Noyade Interdite

Là où les petits Français (petite dédicace à Kermitt, il comprendra !!!) sont excellents, c'est bien dans la création de ce genre de petits films policiers noirs aux accents humoristiques saccadés et caustiques ! Noyade interdite n'y fait pas défaut ! Sorti d'un livre passable mais pas vraiment prenant, le réalisateur s'enfonce dans un duo de tête absolument improbable ou Noiret et Marchand (tiens Ripoux contre Ripoux !) nous donnent des crises d'urticaire à force de se bouffer le mou d'un bout à l'autre du film ... une belle petite réussite en soi ...

Tout d'abord, il convient d'avouer que si le scénario est basique et même un peu plat, il est agréablement relevé par une fourchette de personnages grotesques et farfelus prenant souvent l'imagniation pour la vraie vie et vice-versa ... Les morts se suivent avec un certain amusement jusqu'au final parfaitement orchestré !

L'image est belle caillouteuse, voire nauséeuse par instants, la ville est terriblement froide et insensible, les côtes claires mais terriblement tristes ... une très belle réussite et une station balnéaire qui mérite franchement d'être découverte !

Les acteurs et actrices ... comment dire ??? Tout d'abord, les deux fortes gueules : Noiret, l'immense Noiret, le sublime Noiret, l'inoubliable interpréte du Vieux Fusil, le magistral policier des Ripoux ... encore une fois ... une réussite d'interprétation caustique, mythique et cynique ... Marchand, pareil à lui même en fouille-merde ordurier parfaitement à l'aise dans des seconds rôles de petits merdeux, en met plein la vue au spectateur ... et puis ... il y a les femmes, des vraies pas des connes greluches retravaillées artificiellement ... de vraies pouliches aux jambes longues et chaudes, aux seins fermes et volontaires, aux vul*** oups, s'cuze, je m'égare ... on se fout complètement qu'elles surjouent ou qu'elles soujouent ... parce que l'écran n'en peut plus ... d'ailleurs pour paraphraser Laurent Gerrat ... je rends l'antenne avant qu'on n'envoie la gelée royale !