Love Story 1970
Synopsis
Oliver Barrett, IVe du nom, descend d’une grande lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Sans doute pour sortir du moule de l’« Ivy League » (c’est–à–dire des plus grandes universités de l’Est des États-Unis), il éprouve le coup de foudre pour Jennifer Cavalleri, une Américaine d’origine italienne, pauvre et catholique, étudiante en musique, à Radcliffe.
Dès la fin de leur année universitaire, ils décident de se marier en dépit de l’avis du père d’Oliver, qui se brouille avec son fils. Privé de l’aide financière de son père, le jeune couple lutte pour pouvoir payer les études d’Oliver en école d’avocats. Finalement, ce dernier sort troisième de sa promotion, et obtient un travail très bien payé dans une firme d’avocats à New York, tandis que Jennifer enseigne la musique dans une école privée.
Au vu de leurs revenus à présent élevés, mari et femme, tous deux 24 ans, décident de faire un enfant. Mais le succès ne vient pas, et après un certain nombre d'essais, ils consultent un spécialiste, qui, après de nombreux tests sanguins, informe Oliver que Jennifer a une leucémie et est condamnée à très court terme. Oliver essaie de se comporter « normalement » selon les conseils du docteur, sans en parler à Jennifer, mais celle–ci l’apprend toutefois par un autre médecin...
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Anecdotes
Drame / Romance
Le film a été sans doute le plus grand succès de l'année 1971.
Le scénario a été écrit par Erich Segal. Il l'adapta pour écrire un roman qui fut un best-seller avant la sortie du film lui-même.
Une suite fut tournée en 1978: "Oliver's Story".
Erich Segal a dit qu'il s'était basé, pour le personnage d'Oliver, sur le futur vice-président Al Gore et Tommy Lee Jones, qui partageaient une chambre à l'Université Harvard.
La musique de Francis Lai a beaucoup contribué à la popularité du film, en particulier la chanson intitulée "Where Do I Begin" créée en anglais par Andy Williams et en Français par l'une des interprètes fétiches de Francis Lai, Mireille Mathieu sous le titre "Une Histoire d'Amour" qui sera l'un des plus grands succès de l'année 1971.
Le titre sera repris par de très nombreux autres interprètes comme Shirley Bassey, Ginette Reno, Tino Rossi, Nicole Croisille et même plus récemment par Jonatan Cerrada.
En 2006, lors d'une émission de M6 intitulée "Le Grand Classement", la chanson a été classée parmi les 100 plus grands succès français de tous les temps.
« L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé » (« Love means never having to say you're sorry ») a été élevée au rang de la treizième citation la plus célèbre du cinéma américain.
À la fin de la comédie "On s'Fait la Valise, Doc ?" (What's Up, Doc ? - 1972) de Peter Bogdanovich, le personnage joué par Barbra Streisand dit « L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé ». Ryan O'Neal lui répond « C'est la chose la plus bête que j'ai jamais entendue ».
Le film a gagné en 1971 l'Oscar de la Meilleure Musique pour Francis Lai, celui du meilleur Acteur pour Ryan O'Neal, celui de la Meilleure Actrice pour Ali MacGraw, ainsi que celui du Meilleur Second Rôle pour John Marley.
Notons 7 autres prix remportés aux USA et à travers le monde ainsi que 13 nominations diverses.
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