La Malédiction de Chucky

A la différence de son prédécesseur, ce nouveau volet s'appuie sur le frisson et une atmosphère sombre qui renoue avec l'oeuvre original.
Chucky est très peu montré, ce qui permet une montée de la tension.
Le personnage de Nica est très intéressant, handicapée à vie, condamnée à vivre dans une chaise roulante, elle veut se montrer independante et forte.
Le film démarre par une tragédie et c'est une bonne introduction.
La dynamique de la famille est mise à mal tout au long du film et on peut y voir aussi une forme de critique vis à vis du clergé, le prêtre vient pour s'assurer avant tout des intérêts de son institution, la soeur et le beau frère de Nica sont à couteaux tirés, la baby sitter est un prétexte à une tension supplémentaire, la nièce se retrouve prit dans le conflit de ses parents et s'isole de plus en plus, devenant une proie facile pour Chucky. Le conflit le plus important est celui de Nica avec sa soeur, celle-ci n'hésitant pas à pointer ses faiblesses pour vendre la maison et la placer dans une institution. On a ici une satyre du deuil ou pointe les intérêts matériels au détriment d'une entraide naturelle dans l'épreuve.
Ce film est avant tout un huit clos et le fait que la majorité de l'histoire se déroule de nuit renforce l'isolement des personnages.
Chucky apparaît ici comme plus sadique qu'à l'ordinaire, ses répliques font mouche et ses meurtres sont plus violents.
Les apparitions surprises de Tiffany et Andy sont une vrai plus, bien que je regrette personnellement qu'ils n'ont pas droit à plus de temps d'écran, en particulier Andy qui n'apparaît qu'en scène post générique.
La fin de l'histoire apparaît comme plus sombre qu'à l'ordinaire, on voit une réelle volonté de se détourner des volets précédents pour aller vers plus de noirceur.
Ce film est bon, pas le meilleur mais il se situe quand même bien haut dans la saga et les amateurs du tout premier Chucky seront satisfait de cet opus qui reprend certains des codes qui en ont fait le succès.

Je suis un fan de Chucky et j’étais curieux de connaitre le résultat de ce volet avec des images remis au gout du jour. Respectant le style et les codes de slasher en poupée, le film a déjà fait le plus dur en matière d’exigence. Mais y a-t-il plus ?

Chucky se retrouvera de nouveau au sein d’une famille mais celle-ci n’est pas n’importe laquelle mais on le saura que plus tard. Après la légère scène d’introduction, j’ai été très surpris par la bande son du générique de début (qui est aussi celle de fin), très horrifique (rappelant les ambiances des épisodes de Chair de Poule).
Après le générique, le film se mettra vite en place et on verra assez rapidement Chucky bougé. Il ne fera pas grand-chose mais suffira à nous mettre l’eau à la bouche pour la suite et à mettre une mini ambiance sympathique.
Quand cette poupée tueuse décidera à parler pour la première fois, c’est le grand kiff : une scène qui donne froid dans le dos (le regard de Chucky éclairé par la lampe de poche) et l’amusement d’entendre de nouveau ce tueur toujours aussi sec dans ses dialogues. Le réveil meurtrier de la poupée de sang est enfin là. Tout au long du film, j’ai apprécié ses petites apparitions ou son petit jeu de déplacement pour effrayer ses victimes. Concernant ses meurtres, c’est du pur Chucky : c’est simple mais efficace car c’est toujours aussi sadique (violent et toujours à s’amuser de ses victimes ou de ses meurtres). C’est vrai que ce rire machiavélique quand il est en train de préparer un sale coup fait partie de lui et m’amusera toujours. On pourra regretter le nombre de meurtres très faible mais une légère touche de gore sera la bienvenue pour compenser un peu ça. Chucky sera toujours aussi appréciable dans ses dialogues bien crus (le « ta gu… co… » à la petite fillette m’a tué) et d’humour noir.
L’image de synthèse rend assez bien sur Chucky avec cicatrices tout en respectant parfaitement son look et son allure.
Vers la fin, on découvrira l’identité de la famille (par rapport à Chucky) avec un flashback et mettra en lien avec le premier film Chucky.
Cependant, les deux scènes finales (l’une avant le générique de fin et l’autre après) sont étranges et ne correspondent pas à mon gout.

Ce nouvel opus est donc une bonne réussite en respectant le style de Chucky. Le film n’a pas un contenu exceptionnel en étant horrifiquement objectif car ça manque de meurtres et d’angoisse. Le film n’a de contenu que sur les qualités et les codes de Chucky. Ce petit tueur peut parfois donner un peu froid dans le dos et être en même temps amusant. Ses meurtres sont simples mais efficaces et violents. Il se montre sadique et préserve son côté cru ainsi que son humour noir. Un film pour le fan club de la poupée de sang seulement.

Moi j'ai bien apprécié ce come-back de la plus célèbre poupée tueuse,après deux opus rocambolesques(mais vraiment sympas) au possible,cette nouvelle mouture repart sur des bases plus classiques.

On retrouve donc un chucky moins démonstratif et bavard mais pas moins dangereux.
L'ensemble n'est pas très gore,aussi cet opus mais plus l'accent sur le suspens et les effets de surprise parfois bien efficaces.
Bien aidé par une image léchée fait de jeux d'ombres et lumières ainsi qu'une ambiance orageuse très 80's qui ravira les puristes du genre.

L'humour noir est également de la partie mais utilisé à petites doses contrairement aux épisodes précédents.
Si finalement l'intrigue n'est guère surprenante,elle réservera dans sa conclusion quelques petits clins d’œil savoureux.

Curse of Chucky n'est sûrement pas un sommet du genre mais le bouder uniquement parce que certaines personnes ne l'ont pas trouvé terrible serait une erreur.
Pas mal pour moi.

Alors avant tout après avoir vu tous les Chucky, je dois dire que j’aurais honte de mourir face à une poupée, ce serait dégradant et honteux personnellement : ci-git syfer mort à cause d’une poupée... Sic, ça le fait pas. Pour en revenir au film, il est, comment dire, risible comme tous les chucky mais là le niveau d’absurdité est vraiment grand . Les personnages sont encore plus fades que précédemment, les meurtres ne sont pas du tout funs ou gores, ils sont juste là. En terme de méchanceté chucky devrait acheter peut-être un bouquin sur la tuerie pour les nuls parce que là, ça devient ennuyeux. Le rythme du film est morne, lourd, pénible et le duel entre chucky et le héros des précèdents métrages avait plus de punch.

En faites ce film n’est pas fait pour les cinéphiles qui s’attendent à du fun. Ce retour de la célèbre poupée tueuse est digne d’un épisode de chair de poule avec un peu plus de scènes gores, c’est tout. Pour le reste, il y a beaucoup mieux à voir pour passer le temps.