Gladiator

Inspiré d'un mix de plusieurs faits réels, ce Gladiator redonne ses lettres de noblesse au péplum d'entant . Un péplum moderne à grand spectacle.
Entre action et émotion, accompagné d'une belle ambiance sonnore, cette histoire de double vengeance est prenante jusqu'à une magnifique fin.
Un très bon film. A voir !!!

Au début du deuxième siècle après J.C., l'Empire romain est à l'apogée de sa puissance et de ses conquêtes territoriales. Marc Aurèle, l'Empreur vieillissant, mène alors sa dernière campagne militaire contre les dernières tribus barbares insoumises en Germanie, avant de rêver pouvoir établir une paix générale et durable dans et aux frontières de l'Empire. Mais la victoire contre les barbares acquise, Marc Aurèle annonce à son plus fidèle général, Maximus, qu'il l'a choisi comme successeur après sa mort, dans l'optique de redonner le pouvoir au Sénat et de faire de Rome une république. Commode, le fils de Marc Aurèle, qui se voyait déjà avec les pleins pouvoirs, assassine alors son père en faisant passer sa mort pour naturelle. Puis constatant que Maximus ne sera pas un allié, ordonne l'arrestation puis l'exécution de ce dernier...

Avec ce film, blockbuster de l'année 2000, Ridley Scott redonnait de fort belle manière un sacré coup de fouet au péplum, un genre quasiment oublié depuis le milieu des années 60. Si l'on met de côté l'exactitude historique des faits relatés, la reconstitution historique du film est absolument grandiose, tant au niveau des décors que des costumes. A ce titre, la bataille du début entre les légions romaines et les tribus barbares germaniques est impressionnante et impose le respect devant tant de maîtrise visuelle. Un léger bémol concernant la visibilité lors des combats rapprochés durant la bataille, mais n'est pas Mel Gibson qui veut ! Ridley Scott se rattrape largement lors des scènes de combats entre gladiateurs dans les arènes d'Afrique, puis dans celle du grandiose Colisée de Rome. Un véritable souffle épique traverse le film et transporte le spectateur dans cette époque fascinante, qui rarement n'aura été aussi bien mise en valeur au cinéma que dans ce film.

Mais au-delà de l'aspect visuel, Ridley Scott a fait un véritable sans-faute au niveau du casting, avec notamment la trouvaille Russell Crowe dans le rôle de Maximus, pour lequel Mel Gibson avait été préalablement pressenti. La performance hallucinante de charisme de Russell Crowe lui valut d'être définitivement propulsé au rang de star mondiale et d'acteur bancable. Mais je retiens aussi et surtout la performance géniale de Joaquin Phoenix dans le rôle de l'ambitieux, infâme et cruel Commode. Quelle justesse et surtout quelle présence à l'écran ! Enfin, je ne me lasserai jamais de vanter la beauté et la classe d'une actrice comme Connie Nielsen, juste parfaite dans le rôle de Lucilla, la s½ur de Commode, femme romaine forte mais otage de son rang et de son sang. Mais outre ces trois personnages forts, le reste du casting force le respect par le charisme et la justesse de chacun des personnages présents à l'écran, où chacun a sa place et son utilité dans l'histoire, ce qui ne peut être que bénéfique à l'intrigue.

Enfin, je n'oublie pas de mentionner la qualité du formidable score d'Hans Zimmer, merveilleusement secondé par la voix unique de Lisa Gerrard. La musique du film est en effet indissociable à la réussite d'un film épique comme Gladiator. Sans aucun doute l'un des tous meilleurs films de Ridley Scott !

