Desperado

Desperado, c’est El Mariachi avec les moyens nécessaires pour en faire un putain de grand film ! C’est aussi la meilleure illustration de l’univers et du savoir-faire de Robert Rodriguez.

Je disais dans ma critique d’El Mariachi que Desperado lui était ce qu’Evil Dead 2 est à Evil Dead : une vrai-fausse suite et une sorte de remake. Le point commun le plus important, c’est que le second film va plus loin que l’original pour notre plus grand plaisir. Dans cette nouvelle aventure, Rodriguez peut y aller à fond : sang à volonté ! Open-bar pour le bordel ! Et de la putain de bonne musique locale avec ça !

Autrement dit, sans avoir à se casser la tête pour le scénario, le réalisateur met toute son énergie pour rendre son film ultra-dynamique et ultra-soigné. Ce mec a un talent incroyable et il le prouve à grands coups de feu et d’accords de guitare ! En plus, sa grande famille de potes lui file un coup de main. On retrouve un Quentin Tarantino drôle à en pisser partout, toutes les vielles gueules de mexicains qui continuent aujourd’hui à le suivre (Danny Trejo, Cheech Marin, etc.), Steve Buscemi (il est partout celui-là…) et la magnifique Salma Hayek. What Else ? Un peu plus de soleil et une bonne tequila ?

En quelques mots, Desperado c’est LE putain de bon film d’action à la mexicaine. Chaque coup de feu se vit comme une éjaculation !

Un film d’action comme il se doit, avec de l’action à gogo, un scénario basique, et un héros presque invincible, bref un très bon film dans son genre.

Ah le Mexique !, avec ses mariachis coiffé de grands chapeaux, ornés de grandes moustaches,leur vêtements colorés..... et leurs énormes revolvers pendu à leurs ceinturons, bourrés de cartouches. C'est sur ce film nous donne une impression de western version latine une sorte de tragédie ou 2 mecs se retrouvent l'un face à l'autre, et l'un d'entre eux dois mourir. mais le réalisateur a voulu faire plus qu'une sorte de John Woo façon tortillas et tequila. Pourtant on ne peu qu'en visionnant ce film émettre des critiques sur l'absence de scénarios, même si le film est une réunion d'acteurs charismatiques et de "gueules" bien connu du grand public. Je pense particulièrement à Steve busceni, qui est toujours très à l'aise dans ses rôles de petites frappes, ou encore le très crédible (trop) Danny Trejo dans son rôle d'"hombre", alors c'est sur que tout cela, et les scènes de fusillades ou notre ami Antonio Banderas nous fait des démonstrations de ses talents de pistolero, sont des aspects très plaisant du film, jouissif même je dirais. Mais, on a vite fait le tour du film, bien que le final sort plutôt de l'ordinaire.

A croire que nous regardons toujours les mêmes films... Par pitié Goodmad, argument plus !!!! C'est tellement plus amusant et constructif que quelques lignes qui ne veulent pas dire grand chose...

Dans le genre "gunfights" à rallonge, DESPERADO est un model du genre. N'ont pas qu'il soit inoubliable mais il possède assez de trouvailles visuelles pour passer un agréable moment. Ce qui est déja pas mal. Secondo, c'est une sacré maîtrise technique que nous offre Robert Rodriguez ! Même si des scènes d'actions ne font pas un film, le réalisateur s'en moque et relève le défi. Au détriment il est vrai de la direction d'acteur. Les comédiens font un peu ce qu’ils veulent... Antonio Banderas est assez bon (10/10 pour la scène d'introduction) et Salma Hayek remplie son contrat, plus érotique que dramatique (Non mais vous avez vu ? Quelle paire de seins !). Comme du dernier film de Sophie Marceau, on se fout pas mal des seconds rôles qui meurent un peu partout. Ce qui compte, c’est comment ils meurent ! Là ou les « gunfights » son foutrement bien foutus, la violence n’en est pas moins impressionnante et très « rouge » ! Je me souviendrais toujours de la stupéfaction que j’ai pu avoir dans ma jeunesse lorsque je regardais ce film…Nostalgie… Mais je me rends compte aujourd’hui d’une chose : mise à part les incroyables scènes d’action, les belles gerbes de sang et la plastique de Salma Hayek et bien le film est quand même trop fade pour réellement faire partie des perles du genre. Malgré tout, DESPERADO fut l’étincelle à tous ceux qui ont voulus copié le style du réalisateur. Autant au niveau de l'image et de la façon de filmer que dans la musique (excellente bande-son que je ne cesse pas d'écouter). Un style fun et décérébré comme on en voit peu. Et même si le film reste imparfait, il est certainement meilleur que DESPERADO 2 : IL ETAIT UNE FOIS AU Mexique. C’est vrai quoi ! Eva Mendes montre que dal !