Pumping Iron

Suite au succès de leur bouquin, Charles Gaines et George Butler lancent une sorte d’adaptation cinématographique. L’occasion de montrer que le culturisme est un sport qui réuni des professionnels pas forcément fous, stupides ou homosexuels. De plus, plutôt que d’être présenté comme un reportage à sa sortie (ce qu’est en réalité Pumping Iron), le film est vendu comme une ½uvre visionnaire sur des artistes qui sculptent leur corps. Intéressant…

Aujourd’hui, cette ½uvre culte dans l’univers des accros à la musculation a quelque peu vieilli. Dans une première partie, on navigue entre les profils arrangés de différentes stars du domaine comme Arnold et le début de sa succès story, mais aussi Franco Columbu et son retour artificiel en Italie ou l’étrange entrainement de Lou Ferrigno. C’est bancal, surfait, mais ça se laisse suivre. Le réel intérêt est le concours final où l’on découvre que le jeune Schwarzenegger livre une guerre psychologique contre son principal adversaire. Quand on comprend que Ferrigno est un vrai neuneu, on se dit que la victoire était prévisible…

En resituant Pumping Iron dans son contexte et dans son époque, je me dis que c’est un reportage relativement réussi. Quand on aime Arnold, c’est aussi plus digeste. Mais d’un point de vue cinématographique, je préfère ne rien écrire.