Le Justicier de New York

Ce troisième opus de cette saga culte offre une nouvelle approche à l'action mené par Paul Kersey qui ici collabore avec la police, du moins dans l'ombre.

On retrouve donc Paul Kersey, toujours joué par l'excellent Charles Bronson, qui suite à un nouveau drame du fait d'actes de délinquants se retrouve encore dans une quête de vengeance, mais cette fois épaulés par des voisins et une police dépassés par le climat de violence.

Car oui ici le danger monte d'un cran, il ne s'agit plus d'une bande isolée d'individus mais de toute un groupe qui sévit de manière coordonné dans le quartier. Leur chef est un antagoniste qui se démarque assez pour représenter une vraie menace pour Paul.

Si Paul demeure ici un fin stratège face à ce groupe, ses actes ne sont pas sans conséquences, rendant son dilemme moral d'autant plus important. Je trouve tout de même que le récit l'iconise un peu trop, là où le premier film avait une forme de nuance sur le bien fondé des actes de ce justicier, on sent qu'à partir du second film on va vers l'apologie de cette justice personnelle qui ici prend encore plus d'ampleur. Un manque de nuance donc qui donne au récit un aspect naïf.

Néanmoins, ce film profite de cette approche plus directe pour faciliter la partie action du film qui ne s'embarrasse plus de débat philosophique sur le bien fondé de cette justice prônée par Paul Kersey.

On met aussi plus en avant les failles de la police qui est dans l'incapacité de protéger ses citoyens mais qui en plus est impuissante face à cette bande. Ainsi, les actes de la police sont vu tout du long comme non productifs ou insuffisants. Cette collaboration de circonstance demeure donc crédible et donne à Paul Kersey une légitimité qu'il n'avait pas dans les autres opus.

Pour le reste, c'est un jeu de chat et souris où les deux camps vont se malmener jusqu'à la grande bataille finale. Si certaines scènes d'actions sont efficaces, on peut tout de même voire quelques maladresses de mise en scène qui peuvent faire rire.

Un assez bon film qui pousse plus loin la légitimité du justicier au point de simplifier le raisonnement abordé dans le premier film. C'est un film plus rythmé et moins sombre que ses prédécesseurs, abordant dans sa dernière partie une confrontation finale assez tendue et spectaculaire.

Troisième volet de la saga Death wish, Le justicier de New York retourne aux sources. Paul Kersey rend visite à un ancien ami dans un quartier chaud de New York. Ce dernier est retrouvé mort et Paul se trouve accusé de son assassinat. Sachant pertinemment qu’il n’y est pour rien, l’inspecteur chargé de l’affaire lui propose de nettoyer les rues de New York. En cas de refus, il restera ad vitam aeternam en prison. Il est toujours agréable de constater que le réalisateur du premier film conserve la barre dans ces nouvelles aventures du justicier. Malheureusement, il s’agit également de la dernière fois. Lorsque Paul fut contraint de quitter New York, la délinquance en a profité pour resurgir dans les rues crasseuses de la mégalopole. La malchance poursuit notre héros, mais ce troisième épisode se révèle plus décontracté que les deux précédents. Le justicier de New York possède également un côté humoristique inattendu et parfaitement intégré dans l’histoire. Paul gagne en assurance. Nonchalant, il arpente les rues de New York pour nettoyer cette vermine grouillante. Il ne fait pas dans le détail. Mitraillette, Magnum .75 et même lance-missiles ! On se lâche et le spectacle est au rendez-vous. Le réalisateur nous offre un final apocalyptique dans une émeute où se joue un grand défouloir. On dézingue à tout va. On ne se prive pas de casser de la petite frappe. Bref, un nettoyage efficace avec pour détergent une myriade d’armes et de munitions. En conclusion, Le justicier de New York est une suite moins réaliste que ses aînés, mais tout aussi jouissive. C’est avec plaisir que l’on retrouve un Charles Bronson en très grande forme.

Sans nul doute l'opus le plus jouissif de la série. Pas vraiment dans l'esprit sombre et glauque des deux précédents métrages mais plutôt dans la veine d'un gros film d'action bourrin à la Commando (en mieux). Bronson, la soixantaine baroudeuse, dégomme de la racaille à grands coups de poing, de flingue puis de lance-roquettes sur un scénario aussi benêt et simpliste qu'une comptine pour enfants de trois ans. La grande hécatombe finale est d'une violence assez hallucinante en son genre. On se croirait presque dans un John Woo ou un Peckinpah, le talent et le style en moins. Jubilatoire, on vous dit...

Dans les bas-fonds de New York transformés en zones de non-droit, des hordes de sauvageons sèment la terreur et mènent la vie dure aux paisibles et honnêtes citoyens en les insultant et en les rackettant impunément. Heureusement, Papy Bronson a décidé de passer sa retraite dans ces quartiers, aussi était-il necessaire pour lui de faire un peu de nettoyage lui-même vu que la police a trop les jetons pour le faire... Et c'est parti pour un bon moment de rigolade, car non, il ne s'agit pas de violence sèche et brute ici, mais bien d'une violence limite cartoonesque tant elle est exagérée (un peu à la Commando). Bronson démastique le loubard par paquets de 10 par les poings tout d'abord, puis rapidement par les flingues, un petit passage par des pièges faits-maison à la MacGyver (à voir pour le croire), et pour terminer au lance-roquettes s'il vous plait (envoyé par la poste !) ! Un film à visionner au second degré pour en apprécier l'infinie débilité... Du grand art.

Bronson nettoie un quartier en proie à des bandes de petites frappes qui vont apprendre à connaître le Justicier ! Un troisième opus dans lequel Bronson déroule, qui se laisse voir, même si le climat du premier film, troublant, fait définitivement place à un film d'action basique mais efficace !