La Maison du Mal

8.3
La Maison du Mal

Critiques spectateurs

Réalisateur: Samuel Bodin Avec Lizzy Caplan, Antony Starr, Cleopatra Coleman, Woody Norman

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Portrait de Hades Hades
America's Most Wanted - 432 critiques
publié le 21/07/2024 - 21:52
9
 

Espoir du cinéma d'horreur

Une vraie surprise cinématographique avec un récit et un casting qui font honneur au cinéma d'horreur.

Les surprises sont de mise dans cette narration assez particulière qui joue sur la confusion de son public au travers de plusieurs retournements de situation.

A la manière du film "The boy", on joue astucieusement sur la carte trompeuse du surnaturel et cette ambiance huis clos pour mieux surprendre.

On a ici un excellent casting qui apporte des personnages pleinement construits. Je retiens à cet égard particulièrement la performance du jeune Woody Norman qui offre ici une crédibilité déchirante à son personnage. Le tandem Lizzie Kaplan et Anthony Starr en parents inquiétants vaut également le coup d'oeil.

La thématique de ce film est la peur, ce qui est la base on pourrai dire du film d'horreur, mais ici plus qu'un prétexte c'est une vraie thématique qui accompagne les divers protagonistes dans leurs actions et évolution. La séquence de fin traduit bien cet aspect car vaincre l'objet de sa peur ce n'est pas vaincre la peur elle-même qui demeure. En ça, je trouve ce final particulièrement réussi.

L'arrivée de la bande de casseurs est le seul point que je trouve un peu forcé et pas très logique, on voit que c'est un rajout uniquement pour voir la fameuse "soeur" en action.

Un très bon film d'horreur qui a sa place parmi les grands espoirs du genre, arrivant à surprendre et apporter du neuf tout en sachant recycler habilement les meilleurs ingrédients de ce style de film.

Portrait de Geoffrey Geoffrey
America's Most Wanted - 358 critiques
publié le 12/08/2023 - 20:41
8
 

Avis paresseux

Du réalisateur Samuel Bodin, on connaît tous la série Netflix « Marianne » qui, malgré de flagrantes lacunes narratives qui affaiblissaient l’ensemble, contenait plusieurs moments d’angoisse très bien troussés.

C’est pourquoi à l’annonce de Cobweb, traduit chez nous par le générique La Maison du Mal, j’ai ressenti une certaine excitation à l’idée de voir ce que le réalisateur français allait nous proposer pour son premier long métrage.

On ne va pas se mentir, les films de maison hantée et/ou de possession ne font plus rêver le spectateur depuis longtemps, tellement le genre a été exploité en long, en large, et en travers. J’en veux pour preuve le récent Lullaby de John R. Leonetti qui, malgré d’indéniables qualités plastiques et une mythologie surprenante, sombre rapidement dans le déjà-vu mille fois à cause de ses innombrables clichés de réalisation.

Cobweb avait donc la lourde tâche de proposer du neuf pour ne pas rejoindre le cimetière des œuvres du même genre, et surprise, le film de Samuel Bodin y parvient haut la main. Je ne vais pas tourner autour du pot : j’ai beaucoup aimé Cobweb, et il s’agit pour moi du meilleur film d’épouvante que j’ai vu cette année.

Je ne vais pas vous parler de l’histoire car il serait criminel de vous en dévoiler les rebondissements, sachez seulement que le scénario se montre globalement imprévisible et suffisamment malin pour déjouer les attentes qu’il crée avec sa mise en place.

Le casting est impeccable, et s’il est un peu étrange les premières minutes de voir Anthony Starr au naturel après des années à l’avoir vu blond et imberbe, on se laisse vite emporter par son jeu efficace, à l’instar de celui de Lizzy Caplan. Mais celui qui s’en sort avec les honneurs est bien sûr le jeune Woody Norman, excellent de bout en bout et qui porte le film sur ses épaules. Notons également la présence de Luke Busey, le petit frère de Jake, qui compose un petit con tout à fait crédible.

Bref, Cobweb est une jolie petite réussite qui n’est certes pas parfaite, mais qui se montre suffisamment bien réalisée et intrigante pour emporter l’adhésion du spectateur.

Je vous le recommande.

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