Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Je ne suis pas un grand fan d'Indiana Jones, je n'ai d'ailleurs même pas vu "le temple maudit", pour vous dire ! Mais je dois avouer que cette saga est une des plus divertissantes que le cinéma nous ai donné ! Grâce au talent du réalisateur et de son interprète principal, la franchise a fait rêver durant des années fans et amateurs de sensations fortes et ce même pendant les 20 années d'attente pour d'un dernier opus. Nous avons donc logiquement eu le temps d'avoir la bave aux lèvres. Une attente aussi longue, bien que de bonne augure pour la majorité, place la barre encore plus haut. Autant pour Steven Spielberg que pour le personnage d'Indiana Jones lui-même. Il n'est alors pas étonnant de voir à quel point le film déçoit. Le spectateur n'accroche pas des masses à un scénario alambiqué ne collant pas aussi fort à l'univers d'Indiana Jones que les précédents épisodes. Alors comment voulez-vous que le reste suive ? Toute expérience est bonne à prendre mais encore faut-il rendre ça crédible ! Sincèrement, qui d’entre vous a accroché à cette histoire d’être venus d’ailleurs ? L’idée est bonne mais tellement malmenée par une mise en scène excessive que cela en devient vraiment inintéressant ! Heureusement que certaines séquences relève notre intérêt ! Les scènes d'actions sont toutes alambiquées mais c'est un film d'aventure !!! Une belle explosion nucléaire et une fabuleuse poursuite en camions dans la jungle ne suffisent pas à racheter des séquences auxquelles, pour la plupart, le spectateur n'y croit pas. Ou alors beaucoup moins que dans "l'Arche perdue" ou "la dernière croisade". Certains disent que Spielberg a voulu allait trop loin pour en mettre plein la vue au jeune public, quite à oublier les fans d'antant. Mais n'oublions pas que George Lucas n'a jamais été loin ! George Lucas, l'homme d'une seule chose: STAR WARS. Même si un certains respect s'impose au monsieur, il faut dire qu'il n'est pas allé travailler à la mine tous les jours ! La faute n'en incombe pas seulement à Steven Spielberg même si celui ci aurait pu faire preuve de plus de retenue dans l'ensemble du film. Retenue qui aurait certainement eu plus d'effet que la surenchère (merci au membre ayant cité cette phrase). La fin étant beaucoup trop "too much" à mon goût (et je ne suis pas le seul à le penser...). Les comédiens sont bien le seul côté intact du film. Harrison Ford fait son âge, il n'y a aucun doute. C'est pourquoi je trouve judicieux le choix de Shia LaBeouf pour l'épauler durant la quête du crâne de cristal. Passons la pseudo surprise " c'est ton fils..;" car il faut vraiment être ignorant pour ne pas l'avoir deviné. Cet épisode n'est pas seulement une banale aventure de plus pour notre héros mais c'est aussi un passage de flambeau fort plaisant. Car oui, je pense qu'un jour il y aura ben et bien un nouvel épisode car le personnage de Mutt Williams est bien le digne remplaçant de son père ! Le casting est donc des plus réjouissant. En plus de voir une des plus belles successions jamais vue nous revoyons d'anciens personnages comme Marion Ravenwood (qui joue très bien la maman dans la lune). Même si le personnage de Kate Blanchett n'est pas honoré pas un film moyen, elle s'en sort très bien. C'est ça être une bonne comédienne ! Mais qu'est ce qu'une bonne suite ? C'est garder les bases du succès tout en s'adaptant à la génération en cours. Je salue donc le thème original de John Williams, toujours aussi grandiose. Par contre, je fronce les yeux quand aux trop nombreux effets spéciaux numérique qui jalonnes le film. Regardez-vous même : 18 millions $ pour le 1er, 28 millions $ pour le 2ème, 48 millions $ pour le 3ème et 145 millions $ pour le crâne de cristal ! Les chiffres parlent d'eux-mêmes... Steven Spielberg est tombé dans le piège de George "numérique" Lucas ! Mais à aucun moment je n'ai douté de la sincérité de sieur Spielberg. Qui nous livre un film certes en dessous des attentes mais suffisamment divertissant pour passer un bon moment.

A peine la séance terminée, un sentiment mitigé m’envahit : ni déçu, ni vraiment satisfait. En fait, plus les jours avançaient et plus j’étais convaincu que j’allais assister au massacre de la trilogie d’aventures la plus prestigieuse au monde. Rien de cela comme je l’ai cité plus haut. Certes, il y a beaucoup de défauts dans ce film, mais p....., c’est Indy quoi ! Difficile après le 3ième épisode de trouver un sujet aussi grandiose que le Graal ou plus mystique que l’Arche d’Alliance mais Spielberg arrive à nous embarquer dans son histoire comme il a pris l’habitude de le faire ! Spielberg est vraiment un conteur d’histoires hors norme. Ce qui est dommage, c’est d’avoir attendu si longtemps pour nous proposer un 4ième film car on a beau prendre plaisir aux cabotinages de ce bon vieux Jones, il n’en reste pas moins qu’on se demande ce qui a bien pu se passer durant ces dernières (longues) années ! Venons-en au film : Spielberg n’attend pas longtemps et cela est judicieux pour placer son héros dans de mauvaises postures. Certes, c’est un peu « too much » mais un film d’aventures sans rebondissements alambiqués fera vite perdre patience au spectateur qui, il faut le dire est justement venu pour cela ! Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le passage officieux du flambeau mais également les retrouvailles avec de vieilles connaissances vivantes ou suggérées, preuve que Spielberg est un grand sentimental. A cela, de nouveaux personnages sont introduits afin de rafraîchir un peu l’environnement d’Indy et ils s’en sortent pas mal je dirais. A cela, ajoutons la célèbre musique de Williams qui ajoute une plus-value indéniable à tous les films qui ont la chance d’être traités par ses soins ! Par contre, je regrette la touche « perceptible » de notre ami Lucas qui n’a réussi en 30 ans qu’à accoucher d’un bon film : « Un nouvel espoir », pour ne pas le citer ! L’univers Star Wars (1ère trilogie je précise) est bien la seule chose qu’il ait su faire (respect tout de même) et cela se ressent ! De même, on a l’impression que le film est une succession de plans sans queue ni tête et il est tellement facile pour les héros de trouver les solutions que ça en devient lassant. Comme quoi, il est difficile de pondre un scénario à la hauteur des autres « Indy ». Pour couronner le tout, on sent notre héros fatigué … comme si l’envie n’y était plus. Hé oui, beaucoup de temps est passé depuis la dernière croisade et il doit être difficile de se replonger dans un tel rôle ! Pour terminer, beaucoup de films estampillés « numéro 4 » voient le jour ces derniers mois : « Rambo 4 », « Terminator 4 », « Taxi 4 » (non, je déconne) … comme si on avait des difficultés à se réinventer. Bref, ni un flop, ni un succès mais un film à voir une fois pour les nostalgiques. Pour les autres, passez votre chemin.

