La Guerre des Boutons 1962
Synopsis
Comme tous les ans, à chaque rentrée des classes, les enfants de Longeverne se querellent avec ceux de Velrans. Cette année sera différente puisque Lebrac et ses camarades viennent d'avoir l'idée d'arracher les boutons et les bretelles de leurs ennemis afin de les faire rosser par leurs parents et, eux-mêmes, combattent entièrement nus.
Un jour, le père de l'Aztec retrouve son tracteur démoli et le père de Lebrac prend, lui aussi une décision: les deux meneurs seront envoyés en pension...
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Anecdotes
Comédie dramatique
Même si le roman "La Guerre des Boutons", déjà porté à l'écran par Jacques Daroy et Eugène Deslaw sous le titre "La Guerre des Gosses" le 27 octobre 1936, avait connu un certain succès, Yves Robert étant toujours amoureux de ce roman, veut absolument le traiter avec la plus grande liberté possible envers l'auteur Louis Pergaud, en aérant le texte, et signe alors en 1961 l’adaptation.
Avec François Boyer, le réalisateur actualise l’histoire, alors que, dans l'œuvre littéraire, elle se déroule en 1912.
La célèbre phrase du petit Gibus « Si j'aurais su, j'aurais po v'nu » n'appartient pas au roman original. C’est en fait une reprise de la phrase « Si j’aurais su, j’aurais pas venu », figurant dans la rubrique « Une heure dix avec... » de « L’OS à MOELLE » (n° 61, du vendredi 7 juillet 1939). Elle y fut prononcée par Jean-Baptiste Carpeaux, natif de Valenciennes et inventeur du buste équestre (du moins selon l’auteur, à savoir Pierre Dac ou un chansonnier de ses amis).
Devant la difficulté à financer le film, Yves Robert et son épouse Danièle Delorme fondent leur propre société de production : La Guéville. Dans une interview radiophonique à France Inter au cours des années 2000, Danièle Delorme dit que les seuls droits sur le film ont assuré les frais de fonctionnement de La Guéville depuis sa création.
Vendredi 13 Avril 1962, toutes les affiches du film créées par Raymond Savignac sont dévoilées, et toutes les salles du cinéma en France le projettent enfin à partir du Mercredi 18.
Les Français tombent sous le charme du Petit Gibus joué par Martin Lartigue.
Le résultat se révèle un grand succès auprès du public, près de dix millions d'entrées, et le film se classe en seconde place après "Le Jour le Plus Long".
Il est très vite récompensé par le Prix Jean Vigo et la Victoire du Cinéma Français dans la même année.
Yves Robert n'est pas crédité pour sa participation au scénario.
Martin Lartigue n'est pas crédité au générique pour son rôle du Petit Gibus.
Le co-scénariste François Boyer apparaît à l'écran dans le rôle du curé.
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