Critiques spectateurs de Jason71

28 Jours plus Tard

Innovateur. C'est tout simplement le mot qui résume à lui seul ce film. Réalisé par Danny Boyle, à qui l'on doit le très prenant Slumdog Millionnaire, ce film de morts vivants change à lui seul tous les codes du genre.

Dès les premières minutes, on apprend que le virus se transmet par la salive ou par simple contact avec un infecté. OK, ça on le savait déjà. Mais jamais auparavant le virus "zombificateur" n'avait été d'origine animale. Et jamais il n'avait été aussi puissant. Comparer le Virus-T à cette chose, ce n'est pas possible. D'un côté, on a un virus qui transforment les gens en robots lents et mous, amateurs de chair fraîche et doté d'une intelligence avoisinant le vide intersidéral, et de l'autre, une maladie vicieuse, qui transforme les gens en des sortes de hooligans, des énergumènes, rapides et incontrôlables. Le temps de transformation d'un humain en zombie passe de quelques heures (Resident Evil ainsi que la majorité des films de ce genre) à dix secondes, ce qui pousse le film à 100 à l'heure.

Pour ce qui est des acteurs, Cilian Murphy sort du lot. On a pu le voir dans la trilogie Batman de Nolan, dans le rôle du docteur Krane. Là, il joue un jeune homme perdu, qui se réveille en plein milieu d'un hôpital. On le voit tantôt faible, errant, tantôt aussi violent qu'un ninja, véritable badass dans les dernières minutes du film. Ce décalage de personnalité reflète bien le film. A la fois on peut penser que l'espoir peut renaître dans un monde désolé par la maladie zombifique (la solidarité présente entre les gens) ou bien en voyant les réactions de chaque personnage face à la crise (les militaires pédophiles ??? Waow) on peut croire que non. La BO du film donne une atmosphère lente, oppressante et sinistre. Mais au final, si vous voyez ce film et si les autres avis ne vous on pas effrayés, vous comprendrez qu'il y a de l'espoir même dans les films de zombies !

Publié le 22 Janvier 2013

Détour Mortel 5: Les Liens du Sang

Détour Mortel. Une franchise qui ne fait que de s'accroitre plus les années passent. Là, on arrive au cinquième opus. Si on lit les derniers commentaires postés sur ce film, tout laisse à croire que la franchise s’essouffle et que nos bons vieux "déformés" devraient prendre leurs retraites. Mais ce n'est pas du tout mon avis...

Étant un fan de cette série, je ne pouvais qu'être intéressé par ce nouveau volet, qui possède en lui une certaine particularité : c'est le seul épisode à se passer dans une ville. Une nouveauté qui fait le charme de ce cinquième volet. On y retrouve donc les recettes indispensables pour faire un bon détour mortel : des jeunes perdus, typiques, des scènes pour se rincer l’œil, Three Finger (les fans comprendront) et du gore. En parlant de ça, cette fois-ci on entre dans la démesure. Entrailles qui sortent, passage à tabac par une tondeuse à gazon, combustion, etc... Bref, on en a plein les yeux. Quand on s'intéresse ensuite à l'histoire, on remarque que celle-ci est vraiment bien détaillée. On est absorbé par cette lutte entre les gentils écervelés et complètement débiles (c'est le cas de le dire quand on voit le film) face aux méchants "déformés", qui eux, mis à part leur physique totalement bizarre, ne sont vraiment pas dénués d’intelligence. Quand on y pense, les scénaristes ont trouvés le moyen de paralyser une ville entière et leurs côtés sadiques s'exprime de part les exécutions des victimes, qui sont vraiment, mais alors vraiment sadiques. Et ça fait vraiment froid dans le dos. Mention spéciale à la scène du terrain de foot, qui restera dans les annales du gore.

Donc en conclusion, cet opus s'en sort avec les honneurs, malgré quelques ingrédients de la série que l'on recycle encore et encore et quelques incohérences au niveau de la franchise (origine des "déformés").

