l'impact est amoindri. C'est pourtant dommage parce qu'on y retrouve par moment l'esprit d'un fake snuff, la débauche graphique en moins bien entendu. Une curiosité qui saura trouver son public mais qui manque d'un je ne sais quoi pour être réellement mémorable.

3.8

Publié le 10 Mars 2014

Alyce

Alyce

Une bonne petite surprise que cette série B sortie de nulle part qui, sans révolutionner le genre, se révèle plutôt intéressante et réussie. On suit cette jeune demoiselle comme les autres et on assiste à sa descente en eaux troubles, simple mais efficace. Son nom n'est pas innocent car on retrouve certaines références à la bonne vieille histoire de Lewis Caroll, relativement discrètes mais amusantes.

L'actrice principale s'en sort plutôt bien et se transforme au fur et à mesure du film, qui lui même depuis de plus en plus glauque jusqu'à flirter avec le gore en fin de métrage. Les péripéties rappellent, toutes proportions gardées, le May de Lucky McKee avec Angela Bettis...

De la perte de l'innocence jusqu'à la folie pure, Alyce nous montre la lente détérioration de son héroïne confrontée à ses démons les plus noirs. Une nouvelle bonne surprise de la part d'Emylia qui est en passe de devenir un éditeur plutôt intéressant.

7

Publié le 9 Mars 2014

All Night Long 2: Atrocity

All Night Long 2: Atrocity

Après un premier volet lent mais qui débutait honorablement la spirale inexorable de la violence et du chaos, voici la suite qui démarre au pied levé là où le précédent s'était arrêté. Là où le premier jetait un regard sans concession sur la cruauté et sur la façon dont elle corrompt la jeunesse, le second se vautre dans celle-ci et presque rien ne nous est épargné. Humiliations, meurtres, tortures, sadisme, la seconde partie du film est un festival d'atrocités!

La première est moins lente et moins posée que la première partie d'All night long, ce qui enlève éventuellement un peu de consistance aux personnages et aux événements qui vont suivre, mais le principal intérêt du film étant son aspect choc et sa cruauté sans limites, on peut dire que le contrat est aisément rempli.

7.5

Publié le 9 Mars 2014

All Night Long

All Night Long

Un film extrême asiatique qui peut paraître bien sage par rapport à ses suites (ou par rapport à beaucoup de Category III par exemple) mais qui est pourtant nécessaire pour planter le décor et débuter cette saga qui va s'enfoncer progressivement dans le vice et la cruauté.

Ce premier volet est lent, certes, il ne s'y passe pas grand chose, mais c'est peut être celui où l'on peut avoir le plus d'empathie pour les personnages. Entre vrais losers et gens en apparence comme les autres, ces gamins vont progressivement apprendre la vie et certains auront du mal à tenir le choc et à réfrener leurs pulsions. Ou comment le contact avec un environnement violent et des gens malsains peut corrompre une âme à jamais.

Le film va crescendo dans la folie, et même s'il n'est pas le trip hardcore que beaucoup attendaient, les scènes de viols, de meurtres et d'humiliations arrivent parfois à calmer le spectateur bien comme il faut.

Un passage obligé pour pouvoir encaisser bien comme il faut une des sagas les plus cruelles du cinéma asiat'.

5

Publié le 9 Mars 2014

Aliens vs. Predator : Requiem

Aliens vs. Predator : Requiem

Le premier AVP n'était certes pas un chef d'oeuvre, mais avait le mérite de divertir et d'être plutôt bien gaulé visuellement. Concernant cette suite, c'est la douche froide. Ce qui faisait en grande partie la "force" du premier, c'était son environnement intéressant et ses décors qui rajoutaient beaucoup à l'hostilité dans laquelle étaient plongés les personnages.

La première erreur de ce Requiem est donc de ramener l'histoire à une petite ville américaine, situation mille fois vue ailleurs et en parfois beaucoup mieux.

Aliens et Predators se fritent donc mollement dans un décor de slasher basique et ne provoquent qu'ennui et frustration. Ennui, parce que les personnages sont inintéressants au possible (rien à foutre des peines de coeur d'adolescents sans consistance sortis tout droit d'un teen-movie, et pour les personnages plus matures, ce n'est pas beaucoup mieux). Frustration, parce que les rares bonnes idées du film sont sous-employées (le Predalien a vraiment de la gueule mais fait quasiment office de plante verte).

De grosses facilités de scénario qui désamorcent quasiment toute scène d'émotion viennent parachever le désastre. Restent des scènes sanglantes plus présentes que dans le premier volet et un aspect global plus sombre. Mais c'est bien tout.

5.51163

Publié le 9 Mars 2014

Alexandra's Project

Alexandra's Project

Alexandra, femme parmi les femmes, puisse t-elle ne jamais être la votre! Bon d'accord, le mari n'est pas tout blanc dans cette histoire, mais quand même, le sadisme de cette vengeance féminine laisse pantois.

Le rythme du film est très lent, c'est un quasi huis-clos qui va crescendo dans la descente aux enfers jusqu'à un final tristement machiavélique. Grosse performance de la part de l'actrice principale, qui arrive à passer de femme écorchée et fragile à véritable manipulatrice en puissance. La vidéo se dévoile au fur et à mesure et tout le monde passe un sale quart d'heure, l'identification étant particulièrement efficace grâce à ce procédé. Je n'en dévoilerais pas plus, il est particulièrement important pour ce genre de film de ne pas trop déflorer le suspense, mais sachez que si vous êtes habitué aux oeuvres de jeunesse de Michael Haneke, vous pourrez aborder sans peine ce Alexandra's project qui en présente certaines similitudes.

8

Publié le 7 Mars 2014

Aftermath

Aftermath

Le plat de résistance de la trilogie de la Mort de Nacho Cerda! Après un Awakening intriguant et un Genesis vraiment bien foutu, nous voici face au segment polémique tant attendu. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y va pas de main morte. Non pas que le film contienne des décharges d'hémoglobine, mais son atmosphère malsaine a de quoi faire pâlir un spectateur non averti. Dès le départ on comprend vite, même sans dialogues significatifs, qu'il va se passer quelque chose de pas très marrant. Et vu le cadre de base, on voit vite où le réal veut en venir. Dégueulasse? Pas excessivement (même si l'acte reste un des gros tabous cinématographiques rarement violé, contrairement à certains cadavres). Cerda arrive justement à trouver le juste dosage entre l'horreur des images et la poésie macabre qu'une telle situation peut engendrer, et délivre finalement le spectateur dans une sortie finale qui n'a pourtant rien d'un happy-end. En résulte un huis-clos morbide et fascinant qui se hisse tranquillement dans mon top court-métrages.

8.58333

Publié le 7 Mars 2014

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