Vol Au-Dessus d'un Nid de Coucou

Randle P. McMurphy, un détenu condamné pour de multiples agressions avec violence, se fait interner en hôpital psychiatrique pour échapper à la prison. Touché par le sort réservé aux internés dans l'établissement, McMurphy va rapidement tenter de les influencer par son attitude rebelle et désinvolte, afin de leur redonner une certaine joie de vivre et un peu d'espérance, et ce sans en mesurer les conséquences...

Tourné en 1975 et crédité de multiples récompenses aux Oscars en 1976, dont celui du meilleur film, du meilleur acteur pour Jack Nicholson dans le rôle de McMurphy, de la meilleure actrice pour Louise Fletcher dans le rôle de l'infirmière en chef, ou encore du meilleur réalisateur pour Milos Forman, ce film jouit aujourd'hui d'une excellente réputation auprès du grand public et de la critique professionnelle. Tourné dans un véritable hôpital psychiatrique de l'Oregon, cette oeuvre dure et crue nous plonge dans un univers qui nous paraît tellement étranger, austère et même parfois effrayant, avec un réalisme qui impressionne en grande partie grâce à la remarquable prestation de ses comédiens. Un casting très réussi et qui réunit quelques noms devenus célèbres par la suite, tels que Christopher Llyod, Brad Dourif ou encore Danny DeVito. Un panel de personnages atypiques, dont se démarque clairement le grand Jack Nicholson, particulièrement impliqué dans son personnage de malfrat attachant et profondément humain. Bien que je ne sois pas un grand fan de cet acteur à la base - avis purement subjectif - je l'ai beaucoup aimé dans ce film, et la fin m'a vraiment pris aux tripes, ce qui a également du être le cas pour bon nombre de spectateurs !

Après, il ne faut pas être hermétique à l'ambiance austère et quelque peu décalée qui plane sur ce film, du fait de son contexte un peu spécial (certains patients sont en fait de véritables internés), mais il en ressort au final un poignant message humaniste et un véritable souffle de liberté, à l'image du plan final. Un très bon film.

Mc murphy joué par jack nicholson se fait passer pour fou et se retrouve interné , de de là il va remettre en cause l'autorité , et se lier d'amitié et noué une grande complicité avec les autres patients, un très beau film, humain, tolérant, drole , et sensible qui plus est récompensé par l'immense composition de jack nicholson.

J'ai rarement vu un film aussi touchant, enfin pas dans le sens emotif mais dans le sens ou un homme va tout faire pour rendre le monde des "fous" meilleur...Cette personne c'est jack nicholson , un monument c'est tout! Je crois que c'est un de ses meilleurs roles, avec celui de Shining. C'est bien simple chaque scene, chaque phrase, chaque piste,... Part de McMurphy ( nicholson) c'est la piece maitresse! Le mec joue son role à fond, que se soit le delire, ou bien la connerie ou le soutien ou le foutage de gueule... Il va reussir à se faire pas mal d'amis, et va surtout faire la rencontre "du chef"... Mais le film nous montre que on est trop dure avec les gens qui sont dans se genre d'hopital... Voir la scene finale avec le jeune... Puis la fin du film vire au drame, ou l'on voit par exemple que Mc Murphy se "sacrifie" pour ces amis... Un film qui n'a pas l'air mais tres touchant.

Un très grand film assurément avec un Nicholson dans un de ces meilleurs rôles . Un film également touchant dans son final totalement magistral . Une perle de bout en bout et un unique chef-d'oeuvre à voir d'urgence .

Un chef d'oeuvre avec une magnifique prestation de Jack Nicholson qui ... avant Shining joue un rôle ... dément. Façon de parler car dans ce film, il n'est pas si fou que cela. Un portrait fort noir de l'univers psychiatrique.

Je l'ai vu il ya très longtemps, et j'en garde un bon souvenir. Disons que le réalisateur n'y va pas par 4 chemins. Il nous dépeint un milieux psychiatrique froid et inhumain, dans lequel l'infirmière chef est toute puissante. Il ya surement une part d'exagération, c'est vrai que le contexte de l'époque explique cela, les 70 étaient l'avenement de l'anti-psychiatrie. En clair le malade est "normal", c'est la socièté dans laquelle il vit qu'il ne l'est pas.