Austin Powers : l'espion qui m'a tirée
Critiques spectateurs
Réalisateur: Jay Roach Avec Mike Myers, Heather Graham, Michael York, Seth Green, Robert Wagner, Verne Troyer, Rob LoweInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 26/07/2013 - 14:43
Crazy baby !
En effet, pour les amateurs d’Austin Powers: International Man of Mystery, cette suite est une incontestable réussite. L’inimitable Mike Myers a cette fois-ci un budget plus conséquent pour pousser plus loin les délires du premier opus. En quelque-sorte, The Spy Who Shagged Me reprend les mêmes bases, mais de façon plus ambitieuse : les personnages connus sont plus approfondis, les nouveaux encore plus délirants, l’histoire est plus fouillée et les effets spéciaux sont plus impressionnants.
Mike va aussi plus loin en incarnant un troisième personnage (sans compter Austin from ten minutes from now) : le répugnant Fat Bastard. La première fois que j’ai vu le film, je n’ai même pas vu que c’était lui… Et comme l’acteur est bourré d’idées, il en profite pour travailler un peu plus ses personnages d’origine. Ainsi, Austin gagne en charisme et se fait un peu piquer la vedette par le Dr. Evil. Étrangement, ce méchant retire le balais qu’il a dans le c… au moment où il boit du mojo de l’agent secret. Déjà attachant dans le premier opus, il devient complètement délirant et culte, allant même jusqu’à rapper Just the 2 of Us avec son clone nain (une catastrophe en VF).
Je ne m’étendrai pas sur la foule d’acteurs qui viennent faire un clin d’œil dans le film, mais parlons plutôt de Mini Me et de la merveilleuse Felicity Shagwell ("Shagwell" by name, "Shag-very-well" by reputation)… Le premier est petit, moche, muet, mais terriblement drôle. La seconde est ma Austin Powers Girl préférée : j’aime autant sa mentalité, que la façon dont sont taillés ses vêtements (mettant en évidence des atouts à faire baver un gros écossais) que son talent d’actrice…
En conclusion, je dirais que The Spy Who Shagged Me est aussi bon, voire meilleur, que son prédécesseur. On y retrouve tous les atouts humoristiques avec un budget permettant de pousser les choses encore plus loin (voir la scène sous la tente). Certes, ce n’est pas très fin mais c’est bourré d’idées à la con et… c’est ça du bon Mike Myers !
Une dernière pour la route (qui est bien meilleure en regardant la gueule d’Austin):
Tell me, Mr. Powers, do you swing?
Are you kidding, baby? I put the "grr" in "swinger," baby! Yeah !