Publié le 21 Janvier 2013

La Maison au Bout de la Rue

Quelle déception ! Un film qui pourtant se présentait bien au départ. Belle affiche, acteurs assez connus, avec en tête de liste Jennifer Lawrence (Hunger Games, X-Men le commencement...). Mais le problème, c'est le film en lui-même. Tout d'abord, aux premières minutes de films, on pense avoir à faire à un thriller horrifique plutôt classique, un truc sympathique du genre Halloween, saupoudré de quelques pincettes d'Amytiville. Les événements s'enchaînent de façon totalement classique (la jeune fille et sa mère qui emménagent dans un coin paumée, alors qu'elles venaient de la ville, les ados caricaturaux qui se bourrent la gueule et qui sautent littéralement sur la/le premier venu) et ça en devient presque lassant.

On pense donc deviner la fin du film, et savoir qui est le méchant et qui est le gentil. Mais le problème, c'est que dès le départ les moments clés de l'intrigue sont révélés. On s'attend donc à une fin totalement prévisible. La méchante fifille impulsive du couteau de cuisine, avec ses cheveux devant la tête à la Michael Myers Style, va casser la baraque et faire une razzia d'étudiants défoncés. Et bien non ! Retournement de situation, on apprend que [SPOILER] c'est en réalité le mec qui a tué ses propres parents, et que la fifille c'est lui, enfin en somme... [FIN SPOILER] Mais alors à quoi sert le début ? On dirait que les scénaristes ont changés le scenario au dernier moment, sans penser à lier le début et la fin ! Et où est le film classique nom de dieu ? Des passages d'une telle incohérence (on nous dit que le méchant/gentil habitait chez sa grande tante sauf qu'en réalité il a tué ses parents... Ouais bah il s'est dédoublé, voilà la clé de l'intrigue ! Et l'accident en balançoire, quelle idiotie... Encore une invention vraiment affligeante. D'autant plus que la scène de fin, qui semble avoir été ajoutée au dernier moment et qui a pour but d'expliquer l'intrigue entière en quelques secondes, est brouillonne et peu claire. On a beau retourner le film dans tous les sens, on n'y trouve ni queue ni tête. Bref, une véritable tâche d'encre sur la filmographie de Lawrence, qui était bien partie pour faire une grande carrière avec "Hunger Games". Dommage, encore raté !

Publié le 17 Janvier 2013

Cold Prey

La trilogie des Cold Prey, venu des pays froids scandinaves est enfin ce qu'il manquait au cinéma d'horreur: le réhaussement du genre des slashers! Nous avons donc dans cette oeuvre des jeunes, embarqué dans un voyage qui au début semblait tranquile mais un imprévu arrive: l'un d'eux se casse la jambe.

Ils s'abritent donc dans un hotem paumé au milieu des montagnes de neige ("L'hotel du Diable"), et y passe la nuit. mais ils entendent des bruits étranges et réalisent qu'ils ne sont pas seuls. en effet, ils n'ont pas à faire avec n'importe quel guignol, il s'agit du Tueur au piquet (non que je lui ai donné), une brute sanguinaire qui ferai passer Jason Vohrees pour un gigolo.

Et comme vous l'avez deviné, il y a une suite à Cold Prey, donc c'est avec plaisir qu'on admire la dernière scène (précédant le générique) qui nous dit que le tueur au Piquet n'en a encore pas fini avec ces jeunes. En bref, c'est un très bon film servi par une bonne brochette d'acteurs méconnus mais qui savent se démarquer des spécialistes hollywooodiens...

Publié le 12 Juillet 2011

Piranha 3D

Avec un scénario très bateau, mais assez satisfaisant, le troisième film de cette franchise controversée a su remonter la pente. Des acteurs pas connus, des moyens assez conséquents, des réalisateurs de choix, tout est mis en oeuvre pour nous fournir un bon divertissement estivale en ces temps de grosse chaleur et de canicule.

Publié le 26 Juin 2011

Mars Attacks !

Un casting impressionnant, des effets spéciaux délirants, des aliens assez spéciaux, Mars attacks est la réponse aux films de science fiction ayant pour thème les extraterrestres. Un peu gore, mais que du bon dans l'ensemble.

Publié le 25 Juin 2011