Ghosts of Mars

Encore une perle du fameux John Carpenter...

j'ai mis le temps pour poster une critique car ce film s'apprecie comme du bon vin, faut le laisser reposer dans son esprit, le gouter, l'apprecier, le regouter et enfin conclure que c'est un bon cru.

Pourquoi ? tout simplement parce que c'est génial !

Une distribution faisant la jonction entre les générations d'acteurs avec Pam Grier et Jason Statham.

Une musique clairement métal en contradiction avec un heros representant le gangsta Rap (Ice Cube qui a été un membre fondateur de Nigga With Attitude).

Une histoire mélant western et science-fiction... rien à dire un travail d'artiste. ce qui est encore plus génial c'est qu'il y a du fond (la colonisation, les drogues salvatrices, la matriarchie...).

John Carpenter assume totalement les décors cartons-Pates, les dérives SM des costumes en Mode Kiss et les stéreotypes du genre Blondasse aux gros Nibards accompagné de Bourrins testosteronés... vraiment je suis toujours aussi emerveillé de voir un film aussi prenant notamment en multipliant les narrations et les points de vue.

Conclusion : C'est bon, c'est Jouissif, c'est John Carpenter !

Bonus Time : La dernière Scène !

Je l'avais au cinema a l'epoque je l'avais trouvé nul ,il y'a du sang des bras coupés.Il n'est pas desagreables a regarder mais j'ai quand meme trouvé ce films faible et en manque d'idées.

Un film de S-F qui se laisse regarder mais qui ne vous fera en aucun cas réfléchir. Tout est dans le visuel et l'action. Le scénario est réduit au strict minimum, Carpenter ne s'attarde absolument pas à développer l'histoire ou les personnages, seul l'action et les combats sont mis en avant et en cela c'est réussit et très divertissant. Mais je trouve ça vraiment dommage que le tout ne soit pas un peu plus approfondi car il y avait de quoi faire un film un plus intéressant sur ces esprits qui prennent possession des corps humains. Les acteurs eux aussi en font le minimum et on peut pas dire qu'ils font des prouesses, Jason Statham à l'air de s'en foutre royalement et les autres aussi. Finalement seul l'actions, les décors et la bande son nerveuse donne de l'intérêt à se film qui se laisse suivre jusqu'au bout s'en trop d'ennui mais qui est loin d'être le exceptionnel.

Gracieusement invité par Papa Jupiter à donner mon avis sur Ghost of Mars, après que mon argumentaire sur Doom lui a donné un solide urticaire, je m’exécute donc avec un plaisir tout relatif. Car effectivement le film de Carpenter n’est pas ce que l’on pouvait attendre d’un si grand maître. Las, son histoire de fantômes, sorte de Marilyn Manson d’opérette, associé à un casting épouvantable, l’imbuvable Ice Cube en tête de gondole, tuent dans l’œuf tout espoir de voir le grand John nous pondre un nouveau chef d’œuvre. Associé à un scénario qui tient sur une feuille de papier à rouler et des décors en carton pâte réutilisés à l’infini, on se rend vite compte qu’il s’agit plus d’un gros Z qu’autre chose. Ouf ! Mon honneur est sauf ! Papa Jupiter peut arrêter de gratter son irruption de boutons grâce à ses lignes ! Enfin, je cesse d’avoir des avis « grotesques » pour retrouver le chemin dicté par Papa, préférer l’immonde Doom au raté Ghost of Mars ! Hélas, les démangeaisons risquent de bien vite lui reprendre. Car un monde sépare ses deux métrages : celui des intentions ! En effet, celles de Doom étaient claires : se faire un maximum de thunes sur le dos d’un franchise de jeu vidéo célèbre en tournant un film calibré en projection test devant un public de texans élevés au T.bones. Et voilà devant nos yeux ébahis un produit aussi pasteurisé qu’un fromage nature à tartiner. Alors que Carpenter, lui, aussi has been qu’il soit, se trouve de l’autre coté de la rive. Il a des messages à faire passer par le biais du langage cinématographique, de vraies héroïnes à mettre en avant, un nihilisme toujours aussi extrême à défendre. Alors même si cette envie se traduit dans des répliques bourrines perdues au cœur de dialogues épouvantables, ces intentions rendent Ghost of Mars hautement plus estimable que l’insipide Doom. « Si je meurt, lâche Ice Cube, ce sera en me battant, pas en fuyant » comme pour faire écho à la lutte que mène encore John Carpenter contre le système, comme la volonté de ne pas sombrer dans une certaine forme de stérilisation cinématographique du cinéma de genre, dont Doom est l’un des parfait rejeton. Cinéaste résistant, il signe ici une vraie merde, mais une merde qui à du goût et une odeur. Ce qui, peut-être, peu déchaîner des démangeaisons chez le spectateur trop nourrit aux films inoffensifs de producteurs qui voudraient se faire passer pour des amoureux du genre, mais qui en fait ne sont que d’affligeants hommes d'affaires.

J'ajoute mon grain de sel en disant encore mieux : on devrait faire un film avec les couilles d'un DOOM et le talent de réalisation d'un GHOSTS OF MARS :) Imaginez un peu quel film cela donnerai !!!!! Alors, d'accord avec moi ? lol