Noroi: The Curse

6.5
Noroi: The Curse

Critiques spectateurs

Réalisateur: Koji Shiraishi Avec Jin Muraki, Rio Kanno, Tomono Kuga, Maria Takagi, Angâruzu

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Portrait de Alol7 Alol7
America's Most Wanted - 505 critiques
publié le 05/04/2011 - 19:04
8
 

Une malédiction en documentaire

Noroi the Curse est un film sous forme documentaire qui est intéressant et assez angoissant à quelques passages.

Noroi est un faux documentaire satisfaisant donnant une approche très réaliste. L’œuvre dure près de 2h et pose de manière intelligente et cohérente tous les documents présentés même si dans l’ensemble j’aurais aimé voir un peu plus de punch. L’histoire est intéressante et de la mettre sous forme de documentaire renforce la curiosité du spectateur.

Le film comporte quelques scènes assez angoissantes et choques dont parmi celles-ci certaines qui font légèrement penser au Projet Blair Witch, et une autre à Paranormal Activity. Les scènes marquantes sont montrées plusieurs fois dans le film pour bien faire documentaire. Le personnage Junko Ishi est bien travaillé et donne vraiment la chaire de poule. Le dernier quart d’heure est excellent où les scènes d’horreur s’enchaînent très rapidement.

Noroi the Curse est donc un faux documentaire (faisant plus vrai que nature) qui procure curiosité et donne une petite sensation d’angoisse. A découvrir pour les fans de phénomènes paranormaux.

Portrait de Dexter Dexter
Serial Killer - 475 critiques
publié le 05/08/2010 - 13:58
10
 

Les traditions ne meurt jamais

Soyons clair, Noroi : The Curse est avant tout un film d'enquête paranormal journalistique et rien d'autre et, bien entendu le film apportera son lot de frissons, mais ne vous attendez pas à flipper à chaque minute non plus.

Le film tient à nous raconter une histoire de malédiction, de tradition folklorique mais par le biais de plusieurs protagonistes qui n'auront qu'un lien entre eux, leurs rencontre avec l'investigateur du film le professeur Kobayashi.

Nous passerons par une actrice susceptible d'être possédée à n'importe quel moment, une petite fille médium et, un médium complètement illuminé.

Sans contexte Noroi devient au fil de son avancée un film gagnant en puissance et intelligence, car au début nous seront témoins de choses et d'autres qui à première vue nous seront anodines mais deviendront, une fois assemblée au fil de la progression, une unique et sacrée pièce maîtresse dans l'histoire, nous faisant penser ainsi à la fin, que dans le domaine de la maîtrise manichéen le real Kôji Shiraishi n'a vraiment rien à apprendre de qui que ce soit.

Les acteurs en tout cas sont tellement bien, qu'il nous arrivera pendant le film d'avoir la sensation de regardé un véritable reportage, mais je répète même si Noroi est sous l'influence de Blair Witch, il ne jouera pas exclusivement la carte de la peur, Noroi avant tout veux nous raconter une histoire (et quel histoire) et la raconte d'une très grande manière.

Le seul gros bémol (m'empêchant de mettre la note de 10) vient malheureusement de la musique, non pas quelle se mari mal aux images, mais vu l'intelligence du film avoir pomper le thème principal d'Ennio Morricone pour The Thing était-ce vraiment nécessaire ?

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 19/02/2010 - 12:35
10
 

The Kagutaba project

Un spécialiste des émissions spécialisées dans le paranormal, Monsieur Kobayashi disparaît subitement. Peu de temps après, on découvre une cassette vidéo retraçant ses dernières investigations. L’histoire débute sur une introduction nous prévenant que le film subséquent est un montage des dernières recherches de ce journaliste du surnaturel. C’est donc caméra sur l’épaule que nous suivons avec attention ces courtes histoires monter maladroitement sur une cassette VHS bon marché. Le concept n’est pas nouveau, mais il a le mérite de poser d’emblée une ambiance étrange et inquiétante. A l’instar des courts-métrages de Jean-Teddy Filippe (13 au total) intitulés Les documents interdits, les premières minutes alignent des histoires simples et efficaces sans le moindre souci d’harmonisation. La première partie ressemble davantage à une émission de télé-réalité nippone avec ses couleurs flashy et les cris de stupeur allant de pair. On pourrait craindre le pire. Le second degré étant de mise et la véracité des propos à mettre en doute. Toutefois, il s’agit purement d’un procédé visant à endormir notre vigilance. Après une petite demi-heure, le film tend à se diriger vers le journalisme d’investigation et tout le sérieux indispensable à ce changement de cap. On pense immédiatement au Projet Blair Witch. Soit-dit en passant, les références sont nombreuses à celui-ci et le cinéaste se permet un gros clin d’œil à son homologue. Une image tremblante et une volonté évidente de semer le trouble dans l’esprit du spectateur grâce à un amateurisme volontaire et saisissant. Peu à peu, on tente de cerner les détails de chaque séquence. Espérant y trouver un élément sortant de l’ordinaire. Cet exercice s’avère payant dans certains cas. De par notre implication découle la crédibilité de la suite des évènements. Petit à petit, les rites shinto prennent une part importante dans le récit. Les petites histoires du départ prennent alors un tout autre sens et l’on en saisit toute la portée. Une atmosphère glaciale imprègne indéniablement Noroi. On se surprend à frissonner à certains moments, nous rappelant une certaine nostalgie lors de la découverte des premiers films fantastiques asiatiques. Si l’on devrait définir Noroi en une phrase, il serait le mariage quasi-parfait entre Le projet Blair Witch et The ring. Le film de Kôji Shiraishi est édifiant à plus d’un titre.
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