Les Guerriers de la Nuit

New York en plein 70's, un certain Cyrus rassemble tous les gangs de voyous de la ville pour les unir et terrasser la flicaille. Mais ce dernier se fait assassiner en plein discourt et le gang des Warriors est accusé à tort ! Les Warriors tentent alors de regagner leur quartier en évitant les autres bandes à leurs trousses... la baston est inévitable.

Un film sombre, de nuit en permanence, et plein de violence. Une plongée dans la jungle urbaine, dans les guerres de gangs. Une sorte de Mad Max des cités. Un truc très exagéré qui fait même un peu kitch mais il faut le voir comme une sorte de film concept.

Le thème est très original et l'esthétique est bonne. La BO elle est excellente. Tout ceci nous permet de suivre avec plaisir ces bandes de gros méchants sans cervelle qui jouent à qui a la plus grosse... Découpé en chapitres avec des petits intermèdes musicaux, pas étonnant que ceci est inspiré le mythique Double Dragon.

Combats de rues. Les Warriors contre tous ! Film concept très sympa à l'ambiance prenante. Malgré un petit scénario, quelques longueurs et son côté too much. A voir !!! C'est tout de même un classique.

Difficile de ne pas sourire en regardant ce film aujourd'hui, près de trente ans après sa sortie ...

Le film de Walter Hill dépeint la rivalité entre gangs dans le New York nocturne de la fin des années 70. Chaque gang squatte un secteur de la ville, et tous se distinguent par une tenue qui leur est propre. Un aspect très kitch et limite folklorique, mais qui constitue l'une des principales attractions du film, lui conférant de ce fait une identité propre. A la base, tous les gangs devaient être composés de blacks et d'hispaniques, mais les producteurs ont préféré incorporer un quota important de blancs au casting, l'histoire de toucher le plus large public possible ... Résultat ? Un panel de gangs "benetton", sûrement peu représentatif de la réalité ethnique de l'époque ...

Le film s'appuie beaucoup sur son visuel, et l'atmosphère urbaine s'avère très immersive, avec cette impression que la ville entière est devenue la propriété des gangs, un terrain de chasse déserté par les "honnêtes gens", hormis quelques patrouilles de police ... Les proies, à savoir la fameuse bande des Warriors, affichent un certain charisme, et tous vont devoir mettre leur égo de côté pour se tirer de l'embrouille, avec tous les autres gangs de la ville au cul ... Le sentiment d'appartenance au groupe, la recherche identitaire, la solidarité, les émotions fortes : tous ces éléments fondateurs d'une bande, et que le film met parfaitement en valeur !

Sinon, je retiens notamment le look sacrément fun des Baseball Furies, même s'ils se prennent une sacrée branlée en moins de trente secondes dans le parc, ainsi que la baston dans les chiottes du métro contre la gang des chevelus en rollers ... Sorte de survival urbain, The Warriors est toujours aussi plaisant à regarder, avec un style dynamique et un visuel unique.

Un film culte pour beaucoup, paradoxalement intemporel et très ancré dans son époque. Un charme certain et une efficacité intacte !

A l'epoque les jeux videos n'etait que banalité,et pourtant ce film en à fait un,contrairement a ces petits freres comme,guerriers du bronx,ou autres de l'apocalypse etc.... donc preuve que c'est un film à marqué dans anals des classiques;je ne parle pas du jeu ou presence des acteurs quasiment nul(surtout un qui l'a prouvé par la suite),mais de la performance du scenriste et surtout du realisateur,qui pour l'epoque enfrégnait certaines regles.donc un excellent film;

Une très bonne peinture des gangs new-yorkais des années 70 servie par d'éminents interprètes de série B. Sombre, réaliste et bénéficiant de la mise en images sèche et efficace de Walter Hill, The Warriors ne se limite pas à narrer de simples affrontements entre petites frappes mais prend au contraire tout son temps pour développer les relations qui s'articulent autour des membres d'une bande, en l'occurrence celle du gang-titre. Film social avant d'être un film « de genre », ce classique constitue aussi un merveilleux vestige de toute une époque, avec des musiques, des fringues et des décors estampillés seventies pour notre plus grand bonheur. Nul doute que la violence du contenu ait quelque peu perdu de sa force après bientôt trente ans d'existence, de nombreuses œuvres sur un thème semblable ayant montré des rixes nettement plus corsées entre temps. Qu'importe, puisque la réelle portée du métrage se situe non pas dans ses scènes de baston mais bel et bien dans sa dimension psychologique elle aujourd'hui encore intacte. Un film assurément culte, dont Enzo G. Castellari tirera un post-nuke fauché et chéri des amateurs de bis italien: Les Guerriers du Bronx.

Chaque visionnage de ce film me donne des frissons. Pour moi c'est un des ( le ) meilleur film de Hill. Le scénario est très dur, et il faut oser nous présenter l'aventure sur une nuit d'une bande de 'voyoux' qui sont pas forccément tendre. Il n'y a pas de jugements sur eux, ni sur ce qui les a fait appartenir au monde des bandes. La découverte de New-York est hallucinante, et les ambiances de métro sont superbes. Warriors, c'est aussi un discours d'ouverture d'une très grande force sur le principe de l'unité. Et puis aussi, ce qui a fait sa renommée c'est bien sur les scènes de bagarres qui culminent dans la fameuse scène des toilettes! Sans raconter la fin, voir le soleil se lever et la scène de la plage est d'une force impressionante, sans rien nous montrer. De l'action du début à la fin, et même une histoire d'amour pour les sentimentaux, pour moi c'est un film culte , qui ne vieillira jamais.