La Maison des 1000 morts

L'histoire reprend le grand thème de "Massacre à la tronçonneuse". Une famille de déjantés sans morale, que rien n'arrête. Ca envoi et la réalisation est très inspirée.
Le premier Rob Zombie et pourtant déjà pas grand chose à envier à la "concurrence". Le style est déjà là dans l'esthétique et le son, à l'image du rocker. Il fera de mieux en mieux par la suite avec Devil's Reject et les remakes d'Halloween... pourtant cette Maison des 1000 morts tiens déjà sacrément bien la route. A voir !

Premier film de Rob Zombie qui tient la route et qui évoque bien la personnalité de sa musique. "House of 1000 corpses" est un film montrant la vie d'une famille pas ordinaire qui se prête à des jeux malsains. Vu comme ça ça fait tout de suite penser à " massacre à la tronçonneuse" mais le style de cette famille est unique et chaque membre son style à lui et le film ne veut pas se centrer sur un protagoniste en particulier.Le jeu d'acteur est de bonne qualité,et certains personnages nous font bien marrer.L'histoire est très spéciale mais rappelle toujours un fameux "massacre à la tronçonneuse" de part le procédé que la famille utilise pour "attraper" ses proies.On entre facilement dans l'atmosphère et je n'ai retenu qu'une seule incohérence qui est minime : le fait que comme le dit Splauding (désolé pour l'orthographe) cela fait longtemps que des visiteurs ne sont pas passé mais comment ce fait-il alors que "l'entreprise" familiale aie les moyens pour se faire de la pub à la télé? Car oui on rentre bien dans une bonne petite visite dans un manoir hantée d'attraction bien sur ,qui est assez paumé. La femme de Rob toujours présente dans ses films assure bien ici et détient un personnage dans l'histoire qui nous fait fantasmer et qui nous dégoûte à la fois avec ses jeux "sexuels" avec des squelettes "par exemple". Un point fort du film est qu'au moment où on assiste à une histoire racontée par un personnage ou juste des moments qui montre la famille plus en détail,on a droit à des sorte de passages vidéos comme filmés avec un caméra de basse qualité et qui crée un côté insane toujours faisant penser au film de Hooper et a ses suites.Un bon film donc qui en révolutionne rien mais qui nous fait passer un très bon moment.8/10.

Rob Zombie, musicien méconnu en France pour tout non amateur de métal ou de Hard rock, se met au cinéma et son premier métrage ne sort en France qu'en DVD et avec trois ans de retard. Cela ne veut pas forcément dire grand chose, mais je regarde ce film avec tout de même une réelle méfiance. Connaissant le monsieur pour ses prouesses musicales et son penchant pour l'horreur, je me dis, qu'après tout, il peut s'agir d'un film sympathique et bien gore. Alors qu'en est-il vraiment de ce métrage, bouse ou coup d'éclat? Le Zombie s'est-il aussi bien manier la caméra que la guitare et le micro?

Le scénario commence comme un slasher typique avec un groupe de jeune qui recherche une légende locale du nom de docteur Satan. malheureusement, un orage les oblige à trouver un refuge dans un baraque lugubre où habite une famille pour le moins étrange. C'est là que tout va commencer, car la famille possède un sérieux penchant pour le cannibalisme et le satanisme. Malheureusement, c'est là aussi que va commencer le bordel de ce cher Zombie. En effet, j'ai eu l'impression durant tout le métrage de voir un fourre-tout horrifique où plusieurs genres discordants se rentrent dedans.

En effet, on commence avec un slasher typique, avec la bande de jeunes débiles, la légende locale. Puis on tombe dans une ambiance lourde et sale avec le Captain Spaulding (Sid Haig) véritable clown horrifique possédant tout de même un sacré charisme et un grand talent. Par la suite, on tombe dans l'horreur pur, un peu comme dans massacre à la tronçonneuse avec une famille de fous furieux aux membres tous plus étranges les uns que les autres. Jusque là, il n'y a rien de surnaturel, un peu de consanguinité, de folie et de sang meurtrier, rien de réellement irréel. Puis survint le sous-sol avec le docteur Satan et des espèces de monstres qui oscille entre démons et créations sordides. A partir de là, j'ai eu affreusement de mal à rentrer dans le délire visuel que nous imposait Rob Zombie. Les tons rouges rappelant l'enfer avec sont lot de monstres m'ont paru de trop et franchement pas dans le ton du film. Surtout que les effets spéciaux n'étaient pas terribles.

Par contre le casting reste assez convaincant, et the devil's rejects prouvera que ce sont de véritables comédiens qui maîtrisent leurs personnages à la perfection. Sid Haig est incontournable en Captain Spaulding, tout comme la mère de famille complètement frappadingue. J'émettrai une option sur la femme de Rob Zombie Sherie Moon Zombie, qui malgré une croupe attirante, surjoue à mort et n'est pas dans un bon rôle. Malgré cela le tout reste très correct et donne au film une dimension intéressante.

Au final, la maison des 1000 morts est un film moyen, une sorte de bordel lugubre, de fourre-tout horrifique qui parfois est très bon mais parfois relativement mauvais. Il montre tout de même les prémices d'un grand réalisateur de l'horreur et le film suivant en attestera car the devil's reject est une véritable bombe!

Premier essai assez satisfaisant pour Rob Zombie, « La maison des 1000 morts » est un condensé d’humour noir, de survival, de film d’horreur et de délires cosmique aux échappées sanglantes. Parfois malhabile dans sa mise en scène, notamment dans les moyens de visualiser la démence des bourreaux parfois trop « filtrée », il n’empêche que Zombie pose les jalons de son univers avec une certaine crédibilité et réussit à nous inviter à rejoindre cette famille macabre et déjantée qui deviendra très vite les protagonistes principaux du métrage (et qui le sera plus distinctement dans le road movie « The Devil’s Rejects »). Totalement barré et assez décousu, « La maison des 1000 morts » accumule les références et combine les genres pour réussir à devenir un métrage se détachant de la masse préformatée malgré d’évidentes lacunes.

Ce qui fait toute la reussite du premier essai de Rob Zombie, c'est qu'il à reussi à allier la folie que l'on pouvait ressentir dans tous ces disques ( ceux avec White Zombie compris) et l'amour evident que semble porter le monsieur pour le genre horrifique. Ainsi on se retrouve avec un film fait pour ceux qui aime l'epouvante: des scenes gores, de la bonne musique, des jolies filles et surtout un univers et une ambiance alliénée, même si on a parfois l'impression de voir un patchwork bariolé tant le film deborde d'éléments completements barjo... Mais il en ressort surtout une conclusion: il est bien rare de voir un film aussi jouissif, dingue et rock'n'roll...