Cavale Sans Issue

Un bon film de JCVD, loin d'etre le meilleur pour moi, mais au moins qui a le mérite de se démarquer de la plupart de ses films, un scénario mieux adapté et plus intéressant, des personnages un peu plus approfondis qu'a l'habitude kieran culkin et rosanna arquette magnifique, font que JCVD nous dévoile un peu plus sa palette de jeu d'acteurs, pour montrer d'autres émotions qu'on avait pas vu jussqu'à maintenant.

Le 1er film, où Jean-Claude Van Damme montre qu'il n'est peut-être pas aussi abruti que beaucoup aiment le dire. Même si Rosanna Arquette, a déclaré à la fin du tournage qu'elle ne voulait plus avoir à faire à lui... Jamais! Il a certainement dû se montrer un peu trop "Aware" sur le set... 1993 est une grande cuvée: en plein dans sa période "Grosse tête & Petit cerveau", ce sera une année faste pour lui, puisqu'après n'avoir été le héros de Rosanna Arquette qu'à l'écran, il se brouillera ensuite avec Arnold Vosloo sur "Chasse à l'homme" (Vosloo est un acteur chevronné, et Jean-Claude, jamais à cours d'idées pour amuser les copains, ne cessait de lui donner des conseils d'"acting"... Mouaaaahahahaha! Vosloo ne s'est pas privé de dire par la suite, ce qu'il pensait de l'"acting" très personnel de notre héros sans complexe). Même si maintenant il est digne d'estime, il faut avouer que ses 1ères performances prêtaient souvent à rire, toujours en grand écart entre la grimace et... le grand écart inutile dans le script, mais "pour montrer que je sais le faire", forcément risible! "Cavale sans issue" est pour moi le 1er film où Van Damme montre qu'il peut avoir une réelle sensibilité à l'écran. Ses frasques sur les tournages et dans les interviews, malheureusement feront longtemps de l'ombre à cette évidence. Dans ce film, il ne se contente pas d'être "sévèrement burné" et d'envoyer des taloches qui mettraient Mohamed Ali en orbite sur la lune, il livre une composition sensible et émouvante, à mille lieues de ses beaufferies habituelles. Sa relation avec le jeune Kieran Culkin est d'ailleurs très belle! Et s'il ne s'était pas comporté comme il le faisait à l'époque, le tout savamment saupoudré de cocaïne "aware", nul doute qu'on lui aurait proposé des rôles plus consistants, bien avant les révélations que sont "Réplicant", et surtout "In Hell" et "L'empreinte de la mort". Maintenant, les amateurs de bastons, ne vous affolez pas, vous aurez votre compte aussi...