Cela fait un petit moment que j'ai vu Gladiator, mais il faut dire que c'est le genre de film qui ne s'oublie pas si facilement. Déjà parce que les films de ce genre sont assez rares, et que bien souvent, les nouveaux péplums sont de grosses daubes infâmes avec pour unique but de faire une promotion de malade et de pondre un film sans grand intérêt. Avec Gladiator, Ridley Scott signe un grand film; qui possède des défauts, certes, mais aussi des atouts indéniables. Le scénario est excellent. Il recèle plain de finesse et d'amour, avec un soupçon de haine et de vengeance. Russel y incarne un héros perturbé par la mort de sa famille (avec une image très dur de la famille pendue et brûlé) et qui rêve de se venger. Il le joue avec perfection et habite complètement son personnage. Et que dire de Joauin Phoenix, qui joue, comme à son habitude, avec une justesse effarante. Il y incarne le méchant parfait avec sa vilaine gueule. La trame se suit merveilleusement bien et on n'est pas perdu dans des méandres scénaristiques incompréhensibles. Néanmoins, le film possède un défaut majeur. Il est bien trop long. On a parfois de long passages de parlotes inutiles, qui, certes, marque les liens avec les différents protagonistes, mais qui sont, il me semble un peu trop longs. Du coup, le film a une rythmique assez décousu et on est parfois tenté de faire des avances rapides pour le voir plus vite. Les scènes d'action sont filmées avec maestria et les jeux du cirque sont un vrai plaisir pour les yeux. Maintenant, il est vrai que la vérité historique n'est pas respectée, et alors? On s'en fout, le film n'est pas fait pour les agrégés d'histoire qui nous font un foin dès qu'un film ne respecte pas l'Histoire. Enfin, il n'y a pas que les historiens, il y aussi les mythomanes et ceux qui aime se masturber l'esprit devant tout le monde. Il n'en demeure pas moins que Gladiator est un grand film qui aura marqué les esprits et le cinéma.

Hé non je ne vais pas vous affliger d’une critique brève de trois lignes qui ne veulent rien dire. Car GLADIATOR mérite beaucoup plus que ça ! Et ce ne sont pas les non-vérités historiques qui viendront entacher un film qui frôle la perfection, le parfait n’existant pas. Enfin un scénario digne de ce nom pour un blockbuster monumental. Tout est présent pour que la sauce prenne. Et quelle sauce ! De l’amour dans un excellent quatuor entre Maximus, Lucilla, Marcus Aurelius et Commodus. Une intimité qui fait toujours mouche notamment grâce à l’étonnante composition de Joaquin Phoenix. Combien de fois n’ais-je pas eu envie de lui fracasser la tête ! Pour un pareil rôle, difficile d’attirer la sympathie du spectateur pour tous ses personnages et en particulier Commode. Mais force est de constater que Ridley sait y faire car même pour les personnages les plus mauvais nous ressentons quelque chose. Entendez par là que nous spectateur, comprenons les motivations qui ont poussées chacun des protagonistes à faire leur choix. Ce qui rend l’histoire vraiment passionnante du début à la fin ! La majeur de cette réussit ne revenant pas seulement à un Russell Crowe impériale mais aussi aux autres comédiens. Et encore, je ne même pas parler des séquences d’actions pures ! Elles sont tout simplement parmi les plus belles que j’ai pu voir. De plus, elles servent à tout moment le film et ses personnages. Par exemple la reconstitution d’une grande bataille mais surtout le premier face à face de Commode et Maximus dans le Colisée. Frissons, suspens et cœur qui bat, je n’ai que trop rarement ressenti une telle émotion devant un écran ! Une séquence qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Un moment unique comme le film en contient beaucoup d’autre. Voilà la définition d’un blockbuster intelligent : le nombre incroyable d’effets spéciaux n’entravent pas la qualité du film. Ils ne monopolisent pas l’écran comme c’est souvent trop le cas avec certains autres longs-métrages à gros budget. Et c’est tant mieux car le film est ainsi véritablement complet. Un scénario, une mise en scène, des comédiens, des effets spéciaux et 103 millions de dollars. Facile aux premiers abords, il n’en demeure pas moins que peu de films ont véritablement réussi cet exploit. En tout cas pour ce qui est de la trame de l’histoire. Une vengeance personnelle dans une Rome en proie à la démagogie d’un empereur mégalo. Le tout sous couvert de complots politiques… Et je ne cite même pas l’excellente bande-son d’Hans Zimmer ainsi que la voix parfaitement approprié de Lisa Gerrard (superbement bienvenue lors des batailles épiques). GLADIATOR mérite amplement ma note car il m’a donné quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant : une émotion constante qui ne faiblit pas. Je m’incline…

Personnelement,j'en ai rien à foutre de savoir si le film respecte l'Histoire ou pas,tout ce qui compte c'est que le film soit sacrément divertissant...Bien évidemment,ici c'est le cas,même si certains passages trainent en longueur...Et puis Russel Crow en impose tout de même!