Vercingétorix : La Légende du Druide Roi
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Réalisé par Jacques Dorfmann

Vercingétorix : La Légende du Druide Roi 2001

Synopsis

Au cours du premier siècle avant Jésus Christ, les troupes romaines envahissent la Gaulle, pillant sans vergogne nos ancêtres.

Refusant de se soumettre à César, Celtill, le chef des Arvernes, est assassiné et brûlé en place publique sous les yeux de son fils, le jeune Vercingétorix.

Elevé par des druides et initié au combat, celui-ci veut retourner à Gergovie récupérer l'héritage de son père. Dupé par César, scandalisé par la couardise et la fourberie des chefs gaulois, il oppose à l'empereur romain une résistance farouche et se bat pour la libération de la Gaule...

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Anecdotes

Film Historique

Au moment de sa sortie, le film est particulièrement mal reçu par la critique, considéré comme un désastre artistique absolu, tiré encore plus vers le bas par du comique involontaire.

Le film a été tourné simultanément en français et en anglais pour lui ouvrir le marché international. Il existe donc deux versions filmées de "Vercingétorix".
Exploité comme un direct-to-video, sous le titre "Druids", le film sera disponible aux Etats-Unis, dans un montage réduit et accompagné d'une jaquette fortement inspirée de "Braveheart" (1995).
Chris Parry sur le site eFilmCritic.com notera à propos du film : "C'est comme si Ed Wood tentait de faire un remake de Braveheart. En Bulgarie.".

Plusieurs années après le désastre, Christophe Lambert reviendra sur le film :
"Quant à Vercingétorix, c'est un rôle sur le papier qui était 'inrefusable'. C'est le héros français par excellence, c'est le mec qui a fait la France. Ce fut un dérapage permanent au niveau de la production, au niveau des financements qui n'étaient pas là, au niveau d'un metteur en scène qui était quand même extrêmement laxiste, et un résultat qui est exactement ce qu'il devait être. Une grosse déception aussi, non seulement au niveau critique mais au niveau acteur. C'est une grosse déception pour moi parce que je pense qu'il y avait matière à faire "Braveheart", réellement. Il y avait cette matière mais il n'y avait ni la détermination, ni la substance au niveau de la production et de la mise en scène."

Au sujet de la réplique "Gauloises, Gaulois", Christophe Lambert raconte : "Je lui ai dit : « Jacques, je ne pense pas que c'est bien de dire Gauloises, Gaulois comme De Gaulle disait Françaises, Français ». Mais qu'est ce que tu veux répondre à un mec qui te dit « Mais tu crois que ça vient d'où le « Françaises, Français » ? Cela vient de « Gauloises, Gaulois », qui est une réalité historique. Simplement, si les gens ne le savent pas, et c'est ce que je lui disais, ils vont d'abord penser à De Gaulle et vont rire en se disant que nous sommes des fous !"

Lors de la bataille finale, un plan montre la charge désespérée des Gaulois. On y voit des figurants bulgares et barbus courir, s'arrêter en regardant la caméra et recommencer à courir, pour certains dans le mauvais sens.

Celtill, le père de Vercingétorix, meurt deux fois dans le film. Brûlé vif devant les yeux de son fils mais aussi, quelques minutes plus tôt, lors de la prise de la grotte par des romains félons. Dans la confusion, on le voit clairement recevoir une flèche entre les omoplates.

Très peu abordée par le cinéma français, la vie de Vercingétorix avait, toutefois, fait l'objet d'un film en 1909. Produit par Charles Pathé, "Vercingétorix" était sorti à Paris le 8 Janvier 1909 avec des scènes coloriées.

On voit des étriers sur tous les chevaux du film. Pourtant, ils n'apparaissent pour la première fois qu'à partir du Ve siècle.

Klaus Maria Brandauer et Max von Sydow se retrouvaient dans "Vercingétorix" après avoir joué les deux principaux méchants (Maximilian Largo et Ernst Stavro Blofeld) du James Bond "non-officiel", "Jamais Plus Jamais" (Never Say Never Again), sorti en 1983.

Dans sa critique, parue dans Ciné Live, de "Vercingétorix: La Légende du Druide Roi", le journaliste Marc Toullec use de la comparaison avec "Le Conquérant" (film de 1956, devenu mètre-étalon de l'erreur de casting) pour souligner le peu de crédibilité du film:
« Crédible dans le rôle de Vercingétorix, Christophe Lambert l'est à peu près autant que John Wayne dans celui de Genghis Khan dans Le Conquérant, l'une des plus drôles erreurs de casting de l'histoire du cinéma. »

Distinctions aux Bidets d'Or 2001:
. Pire Film de l'Année,
. Pire Acteur pour Christophe Lambert,
. Pire Réalisateur pour Jacques Dorfmann.

Nanarland a trouvé une pépite:
https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-epiques/aventures/vercingeto... !

Pays : France
Durée : 120 min
Entrées France : 346,054

Comment voir le film ?

Vercingétorix : La Légende du Druide Roi
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Critiques Spectateurs

Acteurs d’occasion

Après avoir visionné le film, ce que je peux dire c’est que ce n’est pas la catastrophe redoutée, non pas que le film soit un chef-d’œuvre, mais ce n’est pas non plus un innommable et irregardable navet. Ce qui le caractérise avant tout, c’est l’interprétation, le réalisateur a voulu faire une réunion d’acteurs « has been ». Commençons par tout seigneur tout honneur, Christophe Lambert, c’est...Lire la suite

Mon Avis

Historiquement nul, continuellement ravagé par la prestation très limitée du rigolard nanardesque Lambert, ce film s'enfonce dans les marasmes éhontés d'une antiquité revue et corrigée par les loubards et autres lobotomisés actuels ... ce vercingétorix, Roi des Rois des Arvernes n'est qu'une vaste blague comme un petit empereur nabot et ignorant l'aurait rêvé entre souvenir de grandeur et faste...Lire la suite

Marrant au début mais...

Vercingétorix est très prometteur au début : décors horribles (on a l impression que le film a été tourné à Dysneyland), acteurs se demandant ce qu ils foutent là avec notamment Christophe Lambert coiffé comme un lampadaire, scénes de bataille tournées dans un potagers, dialogues insignifiants et parfois risibles. Enfin bref du grand art, tout est réuni pour passer un bon moment ce qui est le cas...Lire la suite

Consternant...

Christophe Lambert doit être bien nostalgique des années 80, époque durant laquelle sa crédibilité d'acteur n'était pas encore aussi écorchée qu'aujourd'hui, la faute à des choix artistiques plus que douteux, la résultante étant une filmographie dont la qualité est en chute libre depuis les années 90, où les bides et autres nanards ont désormais fait pencher la balance du côté le moins glorieux...Lire la suite

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