The Traveler: le Justicier des Ténèbres
Critiques spectateurs
Réalisateur: Michael Oblowitz Avec Val Kilmer, Dylan Neal, Paul McGillion, Camille Sullivan, Nels LennarsonInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 03/06/2012 - 14:43
Violences policières
publié le 14/06/2011 - 19:25
Mais quelle galère!
Déjà la réalisation, premier écueil : quelle lenteur, quelles longueurs ne nous sont pas infligés! Si encore c'était pour instaurer un "climat" (j'ai honte de faire le parallèle mais je vais citer Polanski, pour bien faire comprendre mon propos) je veux bien, mais là... c'est d'un plat! Avec cette musique qui parsème le métrage à tout bout de champ (à la longue ça en devient horripilant), et les ralentis quasi interminables"pour-bien-nous-faire-comprendre-que-là-il-se-passe-quelque-chose-de-crucial-et/ou-d'horrible", à quoi on a droit d'autre? A un jeu d'acteurs minable : Val Kilmer est affligeant de fatitude (j'ai eu envie de lui gueuler tout au long du film "MAIS REMUE-TOI GROS TAS!"), on dirait un âne corse dopé au valium, il a l'air non pas de s'emmerder ferme, mais plutôt de se demander ce qu'il fout là! Les autres ne sont pas en reste (mention spéciale au couple de flics qui passe son temps à se bécoter, celle-là je l'avais jamais vue...) Le seul qui trouve grâce (grasse) à mes yeux, c'est le gars qui joue le flic principal, cent fois meilleur que ce Val Kilmer qui n'en rame pas une, à part siffloter dans son coin et avoir l'air d'une huitre un soir de noël...
Rajoutez à ça des incohérences lourdingues et flagrantes : même dans les scènes de gore, genre le gars est en train de se faire énucléer dans la cellule, ça dure cinq bonnes minutes, et on voit divers organes projetés sur le mur...et ça dure, et ça dure...à la fin de la séquence, on voit juste qu'il s'est fait énucléer, point. Et des comme ça, il y en a plein le film.. sans parler du twist final, à deux balles et vraiment NUL! Je suis ressorti de là avec le sentiment de m'être fait posséder, et certainement pas par l'esprit du film!
Non franchement, ce genre de navet consacre la fin de la carrière d'un géant comme Val Kilmer. La descente aux enfers est parfois bien douloureuse, pas la peine de se transformer en esprit vengeur pour le constater...
publié le 07/05/2011 - 22:32
The Travestie : le Justicier Alcoolique
publié le 05/05/2011 - 13:23
Mon nom est personne
Non pas que le film s'avère d'une incontestable qualité, mais l'on est surpris par le soin de la mise en scène lorsque l'on connaît des antécédents du réalisateur. Un soir de Noël déprimant, l'arrivée impromptue d'un étranger et une brochette de flics complètement larguée installent une atmosphère qui pousse à la curiosité. Les premiers meurtres prennent leur temps de s'inviter à la fête, mais ne déçoive nullement compte tenu de ce que l'on sait du passé des victimes. Dès lors, le mystère et l'incompréhension règnent dans ce commissariat. Qui est Mr Nobody ? Et comment expliquer que ses aveux prennent vie ? Outre ces derniers qui font office d'une condamnation pour le malheureux quidam visé, on peut saluer également une musique parfaitement dans le ton de chaque situation (en particulier le requiem de Mozart).
Pourtant, le film de Michael Oblowitz possède des défauts et non des moindres. Les constants flash-back sont assez pénibles dans leurs incursions. Ils sont nécessaires à la bonne compréhension de l'histoire, mais les ressasser n'importe comment pour montrer ce que mérite la prochaine victime agace très facilement. On a l'impression de se faire assister alors qu'il n'est nullement besoin de s'appesantir sur ceux-ci. La présence de Val Kilmer ne passe pas non plus inaperçue. Il fait preuve d'un stoïcisme qui dépasse l'entendement. Cela pourrait refléter le manque de personnalité du rôle, mais il ne parvient pas à engranger l'angoisse qui lui aurait été dû. Voilà qui est d'autant plus dommage qu'il tient la vedette.
Bref, The traveler se révèle un thriller horrifique en demi-teinte. Alors que l'ambiance et les événements inquiétants tendent à entretenir un faux suspense très appréciable, on ne peut que regretter le manque d'engagement de Val Kilmer et d'un déroulement chaotique. Mis à part les perpétuels flash-back, les meurtres sont disséminés à la va-vite aux quatre coins de l'intrigue. Enfin et cela demeure pour moi le point le plus incompréhensible et décevant du film : son final. On nous inflige un happy end mielleux à la sauce hollywoodienne complètement hors de propos qui gâche une bonne impression générale. De fait, Mr Nobody sombre dans le ridicule durant le dernier quart d'heure. The traveler se montre tout juste sympathique alors que la mise en place du récit laissait augurer d'une tout autre tournure.