On va dire que touts les ingrédients présent dans les précedents épisodes sont au rendez-vous, exepté le numéro 2, qui est assez hors contexte. Inutile que j'enumère à nouveau ces ingrédients, tout le monde les connaît. Alors, si c'est un Indiana Jones, qu'est ce qui cloche ?. L'âge du capitaine pour commencer, 65 ans pour jouer les Archéologues fouetteurs, c'est comme pour jouer les double zéro, ça commence à compter, ainsi si les scènes d'actions sont au rendez-vous, elles sont un peu brouillons, j'ai parfois eut un peu de mal à comprendre qui tirait sur qui.En plus cette intrigue des cranes de crystal, partiellement véridique au demeurant, est un peu dur à appréhender. Autant on était subjugué, par l'arche d'alliance, et le Saint-Grall. Là on a dû mal à accrocher à la mythologie Maya, est-ce notre enracinement profond dans la culture Judéo-Chrétienne qui permet d'expliquer cela. C'est sur c'est loin d'être la bombe annoncée à coup de média, et de publicité, peut-être aussi est ce aussi à cause du nom Spielberg, que nous avons tendance à attendre au tournant. Il faut dire que Spielberg à placer la barre tellement haute dans ses réalisations que le spectateur devient très exigeant. Bien sur c'est surement le dernier épisode, personne ne conçoit un Indiana Jones Octo, voir nanogénaire, à moins bien sur de vouloir faire un film comique.

Ce quatrième épisode est pour moi l'épisode de trop. Autant les trois premiers films de la série avait chacun leur personnalité et leur particularité (aventure pour le premier, un coté sombre et l'humour noir pour le second et humour plus fun pour le troisième), autant celui-ci est décevant.

Hélas, trois fois hélas, j'ai le regret d'annoncer que pour la première fois, je ne vais pas faire d'éloges d'un film de Steven Spielberg. Le 4ème opus des aventures d'Indiana Jones est d'une déconcertante banalité, pour ne pas dire médiocre : le film du talentueux réalisateur américain ne surprend à aucun moment, tout a déjà été vu 1000 fois. Pis, Spielberg laisse sans voix tant il s'accommode de la facilité la plus indigne dans une histoire éculée qui suit les (gros) rails d'un scénario sans aucune profondeur, où le spectateur est dirigé sans trop comprendre où il va. Le concept de chaque scène est toujours le même, à savoir : un indice, une exploration, arrivée des méchants, retournement de situation. La même mixture que dans les précédents volets me direz-vous, le problème est que la magie n'opère plus, car le réalisateur ne semble a aucun moment vouloir s'embêter à travailler les rebondissements en question, allant même jusqu'à oser la redondance sur le thème de la trahison ! Incompréhensible donc, de la part d'un Spielberg étonnamment avare d'un quelconque effort scénaristique, lui pourtant si génial d'accoutumée. Face à ce constat amer, on pourrait en attendre beaucoup de l'habituel point fort du Maître : les effets spéciaux. Et bien même de ce côté, ça fleure bon le numérique et seuls les décors et les maquillages parviennent à convaincre. Quant à l'action, là aussi on reste de marbre, et ni cette fusillade dans la jungle, ni la descente en rafting n'arrivent à clouer le spectateur au fond de son siège. Un comble : l'ennui guète dans un Indiana Jones ! Alors, sévère le Sylvanhor ? Non, objectif : l'humour qui rendait notre Jonesy si attachant dans la mythique trilogie a pratiquement disparu. La salle de cinéma était comble et pourtant je peux compter sur les doigts d'une main les quelques rires hésitants et éparses lors des 2 heures de projection... Encore une fois, Spielberg se contente du minimum, comme si le public était devenu moins exigeant au fil du temps. Au final, seuls les acteurs tirent leur épingle du jeu, car les rôles sont bien interprétés, même si j'avoue que Ford semble plus vieillissant que Willis dans Die Hard 4 ! Mention spéciale à Cate Blanchett, méconnaissable et rudement froide. Pour conclure, j'ose tout de même ne pas croire à une simple opération marketing de la part de l'équipe Lucasart, malgré les tonnes de produits dérivés du film en vente actuellement dans les grandes surfaces. Peut-être suis-je naïf ? Quoiqu'il en soit, Indiana Jones n'avait pas besoin de ça.