Les Diaboliques

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Evil-pimp
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 10/04/2009 - 14:45
10
 

Mon avis

Un super thriller avec Simone Signoret et Paul Meurisse (un de ses meilleures roles), Johnny Halliday fait une apparition dans le film parmi les élèves du pensionnat. Un film excellent qui emmène son suspense jusqu'au bout jusqu'au dénouement final. Une merveille.
Langanay
Serial Killer - 860 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Mon Avis

Il s'agit d'une adaption d'un roman de Boileau-Narcejac qui est intéressante, même si je trouve que le film aurait pu être réduit d'1/4 d'heure sans que ca lui nuise. La partie sur le meutre est glacante à souahit, mais après le suspens monte graduellement un petit peu trop lentement pour moi. Ca repart quand un inspecteur de police vient se mêler à l'histoire.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Ça, c'est du thriller !

Deux ans après un puissant Le Salaire de la Peur, Henri-Georges Clouzot s'attaquait au thriller psychologique en réalisant Les Diaboliques, une œuvre noire et vénéneuse, au climat morbide et à l'interprétation magistrale, qui demeure probablement son film somme. Il semble tout d'abord nécessaire de rendre à César ce qui est à César en précisant que Les Diaboliques se veut l'adaptation d'un roman plutôt méconnu né de la plume d'un duo d'écrivains formé par Pierre Boileau et Thomas Narcejac. L'histoire décrit le sinistre stratagème d'une épouse et d'une maîtresse ne supportant plus la goujaterie d'un même homme; elles s'associent afin de l'assassiner après avoir longuement mijoté leur morbide dessein. Clouzot s'applique à transcender ce concept scénaristique - à l'époque relativement original pour le cinéma - par son art du suspense, inscrivant comme à l'accoutumée ce dernier dans un cadre environnemental réaliste.

Distillant le malaise et l'inquiétude, Les Diaboliques dépasse le stade du thriller hitchcockien auquel il pouvait visiblement s'apparenter au départ; il confine à l'épouvante de par le minimalisme austère de son intrigue et surtout l'effrayante paranoïa imprégnant le personnage de Véra Clouzot, qui livre ici une prestation d'épouse fragile et dépressive remarquable de jusqu'au-boutisme. Déterminée et peu scrupuleuse, le rôle de maîtresse joué par Simone Sigoret impose un réel contraste caractériel face à celui de Véra Clouzot, ce qui donnera forcément lieu à des mésententes, de plus en plus considérables au fil du récit. Les Diaboliques joue par ailleurs sur l'économie d'effets afin de focaliser son traitement sur le viscéral. De toute manière, le script ne prêtait pas à l'apparition de loups-garous ou autres monstres fantastiques tout droit issus d'une production de la Hammer !

La réalisation d'Henri-Georges Clouzot force le respect par sa rigueur et son exactitude. À mi-chemin entre l'académisme glacial du cinéma français et la sophistication visuelle des films de genre américains, l'esthétique sert à merveille cette intrigue aux petits oignons, qui, avec son canevas que l'on penserait inhérent à un simple thriller, va pourtant se révéler assurément surprenante lors d'un phénoménal renversement de situation en guise de dénouement. Un genre de procédé fictionnel qui fera des générations plus tard en grande partie la gloire d'œuvres telles que Fight Club, Le Sixième Sens ou encore Haute Tension, quoiqu'ici, le scénario conserve des proportions vraisemblables d'un point de vue de narration externe. Les Diaboliques ne tiendrait par conséquent guère aussi bien la route s'il ne bénéficiait pas de cette admirable solidité dans le travail d'écriture, le fait de reproduire à l'écran le synopsis du roman de Boilau et Narcejac étant bien évidemment loin de suffire.

Les Diaboliques ne semble en rien avoir perdu de son prodigieux impact avec le temps. Suspense psychologique majeur, instigateur, par son final des plus astucieux, de nombreux films à sensations qui pullulent aujourd'hui dans le septième art depuis un certain temps, magistralement mis en scène, scénarisé et interprété, ce classique indémodable n'est guère prêt à égarer sa place au panthéon du cinéma de genre hexagonal. Un monument.

Portrait de GORE MANIAC GORE MANIAC
Serial Killer - 797 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Lugubre à souhait !

Ce film de Clouzot est l'illustre prédécesseur des thrillers d'aujourd'hui. Le trio de comédiens est épatant de cruauté et de ruse dans ce suspense à fleur de peau tenu de main de maître par Clouzot. Entre une Signoret aussi perfide que calme et Vera Clouzot fragile et douce, le jeu du chat et de la souris fera bien des victimes. Meilleur que le remake américain, avec Adjani et Sharon Stone, pourtant intéressant...
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