L'Epée du Saint Graal

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1966 critiques
publié le 17/11/2008 - 19:51
6
 

Ator ou à raison?

N'ayant pas encore mis la main sur les deux précédentes séquelles (mais ça ne saurait tarder...), j'attaque cet "Ator 4", ou "Ator 3" selon Joe D'Amato qui, grand réalisateur devant l'éternel, s'est permis de faire la fine bouche devant un 3e opus non réalisé/chié par ses soins... C'est avec grand plaisir que l'on retrouve l'incompétence crasse de cet "artiste", décidément plus à l'aise dans le porno, mais sa "mise en scène" se révèle malheureusement un plus molle que le 1er opus. La faute à un scénario inégal au niveau de la profusion nanardesque et connardesque.

Mais ne vous affolez pas, ce... "film", présente quand même son quota syndical de scènes risibles et foireuses! Miles O'Keeffe, notre "héros" au charisme d'endive, n'est malheureusement plus de la partie. Dommage, il était tellement bon de rire à ses dépends! Mais le nouveau venu, le nouvel "Ator" ne démérite pas, et nous donne toute la mesure de son non-talent tout au long du métrage, en gestuelle balourde et regard boviné du plus bel effet. Très différent de notre endive préférée, ce nouveau végétal s'avère tout aussi savoureux, est parfaitement à sa place parmi les navets, il n'a pas le look "gravure de mode" de Milesounet, il ressemble plutôt à un catcheur débile (pléonasme?), mais il sait se montrer tout aussi risible avec beaucoup de conviction!

Vous l'avez compris, outre le portnawak ambiant, l'interprétation est un des points forts de cet opus. Eric Allan Kramer est pleinement conscient à quel point il est important qu'il soit ridicule pour nous divertir. Et force est d'avouer que sa concentration tout au long du film pour avoir l'air d'un con est sans faille. Chaque minute chaque seconde de son "interprétation", le moindre de ses mouvements lourdeaux, de ses regards aussi profonds que le cul d'un babouin, méritent l'Oscar!!! On peut se demander "Ator ou à raison" si D'Amato, a vraiment bien fait de nous démouler ce 4e étron en hommage au 7e art, mais qu'importe... la nanardise l'emporte, n'a aucun complexe, et ça fait du bien...

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