Voir la fiche complète du film : Belphégor: Le Fantôme du Louvre (Jean-Paul Salomé - 2001)

Belphégor : Le fantôme du Louvre

Un film fantastique français qui, malgré la présence de Marceau et de Diefenthal, ne provoque rien d'autre que l'ennui. Dommage...
Publié le 1 Janvier 2008 par JulienVoir la fiche de Belphégor: Le Fantôme du Louvre
4
Momie Fantôme

Paris, de nos jours. Une momie aux pouvoirs maléfiques donne naissance à un fantôme nommé Belphégor, dieu des Ammonites. Celui-ci, à la nuit tombée, hante le musée du Louvre, dont la Pyramide de Peï est devenue le symbole universel. Tour à tour effrayant ou humain, ce fantôme a toutes les audaces et semble invincible. Un gardien est retrouvé mort aux pieds de sa statue. Martin (Frédéric Diefenthal), un électricien, va s’intéresser à l’affaire et faire la connaissance de la troublante Lisa (Sophie Marceau). Mais il est bientôt harcelé par des lettres signées de la main du fantôme...

En 1927, Henri Desfontaines mettait en scène pour la première fois Belphégor dans le film au titre éponyme. A l’origine, il y a l’œuvre d'Arthur Bernède (1871 – 1937), un auteur populaire, qui fut tour à tour chanteur d'opéra, librettiste, journaliste, dramaturge, romancier et scénariste. Un feuilleton français vit le jour en mars 1965, signé Claude Barma. Enfin, en 2001, Jean-Paul Salomé (Les Braqueuses, Restons Groupés) s’attaque à une nouvelle adaptation pour le cinéma. Une idée intéressante mais au rendu assez mitigé.

 

 

Le film propose de belles images et des décors (Le Louvre principalement, mais aussi la ville de Paris) remarquables. Mais la réalisation, beaucoup trop « hasardeuse » et à la limite du téléfilm, ne met pas assez en valeur ces décors. De même, le réalisateur hésite de manière incongrue entre le fantastique pur, la comédie (signalons au passage les prestations honnêtes de Michel Serrault, de Jean-François Balmer et de Frédéric Diefenthal) et l’action. A trop vouloir mêler les genres, le réalisateur provoque inévitablement la lassitude du spectateur qui ne sait pas trop sur quel pied danser. Toujours dans le même esprit, le scénario est beaucoup trop prévisible. Le spectateur en arrive presque à devancer les acteurs, ce qui est assez regrettable. Aucun véritable suspense, aucune émotion, aucune magie, aucun lyrisme, de nombreux temps morts et des effets numériques peu convaincants : tous ces éléments combinés tirent inévitablement le film vers le bas.

 

 

Reste notre Sophie Marceau nationale, qui s’offre les rares bons moments d’un film qui aurait pu être de bien meilleure facture s’il avait bénéficié d’un scénario intéressant et d’un réalisateur plus compétent.

Autres critiques

Evil Toons - Qui a peur du diable?
Si l’on en croit l’accroche publicitaire autour du film, Evil Toons se situerait entre Evil Dead et Qui veut la peau de Roger Rabbit ! Dans un sens ce n’est pas totalement faux mais cela s’arrête aux idées de base de ces deux films qui sont recyclées sans pour autant parvenir à reproduire la terreur du film de Sam Raimi, ni le fun et l’exploit technique de celui de Robert Zemeckis. Quatre jeunes...
Retro Puppet Master
Comme les animaux venimeux ou dangereux, comme les clowns ou encore comme les tarés qui aiment manier la hachette, les poupées font partie intégrante du folklore phobique de tout un chacun. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le fameux Chucky soit aussi populaire chez nos amis fans de sang et de décapitations en tout genre. La poupée fait peur, car elle est une représentation de l'...
The Last Son : La Malédiction
Chez les Furlong, les hommes sont sujets à un étrange héritage qui change de génération en génération. Le grand-père devient aveugle pendant 37 minutes lorsqu'il songe au sexe. Le père dérègle les appareils mécaniques et électroniques quand le stress monte. Mais pour James, le dernier de la lignée, cette curiosité est une véritable malédiction. À chaque fois qu'il subit une violence...
The fades
Les Britanniques sont connus pour offrir des séries à contre-courant d’une production de masse efficace qui manque cruellement d’originalité. Après s’être penché à de nombreux thèmes chers au fantastique et à l’horreur, le Royaume-Uni s’attaque aux fantômes sur fond de prophéties apocalyptiques. Doté d’un pitch non dénué d’intérêt, d’une solide réputation autant auprès du public que des...
Action ou Vérité
Qui n'a jamais joué à Action ou Vérité (ou à une de ses variantes) avec ses potes lors d'une soirée de beuverie ? Pas grand monde, je pense. Pourtant, ce jeu populaire a jusqu'ici été peu utilisé dans les films d'horreur malgré un potentiel certain. Imaginez un tueur forçant ses victimes à accomplir des gages dégueulasses... j'en vois déjà qui frétillent d'impatience. C...
Belphégor: Le Fantôme du Louvre
Réalisateur:
Durée:
97 min
3.66667
Moyenne : 3.7 (39 votes)

Thématiques